Une belle femme, blonde, ses longs cheveux attachés en queue de cheval au dessus de la tête pousse la porte de la maternité de Sydney, l'une des maternités privées les plus demandées de la ville. Son ventre rond contraste avec la finesse de ses jambes et de ses bras bronzées: personne ne pourrait dire qu'elle est sur le point d'accoucher. En effet, son visage serein, ses yeux verts et ses lèvres rosies avec du gloss à la perfection raffermissent le calme qui émane de Madame Jones. Elle sourit à la réceptionniste, et lui annonce que les contractions ont bien commencées. Cette dernière doute quelques secondes, il y a de quoi, mais quand la tout juste trentenaire s'accroche au comptoir, serrant les lèvres, inspirant un grand coup lors d'une contraction, elle comprend que cette femme est juste d'une quiétude enviable. Elle la mène a la salle d'accouchements, aux murs roses : en effet, depuis l'échographie on sait que c'est une petite fille, et cette maternité soigne ses clientes jusqu’à la couleur des murs, de la paume de douche et de la serviette. Elle s'allonge, seul : son mari est en voyage d'affaire à Tokyo pour la semaine, elle l'a prévenu mais il ne reviendras pas plus tôt, c'est un gros contrat qu'il s'apprête à signer. Elle accouchera dans la douleur, mais seuls quelques cris étouffés s'élèveront dans cette chambre à plus 10 000 dollars la nuit, et c'est avec un émerveillement pur qu'elle découvrira au bout d'une heure et demi seulement son deuxième, sa fille, avec des yeux noirs luisant lorsqu'elle les ouvris. Souriante, cette ancienne sprinteuse la serra dans ses bras, et elle se mit à chercher une idée de prénom, car Hélène, celui qu'elle avait choisit, ne lui plaisait plus. La berçant, elle fini par songer aux jeux olympiques d'été qu'elle ne pourrait faire, les derniers pour lesquels elle avait une chance de médaille, car elle avait préféré garder son enfant, et accoucher plutôt qu'avorter et gagner. Alors tout doucement, caressant le front de sa fille, elle souffla : Olympe..

Se baissant sur sa fille, une semaine après la naissance de cette dernière, Monsieur Jones pris la main de sa femme, et il lui avoua, les yeux brillants, qu'il la trouvait aussi magnifique qu'elle. Dès lors, sa fille pris une place immense dans sa vie, au détriment de son premier fils. Il avait toujours rêvé d'une fillette blonde aux yeux bleus, et seul ce dernier critère n'était pas rempli, il passa outre, et la chérit le plus qu'il le pouvait. Il se promis de la rendre heureuse, de la gâter, d'être présent pour elle pour se faire pardonner de son absence dans les premiers jours de sa vie. Et c'est ce qu'il fit au début : à chaque anniversaire de la petite, il prenait un jour de congé, pour être là, souffler les bougies avec elle, voir ses yeux briller sous la montagne de cadeau qu'il lui offrait. Tout était dans la démesure chez ce grand hommes brun à la peau hâlée : il ne lui offrait pas une console de jeu, mais trois, une pour chacune des pièces dans laquelle Olympe vivait. Il ne lui offrait pas une journée dans un parc d'attraction, mais le parc lui-même, loué pour une semaine ou deux. Quand la petit fu en âge d'étudier, il ne la mis pas dans une école, non, il faisait venir des professeur dans leur petite propriété aux abords de Sydney, loin de leurs terres. Petit propriété d'une centaine d'hectares. La fillette impressionna rapidement ses professeurs pas sa perspicacité, et sa déduction. Beaucoup la voyait faire des études scientifiques plus tard, et sa mère en rêvais aussi : elle aimerais qu'elle ne fasse pas comme son frère, de l'art ou autre bêtise du genre. Elle qui défendais son fils corps et âme, elle avait cessé de le faire quand il était parti pour étudier l'art. Elle trouvait ce métier, ces études inutiles et dégradantes pour le nom de Jones, qu'elle portait fièrement, elle issue de bonne famille et femme libre à l'esprit rebelle.

Lorsque Olympe commença à avoir un esprit plus libre, plus mature, lors de ses 16 ans, sa mère commença a perdre pied avec elle. Elle avait perdu son fils déjà, et voir sa fille se rebeller contre elle, même si elles n'avaient jamais été très proche, fut la goutte de trop, le vase débordant, elle pris des distance entre sa famille, se disputant de toute façon depuis un an régulièrement avec son mari. Et sa fille prit donc plus de liberté, sortant souvent, du moins plus souvent qu'avant, rencontrant des gens de son âge, qu'elle ne pouvait voir dans un établissement scolaire, puisqu'elle n'en fréquentait pas. C'est l'année de ses 16 ans que son père lui annonça que pour son bien être, il l'avait fiancé : bien-être, et assurance d'être bien nourrie et logée. Son fiancé était issu d'une bonne famille, à ce qu'il lui avait dit. S'en souciant peu, Olympe décida sur un coup de tête de s'inscrire dans une école, à 17 ans. Elle fut reçue en droit, elle avait postulé pour ça, ne voulait nullement remplir les rêves de sa mère vivant maintenant à Hong Kong en devenait chimiste ou physicienne. Le droit lui ayant immédiatement plu, elle continua dans cette voie, avec une année d'avance. Brillante jeune fille, elle a d'excellente note, et elle rencontra sur le campus son fiancé, plutôt par hasard.

( histoire courte, mais je trouve que ça suffit pour résumer la vie d'Olympe :3)