I'm like a bird, i'll only fly away, i don't know where my soul is
→ ft. @Sofia Dunn-Aguera  
si les premiers jours, on passait notre temps à nous clasher et à rire de tout et de rien, faut bien avouer que la conversation à évolué. on est passé de suppositions maladroites dans une conversation légère à des jeux pour apprendre à se connaitre. et c'est clairement pas pour me déplaire. seulement forcément, plus j'en apprend sur toi, ta manière de devenir mignonne quand tu penses m'avoir vexé, ton humour qui est exactement le même que le miens, ta façon d'essayer de me complimenté au point de me gêner, le fait que tu cherches pas à m'attirer sexuellement, ton caractère de merde, tes crises de tarée.. tout ce qui fait que tu es toi et que j'aime découvrir de plus en plus. tu me fais penser un peu à mon ex Alix. ce côté complètement fou et fragile à la fois. je pourrais être fou avec toi, mais je pourrais aussi te briser. c'est ce que j'ai fais avec elle. pile au moment où j'avoue mes sentiments à Laïa, lui expliquant que je peux quand même pas être avec elle parce que je suis pas prêt, toi tu débarques dans ma vie, tu chamboules tout, la tornade Sofia qui emmène tout sur son passage. et moi au lieu de me pousser, de fuir loin de l'ouragan, je me plante en plein milieu et j'attends. ce soir j'ai pas envie de sortir, pas après notre prise de tête, pas avec la journée que j'ai eu. alors je finis par briser le silence qui s'était installé entre nous et je te demande de venir à ma porte. je crois que c'est devenu une habitude, une tradition. comme la dernière fois je sors de mon lit entouré de ma couette avec cette fois ci un petit quelque chose dans la main. je m'assois devant la porte, l'entrouvre et attends que tu arrives. tes pas qui raisonnent dans le couloir, je commence à les connaitre par coeur. « quand tu marches, on dirait un éléphant dans un magasin de porcelaine »  je souris doucement. « alors Michel, tu viens de quel pays cette fois ? » petit running gag entre nous. j'aime bien savoir qu'on à nos blagues à nous, comme des enfants.  

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→ ft. @Aidan Nesbitt  
Je sais pas ce que je fais, je sais pas pourquoi c'est tombé sur toi, je sais pas comment. J'ai l'impression que je suis la seule à sentir cette connexion, l'impression que toi tu t'en fous. Après tout on est potes, pas vrai ? C'est toi qui l'a dit, moi qui m'y fais. Potes, avec une drôle de connexion. Pote, qui me fait des electrochocs dans la main à chaque fois que je le touche. Pote que j'ai envie de lire tous les jours, de toucher tous les soirs, de qui j'ai envie d'entendre un bonne nuit murmuré à travers une ouverture de porte. Alors c'est pas grave, pote ça me va. J'ai l'habitude d'être la rejeté, celle que personne ne veut. Je cale un sourire et je viens quand même, égoïstement. Juste parce que j'ai envie d'entendre ta voix. « quand tu marches, on dirait un éléphant dans un magasin de porcelaine »  je rigole légèrement, sans rien dire de plus. La prochaine fois ce sera toi, et t'aura le droit à ta remarque retour. « alors Michel, tu viens de quel pays cette fois ? » s'assoit, se pince les lèvres, réfléchis avant d'ouvrir la bouche, d'essayer quelque chose de nouveau ; "C'est d'un pays fort lointain gamin, tu.." et rigole légèrement, secoue la tête ; "désolée je.. j'y arrive pas ce soir." parce que j'ai ce goût amer en bouche, que j'ai été jalouse d'une possible fille que t'allais faire venir dans ta chambre, que tu m'a nargué avec. J'ai senti quelque chose piquer au dedans, et après deux jours, putain c'est terrifiant. "Laisse moi un peu d'entrainement et j'serais le Michel le plus convainquant de l'histoire des Michel !" mais la légèreté revient, parce que c'est toi derrière la porte, parce que ton sourire, j'ai l'impression que je peux le voir.

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→ ft. @Sofia Dunn-Aguera  
je crois que j'en arrive à un stade où je préfère attendre le milieu de la soirée ou de la nuit pour qu'arrive ce moment, celui où tu viens devant ma porte et qu'on peut se parler. Dylan m'a proposé de sortir et j'ai dis que j'étais fatigué, parce que je voulais me poser un peu et te proposer de venir. je sais que je devrais pas faire des trucs comme ça, préférer parler à une porte que sortir avec mes potes, mais depuis quand Aidan Nesbitt écoute sa voix de la sagesse ? t'es à peine arrivée que je trouve déjà les mots. c'est facile avec toi, sauf quand on commence à parler de notre amitié. pote c'est bien. j'ai rarement des potes filles avec qui je ne couche pas. j'aime bien l'idée d'en avoir une. "C'est d'un pays fort lointain gamin, tu.." je souris. "désolée je.. j'y arrive pas ce soir." t'as essayé pour la vanne, c'est déjà ça. « Michel s'est fait voler dans les plumes par Gislaine, je comprends. » j'espère que t'es pas mal parce que tu t'es prises la tête toute seule tout à l'heure. t'as l'air impulsive comme fille. encore une fois, on dirait moi.. "Laisse moi un peu d'entrainement et j'serais le Michel le plus convainquant de l'histoire des Michel !" je pouffe rire en farfouillant un truc dans ma trousse de toilette. « je t'accorde un délais d'accord. » petit silence. j'inspire. « montre moi la main où tu t'es coupé tout à l'heure s'il te plait » d'ailleurs, va falloir que tu m'éclaircisse sur cette histoire. parce que j'ai peur de ne pas avoir tout compris.

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→ ft. @Aidan Nesbitt 
La même histoire en boucle, souvent, constamment. Je suis la bonne amie, celle qu'on considère comme sa sœur, la pote un peu drôle, un peu bizarre, celle avec qui on rigole mais avec qui on imagine rien. Celle de qui on se moque, pas celle de qui on s'entiche. Alors potes. Ne pas confondre la gentillesse et l'intérêt. Gros soucis pour moi, qui prends chaque marque d'affection, chaque pas en avant pour un 'j'ai mes chances'. Calme toi, Sofia. Je sais pas si je suis en colère contre toi ou si je le suis contre moi. Plutôt contre moi, je dirais. J'ai été stupide de croire que cette connexion était plus que ce que c'était ; deux personnes qui s'entendent bien ensemble. Pyjama changé après avoir mis un peu de sang sur l'autre, un peu de ce que j'ai trouvé dans la chambre, donc un coton et du scotch sur la blessure, et voilà qu'il me demande de venir devant sa porte. Amis, Sofia, amis, que répète la petite voix. « Michel s'est fait voler dans les plumes par Gislaine, je comprends. » souris et fait oui de la tête. J'y arrive parce que j'ai besoin d'un peu de temps, pour comprendre l'amitié, pour calmer ce battant quand j'approche de ta porte, pour arrêter de sourire naïvement quand c'est ta voix que j'entends. « je t'accorde un délais d'accord. » souris ; "c'est agréable, merci." et déjà ça de pris. « montre moi la main où tu t'es coupé tout à l'heure s'il te plait » je regarde ma main, hésite ; "C'est trois fois rien tu sais, enfin j'ai juste pris un morceau de verre et il m'a coupé enfin j'ai pas vu et après j'ai mis ma main et.. ça fait un peu mal mais ça va et puis-" soupire. Tait-toi, Sofia. Je passe ma main dans l'ouverture de la porte, à peine honteuse de mon coton et du scotch. "Enfin, j'ai vu des pansements avec des sortes de manga dessus, j'en achèterai demain." j'en avais pas, là avec moi. Ma main est dans son côté du monde ; "en plus on a bientôt l'épreuve du tir à la corde.." rigole légèrement, ça promet.

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→ ft. @Sofia Dunn-Aguera 
"c'est agréable, merci." je souris doucement. « ouais je suis agréable parfois » je rigole tout seul à ma blague. ouais j'aime bien me faire des compliments et encore celui là il est soft, j'ai fais pire. je te demande de montrer ta main, celle où tu t'es coupée et je vois bien que tu tergiverses un peu avant de passer ta main dans l'entrebâillement de la porte. "C'est trois fois rien tu sais, enfin j'ai juste pris un morceau de verre et il m'a coupé enfin j'ai pas vu et après j'ai mis ma main et.. ça fait un peu mal mais ça va et puis-" t'es mignonne quand tu cherches à donner des explications maladroitement. « chuuut donne moi ta main. » "Enfin, j'ai vu des pansements avec des sortes de manga dessus, j'en achèterai demain." je sors de ma trousse de toilette un pansement pepa pig et je rigole doucement avant d'enlever ton espèce de garot en coton dégueu. "en plus on a bientôt l'épreuve du tir à la corde.." je fonce les sourcils « t'es dans une équipe du Summer Camp » que je dis en enlevant les protections en papier, en collant le pansement sur ta plaie en prenant soin de ne pas trop toucher ta peau, des fois que je me remettrais à faire une espèce de crise d'asthme. tu me provoques de la tachycardie et tu bloques ma respiration quand tu me touches. t'es chiante. « et voilà, t'es toute neuve ! » je me mets à rire tout seul parce que t'as quand même un pansement pour enfant de 6 ans sur la main.

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→ ft. @Sofia Dunn-Aguera 
« ouais je suis agréable parfois » parfois, ça arrive. Parfois on y arrive, à être plus calme, plus doux, plus tendres. Parfois, pas souvent. ça nous arrive. Ma main passe et je sursaute quand je sens ta main, pire quand je sens que tu retire le pansement rapide que j'avais fais ; "qu'est-ce que tu fais ?" je retire pas ma main simplement parce que j'ai décidé de te faire confiance, mais je pourrais me retrouver avec une bite dessiné sur le haut de ma main. « t'es dans une équipe du Summer Camp » je rigole en précisant ; "je suis capitaine, tu sais pas à qui tu parles toi." je me détends déjà un peu, tu vois ? ça va mieux, bientôt je pourrais blaguer sur Michel comme avant. « et voilà, t'es toute neuve ! » je reprends ma main et regarde en rigolant ; "mais ! j'arrive pas à croire que t'as des pansements pepa pig !" et s'extasie devant le petit autocollant rose ; "il est génial, merci !" et touche le pansement du bout des doigts en souriant, comme une enfant ; "chez moi j'ai des pat patr-.. ouais enfin j'ai des conneries comme ça aussi, au boulot ils se foutent de moi quand j'les sors de mon sac.." lève les yeux au ciel, les gars, on les referra pas. "Ravie de voir que je suis pas la seule âgée de plus de vingt ans à avoi c'genre de truc." tu parles encore beaucoup trop, Sofia, est-ce que tu peux te taire ? Je sais pas s'il peut dire ou deviner le malaise, voir que tu combles les trous, que tu lui laisse pas en caler une. Je sais pas pourquoi je suis comme ça, j'espère qu'au fond, tu m'en veux pas.

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→ ft. @Sofia Dunn-Aguera 
"qu'est-ce que tu fais ?" je vais faire un truc que je fais pas généralement donc tu te tiens à carreau et tu fais pas de geste brusque. non pas que j'ai peur du sang ou quoi, y a pas de soucis, j'ai juste peur que ta main touche trop la mienne. parce que ouais... j'ai peur de te toucher. genre j'ai peur que ça recommence, les décharges, le coeur qui s'affole, la respiration qui se coupe. du coup je veux plus te toucher. horrible hein ? t'avais qu'à pas m'ensorceler. "je suis capitaine, tu sais pas à qui tu parles toi." je me mets à rire. j'me moque pas de toi mais étrangement je t'imagine en capitaine et je me dis que c'est peut-être ... sexy ? « ouuuh tu donnes des ordres et tu tiens tes troupes à carreau ? » j'aurais aimé être dans ton équipe juste pour te désobéir et te faire rager. comme depuis qu'on se parle quoi."mais ! j'arrive pas à croire que t'as des pansements pepa pig !" je roule des yeux. « alors je tiens à préciser que c'est ceux de ma soeur qu'elle m'a filé, je suis pas moi même allé à la pharmacie pour demander des pansements et dire "ouais ouais tranquille" quand la pharmacienne elle me tend des pansements pour enfant de 8 ans » puis à choisir j'aurais préféré les tortues Ninja..  "il est génial, merci !" je souris dans mon coin, content.  "chez moi j'ai des pat patr-.. ouais enfin j'ai des conneries comme ça aussi, au boulot ils se foutent de moi quand j'les sors de mon sac.." des quoi ? t'as vraiment des références inconnus.. « au boulot ? mais t'es pas étudiante ? » je bloque juste quelques secondes. ah non hein.. me dis pas que t'es une mythomane, que t'as inventé une vie et que tu commence à te tromper dans tes mensonges. c'est moi qui fait ça normalement. et avec toi, j'ai toujours dis la vérité. "Ravie de voir que je suis pas la seule âgée de plus de vingt ans à avoi c'genre de truc." je souris doucement. « t'as quel âge d'ailleurs ? » parce que je me rends compte que je sais que t'aime visiter quand t'es en vacances, que t'aimes la nourriture piquante et que t'as été adopté. mais je connais même pas ton âge, ton nom de famille, des trucs comme ça quoi.

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→ ft. @Aidan Nesbitt 
« ouuuh tu donnes des ordres et tu tiens tes troupes à carreau ? » je rigole et secoue la tête ; "J'ai même pas besoin de ça, mes troupes sont les meilleures !" peut-être que leur capitaine est sexy donc ils sont archi motivés. Ou peut-être la seconde capitaine, ou peut-être juste seulement leur motivation et ambition. "Du coup j'ai amené un fouet pour rien.." fait une grimace pour se retenir de rire, est ironique dans ses mots mais s'amuse de la situation quand même. Je reprends ma main, regarde le pansement, l'admire, l'apprécie. « alors je tiens à préciser que c'est ceux de ma soeur qu'elle m'a filé, je suis pas moi même allé à la pharmacie pour demander des pansements et dire "ouais ouais tranquille" quand la pharmacienne elle me tend des pansements pour enfant de 8 ans » je rigole, en réalité, je pense que je pourrais m'entendre avec sa sœur. On pourrait faire une bonne équipe de filles aux pansements un peu particuliers. « au boulot ? mais t'es pas étudiante ? » je souris et hoche la tête ; "Si si mais je travaille à côté, histoire de me faire un peu d'argent. Mes parents paient l'appartement et les factures mais pour le reste, je me débrouille." je me mords la lèvre ; "Donc je travaille à la boutique de souvenirs d'Harvard, le truc où tous les touristes achètent leur t-shirt et truc comme ça, et quand j'ai du temps libre ou pas trop de cours, je suis pompier volontaire." c'est pour ça que je fais peu de soirée, je suis surtout très occupée au reste, mais que quand je m'amuse, je le fais pas à moitié. "C'est les pompiers qui se foutent de ma gueule." rigole légèrement en pensant à ma dream team de là bas, je devrais peut-être leur envoyer un message. Ils se foutent de moi mais je leur rends bien, aussi. « t'as quel âge d'ailleurs ? » je me pince les lèvres en souriant, "42 ans, j'les ai fais en mars." je rigole et ramène mes jambes vers moi, "pourquoi, tu m'donnais quel âge ?" c'est fou comme c'est facile avec toi de passer de la blague au sérieux, mais aussi de faire l'inverse. C'est dingue cette aisance à être moi, complètement moi, dans le rire, dans la colère, dans la folie.

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→ ft. @Sofia Dunn-Aguera 
"J'ai même pas besoin de ça, mes troupes sont les meilleures !" je pouffe de rire en hochant la tête. j'imagine bien qu'ils ont envie de t'impressionner. surtout les mecs. « c'est quoi votre nom d'équipe ? » je connais quelques personnes en équipe. Dylan déjà, Laïa aussi. moi je préfère me prélasser et rien branler que de devoir être obligé de participer à des activités qui me font chier. "Du coup j'ai amené un fouet pour rien.." je fronce les sourcils en rigolant. « ah.. t'es sadomasochiste, ok. » en soit tu fais ce que tu veux hein, je te juge pas. "Si si mais je travaille à côté, histoire de me faire un peu d'argent. Mes parents paient l'appartement et les factures mais pour le reste, je me débrouille." ça montre que t'es indépendante, un minimum. je peux pas en dire autant. mes parents me payent tout. et j'ai aucune honte. "Donc je travaille à la boutique de souvenirs d'Harvard, le truc où tous les touristes achètent leur t-shirt et truc comme ça, et quand j'ai du temps libre ou pas trop de cours, je suis pompier volontaire." putain. une meuf en uniforme. « t'es la seule meuf de ta caserne ? » que je sache si t'as des potes bonnes qui bossent avec toi. parce que moi une petite pompières dans mon lit, je veux bien qu'elle vienne éteindre le feu dans mon slip. je pourrais lui apprendre à manier un gros tuyaux. "C'est les pompiers qui se foutent de ma gueule." je rigole. « laisse moi deviner .. parce que t'es une nana qui essaie de faire comme les mecs ? » en soit c'est sexiste, parce que éteindre un feu ou secourir des gens, c'est pas masculin. "42 ans, j'les ai fais en mars." je regarde la porte, me mordant la lèvre. « ah ouais bien conservé la dame. » "pourquoi, tu m'donnais quel âge ?" ouuuuh question piège ça. « tu me refermes la porte sur la gueule si j'me trompe c'est ça ? je dirais... 24 ou 25 ans ? » et là je prie pour que t'ai pas 19 ans..

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→ ft. @Aidan Nesbitt 
« c'est quoi votre nom d'équipe ? » je me rends même pas compte qu'on est dans la même université et qu'il est facile de me connaître via quelqu'un, mais de toute façon, je lui fais confiance. "Shori ! On a remporté la première épreuve de confort." on a été moins chanceux sur la seconde, mais on va se refaire pour la prochaine. « ah.. t'es sadomasochiste, ok. » j'explose de rire et secoue la tête, je disais ça pour rire, j'ai pas un fouet sur moi, encore moins ici, et surtout pas chez moi. Ça fait mal ses conneries. Je dis pas non à une morsure douce de tes lèvres mais un fouet c'est quand même un- hein ? Quoi ? Qui ? Non rien. J'ai rien dis. « t'es la seule meuf de ta caserne ? » fait oui de la tête ; "La seule ouais, c'est un monde un peu masculin.." hausse les épaules en souriant, ajoutant que les gars me charrient souvent. « laisse moi deviner .. parce que t'es une nana qui essaie de faire comme les mecs ? » je sais pas exactement si c'est pour ça. "ou juste parce qu'ils aiment bien ma tête quand je boude" je sais pas, ils aiment bien ça. Je suis un peu la tête de turc, celle qui prends les coups, qui les rends sans mâcher mes mots, et ça doit les amuser. Un peu comme avec toi, tu vois. « ah ouais bien conserver la dame. » carrément bien, même. Je suis curieuse de savoir quel âge j'ai, pour toi. « tu me refermes la porte sur la gueule si j'me trompe c'est ça ? je dirais... 24 ou 25 ans ? » je souris et me pince les lèvres ; "j'ai 23, mais j't'en veux pas parce que j'ai le même visage depuis que j'ai 16 ans et ça sera le même jusqu'à probablement mes 36 ans." je sais pas de qui j'ai mes gènes, mais je peux pas trop m'en plaindre, j'ai pas à m'en plaindre, même. Je dois dire qu'ils sont pas si mauvais. "Aidan ?" je me mords la lèvre, glisse ma main vraiment doucement dans l'ouverture de la porte, fait comme la chose, main qui marche jusqu'à lui. "Donne moi ta main.." c'est pas que j'en ai besoin, mais c'est mon seul point de contact avec toi. Avant que j'aille dormir, allez.