ta mission initiale aurait dû prendre fin ici, si le chemin parcouru n'avait pas tant été semé d'embûches. ton regard, tes yeux qui débordent de fierté, d'amour bavant qui s'écoulent de tes iris, bref, ça coule le romantisme. tu sens à peine la couronne qu'on vient te décerner, elle manque d'tomber sous les cris surpris d'certains qui la voient déjà rencontrer la surface dure du sol et exploser en milles morceaux. ça serait pas grave, mais c'pas cool pour ceux qui ont bossé dessus. parce qu'elle est lourde l'air d'rien, toc ou un metal fondu ? tu t'égares, attention qui se reporte immédiatement sur ta femme quand elle cède à la pression de tes mains pour la ramener à tes côtés, partageant avec elle la lumière divine qui fait perler d'la sueur sur ton front, clairement pire que des uv. boum boum. boum boum. l'coeur qui danse comme si la musique de slow venait d'être remplacée soudainement par du hard rock. ta devise de pas s'soucier des autres, la petite leçon d'morale que tu voulais lui faire comprendre depuis l'début où vous aviez pactiser, elle semble prendre effet. la réalisation ou alors l'envie d'leur clouer l'bec, t'en sais rien. t'es juste là, l'sourire d'une oreille à l'autre quand elle répond à ta déclaration, première fois qu'@Roxane Sears est aussi publique par rapport à votre relation, toujours à s'inquiéter de l'impact que pouvez avoir vos gestes en publique. je t'aime. phrase murmurée à son oreille loin des micros, pas besoin d'sous titrés pour ceux qui sont dans l'fond, ton expression en dit long sur tes messes basses. tes lèvres qui viennent s'coller aux siennes quelques instants avant que tu te retournes vers l'assemblée. allez, bonne gueule d'bois. parce que y'a rien à d'dire de plus. toi t'es comblé, la soirée qui avait été en dent d'scie, que t'avais passé à marcher sur des oeufs puis à foncer dans l'tas. pour quoi ? t'en sais rien, t'as pas à faire semblant. on part ? elle l'voulait avant, tu l'avais retenue, mais maintenant tout était fini.

c’est ça que tu lui a dit non ? de se focaliser sur tes propres pensées et non pas sur celle de personnes qu’elle ne connaissait même pas. alors elle essayait. vraiment. de ne penser qu’à toi et tes mots. de se répéter mentalement qu’elle n’était pas une mauvaise personne. parce que si c’était le cas, t’aurais jamais voulu rester avec elle, pas vrai ? et peut être qu’elle essaie juste de se rassurer, peut être qu’elle a totalement faux mais elle veut au moins essayer de se raccrocher à ça. de ne pas continuer à se torturer l’esprit et pourrir votre soirée à tous les deux pour ses états d’âmes qui semblaient avoir envie de faire des manières. elle t’aimes, tu l’aimes, qu’est-ce qu’il pourrait y avoir de plus important ? et elle sourit, presque fébrile quand tu murmures le je t’aime à son oreille, le vrai sourire qu’on voit peu mais qui l’a fait rayonner comme si elle était un astre au milieu des autres. et elle reste accrochée à tes doigts, descends de la scène la couronne sur la tête. c’est presque risible de voir qu’elle s’en fiche autant quand elle avait passé l’année à bâtir une propagande pour s’assurer la victoire. oui s’il te plaît parce qu’elle n’avait plus envie d’être ici. pas envie d’évoluer au milieu de personne qu’elle n’estimait même pas. pas envie de passer encore des heures à tourbillonner sur le sol collant, à supporter le monde autour d’elle. oh, elle voulait juste partir avec toi, continuer à recoller les morceaux, ne plus se soucier de rien que votre relation. mauvaise habitude qu'elle prenait à ne jurer plus que par toi comme si le reste avait arrêté de tourner. et elle t'entraînes un peu, te laisse gérer tes propres problèmes à commencer par l'alliance coincé à ton doigt. celle qui était pour chanel en premier lieu mais que t'avais cru bon te glisser sur ta propre main. probablement une fin de soirée qui allait se terminer dans la salle d'attente des urgences, l'impression que ça allait devenir plus ou moins son quotidien. mais elle prends tout pas vrai ? les bons comme les mauvais côtés.