je pète un câble, litérrablement je balance mon téléphone contre le mur de ma chambre quand je vois que tu m'as bloqué, que tu t'es désabonnée de tout les reseaux. j'y suis allé trop fort ? ouais ? j'en ai conscience ? ouais. mais je le supporte pas. que tu décides de te barrer de ma vie comme ça, c'est hors de question. alors je monte dans ma voiture et je fonce jusque chez toi. arrivé devant l'appartement, je me mets à assener de coup la porte d'entrée.  « CAPUCINE » que je hurle à plein poumon. les voisins vont me prendre pour un fou, mais je m'en tape. « OUVRE PUTAIN » que je dis avant de forcer la poignée et d'entrer chez toi.

@Aidan Nesbitt, le 27/09
Assise sur le sol de ta terrasse, tu fumes le regard perdu entre le néant et tes pensées. La goutte de trop venait de s’être versée entre Aidan et toi. La solution, le bloquer, fuir et ne plus avoir à l’affronter. Affronter cette dure réalité. Porte qui s’excite, voix qui réveille tout le voisinage. Tu te lèves d’un bon lorsque la porte s’ouvre dans un fracas. ❝ Dégage Aidan, je suis pas d’humeur. voix lasse, avant d’écraser ta cigarette.

 « parce que moi j'suis d'humeur peut-être à supporter tes gamineries là ? t'arrêtes de me répondre, tu fais je sais pas quoi sur les réseaux ? » ouais j'suis en train de t'engueuler alors que c'est moi qui ai tort. ta réaction elle est parfaitement normal. je t'ai insulté de trainée, j'ai été méchant avec toi alors t'as tout les droits. mais la vérité de mon intrusion c'est que je supporte pas que tu me laisses. je supporte pas l'idée que tu sortes de ma vie en fait.

@Aidan Nesbitt, le 27/09
Partagée entre l’envie de monter toi aussi dans les tours et ta peine, tu fermes la baie, gardes tes distances. ❝ Je règle le problème, y aura plus d’erreur ou de je ne sais quoi. C'est l’impulsivité qui t’a forcé à agir de la sorte, les mots marquant une fois de plus te chaire et ton âme. ❝ Rentre chez toi, je veux aller me coucher. Tu rejoins la porte d'entrée et lui indique de la tête la sortie

 « t'as pas à régler les choses toute seule comme ça en fait, t'as cru quoi ? que tu pouvais décider pour moi ? » moi je veux pas. tu sais que je suis extrême et excessif, fais pas l'innocente t'es comme moi, c'est pour ça que toi et moi on a se lien particulier. parce qu'on est les mêmes. sauf que cette décision moi j'en veux pas. « je pars pas d'ici. » ah ouais moi aussi je sais faire mon gros gamin.

@Aidan Nesbitt, le 27/09
❝ Ah ouais et tu veux quoi ? Tu veux vider ton sac, c’est ça ? Allez vas-y lâche toi. Claquant brutalement la porte d’entrée, tu viens te planter devant lui, le défiant du regard, le souffle accéléré, la colère commençant à prendre le dessus. ❝ Grouille, j’ai pas toute la nuit. Tu n’es pas certaine de supporter tout son lot de propos dévalorisant et blessant. Il s’en rendra rapidement compte.

 « j'suis pas là pour te faire des confessions nocturnes, j'sui là pour te demander d'arrêter de faire l'enfant » c'est moi qui dit ça en plus, l'hôpital qui se fou de la charité hein ?  « j'ai rien d'autre à dire. » que je lance en fixant tes yeux bleu et en croisant mes bras sur ma poitrine. ouais je boude. j'ai dis ce que j'avais à dire par message, c'est pas mon problème si tu l'a pas lu.

@Aidan Nesbitt, le 27/09
❝ Il se fout de moi, c’est pas possible ! Difficile de comprendre l’intention du blond qui débarque chez toi pour te demander d’arrêter de faire l’enfant, alors que c’est peut-être la plus saine des décisions que tu as prise. ❝ T’es vraiment un crétin Nesbitt. Soit cohérent dans tes demandes et tes actions. Ton regard sombre ne quitte pas le sien. Ça t’énerve qu’il fasse le malin de la sorte.

 « toi tu te fous de moi ouais, avec tes nudes à la con là que t'envoie à des mecs tu sais même pas ce qu'ils vont en faire. et le pire c'est que tu me dis que c'était une erreur ? soit honnête tu t'es vraiment trompée ou t'as fait exprès pour me provoquer ? » je maintiens ton regard.  « tu veux de l'honnêteté ? sois le toi aussi »

@Aidan Nesbitt, le 27/09
Parler en toute honnêteté c’est mission impossible et ça t’énerve qu’il s’énerve. Il t’en faut très peu pour bouillonner. T’es une braise qui reprend feu quand on la stimule. Pression de l’honnêteté, de l'agacement , et de l’envie déguisée, tu agis sur la pression. Sans réfléchir, une automate, tu viens l’embrasser très furtivement, comme pour le faire arrêter de parler. Les yeux qui s’écarquillent tu te demandes ce que tu as bien pu faire comme connerie, une fois de plus.