s é o u l
enfant ailleurs - l’enfant aimée, et peut-être étrange ; comme on la pensait si différente, à jamais réellement s’intégrer ; cadette d’une famille qui aime (( on la pense si douce)) cadette qui s’intéresse si vite à la nature ; celle à qui l’on refuse une école parce que la môme est ailleurs, la terre pour elle n’a guère de sens ; quand la gamine s’apparente aux astres ; c’est rejetée qu’elle subit l’école, les autres qui rejettent l’imaginaire loufoque ;; et la gamine que l’on dit trop stupide ;; c'est une école prestigieuse que l'on lui refuse (( i n u t i l e )) ; presque vue comme la cancre, pourtant si douée ;; et c'est une rencontre qui change, c'est l'amitié qui amène vers les rêves qu'on ne veut exaucer.

p a r i s
c'est cette école qui conduit à son épanouissement ;; c'est presque une histoire d'amour platonique ;; à ces deux filles qui partagent le charme français (( h a r u )) ;; c'est l'école qui accepte l'enfant de la lune, à réaliser les songes à s'en cogner le crâne ;; et les fleurs, soudaines pensées, qui fleurissent sur l'épiderme ;; c'est la vie parisienne qui parfois offre la mélancolie, aux désirs de retrouver la terre natale, et parfois à celle d'être ailleurs, de découvrir de nouveaux horizons ;; le diplôme en mains, c’est le drame qui s’annonce, c’est l’aînée qui brutalement s’effondre.

b o s t o n
et là, c’est comme les ténèbres qui s’amassent, quand brutalement le rideau tombe, et là-bas, l’ange qui s'endort, dans l’éternelle candeur. à la burlesque tragédie, aux larmes creusant le visage si doux, à la douceur assassinée de la tristesse, quand l’ange devient pantin de ses sombres songes. (( n a r a)) cauchemardesques nuits, aux insomnies, à y sentir les éternelles tachycardies, la cadette qui devient l’échappatoire, à fouler les pieds de boston pour exaucer les vœux de paix.

a n t h é e
à la fleuriste aux songes pleins la tête ;; y e o n a fille des fleurs à la beauté semblable au printemps ;; délicieuse écrivaine qui médite sur les mots ;; les proses qu’elle étale sur le papier ;; et le syndrome de la page blanche qu’elle tente de guérir ; on lui propose un rôle ;; (( animer les ateliers des plumes )) parce qu’offrir le savoir aide l’esprit à s’harmoniser avec les métaphores et autres odes aux plantes ;; c’est la librairie du coin qui l’épanouie, quand c’est les autres qui l’inspirent (( e l l e )) ;; la petite-fille qui s’exprime, grande artiste, aux similitudes avec l’aînée.

et la petite boutique du coin de la rue, en plein milieu de la ville, quand la parfaite fille d’à côté charme de ces odeurs de roses, quand les lys capturent l’attention, à s’y arrêter des heures durant lesquelles l’esprit s’évapore en elle.
et les lippes d’a n t h é e qui vous guide au pays des merveilles, l a  a l i c e  qui s’exprime dans ses compositions féériques.