1- Sacha est né à Séoul en Corée du Sud. Ses parents biologiques n’ont pas voulu le garder. Malheureusement, il n’en sait pas plus d’eux, ni pourquoi ils ne l’ont pas gardés, ni ne sait qui ils étaient. Il a été adopté lorsqu’elle avait un an par un couple russe qui ne pouvait pas avoir d’enfants et dont le mari était amoureux du pays.

2- Sacha a grandi dans une famille aimante et ne manquait de rien. Ils ne l’ont jamais maltraité, ni même frappé comme il a pu voir dans d’autres familles. L’éducation parentale est assez spéciale en Russie : il faut travailler durement pour faire vivre la famille, sortir de la misère. Fort heureusement, ils vivent dans un monde plutôt modeste, voir même aisée. Mais finalement, Sacha a toujours voulu rendre fière sa famille même s’ils ne lui mettaient pas la pression comme les autres.

3- En parlant de sa famille, Sacha est proche de son cousin, Lukas, qu’il connait depuis tout petit. Ils sont très différents tous les deux (origine, études, etc…) mais il est heureux d’avoir une personne avec qui discuter, d’avoir une personne de confiance et bienveillante à son égard. Il le considère comme son petit frère et se plait à le côtoyer. Il aime sa personnalité. Leur complicité a davantage grandit lorsque Lukas est venu vivre avec sa famille pendant plusieurs années.

4- Sacha a toujours été assidu à l’école. Il collectionnait les excellentes notes, que ce soit à un bureau ou sur le terrain sportif. Mais il n’était jamais le grand gagnant durant les matchs sportifs. Tout simplement parce que sa maladresse lui fait perdre souvent les moyens face aux autres. A travers les années, il a maintenu son énergie pour le travail dans l’espoir de rendre fière sa famille même s’il devait se battre un peu plus que les autres en raison de ses origines. Il a pu ainsi intégrer l’Université de technologie chimique Dmitri Mendeleïev de Moscou.

5- Il obtint son diplôme de Physique-Chimie au sein de l’institut et a débuté son travail dans un grand laboratoire de pharmaceutique. Il avait clairement une paye excessivement élevée comparé à ce que pouvait gagner sa famille et leur apportait un train de vie clairement plus élevé.

6- Mais un jour, il a décidé de rejoindre les États-Unis pour prendre son indépendance vis-à-vis de sa famille et d’accompagner son cousin, Lukas Spritz. Une décision qui fut assez difficile à vivre par sa famille, bien heureuse d’avoir une situation à présent. Sacha ne se sentait pas épanoui en Russie.

7- En dehors de ces activités scolaires, Sacha a cultivé son goût des langues, de la littérature et de l’histoire. Elle a notamment appris plusieurs langues : Russe, Anglais, Allemand et Coréen. Cette dernière était un choix de sa part pour découvrir son pays de naissance et se familiariser avec cette culture. En ce qui concerne la littérature, elle s’est toujours centré sur la littérature anglaise, celle romantique et complexe.

8- Lorsqu’il vivait à Moscou, il aimait énormément partager des moments complices avec son père. Tous les deux avaient pour habitude de distiller de la Vodka dans le fond du jardin. C’était un des moments de partage qu’il adorait. Jeune, il aimait bien aider sa mère. Mais en grandissant, c’est auprès de son père qu’il s’est diverti : pêche, natation dans les eaux glacées, randonnées… Il grandissait dans la dureté russe.

9- Pendant des années, sa mère a tenté de lui inculquer l’art de la cuisine. Sacha n’était pas trop à l’aise et n’aimait pas cuisiner. C’était sûrement trop agréable d’être servie par sa mère. Mais depuis son arrivée à Boston, Sacha est obligé de cuisiner et a développé un goût particulier pour la cuisine de plats étrangers (Asie, Afrique, Amérique du Sud). Chose que sa petite amie apprécie grandement étant donné qu’elle n’arrive pas à faire cuire autre chose que des pâtes et des plats préparés.

10- D’un point de vue sentimental, Sacha n’a connu qu’une seule femme dans sa vie, Karen. Ils se sont rencontrés lorsqu’ils étaient au lycée à Moscou. De par ses origines coréennes, il n’avait pas beaucoup d’amis. Karen, elle était la fille la plus populaire de l’école. L’image parfaite de la jeune fille russe. Sacha ne sait pas vraiment comment elle a porté son dévolu sur lui mais elle était gentille avec lui. Ils ont entamés une relation forte et passionnée.

11- Grâce à Karen, Sacha s’est énormément amélioré dans sa relation avec les autres. Petit à petit, il est passé du « nerd » dont on se moquait au mec « cool ». Cela lui a permis de bien s’intégrer lorsqu’il était à l’institut technologique. Les soirées qu’il a passé là-bas ont fait de lui un garçon qui profite de la vie, qui ne se contente pas de passer ses journées à lire. Bien qu’il continue d’apprécier cela. Il aime faire la fête et avec le temps, il a démontré une bonne tenue à l’alcool.

12- Malheureusement, sa relation avec Karen s’est dégradée avec le temps. Sacha n’y connait pas grand-chose avec les filles et les conseils de son père ne l’ont jamais vraiment aidé. En choisissant de partir pour les Etats-Unis, il espérait pouvoir la quitter pour de bon. C’était une décision lâche qu’il ne parvint pas à faire. Karen l’attendait à l’aéroport pour partir avec lui en direction de Moscou. Quelle ironie.  

13- Lorsqu’ils sont arrivés aux Etats-Unis, Sacha se confronta à un train de vie différent entre la Russie et son nouveau pays. Karen ne travaillant pas, n’en cherchant pas, n’en souhaitant pas tant que ça, elle influence Sacha à faire des vidéos tous les deux pour gagner de l’argent. Il vit cet aspect très difficilement car il se sentait atteint dans son intimité, forcé à faire une chose à laquelle il n’avait plus envie.

14- Grâce à son expérience professionnelle, les recommandations qu’il a eues et sûrement un coup de chance, qui sait, il parvient à obtenir le poste d’assistant auprès d’un professeur d’université d’Harvard dans les laboratoires de Physique-Chimie. Un poste qui lui donne l’impression de renaître avec un métier qui l’a toujours passionné. Mais dont il est incapable d’en savourer l’épanouissement à cause de son environnement toxique.

15- Malheureusement pour lui, Karen est toujours plus gourmande. Plus avide de porter de beaux vêtements à la dernière mode, de porter des accessoires toujours plus cher les uns que les autres. Alors il n’a pas eu le choix que d’entamer un autre métier. Plus sombre, qui rapporte toujours plus d’argent. De par son expérience dans les laboratoires de pharmaceutique, il est capable de synthétiser de la drogue avec les composants que lui fournit « son protecteur », celui pour qui il travaille. Par la suite, il partage les bénéfices avec lui.

16- La particularité de la drogue qui synthétise fait de lui une personne « importante » pour son protecteur. En effet, la qualité de son travail rend la drogue si fine, si parfaite qu’elle est appréciée dans l’état du Massachussetts. Un jour, une fille a eu l’idée de donner un nom à ce petit cachet blanc : God’s Candy, ou « GC », soit le bonbon des Dieux. On caresse les cieux sans jamais les rejoindre… La raison de l’absence de « morts officiels » se retrouve dans le prix. Elle est chère et ce n’est pas n’importe quel idiot qui peut l’obtenir en quantité industrielle. Tout simplement parce qu’elle est limitée.  

17- Sacha n’a pas vraiment d’état d’âme avec ce qu’il fait. Il sait que c’est mal et que les comportements des personnes droguées est dangereux. Car inconscient. Il n’accepte pas vraiment de savoir ce qu’il se passe une fois qu’elle est sortie de son laboratoire. Lui-même ne l’a jamais testé jusqu’ici. En dehors de ces laboratoires frauduleux, c’est un autre homme.

18- Bien qu’il ne s’enfonce pas dans un état d’esprit négatif, qu’il garde toujours la tête haute, Sacha est malheureux. Il aimerait pouvoir se défaire de Karen et lui dire que ces sentiments ne sont plus réciproques. Il ne comprend pas pourquoi elle accepte qu’il ne la touche plus depuis qu’ils sont aux USA. Doit-il se douter qu’elle voit d’autres hommes ? Pendant qu’il se contente de regarder les femmes qu’il rencontre ? Sans jamais les embrasser ? Ni pouvoir répondre à des sentiments, parfois réciproques…

19- Régulièrement, il se retrouve loin de tout ça. Pas physiquement mais il essaie de s’évader comme il peut. Il s’incruste dans des soirées. Quelle soit mondaine ou la plus dépravée qui soit. La conscience du danger n’est pas absente de son vocabulaire. Mais il a l’impression de vivre une certaine liberté, parfois bien éphémère…