I touch on you more and more every time
→ ft. @Sofia Dunn-Aguera
t'es la partenaire idéale pour ce petit jeu. celui de rester mystérieux tout en se découvrant un peu plus. apprendre à se connaitre sans pour autant se montrer le plus évident : nous. ça nous ressemble bien, complètement décalé, drôle. je m'autorise à dire nous, parce que j'ai sincèrement l'impression d'avoir trouvé mon double au féminin. t'es moi, avec des boobs et des cheveux long. "ah c'est pas un truc que tu fais d'habitude ? j'pensais."  je pouffe de rire en levant les yeux au ciel. « t'as vraiment une image de moi à chier. genre je suis un bouffon »  je rigole. « en attendant la bouffonne assise dans le couloir d'un hôtel qui parle à une porte... c'est pas moi » mouahahah chacun son tour. honnêtement ? je sais pas du tout si on pourra continuer à faire ça à la rentrée. parce que le summer camp, c'est un peu comme si j'étais dans une bulle, je crois que c'est même devenu notre bulle. et je sais pas si elle va pas éclater quand on rentrera à Boston. parce que ce sera différent, on va reprendre nos vies là où on les a laissé, si ça se trouve t'as un mec, moi j'ai une coloc à monter, on a des cours. ce sera différent. est-ce qu'un ... truc de vacance d'été ça tient ? j'sais pas, j'ai jamais vécu ça. "J'suis à deux doigts d'passer la porte et d'te faire ma pire grimace, j'pense que t'es pas prêt. Tu vas faire des cauchemars pendant tout ton Summer Camp!" mais.. tu me menaces à coup de grimace ? gamine. « t'es usante sofia. grandis un peu » je prends un fou rire. c'était gratuit ça. c'était pour le "t'as été expulsé et claqué contre un mur"  ouais ouais, j'ai pas oublié ! "Aidan ?" silence. « ouais ? » tu vas me dire quoi encore comme connerie ? je m'attends à tout avec toi.  

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→ ft. @Sofia Dunn-Aguera
« t'as vraiment une image de moi à chier. genre je suis un bouffon »  non t'es un têtard raté, tu t'souviens déjà plus ? « en attendant la bouffonne assise dans le couloir d'un hôtel qui parle à une porte... c'est pas moi » je rigole ; j'ai déjà toute l'excuse prévue si quelqu'un passe par là. Je dirais que t'as pété pendant l'acte, que t'as eu trop honte et que t'attends que l'odeur parte et s'évapore avant de me laisser entrer de nouveau. Que tu couinais comme un petit chameau et que c'est ce qui a déclenché le pet le plus foireux de l'histoire du sexe. Tu sous estime un peu trop mes compétences imaginatives, tu sais pas dans quoi tu t'embarques sur ce terrain là. Je pourrais aussi rentrer directement et te faire peur, mais j'ai pas envie qu'on ruine ça, tu vois. « t'es usante sofia. grandis un peu » c'est ma soirée ou quoi ? Je souris ; "Déjà usé ? Il t'en faut peu." tu pourrais pas me supporter, je pourrais faire pire. Le silence revient, ton prénom s'échappe de mes lèvres et t'es réceptif, de l'autre côté ; « ouais ? » et j'avais envie de dire une connerie. J'avais envie de dire n'importe quoi, d'en rire, de te mettre mal à l'aise, mais au lieu de ça, je me rabats ; "est-ce que tu.. serais d'accord de faire passer ta main.. ?" encore une fois ? juste parce qu'il fait froid dans ce couloir, que je suis presque dans le noir et que j'ai besoin de savoir. J'ai besoin de te toucher, une nouvelle fois. J'en ai envie. C'est fou, rien que le bout de tes doigts me suffit.

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→ ft. @Sofia Dunn-Aguera
" Déjà usé ? Il t'en faut peu. " je pouffe de rire, m'emmitouflant un peu plus dans ma couette. je crois que vu de l'extérieur, la scène dois être risible. on est là tout les deux, assis à quelques centimètres l'un de l'autre finalement. chacun d'un côté de la porte, comme si on ne pouvait pas l'ouvrir, comme si on avait pas le droit de le faire. et dans tout ça, moi je suis partagé entre l'envie de l'ouvrir en grand cette porte, de te faire entrer, de te voir, te découvrir, peut-être même me hasarder à te toucher. mais je crois que j'aime aussi ce mystère. pouvoir mettre un visage sur toi uniquement à partir de photos. apprendre à te connaitre par coeur toi et ta voix sans pouvoir dessiner les traits de ton visage pour autant. imaginer la manière dont tu bouges, les courbes de ton corps, je crois qu'en fait, t'es comme un mirage, comme un fantasme. quelque chose de perceptible seulement de quelques sens. " est-ce que tu.. serais d'accord de faire passer ta main.. ? " frisson qui traverse mon corps à l'idée que nos mains puissent se toucher à nouveau. la dernière fois que s'est arrivé, j'ai eu la sensation que mon coeur allait s'arrêter de battre, que je pouvais pas respirer. j'ai envie de retenter, j'ai envie de voir si ça a changé. « ok » je prends une inspiration et je glisse ma main dans l'ouverture de la porte, jusqu'à mon poignet et je ferme les yeux, attendant la décharge.

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→ ft. @Sofia Dunn-Aguera
Je ne demande pas la folie, juste ta main qui passe dans cette ouverture, juste sentir ta peau une nouvelle fois, confirmer ce que je sais déjà. Que je sais mais que je cache, par peur. J'ai toujours eu des ratés, et dans le fond je suis presque persuadée que c'était parce que je l'avais décidé. T'es différent, t'es réel, entier. Tu fais pas semblant, t'as pas envie de m’impressionner. C'est beau, quand t'es seulement toi, qu'on est comme à la maternelle, deux enfants qui se cherchent, qui s'animent, qui en rigolent. J'ai pas envie de te draguer, j'ai pas envie d'être lourde, j'ai juste envie d'être moi, et je le peux, avec toi. « ok » souris et les yeux regarde l'ouverture, mes lèvres se pincent. Attends patiemment jusqu'à voir ta main qui se faufile, regarde, hésite un moment. Puis lentement, le bout des doigts frôle le haut de ta main, l'index et le majeur qui glissent sur ta peau, caresse lentement en souriant. Les ongles glissent sur la peau à leur tour, puis s'entremêlent aux doigts, caresse, glisse, frisonne de ce contact. C'est vivant, au dedans. Tout réagit, tout fonctionne. Le coeur bat si fort que j'ai peur que tu l'entende.

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→ ft. @Sofia Dunn-Aguera
j'hésite.. est-ce que je sors une excuse bidon pour dire que je peux pas sortir ma main ? genre "désolé elle est dans mon slip ?" ouais bah non je peux pas dire un truc pareil.. j'appréhende, t'imagine même pas à quel point. parce que cette fois, je peux pas juste dire que je dois partir.. je suis quel genre de mec si je claque la porte en te disant juste "ouais j'ai sommeil a+" et je pourrais, je l'aurais fait avec d'autres. mais j'ai pas envie là, pas avec toi. alors je glisse doucement ma main à travers l'entrebâillement de la porte et je ferme les yeux. tes doigts frôlent le dos de ma main, je sursaute un peu, pris par surprise. mais quand ta main vient prendre la mienne, que tes doigts s'entremêlent aux miens, ça recommence. comme une décharge électrique qui se propage dans mes muscles. ça commence dans la main et ça remonte dans l'avant bras, jusque dans l'épaule. ça me prend à la poitrine, ça fait rater un battement à mon coeur. ma respiration qui se saccade, je crois même que à un moment j'ai arrêté de respirer. c'est un doux mélange de douleur et de plaisir. quand tu me touches c'est grisant, c'est enivrant. j'ai chaud, j'ai froid. j'ai mal, je suis bien. j'ai la sensation d'avoir mon coeur au bord des lèvres, mais pas comme on l'entend habituellement. ça me rend pas malade, ça me rend fou. alors je coupe le contact. littéralement je reprends ma main et je me dépêche de la masser avec l'autre, sous la couette. « désolé j'ai pris une crampe. » je peux pas. je peux pas te toucher, je veux pas te voir. on fait quoi ? on fait comment ? t'es qui putain sofia ? t'es genre ma kryptonite ?  

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→ ft. @Aidan Nesbitt
C'est fou, ce contact. ça prends, c'est enivrant. Apprécié, reculé, refoulé. Je dis pas que ça me fait pas peur, mais juste que ça me chatouille le vendre, que j'apprécie, que j'aime bien ça. Qu'il y a quelque chose qui me pousse, qui me donne envie d'aller plus loin. De te voir, de te sentir. Curiosité du bout des doigts. Je souris, serre ta main. Je repousse les limites, quand toi tu es effrayé de voir ce que ça peut faire, moi je continue et repousse les limites. Je veux voir ce que ça peut faire, ça me tente, ça m'excite, me fait envie. On est comme deux enfants dans une cour de récréation qui viennent d'allumer des eux d'artifices. Toi, t'as peur que ça nous explose au visage quand moi, je sens que ça va être beau. Mais je peux pas t'en convaincre, je peux pas te forcer à regarder ce que tu ne veux pas voir. Alors retire ta main, si tu me promet qu'en échange, je pourrais encore te parler demain. « désolé j'ai pris une crampe. » je rigole légèrement, t'aurais pu trouver mieux, comme excuse. "D'accord." voix douce, qui s'écrase contre la porte. Je me relève, offre un sourire à la porte, retire ma veste que j'attrape dans ma main ; "J'vais aller dormir de toute façon." Toutes les bonnes choses ont une fin, pas vrai ? Je pose ma veste délicatement à côté de la porte, sur le sol ; "Bonne nuit Aidan." et abandonne la veste là, pour t'offrir une raison de me revoir, de revenir, de me laisser revenir. T'aurais quelque chose qui m'appartient, et tu me volerais pas, si ? Au pire, ce sera quelque chose de perdue pour une cause en laquelle j'ai cru.

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→ ft. @Sofia Dunn-Aguera
"D'accord." que je t'entends me dire. tu sembles pas m'en vouloir, ta voix est douce. ça me rassure. je voudrais pas que tu crois que j'aime pas ça. "J'vais aller dormir de toute façon." merde. tu l'a peut-être un peu mal pris ? je veux pas que tu penses que ta main me dégoute ou que je supporte pas que tu me touches. c'est même tout l'inverse, c'est même le problème. j'aime tellement ça que ça en est presque insupportable. « ok ça marche. » je me relève, en essayant de pas me prendre les pieds dans la couette, ce serait con que la première fois qu'on se voit, ce soit dans la situation où tu viens m'aider alors que je suis en calbute, enroulé dans ma couette, par terre. "Bonne nuit Aidan." je pose une main sur la porte, je souris tout seul comme un con. « bonne nuit sofia » j'entends un bruit de vêtement froissé puis tes pas qui s'éloignent. j'attends quelques instant pour être sûr que tu sois partie et puis j'ouvre la porte. je vois ta veste par terre, je la ramasse et je me retrouve comme un con. tu l'a laissé là exprès ? parce que... putain c'est trop mignon. je referme la porte, me cale dans le lit avec ta veste et ... je la renifle. j'imagine que c'est ton parfum ? ça sent le monoï, j'adore cette odeur. et ça sent aussi la lessive. je m'allonge sur le côté, ta veste entre mes bras et je m'endors en pensant à toi.