Itzel Silva-Morgan de nationalité américaine, a hérité des origines mexicaines de ses parents biologiques. Elle a été adoptée à l'âge de quatre ans par un couple d'américain vivant dans une banlieue résidentielle à Rollingwood au Texas. ☽ Sa famille biologique a été entièrement massacrée par un Cartel de drogues et trafiquant d'armes. Le patriarche souhaitait se séparer de ladite organisation mais sa famille a été l'énième victime de la guerre des drogues. Itzel pense qu'elle est l'unique survivante mais il y a quelques mois, elle apprend que son petit frère est toujours vivant. ☽ Elle a toujours été une fervente adoratrice de l’odeur des bouquins, de l’ambiance caractéristique des librairies et des bibliothèques – elle a toujours vécu le nez entre les deux pages d’un quelconque roman, d’un quelconque ouvrage. Elle a toujours lu plus que les gens de son âge, plus vécu, au travers des pages. ☽ Quand elle ne lit pas, quand dans ses mots elle s’perd pas, c’est pas rare de la voir gratter les cordes de sa guitare, alors que la nuit est tombante et qu’il se fait tard. Elle compose les mélancolies, rejoue les classiques, réinvente les mélodies, le son mélodieux comme cathartique, inspirant – elle n'est pas mauvaise, sans pour autant être très douée, mais certains lui ont dit qu’elle avait une jolie voix, un ton qui transporte et qui téléporte – elle n'est pas sûre qu’elle y croit, pas sûr de voir les choses comme ça. ☽ Elle a toujours cherché à plaire à la gente masculine, peur du rejet, d'être délaissée, abandonnée, une fois de plus. Malgré une vision du monde plutôt féministe,  elle a toujours pensé qu'elle ne pouvait pas être complète, sans un homme à ses côtés. Pour être comblée, pour aimer. ☽ Une fleur bleue, elle tombe facilement dans les filets, amoureuse transie. Elle croit au prince charmant, au cheval blanc, au genou par terre et au voile blanc qui se soulève dans la bise.