"Et alors c'est pas vieux, je connais des personnes bien plus avancé dans l'âge qui ont des enfants, 50 ans c'est pas vieux et puis si tu as besoin je peux t'aider à le faire cet enfant." Bon d'accord là c'était une grosse blague je n'étais pas aussi folle pour faire un enfant sur un coup de tête et moi je rêvais d'une vie de famille bien ranger, pas d'un enfant non désiré, je voulais juste détendre l'atmosphère et je n'aimais pas le voir déprimé comme ça. "J'ai souvent raison presque toujours d'ailleurs." Je ne savais pas si je réussirais à attraper ou même lancer une balle mais j'appréciais cela et peut être que j'allais m'y mettre dès la rentrée. "C'est triste mais quand on les voient sur les terrains on ne diraient pas du tout." Ils avaient l'air heureux et pas du tout le genre d'enfants avec des problèmes familiaux, moi j'avais eu mes deux parents mais ils avaient jamais été présent et j'avais été malheureuse malgré leur présence. Je regardais et je voyais qu'il avait du mal à dire les choses franchement pourtant il pouvait y aller cash je n'étais pas une petite chose fragile et je saurais accepter ses paroles, je m'approchais alors en laissant même la balle dans mon gant pour venir prendre une de ses mains dans la mienne, je voulais qu'il me dise les choses cash. "C'est une façon détourner de me dire qu'entre nous il y aurait jamais une quelconque espoir?? Dit moi les choses franchement je peux les entendre." Je posais mon regard dans le sien en lui offrant un sourire. "Tu es quelqu'un e formidable aussi William et je t'assure que je n'ai pas eu l'impression que tu profitais de moi."

"Tu fais déjà beaucoup pour eux le reste il faut que d'autres leurs viennent en aide." Je regardais ce petit garçon quitter le terrain et après avoir échanger quelques balles notre conversation dérapait un peu, je m'arrêtais alors pour venir vers lui pour lui prendre la main mais sa remarque, ou demi remarque me fit lâcher un rire. "Est ce ça t'arrive de finir tes phrases??" Je le regardais d'un air amusé après lui avoir demander de dire les choses franchement et sa réponse me fit hocher la tête. "Oui je ne suis pas en sucre." Je voulais qu'il dise les choses franchement parce qu'il s'excusait alors que je ne savais même pas pourquoi il le faisait, si j'avais vraiment senti quelque chose j'aurais tenté quelque chose avec lui mais cela n'avait pas été le cas, on avait bu un verre sans qu'il me propose d'aller plus loin et cela avait sembler clair. Je laissais mon regard dans le sien avant de laisser le gant tomber à terre, je venais même à m'asseoir au sol, quitte à parler autant le faire en étant à l'aise et je lui répondais enfin. "Je ne me foutais pas de ta gueule maintenant je n'ai jamais eu de faux espoir tu n'as pas à t'en faire, on a passer une soirée ensemble et tu n'as rien tenter donc je connaissais tes intentions à mon égard et sans faire la nana dépressive si j'attire un homme c'est pas du tout pour une relation sérieuse mai surtout pour du sexe alors crois moi cela fait longtemps que je ne crois plus à tout ça et je n'avais donc aucun faux espoir te concernant."

Ce qu'il faisait pour els enfants me touchaient bien évidemment puisque je travaillais en tant qu'interne en pédiatrie, j'adorais les enfants alors le voir agir ainsi avec ces gosses me faisait craquer. Je souriais tout de même à la suite de ses mots mais de manière amusé cette fois ci, je n'arrivais même pas à l'imaginer ivre, j'avais l'impression qu'il était toujours du genre responsable alors qu'au final je suis sûre qu'on pourrait passer des moments vraiment drôle. "J'aimerais bien te voir ivre." Je posais mon gant pour prendre place au sol, autant s'installer vu qu'on parlait sérieusement. "Ouais c'est pas étonnant je dirais." Je le savais que j'avais un physique qui plaisait fortement aux hommes en soit. "Je vois parfaitement puisque je suis dans le même cas, je suis peut être un peu moins vieille école mais je m'efforce de me dire que quelque part il y a un homme pour moi avec qui je serais heureux avec une vie de famille stable." Je le regardais avec ce sourire aux lèvres, je me sentais bien avec lui, on pouvait parler sans retenu et j'arrivais même à rire avec lui, nos moments ensemble étaient plutôt sympa. "Après tu reste un bel homme alors si tu veut qu'on ce mari et qu'on fasse des gosses je suis partante." Je me penchais vers lui pour lui mettre un coup d'épaule un sourire aux lèvres.