@Corey Deauclaire — On se gave, on n'en peut plus. Je crois que j'ai besoin qu'on se dise les choses avec moins d'amicalité que la dernière fois. Là, j'ai envie qu'on en vienne aux mains, qu'on se gueule dessus, un peu comme ça nous arrivait. Je t'ai gavé, tu m'as gavé, on est au bout du rouleau et ce soir, c'est décisif. J'arrive devant chez toi, comme prévu. Je sonne, tu m'ouvres, je monte, je cogne, tu m'ouvres. Voir ta gueule me chauffe mais en même temps, j'ai envie de te sauter dans les bras. Les yeux lourds, les sourcils froncés, je fais mine de ne pas avoir le temps alors qu'ici, je veux m'épancher. ❝ Bon, t'es capable de m'dire la même chose qu'au tel ? ❞ Ose. Juste ose.

@Adrian Goldberg | Tu n'as qu'une seule envie en ce moment, c'est qu'Adrian arrive pour que tu puisses être enfin en paix avec toi-même. Pourtant, les mots d'Hannah ne font que s'entrechoquer dans ta tête : "Tu ne seras jamais en paix Corey, parce que tu l'aimes toujours". C'est vrai, elle a raison, mais jamais tu n'accepteras d'être un second choix et le savoir avec quelqu'un d'autre, te donnes la gerbe, et ce, même s'il t'a répété à quelques reprises qu'il ne s'agissait pas de son mec. À d'autre oui, ça ne serait tarder. Lorsque le moment fatidique arrive, tu ne peux qu'être content, il pourra enfin sortir de ta vie une bonne fois pour toutes. Les bras croisés, la mine renfermée, tu restes stoïque avant de lui répondre : " Ouais... " Tu t'élances, mais les mots ne veulent pas se faire prononcer. D'un élan de colère, tu te retournes et donne un coup de poing au mur derrière toi, rugissant de colère, avant qu'une voix pleine de mépris se fasse finalement entendre : " Sors de ma vie, retourne auprès du toquard. " Tu craches ton venin, sans le regarder.

@Corey Deauclaire — Colère qui s'échappe, ton corps entier se meut pour me tourner le dos tandis que ton poing cogne contre le mur. C'est impressionnant car j'y vois tes émotions se contredire, les mots qui suivent n'être qu'un masque pour ce que tu ressens. Jamais tu ne réagirais comme ça si tu t'en fichais réellement. J'avais raison. ❝ Non. ❞ C'est sec et dit sans contrefaçon. D'une main, je tape dans ton dos, et te tire, bougeant en même temps, pour qu'on se fasse face. ❝ Regarde moi dans les yeux quand tu dis ça, assume. ❞ C'est peut-être chercher la merde mais ça m'énerve au plus haut point. Sois fier, sois fort, sois salaud jusqu'au bout. ❝ Dis moi que tu me détestes, que t'en as rien à foutre, vas-y ❞ gueule-je presque en te secouant, plaquant mes mains contre toi pour te donner quelques impulsions sans te pousser pour autant. Ça se sent qu'on ne se dit pas les choses, les vrais. Mes doigts s'accrochent à ce que tu portes comme si j'allais te soulever, mais mes yeux s'arrêtent dessus et c'est presque avec tendresse que je reste les doigts serrés sur le sweat que tu portes. Je n'arrive pas à m'en détacher.

@Adrian Goldberg | Non ?! Comment ça non ? Il t'a demandé de le lui dire de vive voix, de dégager, de te laisser tranquille et qu'il allait disparaitre de ta vie. Tu lui annonces, comme demandé, bien que tu aies pu être plus convaincant et monsieur ose te dire non. Il te provoque, t'insultes presque avec ses gestes et tu fais tout ton possible pour rester calme et ne pas le frapper. Tout ton être est en contrôle et ça, il doit s'en apercevoir, mais il est hors de question que tu lèves la main sur lui, surtout pas sur lui. Comme tu ne peux pas lui dire que tu le détestes, ça serait mentir. " J'te déteste pas, mais j'en ai plus rien à foutre. " Cette fois, se fut dit en le regardant droit dans les yeux. Évidemment que ce n'est pas vrai. Si tu n'en avais plus rien à faire de lui, tu ne ferais pas cette scène, tu n'aurais même pas touché l'autre avec qui il se pavane fièrement. " Retourne faire mumuse avec l'autre. " Tu aurais été prêt à bien des sacrifices pour lui, beaucoup de chose, mais de savoir qu'il fréquente quelqu'un d'autre, ça non. Le simple fait de les avoir vus ensemble, te met dans tous tes états. Donc, mieux vaut que tu t'éloignes de lui, qu'il disparaisse de ta vie pour ne pas faire de bêtise que tu pourrais regretter par la suite. Pourtant, tu ne fais aucun mouvement brusque pour qu'il enlève ses mains de ta chemise. " Laisse-moi tranquille s'il te plaît. Je t'ai perdu une fois, je ne m'accrocherai pas à nouveau pour te perdre une seconde fois. " Ces mots, ont été dit dans une douceur qui ne te ressemble pas. Une supplication qui prouve que ce n'est pas tout à fait exact que tu n'en as plus rien à faire.

@Corey Deauclaire — Ça fait un mal de chien. Comment après autant d'années sans se parler, à s'ignorer comme si l'autre était mort ou n'avait jamais existé, tu arrives encore à me blesser. Dire que tu n'en as rien à foutre de moi est pire que me détester. L'ignorance est la pire des souffrances, c'est ça les mal de notre relation. On se blesse de silence et de distance, et on explose l'un face à l'autre. J'ai les poings qui se serrent mais je tente de ne pas réagir. À en juger par ta posture, je sens que tu as envie de cogner aussi. On est toxique, putain de toxique. Je t'attrape par la chemise, essaie de te secouer, et c'est là que la faiblesse se fait voir. Tu baisses le visage, tu me laisses faire, ton ton est doux, ta voix cristalline. Tu es le pire, Corey, car contrairement à moi, tu mens. Je le sais. ❝ Qui a dit que tu m'as perdu ? Parce qu'on se saute pas dans les bras et qu'on baise pas là en se disant des mots d'amour ? ❞ Pourquoi je nous inflige ça aussi ? Et pourquoi ça m'excite de cracher ces paroles, collé contre toi. Mon front cherche le tien, se plaque dessus. Nos mèches se touchent, s'enroulent, et mes poings sur ton tissu glissent plus en haut, mes doigts se dépliant, touchant tes clavicules. Ce contact m'a manqué, putain, et je n'arrive plus à bouger. Plus un son sort de ma bouche, je me sens faiblir car c'est toi. Ça a toujours été toi. ❝ J'peux pas, j'veux pas... ❞ La mine qui s'assombrit, les paupières qui se plissent. J'ai envie de chialer comme un gosse, quel con pathétique je fais. Tu pourrais me mettre ko en quelques secondes, mais j'ai envie de perdre mon âme. Mon nez glisse sur le tien, et alors qu'une larme silencieuse vient couler jusqu'à ma bouche, je te l'offre à goûter en baisant ces lèvres à jamais miennes. Dans un silence vorace, dans une hésitation si rapide, dans un instant de perdition. Je suis brisé et ce depuis des années. Personne ne pourra me sauver et un jour, je finirai par me noyer.

@Adrian Goldberg | Tu le regardes les sourcils froncés, t'as envie de le repousser, de le jeter sur le sol, de ravager son corps de coup de pieds simplement pour apaiser tout le mal qu'il est en train de t'infliger. Mais tu ne fais rien, tu le lui as déjà dit, tu es trop lâche lorsque tu te retrouves devant lui. Tu le vois bien, il arrive trop facilement à t'atteindre. Tu dois le faire sortir de ta vie.  " Parce que t'es heureux avec l'autre. Chose que t'as jamais été avec moi. Sinon tu m'aurais cru lorsque je t'ai dit qu'il ne se passait rien entre Hannah et moi. Que ce baiser était qu'un putain de quiproquo. " Oui, tu es encore bug sur ce sujet. Il faut croire que ça t'a atteint beaucoup plus que tu ne le laisses croire.  Tu n'arrêtes pas de penser que peut-être vous seriez toujours ensemble. Probablement que tu l'aurais suivi en Californie. N'arrivant pas à garder les yeux ouverts, lorsque vos fronts se touchent, tu te laisses aller dans ce geste qui est à la fois apaisant et meurtrier. La poitrine se comprime en te disant que c'est la dernière fois que tu ressentiras cette proximité avec lui. Tu profites de chaque caresse, chaque sensation et ce n'est que lorsque vos lèvres se touchent, combiné avec la goutte salée, que tous tes sens se mettre en éveil. "Laisse-moi tranquille ! " Parviens-tu à dire d'une voix des plus menaçantes, tout juste avant que tes mains viennent attraper à ton tour sa nuque pour le garder près de toi et l'embrasser avec toute la fureur, mais également la passion que tu ressens pour lui. En moins de temps pour le dire, tes mains descendent le long de son corps, passant sous son haut, découvrant de nouveau son torse ou des abdominaux se sont dessinés avec le temps. L'une de tes mains continue son exploration, alors que la deuxième vient se nicher sur son postérieur et tout s'arrête. Tu te recules, une vision de lui et l'autre enfoiré vient s'emmêler à tes sensations.  " T'essayes de faire quoi Adrian ? Tu me gardes sous le coude au cas où ça ne fonctionne pas avec l'autre ? Oublie ça. J'ai envie de plus, ça je ne vais pas le nier. je te veux toi, mais ton corps et ton coeur ne m'appartient pas. J'ai le désire et le besoin de te déchirer toutes les fringues, mais je n'y arrive pas. Je t'imagine avec l'autre et ça me... non " C'est toujours la même rengaine. C'est pire que tu ne le croyais. " J'vais sans doute probablement toujours t'aimer. Mais je n'y arrive pas. Désolé. " Et pourtant, tes mains sont toujours en place. Que cherches-tu à faire de ton côté Corey ? Recherches-tu à être rassuré ? As-tu besoin d'entendre que l'autre n'est qu'une passade ? Qu'il tient plus à toi que l'enflure qui est en train de te le voler ? Que lorsqu'il baise avec d'autres, il pense à toi ? Recherches-tu à savoir que tu n'as jamais réellement quitté ses pensés, mais qu'il a besoin de voir ailleurs pour y voir plus clair ? Oui, t'as besoin d'être rassuré, besoin de savoir que tu as toujours une place dans son coeur. Ça doit être ça.

@Corey Deauclaire — Pour une fois que ce n'est pas moi qui relance cette histoire de baiser. Je crois devenir cinglé, que mes neurones explosent et que toute la chimie de mon cerveau se trouve une conscience en dehors de la mienne. ❝ J'étais jeune, j'avais peur. Enfin, je m'suis quand même barré après, j'étais putain de dramatique. ❞ Je peux au moins l'avouer là que j'ai merdé, que le temps n'a pas été mon ami, rejeté par mes soins dans la plus grande colère. On est brisé, l'un contre l'autre, nos lèvres se touchant enfin. Puis, tu vrilles complet. Aucune réaction vive de ma part quand tu te fais menaçant, ni même quand tu m'attrapes et m'embrasses violemment. Des putains de papillons aux pics acérés s'énervent dans ma cage thoracique. Je me laisse faire, poupée de verre entre tes doigts, emporté par ta fougue, par mon coeur. Quand ta main me touche, vient chercher mon torse, je me cambre et couine même. Tu me fais toujours cet effet qui en est presque divin, car d'une caresse, je m'emporte et laisse tomber mes murs. Et quand tu recules soudainement, je me retrouve vulnérable face à toi, et ça fait mal. Ça fait un mal de chien. Les phrases me percutent et me font réaliser que je joue un jeu des plus toxiques mais que je ne veux nullement m'en défaire. Corey, la vie m'a maltraité et je doute que je sois bon pour toi. Pourtant, tu l'es pour moi, aussi chaleureux que tendre, toujours prêt à me dresser au rang de dieu. ❝ Corey, c'est pas c'que je cherche, j'sais pas ce que je veux dans mon quotidien, j'suis flingué du ciboulot ❞ crache-je d'une voix étouffée. Tu as peut-être raison de vouloir t'éloigner, qu'est-ce que je t'apporte ? ❝ J'sais juste que là, j'te veux toi- ❞ et je me coupe instantanément. Putain, ma grande gueule et moi. Quand mon coeur s'exprime, ça parle fort, ça s'extirpe vite et quand je réalise, mes yeux fixent ton cou. La peur m'envahit et je ferme les yeux, toujours dans l'emprise de tes bras. J'essaie de faire retomber ma tension qui crève le plafond, et de trouver les mots justes. C'est dans une murmure que je poursuis en sentant ton visage bien trop près, les yeux tombés vers le sol pour éviter les tiens. ❝ Mon corps et mon coeur appartiennent à personne d'autre qu'à moi, c'est moi qui décide. ❞ Tentative d'être sérieux et froid, mais j'ai l'air d'un enfant qui boude. C'est ce qui arrive avec toi, je deviens parfois pathétique, ça n'a pas changé. Mes mains ont avancé, mon index tapotant la base de ton cou par nervosité ou par besoin de contact. Ou les deux. Comment arrives-tu à faire ça ? Pourquoi mes yeux brûlent et mon regard comme mon air trahissent l'émotion qui veut s'échapper de mon âme. Ton souffle caresse mon faciès et j'ai envie de chialer. Car je t'ai perdu une fois et je ne veux pas recommencer.

@Adrian Goldberg |  « J’sais juste que là, j’te veux toi. » Voilà ce qui résonne encore et encore dans ta tête. T’essayes de l’assimiler comme tu peux, mais tu n’y parviens pas. Tu n’y crois simplement pas. « Mais bien sûr… » Dis-tu d’un ton dégoûté avant d’ajouter toujours avec le même ton. « Ce n’est pas moi que tu veux, mais mon cul. » Et là il doit penser que tu vas devenir faible, que  tu n’arriveras pas à lui résister et que dans les prochaines minutes vous serez en train de baiser comme des bêtes sur la première surface plane qui vous entoure. Ça ne se passe pas comme ça, enfin tu l’espère…  Il le sait que tu n’as aucun mal à te dénuer peu importe la place et la raison, mais que pour aller plus loin,  il te faut du concret. Il te faut des ressentiments et ce des deux côtés. Pas à sens unique comme en ce moment. Il vient de te le prouver à l’instant. « Et qu ‘est-ce qui arrivera? Tu vas prendre ton pied et demain je serai déjà une histoire du passé. » Il va aller rejoindre l’autre qui le tiens par les couilles, qui fait de lui sa marionnette en se disant qu’il pouvait t’avoir n’importe quand... Ça te fait tellement de mal de savoir qu’il fréquente quelqu’un d’autre. Mal que votre histoire soit du passée. C’est pour cette raison que tu veux t’enfuir. Que tu veux l’éloigner de ta vie, sortir une bonne fois pour toute de tous ces ressentiments que tu peux ressentir à son égard avant de rentré tête la première dans un mur. Il n’aura plus à te compter dans l’équation et aura le champ libre. Mais il ne veut pas te laisser partir, il veut te garder près de lui, ne pas t’abandonner. Tu ne sais plus sur quel pied danser, ni comment réagir, comme en ce moment alors que tu te sens flancher. « Une dernière fois... » Dis-tu la boule au ventre. Paroles qui sonnent presque comme des adieux et ça en est peut-être, mais tu en as besoin. Besoin de te sentir de nouveau vivant au moins une fois avant de le chasser pour de bon de ta vie Il a réussi à t’atteindre avec son air de chien battu. Tu es trop faible devant lui. Ta main, vient lui relever le menton pour qu’il te regarde. « Ouvres les yeux... » Même si ce n’est que pour quelques secondes, tu as besoin de ce contact visuel. Contact qui pourra sans doute te faire voir plus loin. Et à l’instant où vos orbes se croisent de nouveau, tu plonges vers l’avant, une baiser qui pour toi dégage tout l’émotion que tu lui portes. Un mélange de haine, d’amour, d’attirance, tout à la fois. Tu viens défaire les premiers boutons de ta chemise avant de la passer par-dessus tes épaules et de faire subir le même sort à son haut. « Ne me fais pas regretter...  s’il te plaît. » Et tes lèvres replongent sur les siennes, tes mains, tremblantes, déjà occupées à essayer d’enlever son pantalon, avec difficulté. Pourquoi? Est-ce du stress, de la peur, une trop grande excitation? Les trois à la fois? Tu ne saurais le dire, mais ça fait cinq ans que tu attends ce moment, attends de pouvoir lui toucher la peau de nouveau.

@Corey Deauclaire — Tu m'énerves au plus haut point. Jamais je n'aurai cru me voir quasi suppliant, te prouvant que je ne t'ai pas oublié, que jamais je ne pourrais t'oublier. La mine basse, les yeux divaguant, je me sens blessé et blasé à la fois. ❝ Écoute, j't'ai dit ce que j'ressens... Crois c'que tu veux maint'nant. ❞ Pour le coup, j'ai limite envie de déguerpir tant je suis dégoûté à mon tour. Pourtant, ce n'est pas ça que tu m'inspires, tu prodigues joie et passion, tentation et douceur. Les choses changent quand les émotions prennent le pas sur la pureté des sentiments. Je demeure incapable de te lâcher, comme si je redoutais qu'à le faire, à jamais je te perdrai. Un lourd silence prend place et dans une violence audible, tu fais un pas en avant. Je relève les yeux doucement, sans mouvement brusque, puis le visage. Est-ce que j'ai bien entendu ? C'est l'espoir qui fut porté par tes mots. Je ne réalise pas tout de suite les nuances de tes propos ou même leur sens premier. Je n'écoute que ce que je veux bien entendre. De quelques doigts, tu relèves mon menton et nos yeux se croisent. Un simple regard et l'intégralité de ma peau crépite comme de la viande sur une plaque chauffante. Tu as ce pouvoir, Corey, tu as toujours eu ce pouvoir. Je crois rêver au point de me laisser totalement porter par le moment. Une sorte de dissociation me prend quand tu te déshabilles, que nos lèvres se retrouvent. Tout ce que j'entends sont les battements lourds de mon coeur tambourinant contre ma poitrine. Est-ce réel ? Dis moi que nos baisers sont vrais ? Que c'est bien ton goût que tu déposes sur ma bouche ? Que c'est bien ta langue qui se colle à la mienne ? Que c'est bien ta peau que je sens en contact avec la mienne ? Je redescends parmi les mortels quand nos pectoraux se plaquent, que ma chemise est déjà par terre et que la fougue vient me visiter. Tout s'enchaîne, la précipitation de tes doigts sur ma braguette, le rose de mes joues qui s'étend. J'écarte mon visage de tien pour y prendre une forte bouffée, reprenant mon souffle. ❝ Corey... Je te le promets ❞ J'ai l'air si fragile, sous ton emprise, te laissant me déshabiller davantage alors que je fonce ronger avec respect ta clavicule droite me faisant de l'oeil. C'est ton épiderme que je goute à nouveau, ta sueur que je retrouve.

T’es totalement perdu, dans un autre monde. Perdu entre le bien et le mal, entre ce que tu veux vraiment et ce que tu dois faire. Ce qui est le mieux pour toi, pour lui. Pour que vous soyez tous les deux heureux, sans vous déchirer continuellement. Tu n’es pas complètement serein à l’idée qu’après cette baise, vous coupiez tout contact, cependant tu te répètes encore et encore qu’il s’agit de la meilleure solution. Un moment difficile à passer et ensuite, la liberté. Pouvoir continuer de vivre sans que la jalousie de le voir avec d’autres te ronge de l’intérieur. Et pourtant, vous êtes là, à vous déchirer, vous caresser, forçant toute barrière qui vous séparent de vos corps nus pour enfin vous retrouver. Tu dois te laisser aller, profiter de l’instant présent, une toute dernière fois avant que le tout s’évapore. Évidemment, tu espères de tout coeur que tu ne regretteras rien, même si tu sais d’or et déjà que tu auras un goût amer dans la bouche dès demain matin. Mais pour l’heure, tu ne t’en fais pas. C’est votre moment, ton moment où tu pourras avoir la sensation de le retrouver, ne serait-ce qu’un instant avant qu’il ne disparaisse à tout jamais. Rapidement, tu parviens à faire tomber tous les morceaux de tissus, alors que tu frissonnes de bonheur face aux caresses qu’Adrian te prodigue. Ton membre en émoi en désire déjà beaucoup plus que tu ne voudrais l’admettre. Tes gestes parlent d’eux-mêmes. « Attends une minute. » dis-tu, venant déposer ton index sur ses lèvres, tout juste avant d’attraper Adrian dans tes bras comme s’il était un poids plume, jusqu’à le laisser tomber sur ton lit. Tu le contemples quelques secondes, l'admire, dessinant chaque détail de sa peau, de son corps pour les graver dans ta mémoire. Ne jamais oublié, là est ton désir.