je sais que je vais le regretter, te lever la main dessus, exploser de la manière dont je l'ai fait, me servir de toi comme d'un exutoire, je sais que je vais le regretter. parce que j'ai jamais voulu te faire du mal à ce point, pas physiquement. j'suis un putain de connard qui s'est amusé à te rendre jalouse avec laïa, à te pousser dans tes retranchement uniquement parce que je sais faire que ça et parce que même si je passe mon temps à dire que je veux pas d'amour et que je veux m'en protéger, je crois qu'au fond j'ai besoin de savoir que malgré le connard que je suis, on peu m'aimer. mais j'ai jamais voulu te faire souffrir à ce point. alors ouais, le aidan que tu vois ce soir, c'est une partie de moi, c'est une facette de ma personnalité, clairement pas la plus belle, mais c'est pas celle qui prédomine. avant hier et ce soir, j'avais réussis à la contenir. je reprends un peu mes esprits alors que tu me dis que tu vas appeler les flics. je m'essuie la bouche d'un revers de la main et je m'aide des meubles autour de moi pour me relever. « c'est bon, je m'en vais » tout est flou autour de moi. je m'arrête un instant à ta hauteur, je vois ton corps tout frêle, le sang qui coule de ta bouche et je sens mon coeur qui me fait mal. c'est moi qui t'ai fait ça putain.. je baisse la tête, j'ouvre la porte et je disparais.