let us breathe again
@Gaïa Murdock

J’avais eu bien des espérances pour ce moment là, mais aucun des scénarios imaginés dans ma tête ne surpassait ce qui était en train de se dérouler sous mes yeux. Tu étais parfaite, sur bien des rapports. Gaïa Murdock, bientôt épouse Ainsworth. Cette simple pensée me faisait vriller tu sais ? J’ai jamais cru que j’en arriverai là un jour. En même temps, j’avais jamais cru me retrouver papa à vingt-quatre ans non plus alors bon. Certes, elle était née quand j’en avais que vingt-et-un mais ce n’était que lors de l’année de mes vingt-trois ans que j’ai appris son existence. Un an à jouer au papa, à le devenir pleinement, comme je pouvais. J’étais fier de ce que j’étais devenu, mais j’aurais jamais réussi tout ça si tu n’avais pas été à mes côtés. Une relation basée sur l’intimité de deux corps dénudés, et des sentiments qui s’y sont mêlés. Bien sûr, j’suis loin d’être irréprochable, tu le sais, mais tu sais aussi que je fais tout pour m’améliorer. Tu vis tellement de choses que ouais, j’ai pas le choix de prendre un peu plus en maturité pour pouvoir te soutenir dans toutes ces épreuves. Une semaine que je t’ai enfin retrouvée, après le mois de l’horreur et je veux plus jamais te quitter, jamais. C’en était hors de question. Redressé avec la ferme intention de glisser cette bague à ton doigt, c’était le genou à terre que je le faisais, telle que la tradition le demandait. L’émotion s’emparait de toi, je le voyais bien pour le coup, et j’étais quand même assez fier de moi. Forcément, tu voyais l’amour que j’avais pour toi et je recevais la même chose de mon côté. Tu me faisais me relever pour être face à toi, tes mains dans ma nuque qui me caressaient doucement la peau. J’étais aux anges, peut-être même plus que toi. « Le contraste entre y’a deux semaines et maintenant est saisissant… » que je dis en caressant ton nez du bout du mien. « J’ai jamais été aussi heureux non plus…. sauf peut-être quand tu as dit que tu m’aimais… et que t’as accepté d’être ma copine » Je riais doucement avant de t’embrasser de nouveau, nous faisant tous les deux tomber sur le lit juste à côté de nous.

let us breathe again
@Gaïa Murdock

J'ai du mal à croire tout ça, que t'acceptais finalement cette demande, qu'un jour tu serais ma femme. Quand, je ne savais pas mais dans le fond, ça n'avait pas d'importance. Accepter ça, ça signifiait accepter de passer le restant de tes jours à mes côtés. Ça voulait dire être ensemble dans les bons comme les mauvais moments. Se soutenir, pleurer ou rire ensemble. C'était tout un tas de choses, ça représentait énormément. Et j'étais heureux. Heureux d'être celui à tes côtés, heureux d'être celui qui provoquait ce sourire sur tes lèvres. Tu venais de vivre l'enfer, et j'avais hâte d'être ton paradis. Couchés sur le lit, tes bras autour de moi, je ne pouvais pas rêver mieux comme moment. Tes mots me touchaient, mon sourire était plus que sincère, et puis finalement je me mis à rire. Non pas pour me moquer, loin de là, mais parce que nos proches avaient raison. « Tu m'étonnes que je suis un canard avec toi, tu me fais totalement fondre avec tes mots » Mes lèvres capturaient les tiennes à plusieurs reprises avant de venir trouver place dans ton cou, pour finalement tout stopper et je me relevais. « Non, non, on va pas commencer, sinon j'vais te déshabiller et on va sortir dans trois heures. C'est ton grand jour aujourd'hui ! » Aller dehors, se retrouver entre amis au resto, prendre la vie du côté léger, c'est tout.