feat. @Niels Rosenhoff — Plan idiot, complètement ravagé. Une idée venue, préparée pour une fois et après un passage en soirée, je me retrouve avec les clés d'un client semi régulier, en route avec toi, la surexcitation traversant mon système nerveux entier. Il y a les palpitations quand on arrive à destination, les sourires placardés de gamins s'apprêtant à faire une connerie monumentale mais surtout l'adrénaline de se retrouver, nous, comme nous étions plus jeunes mais ensemble. ❝ Attends, j'ai aussi pris des gants au cas où... j'veux pas qu'y ait enquête, avec nos empruntes etc. Enfin, si jamais on trouve rien dedans qui nous assure qu'il portera pas plainte ❞ déclare-je en me tournant vers toi après avoir soigneusement ouvert la porte discrètement. Ton corps entier me bloque le passage vers la sortie, moi enfermé dans le renfoncement. C'est encore plus excitant de se voir aussi impatients et bêtes. Je pousse la porte derrière moi avec mes fesses et entre dans cet appartement s'apprêtant à vivre sa plus fuckée expérience.

feat. @Adrian Goldberg — Deux gosses bien trouvés. Une enfance marquée des mêmes habitudes, paradoxe de vous retrouver maintenant, bien plus, pour continuer vos frasques insolentes. Deux âmes sœurs séparées, en peines pendant de trop longues années, enfin retrouvées. L’alcool dans le sang qui se mélange au reste de ta connerie, cocktail stupide aux pulsions bordéliques. Tu le suis, lui, les clés fraichement subtilisées entre ses doigts. Subtile adrénaline de l’illégalité, comme depuis longtemps inconnue au cœur de ton organisme des rues. Il te tend des gants, plastiques merdiques enfilé tant bien que mal au bout de tes phalanges bien trop larges. Tu ricanes, arrivant à enfiler ton dernier petit doigt, plastique non compatible avec ta peau, compliqué à faire glisser. T’as prévu des bâches en plastiques aussi, si j’décide d’te retourner sur le canapé ? Sourire narquois, gamin aux idées lubriques, pulsions de vos deux êtres réunis et ce soupçon d’alcool dans tes artères. Vous entrez finalement dans cet appartement, vos gants subtilement tue-l’amour. Porte qui se referme derrière lui quand tu cherches l’interrupteur. Lumière qui éclaire la pièce, salon, cuisine ouverte. L’appartement rangé, presque trop parfait. Ok c’est une espèce de serial killer hyper maniaque ? Tu vérifies que tous les volets sont fermés. Quelques pas pour rejoindre Adrian, devant lui. Bruit plastifié de tes mains. Ton visage qui s’est rapproché du sien sans pour autant toucher un simple centimètre de sa peau. Aguicheur, quand les lèvres se frôlent sans se toucher, les mains loin, suffisamment pour ne rien toucher de lui. T’es excité comme une puce. Tu pues l’adrénaline montante. Qu’est ce que tu veux faire le voyou ? Chercher d’autre alcool, voler des trucs ? Fouiller son âme à c’type ? Tu ricanes à tes mots, un regard qui englobe toute la pièce. Putain regardes ça on dirait un appartement témoin. Il a forcément des délires chelous. Tu t’engouffres dans l’appartement, couloir, une première porte poussée.. Une chambre. Tu glousses comme une dinde.

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feat. @Niels Rosenhoff — L'humour prend le pas sur l'excitation à être excités de la sorte. ❝ On va pas tuer quelqu'un, donc pas d'bâche mais si tu veux mourir, tu m'dis. ❞ Aucun rire, juste une réflexion humoristique sur un ton bête avant d'entrer dans l'appartement. Tu allumes les lumières, mes yeux se dilatant et scannant ce qui est en visu. Petite moue sur mon faciès alors que je tourne légèrement la tête vers toi à ta réflexion. ❝ Si ça s'trouve, c'est pas nous les tarés ici et on va tomber sur un corps, imagine. ❞ Fausse peur, allure apeurée, sourire qui prend place enfin pour nous reconcentrer. L'ombre qui se même à la mienne, ton corps à proximité, la chaleur de ta peau, de ton corps tout entier vient s'écraser sur mon entité. Souffle que je garde, expiration impossible, nos lèvres se frôlent et je me sens défaillir. Connard que tu es, encore une fois, à vouloir, toujours, te jouer de moi. ❝ On fouine, on trouve, on prend, on profite. ❞ Simple, efficace. Nos électricités s'éloignent, et mes membres m'amènent jusqu'à quelques meubles sur lequel le plastique de mes gants se froisse. Puis soudain un gloussement me fait réagir et dans l'immédiat je te rejoins près de la chambre de ce type. Porte ouverte par tes soins, je te devance et je rentre. Lit fait, bien comme il faut mais quelques éléments perturbants en évidence. D'un côté un bang, du tabac et quelques drogues - chacune reconnaissable par nos soins à force d'en vendre. Je me rapproche doucement de la table de chevet sur laquelle sont posés quelques objets sexuels aux dessins douteux. ❝ Putain, j'crois qu'il aime s'faire plaisir de plein des manières ce type... ❞ Je saisis un oeuf et tourne sur place, mon visage te faisant face de l'autre côté de la pièce. ❝ Regarde ? Mieux qu'une main ça ❞ ricane-je avant de te le lancer. ❝ Mais pas mieux qu'un boule, crois moi. ❞ Je ricane et retourne me pencher près de cette petite table, intrigué par le reste et tout ce que je peux deviner. ❝ Tu veux vérifier la cons sur l'autre table ? ❞ demande-je, le visage prêt des jouets du cambriolé, ❝ y a peut-être que'que chose qu'tu veux qu'on prenne. ❞ Sur place ou à emporter, peu m'importe. Nous sommes ici pour dénicher des trésors.

feat. @Adrian Goldberg — Vos corps s’engouffrent dans cette chambre. Lit militairement plié, à en laisser croire que cet appartement n’a jamais été habité. Yeux qui se plongent partout à la recherche de découverte. Putain de chasse au trésor sans savoir ce qu’il vous attend. Tes phalanges se sont glissées sur la poignet du tiroir, meuble qui sert de dressing. Quelques fringues entassées, sans rien y laisser apercevoir la moindre trace d’élément intéressant. La tête se relève vers Adrian quand l’œuf s’envole vers ta direction. Attrapé d’une main, examiné d’un regard, sourire d’un gamin découvrant un sex-toy dans la chambre de ses parents. Paradoxe sur ton visage aux traits trop peu naïf. L’objet sous tes yeux, tourné d’une rotation de ton poignet. J’suis déçu, j’pensais trouver une mallette avec des fouets et j’en sais rien. Peut être une poupée, tu vois ? Le corps entier ou simplement que les parties désirées ? J’le casse en trois secondes ce truc. J’suis trop brutal pour cette merde. L’œuf s’envole à nouveau pour atterrir sur le lit, objet trop insignifiant pour réellement attirer votre attention. Tu t’avances vers la deuxième table de chevet, sachets empilés. Triés rapidement des tes phalanges, finalement en attraper un du bout des doigts. Petites pilules de plusieurs couleurs, sourire qui se trace sur ton visage. Bout de plastique gigoté dans l’air, le regard sur Goldberg. T’es prêt à te sentir bien trop joyeux ? Tes jambes s’avancent sur le lit, froisser les draps soigneusement pliés. Quelques mouvements pour te retrouver, sur le lit, devant lui, levés sur tes genoux, bout de sachet ouvert d’un revers de main. Une première pilule ramenée à ta bouche, avalée bien trop facilement. La seconde qui se laisse déposer sur le bout de ta langue, ton visage qui se rapproche de celui ton autre parfait. Cachet échangé de ta langue à la sienne d’un baiser, une main libre qui s’est posé sur son torse. S’agripper à ses vêtements, amplifier cette danse sensuelle. La main qui sur son haut, tire le tissu vers toi, tu tombes sur le côté, l’entrainant avec toi dans ta chute. J’suis franchement pas sûr d’avoir vraiment besoin de ça pour avoir des frissons quand j’te touche. Tes paroles à son visage rapproché. Mais j’ai envie de voir ce que ça fait de ressentir plus de toi.

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feat. @Niels Rosenhoff — ❝ Une poupée ? Plutôt un sex robot, ça, ça aurait été stylé. ❞ Mon imagination s'envole sur ses sites vendant à des prix exorbitants des recréations d'humains à l'apparence robotique afin de pouvoir assouvir ses plus diaboliques plaisirs. Autant dire qu'il est préférable que des frustrés puissent s'en prendre à d'inanimés objets qu'à de véritables personnes. Les yeux se joignent aux mains, doigts pianotant au niveau de ses drôles d'objets à la recherche d'un pouvant se cacher derrière un autre avant que ta voix ne retentisse à nouveau. Je me redresse, te regarde et souris également, amusé par l'engouement qui te prend soudainement. ❝ Oh, monsieur Rosenhoff a trouvé l'gros lot. Prêt à être joyeux, j'suis déjà excité. ❞ Tout ce qui défonce le corps et élève l'âme m'a toujours fasciné autant qu'inspiré. C'est un peu la catégorie des addictions qui me plaisent à consommer avec une certaine mesure dans la modération. Nul besoin de me rapprocher, tes jambes se plient pour que tes genoux viennent défaire l'impeccable ligne droite des draps et, avançant vers moi, tu déposes entre mes lèvres une première pilule. Rictus loin d'être angélique, mon regard se fixe sur toi en sentant mon myocarde accélérer le rythme. Stress soudain se mêlant à l'excitation, car je sais ce qu'il se passe, je sens ce qui se trame. Ta bouche qui se plaque contre la mienne, nos langues se frôlent et se plaquent également l'une contre l'autre, tournant et s'enroulant, les pilules fondant dessus. Mes mains en haut de tes bras, en dessous de tes épaules, le baiser se rompt avant que tu ne m'emportes en avant, à côté de toi, allongé sur ce lit. Tu as les mains baladeuses, compromises, cherchant à tirer encore et toujours sur mon tee-shirt comme pour t'accaparer mon entièreté. Je me sens faillir dans tes gestes tant t'appartenir n'a de cesse de me convenir. ❝ Non mais... ❞ Ricanement qui interrompt ma phrase, faciès qui se tourne et t'évite avant de te retrouver en une brève timidité. ❝ C'est autre chose, c'est... Différent... ❞ Pourquoi me perdre dans tes yeux me donnent envie de consentir à tout ce que tu me demanderas ? Comment une personne peut-être me paraître aussi sublime, aussi divine, aussi immense ? Le pouvoir m'échappe et je ne peux m'en détacher totalement. Alors je tourne, et me renverse, sur ton entrejambe, je te bloque, jambes de chaque côté de toi, mains posées sur le torse. Perché sur ton corps tel un corbeau sur un cadavre, la tendance est inversée mais la fragilité m'incombe toujours. ❝ Il faut simplement laisser le temps que ça monte mais crois-moi, c'est... ❞ commence-je à dire d'une voix douce, frottant ton haut dont mes paumes s'emparent comme pour lustrer ton torse et sentir tous les muscles spécifiquement sculptés. ❝ ... Assez rapide. ❞ Sourire niais, attitude enfantine, mes doigts froissent davantage le tissu, tirant dessus comme pour titiller la bête. Les iris frôlent les tiennes entre môme et pervers et mon bassin fait mine de se décaler pour m'extirper sans que mes bras ne se détachent de toi.

feat. @Adrian Goldberg — Vos deux corps formant cette parallèle parfaite. Ton dos sur ce lit quand il est allongé contre toi. Tu ne réponds pas à ses paroles. Pensées captivées part tout son être.  Tu l’sais, t’as besoin de rien pour être un toxico accroc à son Adrian. Absolument rien n’est nécessaire pour ressentir tout son être avec cette puissance que tu pensais impossible. Billes foncées qui l’observent, reflets de cette lumière presque aveuglante au-dessus de vos têtes. Tu ne vois que lui, tu ne sens que lui. Proximité tentatrice dont tu n’arriveras probablement jamais à en contrôler ce palpitant accéléré au creux de ta poitrine. Il se renverse, vient sur toi. Paumes de tes mains titanesques qui se posent naturellement sur le dessous de ses cuisses, juste après ses fesses. Sans le lâcher d’un instant, peur panique qu’il pourrait s’enfouir. L’envie de profiter de chaque seconde à l’admirer, le temps est compté dans l’infini improbabilité. Ses mains sur son torse, coupe presque ta respiration, mâchoire serrée quand ses doigts parcourent le tissu qui sépare vos deux peaux. Tu le sens se relever, tes mains qui remontent rapidement à sa taille. Cet élan de force quand les corps se renversent. Il est sur le dos, quand tu te retrouves au-dessus. Ton corps se retenant sur tes poings et tes genoux, au-dessus du sien. Le visage s’est enfoncé dans le creux de son cou, quelques baisers déposés, la peau pincée de tes lèvres hargneuses. Tu voudrais le manger, sur place. Mordre sa peau de ta passion brulante.

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feat. @Niels Rosenhoff — Chercher sans cesse le contrôle de la situation en me laissant y échapper complètement, telle était la devise que j'arborais fièrement des années durant. Lors des batailles intimes, les chevaliers ont brandit leur épée pour pourfendre le démon insatiable rugissant dans les tréfonds de mon bassin. Personne n'a réussi à le calmer autant que le rendre furieux. Personne à part toi. Cette proximité me tend, m'empêche de respirer comme je le devrais. Pourquoi est-ce si difficile de te résister quand mon myocarde s'intensifie, que mon cerveau s'irrigue plus que de raison, que j'en oublie presque où je suis, qui je suis. L'antidote aux doutes agit vicieusement à m'en faire soupirer au delà de nos attentes, tes lèvres enflammées se diluant sur mon cou à m'en faire me mordre la lèvre. Pincée à en perdre sa couleur, cette lèvre combat les onomatopées cherchant à s'exprimer, tapant contre les parois de ma bouche pour trouver refuge à tes oreilles.

feat. @Adrian Goldberg —Murmures aux arrières gouts subtiles. Souffle de ton corps bouillonnant qui s’écrase sur sa peau, proche de ses oreilles. Tu le veux, entier, pour toujours, à tout jamais. Préférant mourir brulé vif que seulement imaginer une seule seconde vivre sans lui, ne plus pouvoir gouter cette peau délicate, sentir ce parfum particulier, admirer ses lèvres provocatrices. Est-ce ce morceau d’euphorie qui mets tes sentiments en ébullition ? Ou peut être seulement toi qui ne respire que par lui. L’oxygène essentiel de tes membres. De ton âme renaissante, phoenix d’une vie d’amertume amoureuse. Ses yeux t’appellent, ses lèvres aussi. Ses mots s’écorchent comme un vague bruit de fond à tes pensées déjà trop occupés à vous imaginer n’être qu’un. Ses doigts tentent de te retirer ce t-shirt. Caresse du tissu sur ta peau frissonnante. Sensation que le coton n’est qu’urticaire. Barrière entre vous à t’en piquer le derme susceptible. Tu l’aides d’un geste de ton bras à ôter l’ennemis de tes désirs, celui qui ne faisait qu’un seul rempart entre ses doigts et ta peau. Contact manquant, addiction assouvie.

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feat. @Niels Rosenhoff — Ma main n'a de cesse de redécouvrir cette peau contractée par les désirs exposés par des mots abjectes, rejetés par les dieux, brûlés avec les sorcières. Des mots en manifestent qui me mettent en transe, danse des sept voiles où mon corps se tord, les membres en possession d'un diable coquin m'empêchant de lutter. L'épiderme chaud recouvrant ces montagnes de muscles n'a de cesse de me brûler à chaque contact. Et sans jamais apprendre ma leçon, sans jamais rechigner à la tâche, j'en redemande, persuadé de mériter cette douleur tant elle est exquise. Celle de te désirer, d'être désirable, de me donner jusqu'à m'envoler vers la plus haute de des étoiles.