with @Arlo Woods
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the 23.07.2022 Djerba, Summer Camp

Les émotions sont nombreuses ce soir, souvent trahies par nos sourires, par nos regards. Des non-dits qui s’expriment, autrement que par les mots, que nous apprenons encore à traduire. Les gestes sont là depuis des semaines, de même que les regards en coin, les œillades. Ce sont les mêmes depuis notre séjour à Paris, et plus loin encore, et pourtant, leur signification me paraît être claire que pour la première fois. Comme si je découvrais enfin tout ce qu'il se cachait derrière les sms échangés ces dernières semaines, comme s'ils avaient pu n'être qu'illusion. Mais face à Arlo, je sais, je sens que tout est réel, concret. Son regard est plus parlant que n'importe quel message envoyé jusqu'à aujourd'hui, de même que le contact de ses lèvres contre les miennes. Rien de tout cela ne peut mentir, et c'était bien la preuve que ce geste était mutuellement attendu. Ca aurait pû rester romantique jusqu'au bout, mais j'avais aussi besoin de me libérer de cette tension que j'avais éprouvée toute la journée, à l'idée de faire une bêtise, d'être repoussé. D'autres diraient que je n'avais pas de raisons de m'inquiéter, mais je voulais rester prudent. On ne savait jamais ce qu'il se pouvait se passer dans la tête des gens, encore moins dans leur coeur, et le Summer Camp aurait pu être l'occasion pour Arlo de faire une rencontre plus marquante que la mienne. Alors je plaisante, taquine pour alléger ce poids dans ma poitrine, ce qui laisse l'écossais un peu déçu et boudeur jusqu'à ce que j'avoue le fin mot de cette histoire. « Je reste uniquement jusqu'à demain soir, jusque là, je suis tout à toi. » Mon séjour est court, mais l'aveu sincère. J'avais pris mes dispositions pour que le peu d'heures qu'il me resterait après l'anniversaire de mon aîné lui soient destinées à Arlo. « Est ce que ça sera suffisant pour me faire pardonner ? » J'interroge Arlo, espérant, qu'il y ait boudage ou non, que ces heures suffiraient à lui faire plaisir et à rendre les prochains jours moins frustrant de patience. On arrivait au bout de l'attente précédent ma venue, mais c’était ceux-là qui seraient aussi les plus longs.

Sans être mal à l'aise pour autant, je remarque que Arlo a bien plus d'assurance que moi en ce qui concerne les contacts physiques, ce qui vient créer un dysfonctionnement dans mon rythme cardiaque qui s'emballe. Le coeur est à la fois surpris et  et conquis, ce qui n’aide pas à prendre la distance avec l’écossais, pourtant nécessaire si l’on veut réussir à sortir ce soir. Même s’il n’y avait aucune obligation. « Cela fait un mois que l’on ne s’est pas vu… Tu te doutes bien qu’il y a des choses à rattraper. » Beaucoup de choses à rattraper, vu la teneur de nos derniers messages. Et ce à l’abri des regards, et loin de la foule. Car l’idée que me présente Arlo, via un petite crique, accessible depuis la plage me conquiert déjà. « C’est bien ce que je dis, c’est comme si tu t’étais préparé à mon arrivée. » Ou alors, c’est parce qu’il avait prévu d’y emmener quelqu’un d’autre, une possibilité que je ne voulais ni envisager, ni évoquer. « Quoiqu’il en soit, tu pourras remercier la personne qui t’a donné ce tuyau. » Parce que j’étais certain que j’allais apprécier. Je détaille Arlo des pieds à la tête, à deux reprises avant de me diriger vers sa valise, un large sourire aux lèvres. Puisqu’il proposait que je l’habille, je n’allais pas me gêner. Je fouille gaiement, jetant de petits coups d'œil à Arlo pour évaluer ce qui lui va le mieux, tout en prenant en compte le paramètre extérieur qu’est la température, qui avait pas mal chuté depuis que le soleil avait commencé à décliner.  « Ca et ça ! » J’affirme mon choix en tendant directement un pull et un jean à l’écossais pour m’éviter d’hésiter et pour nous permettre de gagner quelques secondes, qui me semble précieuses vu mon état d’excitation.

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the 23.07.2022 Djerba, Summer Camp

J’aurais voulu pouvoir affirmer à Arlo que cette soirée ne prendrait jamais fin, que j’allais pouvoir rester aussi longtemps qu’il le désirait, malheureusement, ça n’était pas possible. C’était un planning serré qui m’attendait pour le week-end,  presque chronométré. Les heures passées avec les personnes que j’aimais allaient être bien trop courtes, sans surprises, mais je savais aussi qu’elles me donneraient toute la force nécessaire pour tenir les prochains jours malgré l’impatience grandissante à laquelle je devrais faire face. La déception sûrement présente dans le regard, je secoue légèrement la tête en signe de négation. « Malheureusement, je n’ai pas le choix. Mais il ne reste que quelques jours à tenir. Ensuite, j’ai bien l’intention de passer des jours - Et des nuits - avec toi ! » Mon front vient se poser contre le sien. Je sais déjà que ça sera dur de lui dire au revoir demain, mais il valait mieux ne pas s’arrêter sur ces pensées. Après tout, nous avions toute une soirée à disposition, et il ne tenait qu’à nous de la rendre merveilleuse, même si elle se faisait courte. « Je pense qu’on trouvera bien de quoi la remplir, avec d’agréables moments. Pour toi comme pour moi. » Il y a déjà quelques moments qui seront impérissables, des instants gravés dans ma mémoire pour toujours. Cette soirée ne serait pas comme les autres, et nous le savons déjà.

Avec difficulté - tout simplement parce que ça ne faisait aucunement partie de mes envies - je finis par me détacher de Arlo, quelques minutes pour fouiller dans sa valise, ce qui me permet aussi de remettre un peu d’ordre dans mes pensées, dans mon coeur. Faire face à des réflexes familiers me permet de calmer un peu l’euphorie de mon être. « Je sais que je suis du genre impatient et à précipiter les choses, parce que je sais ce que je veux… » Arlo en l'occurrence. « Mais on fera les choses doucement. Rien ne presse. Je suis juste heureux de te retrouver. » Heureux de le revoir après ces longues semaines, et plus encore, heureux de ne plus avoir à dissimuler le maelstrom de sentiments qu’il provoque en moi. Heureux de me sentir complet, avec lui à mes côtés. « Je comprends, ce sont les meilleurs moments. » Après une journée épuisante, à avoir cotoyé la foule, le bruit, il n’y avait rien de tel que de se poser au bord de la mer, à observer l’horizon, bercé par les vagues. C’est un peu ce que j’attends de nous ce soir, cette quiétude inébranlable, à évoquer quelques doux sujets qui ne l’auraient pas encore été. Les vêtements tendus à l’écossais, je me tourne vers l’autre côté de la chambre pour lui laisser de l’intimité alors qu’il s’habille, même si ça n’a peut être plus vraiment d’importance vu comment je me ne m’étais pas gêné jusqu’à maintenant. Mon regard ne recroise le sien que lorsque ses lèvres viennent se perdre sur ma joue. Je le détaille de toute sa longueur et hoche la tête. « T’es parfait. » Et je n’en doutais pas une seule seconde. J’attrape le panier et le lève légèrement alors que je commence à me diriger vers la porte. « On a tout ce qu’il faut ! Let’s go ! Quoique, attends… » Je fais volte face, pose une main sur la nuque de Arlo lorsqu’il se trouve à ma hauteur pour l’embrasser avec fougue, une dernière fois avant de quitter la chambre. « Cette fois, c’est vraiment bon. On peut y aller ! » Profiter de notre soirée dans un petit coin à part qui n'appartiendrait qu’à nous pour ce soir

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the 23.07.2022 Djerba, Summer Camp

J’aurais voulu pouvoir prolonger mon séjour ici, au moins d’une journée ou deux, histoire de ne pas passer plus de temps dans l’avion qu’en compagnie de mes proches, mais bon, c’était ainsi. Le travail m’attendait encore à Boston, et malgré tout, je n’étais pas peu fier de ma surprise, que ce soit pour Baptiste ou Arlo. Mais je comprends qu’Arlo ne veuille pas se contenter d’une nuit, pas après tous les mots échangés ces dernières semaines, car comme lui, je sais déjà qu’une nuit serait bien trop courte. Alors à sa demande, je ne peux m’empêcher de hocher la tête, sourire aux lèvres. « Promis, tu en auras autant que tu le désires. » Car il n’y avait aucune chance que je dise non à ça. Tout comme il n’y avait aucune raison de penser que cette soirée puisse mal se passer. Après tout, ce n’était pas là première fois, même si bien des choses avaient changé depuis Paris. Des changements qui pour moi ne ferait que rendre la soirée encore meilleure, alors oui, on savait les bons moments qui allaient la composer. « Je crois aussi. »

Nos corps se détachent difficilement alors que je fouille dans la valise de l’écossais pour lui trouver une tenue un peu plus décente pour un premier rendez-vous. Est ce qu’on allait considéré que c’était celui-ci, notre premier rendez vous ? Je suis tenté de penser que oui, étant donné tout ce qu’il s’était dit depuis notre dernière sortie et les changements que ça avait provoqué. Des changements qui auraient pu survenir il y a des semaines de cela, si on avait été un petit peu moins maladroit sentimentalement lui et moi. « C’est vrai. Mais pour ma défense, c’était la première fois pour moi ! » La première fois que j’éprouvais quelque chose d’aussi intense pour un homme, la première fois que je me voyais aller bien plus loin que ce qui était actuellement le cas. Des étapes dans notre relation qui suivraient progressivement, mais qui pour moi seraient complètement nouvelles. Des étapes qu’on allait prendre notre temps pour réaliser, Arlo semblant être parfaitement d’accord avec cela. « Ca veut dire qu’il y aura un petit quelque chose de nouveau chaque fois que l’on se verra alors ? » C’est taquin que je le questionne, cette petite lueur de malice dans le regard, imaginant déjà à quoi toutes ces petites choses ajoutées pourraient ressembler dans notre relation, même si beaucoup seraient tout simplement imperceptibles. Car il n’y aurait pas que les gestes ou les mots qui évolueraient, mais aussi les sentiments, plus profondément. Tourné de l’autre côté de la pièce, je laisse de l’intimité à Arlo pour qu’il puisse se changer, profitant de ces quelques secondes pour observer la chambre, et prendre conscience que les étudiants étaient plutôt bien installés. Un Baiser pour retrouver mon attention, je détaille Arlo tout du long avant d’approuver mon choix, et de complimenter le jeune sur sa beauté.

Prêt à partir, je récupère tout ce qu’il nous faut, mais, avant d’ouvrir la porte, fais volte face pour embrasser avec fougue l’écossais, ce que je ne pourrais peut-être plus faire dans les prochaines minutes. Un sourire satisfait de voir qu’il ne compte pas en rester là, je lui tire légèrement la langue en même temps que je tire la porte vers moi pour l’ouvrir. « Ouuuh ! J’ai peur ! » Je rigole, sachant très bien que ce n’était pas une menace. Plus une promesse de me rendre la pareille dès que l’occasion se présenterait. Une occasion qui ne se présente finalement pas dans l’ascenseur, celui-ci étant déjà occupé par deux autres personnes quand nous descendons. « Tu vas devoir remettre ton plan machiavélique à plus tard. » Que je souffle à Arlo, légèrement amusé. Je ne doutais pas qu’il trouverait une autre occasion. Rapidement, nous nous retrouvons hors de l’hôtel, des températures un peu plus fraîches - mais supportables - caressant notre peau. « Alors, par où allons-nous ? » Je regarde Arlo, attendant qu’il nous guide pour me mettre en chemin, impatient de découvrir ce petit coin à l’écart de tout.

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J’aurais voulu accorder à Arlo bien plus qu’une nuit, malheureusement, il devrait s’en contenter, pour cette fois. Un maigre avant goût de ce à quoi pourraient ressembler les prochaines à mon retour lors de la destination suivante. Au final, j’étais certain que ces derniers jours seraient à la fois longs et courts pour nous deux. Entre le voyage, les jours de boulots qui m’attendaient et ma valise à préparer, je savais bien que je n’allais pas avoir le temps de m’ennuyer ou de lambiner, et dans le même temps, je savais très bien que j’allais être plus impatient que jamais. Quant à l’écossais, de nombreuses visites et activités l’attendraient, je suppose, suffisamment passionnantes pour les faire oublier mon absence. Je laisse à Arlo l’intimité nécessaire pour se changer, sans quitter la pièce pour autant, ne me retournant vers lui que lorsqu’il me fait comprendre que cela est ok. Je le détaille, souris en le voyant si beau et élégant, dans la simplicité même. « Me faire peur ? Je me demande bien comment tiens. » Parce que même si c’était nouveau pour moi, je n’avais pas peur. Arlo était d’accord pour prendre le temps qu’il nous faudrait à chaque étape et c’est tout ce qu’il fallait pour me rassurer sur la suite actuellement. « Je vais devoir être patient alors… » Que j’annonce calmement bien que cela ne soit pas mon fort. « Mais tant que tu continues à me sourire comme cela, ça me va. » Parce que clairement, il provoquait quelque chose en moi chaque fois qu’il me souriait de la sorte.

Un dernier baiser échangé avant de passer la porte, et c’est rieur que je m’enfuis dans le couloir face aux fausses menaces d’Arlo. Rien à craindre de la part de l’écossais si ce n’était des baisers, ce qui était à peu prêt tout ce que je lui réclamais actuellement. Rejoints devant l’ascenseur, nous restons calmes et silencieux malgré les regards échangés qui veulent tout dire. Je peux voir dans le regard d’Arlo la déception d'un ascenseur déjà occupé, à quoi je réponds par un léger haussement d’épaule. Ce n’était que partie remise. Une fois en dehors de l’hôtel, je questionne Arlo sur la direction à suivre en sachant que pour le moment, il n’était pas question d’accrocher son bras pour avancer. Même s’il n’y avait pas grand monde dans les environs, on allait essayer d’être discret jusqu’au bout. « A gauche ! » Que je répète en avançant un peu avant de m’arrêter sur la plage pour retirer mes baskets et mes chaussettes pour avancer plus facilement dans le sable, et surtout, profiter de sa chaleur. « Le sable est encore tellement chaud ! Ca doit être super agréable de dormir dessus dans la journée ! » Le genre de plaisir simple que j’adorais chaque fois que j’allais à la plage. « Tu penses que demain on aura le temps de venir se baigner un peu, avant que je reparte ? Mon avion est en fin d’après-midi, j’ai essayé de le prendre le plus tard possible. Pour profiter au maximum… » De lui surtout.

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« Je ne vois personne d’hétéro ici. Tu dois te tromper. » Je le taquine, parce qu’il y a encore pas si longtemps, c’est assurément ce que j’aurais répondu si on m’avait demandé mon orientation sexuelle. Mais le fait est que Arlo me plait, et qu’à aucun moment je n’avais vraiment réalisé que ça changeait quelque chose sur ma sexualité. Je ne sais pas si je suis bi, gay, pan, ou juste curieux, mais je sais que ce que j’éprouve pour Arlo est sincère et que je me fiche bien de l’étiquette qu’on me collera à partir du moment où je peux être avec lui. Mais je comprends qu’il avait été hésitant à faire le premier pas. Un pas fait un peu trop tôt, et c’est certain que je n’aurais pas réagi comme je l’ai fait aujourd’hui. Après tout, le timing compte dans une relation, et quelque part, celui-ci était le mieux, même si ma patience semblait désapprouvée. Une patience qui allait continuer à être mise à l’épreuve, parce qu’on allait devoir prendre notre temps pour avancer. Je ne sais pas ce qu’a vécu Arlo avant moi, comme il ne sait pas ce que j’ai vécu avant lui et il nous faudrait du temps pour s’adapter aux envies et besoins l’un de l’autre. Pas question de se brusquer si c’était pour mettre l’un ou l’autre mal à l’aise. Mon corps contre le sien, je dépose un baiser sur ses lèvres avant de sourire. « Un peu, mais je devrais pouvoir m’y faire. » Je lui tire doucement la langue et me défait de son étreinte. Il fallait, parce que sinon on allait jamais quitter la chambre.

Dans les couloirs, c’est presque la débandade. Je me retiens de courir et de rire trop fort pour ne pas attirer l’attention des chambres environnantes, mais je n’avais pas honte de cette attitude quasi-puéril que faisait ressortir l’écossais. Le jeu se calme néanmoins, dû à plusieurs présences dans l’ascenseur, mais les regards et les sourires continuent d’en dire long pour nous. Dehors, je suis Arlo, comme s’il était le chef de cette expédition. Une expédition qui nous amène rapidement sur un morceau de plage désert, sur lequel on allait pouvoir passer une belle soirée en tête à tête. Mes chaussures et chaussettes enlevées, le bas de mon pantalon retroussé, je prends conscience de la chaleur qui émane encore du sable. « Doré à point ça me semble pas mal ? » Ma peau prend facilement le soleil, et il ne m’est pas difficile de bronzer. Quelques jours ici, et on pourrait voir mes premières marques de bronzage. « Ca semble parfait. » Je n’ai rien à redire sur le programme. La journée serait forcément courte puisque je devais reprendre l’avion dans la soirée, mais ça serait une bonne façon d’occuper les heures. Les doigts d’Arlo viennent se mêler aux miens, captant mon attention lorsqu’il vient déposer un baiser sur le dos de ma main. Il est vraiment attentionné. « Si c’est comme le sable, elle sera clairement plus que bonne. » Je m’attends pas à une eau des plus chaudes, mais encore suffisamment agréable pour ne pas avoir l’impression de geler dedans, encore moins maintenant que les températures étaient redescendues. J’entraîne Arlo avec moi jusqu’au bord de l’eau avant de m’arrêter. L’eau n’est qu’à quelques centimètres de nous. « Prêt ? » Je n’attends pas de réponse et l’entraîne avec moi pour avancer vers la mer, me stoppant lorsque l’eau nous arrive au milieu des mollets. L’eau est clairement à une température agréable pour cette heure de la journée, ce qui me convainc encore plus de vouloir revenir demain. Je relache la main d’Arlo, fait quelques pas, remue un peu l’eau et le sable avec mes pieds. L’idée me frappe alors soudainement, puérile au possible. « Arlo, regarde ! » Enthousiaste, je feins de vouloir lui montrer quelque chose dans l’eau pour qu’il se penche un peu avant de sortir ma main brusquement pour l’arroser tout en riant.