i don't wanna loose control
→ ft. @Sofia Dunn-Aguera
@Aidan Nesbitt
"Laisse moi faire.. ok ?" je suis pas du genre à me laisser faire. que ce soit dans la vie, que ce soit dans une bagarre, que ce soit dans mes relations amicales ou amoureuses. je suis un dominant, je me laisse pas faire. pourtant tu me procures une sensation de bien être, quelque chose d'apaisant qui me donne simplement envie de fermer les yeux et de me laisser aller. je suis venu ici parce que j'étais mal, que pleins de mauvaises choses remontaient dans mon esprit, que je me sentais au plus bas et en l'espace de quelques minutes, j'ai arrêté de tourner tout ça dans ma tête. j'ai juste arrêté de penser à ce qui pouvait être douloureux, parce que à cet instant..  y a que toi qui compte. « d'accord » tes mains qui remontent mon t-shirt, les frissons qui m'électrisent, qui me traversent de part en part, mon coeur qui rate un battement tellement que le contact de tes doigts contre mon torse ça me fait quelque chose. c'est un mélange de quelque chose de nouveau, quelque chose de tant attendu, quelque chose .. d'évident. tes lèvres qui se posent là où se situe mon coeur et je fond littéralement. tes mains remontent ensuite le long de mon cou pour venir attraper mon visage. une de mes mains viens saisir ta hanche, l'autre ta cuisse, pour que tu viennes t'assoir à califourchon sur moi. je sens ton nez contre le mien, je me mords la lèvre. "redis-le." tu me m'ordonnes de te redire le code, je comprends que c'est mes lèvres que t'as envie d'embrasser. alors je laisse mes deux mains sur tes hanches, soulevant un tout petit peu ton t-shirt pour sentir ta peau sous mes doigts. « embrasse moi » et c'est moi qui soulève légèrement ma tête pour venir attraper tes lèvres. je te serre contre toi, je laisse même glisser une de mes mains jusqu'à ta joue, pour venir la tenir, presser un peu plus ton visage contre le mien, te faire sentir que ce baiser, il est différent de tout les autres. il est presque vital. il a quelque chose d'important, d'indispensable. ma langue qui glisse entre tes lèvres pour venir danser avec la tienne alors que je te serre un peu plus contre moi. j'ai pas envie de plus, j'ai juste envie de ça, de ce moment.

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@Aidan Nesbitt
Je sais que je te demande de céder, de m'offrir le contrôle, de ne pas bouger, te laisser faire. Est-ce que tu me fais autant confiance que ça ? Surtout que t'es aveuglé, que nous le sommes tous les deux. Mes gestes risquent d'être maladroit, mais c'est même pas ça qui m'inquiète, tu vois. Ce serait ton refus, toi qui me dis non, que tu ne crois pas assez en moi. Je te ferai pas souffrir, Aidan, et si je le fais, ce ne sera que de cet a-ttendrissement pour toi. « d'accord » et je me laisse aller, me laisse guider, et c'est d'un naturel fou. Je sais où je vais, je sais ce que je fais, et j'ai jamais autant été certaine d'une chose de toute ma vie. C'est toi, Aidan, et si tu le sens pas, alors je comprends pas. C'est comme si tu écoutait, tu entendait tout en moi ; ta main se place sur ma hanche, l'autre sur ma cuisse et tu m'invite à venir à califourchon sur toi, m'accompagne dans le mouvement. « embrasse moi » autant de fois que tu me le demandera. Surtout de cette voix-là. Un sourire prends forme sur mes lèvres et j'ai même pas le temps d'approcher que t'es déjà là, à me serrer contre toi comme si le monde en dépendait. Ta main sur ma joue, ton corps contre le mien, je le sens, que c'est un besoin. Et là, pendant cet instant, tout est à sa place. Tout s'arrête, et chaque chose est là où elle devrait être. Tes mains sous mon t-shirt, mes frissons dans ce contact, mes jambes autour de toi, ma poitrine qui s'impose à ton torse, ma langue qui joue avec la tienne, mes mains qui gardent ton visage, mon cœur à l'unisson avec le tien. Ton cœur, d'une entité parfaite qui bats contre le mien. Je prolonge, joue avec ta langue, mon cœur, mon corps, mon âme, mon être entier vit ce baiser. Parce que ça fait du bien, de partager ça. Être là, contre toi, t'embrasser, caresser tes bras, entremêler mes mains aux tiennes. Sans mauvais jeu de mots, sans idée malsaine, juste mes lèvres contre les tiennes. Mon visage cesse puis s'approche de nouveau, mes mains viennent chercher les siennes, les remonte lentement au dessus de sa tête, entremêlent nos doigts ensemble. Un sourire se dessine et j'attrape de nouveau ses lèvres. C'est facile, avec toi. J'ai jamais été aussi bien, je me suis jamais sentie autant à ma place, j'ai jamais autant voulu qui que ce soit. Je prendrais le temps, Aidan. Je te regarderai faire tes erreurs au loin, j'observerai tes réussites, je te consolerai quand t'en aura besoin. Je serais tes plus grands démons si tu me cherches, je me jouerai de nos tensions si me laisse. Je serais ta lumière dans le noir. Je te promet Aidan que c'est notre histoire. T'es le héro de mon livre aux chapitres indéfinis, l'homme qui me tiens en éveil pendant la nuit, celui qui un jour, me promettra l'infini.

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@Aidan Nesbitt
je sais que vu de l'extérieur la situation doit être étrange. deux personnes aux yeux bandés, qui semblent avoir envie de se découvrir sans pour autant oser le faire complètement. moi je trouve que se priver de la vue, ça apporte quelque chose de spécial dans ce genre de moment. parce que même si on s'est déjà vu en photo, un cliché ça reste une capture d'un seul instant, une seule émotion immobilisée sur du papier. une photo ça veut rien dire face à la complexité d'un comportement. et je trouve ça presque poétique de faire marcher nos autres sens. c'est le première fois que je fais ça, que j'apprends à connaitre quelqu'un sans le voir, que j'apprends à m'attacher à une personne sans pour autant pourvoir la toucher avec mon regard. c'est aussi amusant que perturbant, aussi agréable qu'effrayant. tout comme nous. je te demande de m'embrasser et au final c'est moi qui ne tiens plus, j'avance mes lèvres, je viens capturer les tiennes, les emprisonner sans avoir envie de les laisser s'échapper. tes mains qui saisissent les miennes, entremêlant nos doigts, relevant mes mains au dessus de ma tête. t'as totalement le contrôle là Sofia. je suis à ta merci. assise à califourchon sur moi, tu contrôles mon corps. tes mains bloquant mes caresses, tu contrôles mes envies. tes lèvres sur les miennes, décidant de la cadence, de l'intensité. je profite du moment, je m'abandonne quelques instants, je te laisse diriger, je te laisse me dominer et je crois même que je prends un peu de plaisir à ça, contre toutes attentes. et puis je reprends le contrôle, je récupère mes mains. elles viennent d'abord encadrer ton visage pour t'embrasser encore plus passionnément. mon coeur qui s'active, qui bat la chamade. ma respiration qui se fait de plus en plus saccadé, je manque d'air mais je m'en fiche. étouffer contre tes lèvres c'est une belle mort non ? prochaine étape tes hanches. main qui s'attardent sur tes courbes, qui les dessinent, qui les mémorisent. mains qui glissent sous ton t-shirt pour venir caresser ton ventre, remonter un peu et sentir le tissu de ton sous-vêtement. « arrête moi » que je murmure entre tes lèvres. parce que je veux pas faire ça comme ça, pas maintenant. mais arrête moi parce que j'ai bien trop envie de te posséder pour pouvoir me stopper.

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→ ft. @Sofia Dunn-Aguera
@Aidan Nesbitt
Je suis bien contre lui. Est-ce que c'est ce que ça fait, quand on a trouvé sa personne ? Parce que j'ai cherché, je l'ai cherché dans tous les êtres, dans tous les hommes qui croisaient mon chemin, dans tous ceux qui s'approchaient de moi, que j'intéressais, parce que je met l'attirance physique sur le compte de l'attraction de sa moitié. Partout, j'ai cherché depuis chez moi, j'ai cherché à Harvard, j'ai cherché en soirée, et même parfois j'ai cherché à des endroits où je ne m'y attendais pas, et pourtant. Pourtant j'ai jamais senti ça. J'ai jamais ressenti toi. La chaleur qui monte rapidement, l'envie qui dévore l'estomac rien que de toi. Tu offres des raisons au palpitant d'être, de faire, d'exister. J'ai l'impression que je te connais depuis toujours alors que je viens de te rencontrer. J'ai frissonné quand tes mains ont découvert ma peau, que t'as caressé le tissu. Quand t'as tracé un chemin, le long de mon ventre jusqu'à ma poitrine, que tu t'es attardé, que t'y t'es perdu. J'aimerais que tu te perde contre ma peau tout le temps, quotidiennement. J'ai envie de tes caresses tous les soirs, tous les matins. J'ai envie de ça parce que je te sens contre moi. Mes humeurs changent en deux secondes, quand c'est pour toi. Des montagnes russes, Aidan. J'alterne la joie, la bonne humeur, et la colère, la tristesse, le malheur. Qu'est-ce que tu me fais ? Pourquoi tu es toi ? « arrête moi » je souris contre ses lèvres, caresse son nez tendrement avec le mien. J'ai envie de toi. J'ai envie de toi, Aidan. J'ai envie de toi mais j'ai pas envie que tu m'abandonne quand t'auras eu ça. J'ai envie de toi mais si après moi, tu trouves la force d'aller chez une autre, je le supporterai pas. "Pourquoi.. ?" que je murmure, sorcière contre tes lèvres. Mes mains glissent sur son ventre, caresse la chair, remonte d'une lenteur folle. Je découvre une peau que je n'ai jamais vu, et ça me plaît. Tu me plais. Alors donne moi une raison valable, donne moi quelque chose à quoi m'accrocher. Autre qu'une manque de retenu de ta part. Dis-moi que toi aussi, tu ne veux pas que ça se passe comme ça. Dis moi que toi aussi, tu ressens les mêmes peurs que moi.

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→ ft. @Sofia Dunn-Aguera
@Aidan Nesbitt
je suis partagé entre l'envie de me laisser totalement aller, que tes caresses me transportent, que tes lèvres me procure l'électrochoc dont j'ai besoin. et puis une autre part de moi sait que je dois tout arrêter maintenant, que je peux pas continuer. parce que je risque de te faire du mal, que je risque de m'en faire aussi. j'ai pas réglé mes problèmes. j'ai toujours cette rage en moi et je veux pas que tu y aies accès. je veux pas que tu vois le petit garçon brisé en moi, celui qui a peur de lui même quand je peux paraitre si confiant parfois. il est là mon secret. j'ai l'air du mec qui gère au fond alors qu'en fait, je suis totalement apeuré et j'ai tellement peu confiance en moi. pourtant une fois dans tes bras, je suis incapable de réfléchir, incapable de prendre une décision censé. tu vas me mener à ma perte Sofia. tu me laisses maitre des mes mouvements et c'est sous ton t-shirt que mes mains décident de faire leur premier voyage à la découverte de ton corps. mes doigts qui délicatement soulèvent le tissus, caressent ta peau, tracent un chemin de ton ventre à ta poitrine. soupire profond qui s'échappe de mes lèvres quand j'ai une envie dévorante de t'arracher tes vêtements pour sentir ta peau contre la mienne. mes lèvres qui viennent trouver les tiennes et c'est dans un chuchotement que je réussis à placer entre deux respirations, que je te demande de m'arrêter. si moi j'en suis pas capable, toi tu dois le faire.  « parce que j'ai beaucoup trop envie de toi. » tu sens l'effet que tu me fais ? toi qui est assisse sur moi. tu sens la bosse de désir qui commence à naitre dans mon pantalon à la simple idée que tes lèvres se plaquent contre les miennes que ta langue glisse contre sa jumelle.  

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→ ft. @Sofia Dunn-Aguera
@Aidan Nesbitt
Et j'ai chaud, mais pire que la chaleur de la pièce, il y a ce petit plus. Il y a cette impression de pouvoir réussir tout ce qui s'offrira à moi, tous ses impossibles qui deviennent possibles, toutes ses portes fermées qui s'ouvrent. J'ai l'impression qu'une bulle se forme autour de nous, que personne ne peut rien contre ce que nous créons. Je suis la seule, dans ses bras. J'ai l'impression d'être la seule, quand il soupire contre moi, que ses bras glissent sur mon corps, que je le sens qui me dévore. Ce n'est pas que mon cœur qui tambourine mais tout mon être qui vacille, qui se fait emporter et transporter dans le monde qu'il m'offre. Jusqu'à ce qu'il me demande d'arrêter. Je peux pas faire ça, j'ai tout aussi envie de toi. Je souffle fortement contre ses lèvres, je souffre de l'envie qui mords l'estomac, de mes baisers qui continue, qui joue avec ta langue, qui embrasse même parfois ta mâchoire. Je meurs d'envie de te mordiller, ici et là. « parce que j'ai beaucoup trop envie de toi. » et je grimace, laisse échapper une sorte de bruit de mécontentement. Moi aussi, Aidan. Moi aussi. Je soupire contre ses lèvres, je te sens. Je te sens et ça me rends folle, ça me rends encore plus folle de toi. Je l'embrasse de nouveau, et comme d'une torture, mon bassin se frotte contre le sien. J'ai envie de te faire sentir ça, j'ai envie que tu comprenne, que tu ne pourra pas te passer de moi. Lentement, alors que ma langue glisse contre la sienne, que je relâche pour soupirer de manière lourde contre lui, que ma bouche revient à l'attaque de la sienne. Quelques secondes qui ont l'air d'être une torture pour des heures, parce que tout mon corps appelle le sien. On était fait pour se rencontrer, dis-le, Aidan, que depuis tout ce temps, tu étais ma moitié. Je sens que l'envie gronde et c'est comme si d'un coup on me tirait de là. Je sais pas avec quelle force mais je me défait de toi. Je me déplace rapidement sur l'autre côté du lit, vais jusqu'au bout de la pièce, contre le mur, la respiration forte comme si j'avais couru un marathon. Tu sais pas jusqu'où j'ai été puisé cette force. "ok, ok, vas-t-en." j'essaie de réunir mes idées, mais je sens encore ta présence. Je suis trop attirée mais je sais, je sais que j'ai pas envie de craquer. Pas comme ça. Je veux être la seule dans ton esprit, quand ce sera le cas.