feat. @Soenn Wheatley — Cela faisait bien longtemps que nous n'étions pas sortis ensemble dans le plus grand mystère de la nuit, à rire à s'en pousser tant l'autre nous épuise. J'avais connaissance d'une soirée des plus débauchées de la zone, une privée qui s'annonçait des plus étranges. Je pose une main sur ton épaule comme pour t'aider à descendre les quelques marches nous menant à une porte. De l'autre côté, on pourrait presque entendre quelque musique résonner au loin. Je lance un mot alors qu'une personne des plus impressionnantes nous ouvre, laissant le passage, à nos deux corps sous l'influence de quelques verres, pénétrer ces nouveaux lieux. Couloir dans le noir, lumières changeantes dans le fond, musique qui se rapproche ou plutôt nous qui nous rapprochons d'elle. En un rien de temps, j'observe aux alentours, y voit quelques espaces privés, d'autres couloirs menant très certainement à des chambres. ❝ Ça doit ken sévère ici ❞ glousse-je en me retenant d'éclater de rire, en me penchant vers ton oreille comme un pur gamin. Enfin, la scène nous apparaît. Des dizaines et dizaines de personnes s'accordant au rythme d'une cacophonie pouvant mettre en transe, des corps plus ou moins dénudés qui se collent, se détachent, rejètent toute honte, tout complexe. Je suis déjà si euphorique que je me mets à gueuler, couvert par le bruit, enlevant mon tee-shirt et le lançant au loin. ❝ Je t'ai dit que c'était la débauche ici. ❞ Je me tourne vers toi, amusé et joueur, reculant tout en te faisant face afin que nous nous noyons dans la foule déchainée. Bras pliés, mains en ta direction, je te fais signe d'avancer tout en tirant la langue, déjà hypnotisé par l'ambiance générale.

tw; drogue Pour une fois que votre présence dans ce genre de soirée ne vient pas de ta propre initiative, tu es curieux de découvrir ce qu'il te réserve. Tu as cette lueur mi amusée, mi excitée dans le regard. Pour avoir amené Adrian à tes soirées de débauche à plusieurs reprises, tu sens bien que son euphorie va te plaire. Tu ne devrais pas être là ce soir. Tu devrais être auprès d'elle mais la tentation était trop forte pour y résister. Il sait y faire le petit, il arrive à capter ta curiosité. C'est bien joué de sa part. Après quelques verres, vous vous décidez enfin à bouger vos culs de là où vous êtes. Tu suis ton pote sans trop réfléchir jusqu'à sa fameuse soirée. Vous entrez sans grande difficulté à l'intérieur. Tes yeux scannent ce qu'ils peuvent avec le degré d'alcool que tu as déjà consommé. Un large sourire orne tes lèvres en entendant la remarque du jeune Goldberg. - Putain ce que je kiffe ce genre d'ambiance, réponds-tu avec un large sourire jusqu'aux oreilles, l'euphorie dans le sang. - Bien joué mon vieux, j'suis fier de toi, te marres-tu en tapotant son torse. Tu regardes un peu partout. Tu t'imprègnes de la folle ambiance. Il y a beaucoup de détails à capter mais tu te recadres bien vite en le voyant enlever son t-shirt, déjà dans le feu. - T'es déjà venu ? que tu lui demandes avec curiosité. Il a l'air de connaitre, le bougres. Tu enlèves ton t-shirt toi aussi, il crève de chaud. - J'suis juste spectateur ce soir, lances-tu en éclatant de rire, absolument pas convaincu par les mots que tu viens de prononcer. Tu passes ton bras autour de ses épaules et te colles à lui. - Partant pour une vraie soirée ? demandes-tu en sortant un petit sachet de la poche de ton short, un petit sachet avec deux pilules.

w/ @Adrian Goldberg

feat. @Soenn Wheatley — Rien de plus plaisant que te voir sourire comme un gosse dans un magasin de bonbon. J'éclate de rire avec les dents pleinement sortis, contemplant ton euphorie générale alors que tu viens me tapoter de remerciement. ❝ T'inquiète, frère, qu'est-ce que je ferai pas pour toi. ❞ Je force, je suis chiant et tu m'aimes ainsi. Nous sommes littéralement les deux specimens les plus impulsifs de notre entourage, les électrons libres qui aimons goûter au monde sous sa forme la plus nue et excentrique. L'envie est trop forte, je veux me mêler à ce monde, m'exposer et être libre avec le numéro qui m'accompagne. ❝ Hein ? ❞ dis-je en levant un cil, toujours un sourire placardé sur ma gueule, ❝ non, j'suis jamais v'nu, regarde juste autour de toi et ressens la vibe, Soenn. Regarde ces torses et seins à l'air, tu sens comme tout l'monde s'en fout ? ❞ Il ne t'en faut pas plus pour que tu fasses tomber le haut, me rappelant que des deux, c'est toi qui a un corps des plus travaillés. Salaud. ❝ Hein, comment ça ? ❞ Je me rapproche de toi, m'appuie sur ton torse sans même piper. ❝ Spectateur mon cul❞ clame-je dans un rire en voyant ton sourire cherchant à te trahir. Je n'ai pas le temps de te chambrer que tu viens encercler mes épaules d'un bras, m'enfermer contre toi comme si tu voulais me dire un secret. Le regard s'assombrit et le rictus se pervertit aussitôt. ❝ Tu sais qu'tu m'excites quand tu m'parles comme ça. ❞ Dur de me retenir de rire, on dirait un môme encore une fois. Je glisse ma main sur le sachet et le prend pour l'admirer, et finis par sortir les deux pilules du bout de mes doigts. ❝ Damn, ça a pas l'air d'être de la merde. ❞ Je relève le visage pour bien que le tien et le mien s'opposent, et dans un jeu de passe-passe, je dépose la première pilule sur ma langue sortie et cache l'autre dans mon dos, enfermé dans mon poing. Le sale môme est de sorti. ❝ Prends-la ❞ articule-je tant bien que mal en te mettant au défi, plaquant mon front contre le tien. C'est bon enfant pour nous, un jeu où nous sommes prêts à tout pour transcender le monde et n'en prendre que le meilleur. Je ne pense ni à mon coeur brisé, ni à mes récents problèmes. Il n'y a que l'enjaillement dans les oreilles, la luxure dans le sang, le challenge dans le regard.

Cette ambiance te plait, Soenn. C'est dans ce genre d'euphorie que tu prends le plus ton pieds, que tu t'amuses au maximum, que tu te lâches réellement. Il n'y a rien de sain là-dedans mais plus c'est malsain et plus ça te plait. Ton esprit détraqué s'illumine et brille de mille feux. Adrian est le pote idéal pour ce genre de soirée. Toujours partant pour tout, il ne te déçoit jamais. Dans le fond, vous vous ressemblez beaucoup toi et lui. - Ah ouais j'le sens bien. J'le sens très bien même. Toi tu sais comment m'faire kiffer mais t'es sensé être en couple. Cette blague. Aucun de tes couples ne tient la distance. Tu n'arrives pas à rester fidèle et bien souvent, ça pète au bout de quelques semaines. Là tu as une autre idée en tête, tu veux la garder un peu pour qu'elle te tienne compagnie lorsque tu rentreras à Boston. Tu sais que tu risques de te faire chier alors elle te servira de bouche trou, le temps qu'il faudra. - Spectateur mon gars, ce soir je ne touche à que dalle, te marres-tu en sachant que tu ne vas pas tenir. T'es comme ça Soenn, un électron libre, intenable et ingérable. Tu feintes l'innocence mais tout le monde sait qu'à la moindre occasion, tu vas craquer. Tu te rapproches de lui pour lui montrer le petit plus que tu as prévu pour cette soirée. - Oh que non, c'est du garantis satisfait ou remboursé. Je l'ai testé l'autre coup, ça vaut le détour, ça va t'plaire. L'euphorie ne quitte pas la lueur de ton regard, tu te marres, Soenn. On dirait un gosse dans un magasin de jouets. Adrian te met au défi. Provocation à laquelle tu réponds par un haussement de sourcils. Tu te mords la lèvre inférieure d'envie. - Si tu crois que c'est ça qui va m'empêcher de venir la prendre. Tu n'as qu'à relever ta tête pour glisser ta langue contre la sienne et lui chopper la pilule. Et comme tu ne fais pas les choses à moitié, tu plaques ta main dans sa nuque pour la maintenir et tu l'embrasses à pleine bouche. La pilule semble indécise quant à la destination. Tu le rapproches de toi en sentant qu'elle t'échappe et finalement, tu te recules en rigolant. - Spectateur je t'ai dit ! Tu avales la pilule et te tournes vers le bar, tu gueules pour commander deux verres. T'as jamais assez d'alcool, t'en veut toujours plus. Tu t'imprègnes de l'ambiance, ton corps se met presque à bouger malgré toi, toi qui est un si piètre danseur.

w/ @Adrian Goldberg

feat. @"Soenn Wheatley" — Tu kiffes, je kiffe et c'est tout ce qui compte. Il y a un plaisir presque orgasmique à faire du bien à ses proches et il faut dire que j'ai toujours trop joué avec cette phrase. N'en déplaise à mon appétit sexuel, mes amis un peu trop attirants ont souvent montré toute leur gratitude en m'offrant leur plus précieux bonbon à mettre en bouche. Et Soenn, tu sais parfaitement de quoi je parle. ❝ Spectateur mon cul, Soso. J'te connais ❞ te chambre-je en me faisant séducteur, ❝ si elle est pas là ta meuf, c'est quelqu'un d'autre qui la remplacera ce soir. ❞ Aucune honte à dire ces choses, surtout entre nous. Si même tu venais à te mettre en colère, nous savons aussi où cela se terminera. Nous avons toujours su transformer la guerre en amour. Du moins, en une forme d'amour. Tu es le pire des enfoirés mais je suis le plus diabolique des démons, le vile tentateur, celui qui amène avec lui les âmes froissées en enfer. Je ne suis qu'un serviteur du malin, se complaisant dans le plaisir masochiste qu'offrent les flammes ardentes du tartare. Tu te rapproches, comme je m'en doutais mais tu mets sous mes yeux de quoi me satisfaire bien plus que ça pour un début de soirée. ❝ Toi tu sais m'parler pour m'faire vriller ❞ rigole-je en louchant dessus. Alors je reprends contrôle de la situation et joue, te dévisageant avec perversité. Et comme à ton accoutumé, tu fonces vers moi, défonçant toute barrière sur ton passage. Je sens ta bouche se plaquer comme ton corps sur le mien, ta langue venir chercher la pilule déposée sur la mienne. Tu m'offres le baiser ultime, la main qui me fout des frissons. Si tu savais l'effet que ça me fait - tu sais l'effet que cela me fait. Enfin tu te recules et me laisse dans un ricanement de fierté. ❝ Mouais, j'y crois moyen mais bien joué. T'as toujours bon goût, t'sais. ❞ Alors que tu t'éloignes, je continue de danser, sentant des mains autour de moi chercher à trouver contact avec mon torse nu. Et quand j'ouvre les yeux après m'être imprégné du son, c'est un jeune homme que je croise et qui se retourne quand tu arrives avec deux verres. ❝ Déso beau gosse, j'ai mon bourrin avec moi. ❞ J'avance vers toi, toujours ce foutu sourire colgate qui suinte la luxure, prenant le verre que tu me tends, buvant à pleine gorgée à en faire tomber un peu sur mes abdos. Je glousse, je regarde et me tourne en soulevant mon verre. ❝ Quel trou duc que j'suis ❞ m'esclaffe-je dans un rire en faisant un tour sur moi-même avant de me réavancer vers toi, bougeant au rythme du son. ❝ T'sais qu'y a tout type de salles ici ❞ te crie-je pour que tu entendes avec la musique, ma bière dans une main et mon autre main s'agrippant au centre haut de ton pantalon, au niveau du bouton. ❝ Y a de tout, ça bouge aussi en haut et j'crois bien qu'y a des backrooms. ❞ Le regard lubrique qui veut te tenter, voir où tu es prêt à aller dans la débauche. Peut-être suis-je la pire influence sur toi mais tu m'as fait bien pire.