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goodbye my lover (belnoz)

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J'avais la boule au ventre rien qu'à l'idée de revoir Antonio sur cette plage. On s'était pas revus depuis l'accident du métro, notre rupture s'étant faite par message. Je savais pas comment je serai une fois devant lui, ça serait un mensonge de prétendre que j'avais passé à autre chose. Malgré tous ces mots qu'il m'avait lancés avant de s'excuser mille fois à propos de mon petit frère, je l'aimais mais.. j'le détestais. J'pouvais pas oublier, pardonner j'en savais rien mais pour l'instant c'était pas possible. Vêtue d'une robe fleurie légèrement décolletée, je me dirigeais vers notre lieu de rendez-vous. À cette heure-ci, il n'y avait pas énormément de gens sur la plage. C'tait pas plus mal, ça serait calme. J'pouvais pas m'empêcher de penser qu'il allait probablement aller voir une fille ce soir après notre rencontre, prendre son pied pour se défouler. Ça m'faisait chier rien que d'y penser mais j'avais pas mon mot à dire. On était pu ensemble, il pouvait faire ce qu'il voulait. Je retirais mes sandales pour mieux marcher dans le sable, ne sachant pas trop où aller pour attendre Anto. J'arrivais pas à me faire à l'idée qu'il était maintenant mon ex et pourtant, c'tait le cas. J'continuais de rester accroché à notre histoire, même si c'était trop compliqué entre nous. On s'entendait pas, on s'comprenait pas et.. ça m'détruisait. Je m'asseyais finalement, un peu à l'écart d'un groupe.    

@Antonio Munoz :heaart:
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Un problème n’arrive jamais seul qu’ils dissent et une fois encore j’en fais la triste expérience. Depuis la révélation de mon enfance sur Véritas les mauvaises nouvelles s’enchainent me concernant et voilà que je me retrouve seul pour ce Spring Break, ayant pris la décision de rompre avec Agathe et après la belge ce fut au tour de Marla de subir ma colère et faire face à mes paroles crues. Seulement j’ai tout de même réalisé que j’étais aller trop loin avec Agathe à propos de son petit frère mais aussi que je ne l’ai tout simplement pas laissé s’expliquer malgré qu’elle me supplie pour que je lui laisse l’opportunité de tout m’expliquer. Ma colère était telle que j’ai tout envoyé bouler sans même chercher à comprendre car cette poudre blanche me fait totalement perdre les pédales et que je ne peux rester insensible lorsqu’il s’agit de ça. J’allais devoir répondre de mes actes avec mon ex sur cette plage et même si ça va être difficile il faudra que je la laisse parler, que je garde mon calme. Heureusement je vais pouvoir me rendre à ce rendez vous l’esprit libre après qu’Hanne m’ait rendu mon collier que je pensais avoir perdu à tout jamais. C’est peut être pas grand-chose en soit mais pour moi il représente beaucoup et vu l’état dans lequel j’étais hier, j’aurais été capable de zapper totalement mon rendez vous avec Agathe pour ne rien arranger. Vêtu de mon polo blanc et mon bermuda bleu marine, je me rends sur cette plage. Habituellement je ne stresse nullement, je ne connais pas cette sensation mais là si c’est bizarre, l’impression presque de suffoquer alors que je ne fais rien de dingue, je vais simplement avoir une discussion avec elle. Une fois au bord de la plage je regarde au loin pour tenter d’apercevoir Agathe et lorsque je la remarque à l’écart d’un groupe profitant de sa soirée, je souffle un grand coup. A chaque pas j’ai l’impression de m’enfoncer un peu plus dans le sable et lorsque j’arrive à sa hauteur, je reste derrière elle un instant, profitant de ce calme et du bruit des vagues « Agathe » Je lui signale ma présence de la sorte, hésitant à prendre place sur le sable fin à ses côtés avant que je ne me lancer et m’assieds « Pour une fois on est tous les deux plutôt ponctuels » Je souris légèrement pour détendre l’atmosphère dans un premier temps avant de parler sérieusement « Tu vas bien ? » Question maladroite de ma part mais c’est nouveau tout ça, j’ai jamais eu la moindre explication avec qui que ce soit pour la simple et bonne raison que je ne me suis jamais engagé de la sorte avec quelqu’un, et que dire du fait de ressentir des sentiments amoureux. Je regarde la mer, puis je détourne le regard vers la jeune femme, il va falloir affronter la réalité à présent. Je ne peux m’empêcher de tourner entre mes doigts la clé ornant mon collier.
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J'aimais pas particulièrement les confrontations avec mes exs et en temps normal, j'restais pas en contact avec eux. Quand c'était terminé, c'était terminé. Pas d'explications, pas de messages, rien. Le seul avec qui j'avais gardé contact c'était Elliot. Honnêtement, j'savais pas si je me sentais capable de reproduire la même chose avec Antonio. Y avait rien qui nous liait, hormis cette grossesse qu'on avait vécue à deux avant de perdre le bébé. Grossesse qu'au fond j'avais désirée.. parce qu'à un aucun moment j'avais pensé à avorter. Pourtant, j'avais mon côté égoïste qui  prenait le dessus. J'avais pas envie d'le voir au bras d'une autre, le voir rire avec une autre, créer une complicité avec un autre qui n'était pas moi. J'avais un tout plein d'émotion qui se basculait dans mon coeur, j'devais pas oublier le mal qu'il m'avait fait en rompant par message. Ptêtre qu'il avait réalisé que ce jour-là, il avait pas mis ses couilles sur la table. J'savais pas s'il voulait se racheter une conscience en agissant comme un vrai homme en me proposant de me voir pour discuter de cette rupture. Philip allait probablement m'engueuler s'il apprenait ça, de son point de vue Antonio me méritait pas. Que j'valais mieux que ça et que je méritais de m'faire traiter correctement. Là-dessus il avait raison mais.. j'étais maso. Mes choix je les comprenais pas moi-même, j'avais toujours été comme ça. Avec Amare, Wade ou Elliot. Bref, c'tait l'histoire de ma vie. Je m'asseyais sur la plage, prenant une branche pour m'amuser à dessiner sur le sable. J'étais tellement concentrée sur ce que je faisais que j'ignorais qu'il se tenait derrière moi. Je sursautais légèrement au son de sa voix qui disait mon prénom. Je me retournais légèrement, levant les yeux vers sa silhouette. « Hey. » lâchais-je, mon regard le suivait alors qu'il finissait par prendre place à mes côtés. « J'étais là avant toi. » répondais-je en essayant de blaguer, même si c'était clairement trop weird comme situation. J'avais envie de m'encastrer dans le sable à tout jamais, je sais que lui aussi il y songeait. Je restais silencieuse devant sa question. Oui je vais bien, on devrait faire des rendez-vous embarrassants plus souvent. J'vais le noter dans ma bucket list 2020. « Je suppose que oui. Toi? » demandais-je à mon tour en détournant mes yeux vers mon bâton. Non Anto, tu m'connaissais suffisamment pour savoir que là maintenant j'te mentais parce que j'savais pas où me positionner.  « Me regarde pas comme ça steplais. J'connais ce regard » Je sentais ses yeux sur moi et donc, je le regardais à mon tour. Le regard du mec qui avait pas forcément envie de tourner autour du pot.
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Perdu entre des sentiments contradictoires, entre amour et haine, un coup je ressens mon cœur s’emballer et la seconde d’après ma tête me rattrape plantant cette graine du dégout qui ne cesse de grandir. Voilà dans quel genre de disposition je me rends à ce rendez vous avec Agathe, ou peut être devrais je dire mon ex car c’est ce qu’elle est à présent. C’est plutôt bizarre de se le dire, d’autant plus que ce n’est pas une perte soudaine d’amour qui a causé notre chute, mais plutôt de confiance. Il faut affronter tout ça, maintenant je ne peux plus faire marche arrière puisque le rencard a été posé, mais au plus je m’y approche, au moins l’envie y est. Je n’ai jamais connu tout ça avant elle et je ne sais pas si je le veux encore, j’en ai plus qu’assez d’être déçu par la personne en qui je focalise toute mon attention et mon amour pour le coup. La seule chose que je sais c’est qu’au fond je ne suis pas sûr de supporter la voir avec un autre, je ne sais pas si je saurais me contrôler et le pire dans tout ça c’est que je devrais y être confronté mais pourquoi être si égoïste alors que je suis celui ayant pris la décision de tout arrêter ? L’amour probablement, toujours ce même putain de sentiment qui détruit tout sur son passage, qui amplifie les sens dans un sens comme dans l’autre au détriment de la santé psychique et physique des êtres étant touchés par ce sentiment. Mais après tout j’ai toujours su passer au dessus de tout, j’ai survécu aux horreurs de mon père, j’peux le faire là aussi et oublier tout car l’oublie c’est la solution la plus simple, se souvenir de tout c’est bien plus douloureux et ça empêche de poursuivre sa vie mais là aussi est ce que j’en serais vraiment capable ? Lorsqu’elle sera loin de moi probablement mais quand je l’aurais face à moi, que son parfum viendra enivrer mes narines, je ne suis pas sûr que ce discours soit toujours d’actualité. Pour la première fois de ma vie je ne sais pas. Sur cette plage, je me dirige vers elle et j’aurais peut être les réponses à mes questions concernant la suite des événements. « Oui pour une fois. C’est pour toutes les autres fois ou j’ai attendu » Je rigole légèrement tout en prenant place à ses côtés, m’en voulant immédiatement de faire tout l’inverse de ce que j’avais en tête. Pourquoi commencer déjà à se remémorer le passé ? Au moins quand je couchais avec tout ce qui passait, j’étais pas confronté à ce problème. Je la questionne sans même la regarder et je suis maladroit une fois encore mais je ne sais pas par ou commencer. Sa réponse sonne faux, je la connais parfaitement et je me contente d’hocher la tête en pouffant de rire, un mensonge de plus finalement est étonnant ? « Ouais ça va. On est au Mexique, ça serait bien dommage de ne pas se sentir bien » Je ne vaux pas mieux qu’elle, j’agis de la même sorte mais c’est ma fierté là qui parle. Nos regards se croisent pour la première fois depuis cet accident dans le tram et ce qu’elle me demande me surprend un peu sur le coup « Mon regard ? Qu’est ce qu’il a mon regard ? » Je ne sais pas ce qu’elle veut dire par là, je la regarde normalement, enfin je pense, je contrôle pas particulièrement. « Tu préfères peut être que je louche, que je me crève les yeux ou que je regarde ailleurs » Une autre femme peut être ? C’est mieux si je fais ça ? Je le pense fort mais je ne le dis pas puisque l’on a dit pas de cris. Pourtant je n’arrive pas à regarder ailleurs, mes prunelles restent fixées sur elle car au fond savoir que ça la perturbe me fait plaisir et j’en joue un peu, et puis après tout je profite pour regarder ce si beau visage. « Du coup parlons de la raison de notre venue ici » Je souffle un peu comme pour me débarrasser de ce poids tandis que je plonge ma main libre dans le sable comme un enfant « Tu sais que la confiance c’est important pour moi, j’ai été trahi par les seules personnes à qui j’ai eu le malheur de la donner, et toi tu as été la seule pour qui j’ai voulu changer et donner cette confiance pour pouvoir avancer ensemble. Tout n’a pas été facile c’est vrai mais quand j’ai vu ce mec avec ce pochon de cocaïne toute la confiance que je pouvais avoir s’est brisée » Je détourne le regard sur elle de nouveau, baissant légèrement mes yeux sur ses mains pour voir si les bagues de son ex y figure toujours avant de reprendre sans faire de commentaires « Et tu connais mon amour pour toi mais sans confiance l’amour reste superflu. Les semaines qui ont suivi la venue du dealeur j’ai essayé de continuer mais j’en faisais des cauchemars sauf qu’à la place de ma mère qui sniffait c’était toi que je voyais le faire. Et ça je ne veux pas y faire face une fois de plus, j’en ai eu assez d’une fois Agathe. » Après tous, les camés essayent souvent d’arrêter mais sans y parvenir réellement alors pourquoi serait elle différente ? Parce qu’elle m’aime et ne veut pas me perdre ? « Et pour ce qui est de ton frère … je suis désolé, j’aurais pas dû le dire. La seule chose que je peux faire c’est m’excuser » Je pose gentiment ma main sur sa cuisse pour appuyer mes excuses, lui faisant un signe de tête tout en haussant les épaules.
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On s'aimait trop et on se détestait trop. Notre couple avait toujours été électrique. Bien avant de l'être d'ailleurs, ce lien qui nous liait était ravageur. J'savais pas pourquoi, probablement parce qu'on était semblables sur certains points. Parcours tumultueux, compliqué. La liste était trop longue pour écrire nos nombreuses disputes. J'en avais perdu le compte et même que j'me souvenais pu du pourquoi une dispute semblait plus dramatique qu'une autre. Ça m'faisait chier de pas savoir les véritables raisons de tout ça. J'avais pas un passé le plus glorieux et j'assumais ce que j'avais pu faire, positif ou négatif. Oui la coke avait été mon meilleur ami pendant un temps et oui j'avais déjà fait une overdose, au point de me faire interner de force pour ma consommation. Pourquoi il acceptait tout simplement pas cette ancienne Agathe? Mille et une questions traversaient mon esprit. Je réfléchissais à sa phrase de '' toutes les fois où j'ai attendu. '' Il le disait pour détendre l'atmosphère mais ça m'brisait le coeur de me dire qu'il parlait au passé. Je souriais légèrement, faisant genre que tout ça m'atteignait pas. J'étais une personne entière et énormément expressive mais aujourd'hui, j'avais pas forcément envie de l'être. J'me sentais.. vulnérable comme jamais devant lui. Je l'entendais rire, il avait dû capter que je mentais. Au moins, il respectait mon mensonge sans me demander de m'étaler sur le sujet. « Ça donne un souffle après ce qui s'est passé pour tout le monde, nous.  » disais-je en appuyant bien sur le mot nous sans m'en rendre compte. Pour la première fois en deux mois, on se regardait. Ma réflexion l'agaçait légèrement. « Non ça a rien à voir. C'est juste que la dernière fois que tu m'as regardé comme ça c'est.. mh, j'm'en souviens pas. Ça fait longtemps que j'ai pas eu le droit à ce genre de regard. » répondais-je en haussant légèrement les épaules. C'était pathétique ça, comme discours. Et pourtant, c'tait vrai. J'ai pas de souvenir, à quel point notre couple était en crise depuis déjà plusieurs mois. Je laissais Antonio commencer à exprimer son point, alors qu'il s'amusait avec le sable. Je l'écoutais sans l'interrompre, j'entendais parfaitement ce qu'il me disait. Le point qu'il soulevait: la confiance. « J'suis consciente des changements que t'as fait pour moi. J'sais que ça a pas dû être évident, vu ton background. Mais si t'avais suffisamment confiance en moi en retour, t'aurais dû savoir que j'ai foutu une croix sur la coke. Et si tu l'ignorais, j'ai jamais donné de rendez-vous à mes dealeurs de l'époque chez moi. Donc pourquoi j'aurais changé d'avis?  » J'étais pas conne pour donner un point d'accès, je traînais dans les ruelles. Il m'avait pété un câble pendant notre dispute à propos des bagues d'Elliot encore à mes doigts. D'ailleurs, ça me surprenait de pas l'entendre me féliciter à l'absence de ces dernières. Je les avais retiré quelques jours après notre rupture pour les ranger dans un tiroir. « Tu veux savoir un truc là-dessus, sur mon passé de toxico. Joue pas sur les mots et laisse-moi parler. J'ai toujours été une meuf à joint et ça, ça n'a pas changé. Et un jour, j'ai eu envie d'essayer la coke. J'avais une pote qui m'avait mis en contact avec un gars qui en vendait, histoire de voir le feeling que ça faisait. Et j'y ai pris goût. J'te le cacherai pas. À mon retour d'un spring break, j'ai déconné sur la dose et j'ai fait.. une overdose devant mon ex. Après ça, j'lui ai juré que j'allais pu y toucher. Cette promesse je l'ai respecté un bout de temps, environ 1 an. On s'est séparés et entre-temps, j'ai rencontré quelqu'un d'autre. J'étais en sevrage, l'envie était là. J'ai merdé, j'ai replongé dedans et tous les deux ont a coulé. On était tellement dans un autre monde qu'on a pas vu les ravages que ça a fait sur notre couple. Plutôt que de nous rapprocher, ça nous a détruits. On a mis fin à notre relation, parce qu'on s'est rendu compte qu'on était.. nocifs l'un pour l'autre. J'en consommais déjà plus quand t'ai venu chez moi la première fois. J'avais tout jeté.. » soufflais-je en essayant de reprendre mon souffle. C'était tellement dur moralement de replonger dans tout  ça pour raconter mon histoire. Il s'excusait quant aux propos qu'il avait dit sur mon jeune frère, Arthur. Rien que de l'entendre de vive voix, je luttais contre les larmes qui menaçaient d'inonder mes yeux. « Tu t'es déjà excusé.. » ni plus ni rien, j'arrivais pas à dire autre chose. Sa main sur ma cuisse de sorte à me réconforter, je venais poser la mienne sur la sienne. « Ce que je trouve con dans tout ça c'est que j'arrive pas à me souvenir de notre dernier baiser, la dernière fois qu'on a fait l'amour. Pourtant, j'devrais le savoir mais j'y arrive pas. » À quand remontait nos derniers moments ensemble? C'était trop significatif pour moi, pourquoi je m'en souvenais pas?
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Les relations destructrices, il faut croire que c’est la seule chose que je mérite et comme me l’aura fait remarquer l’autre pute d’Alice, je n’aurais jamais le droit au bonheur, c’est à ça que ma vie va ressembler, je suis destiné à être seul, à ne jamais avoir une histoire pour le moins belle de A à Z sans que tout m’explose à la gueule. Je suis né indésiré et je mourrai indésirable. J’en aurais presque un chat au fond de la gorge rien qu’en y pensant mais il faut que je passe outre et que je ne me formalise pas pour ça. Certains sont nés pour briller pour être heureux en toute circonstances, d’autres un peu moins et je fais partie de ceux-ci, handicapés des sentiments, de la confiance, de tout ce qui fait une relation stable alors après tout comment je peux espérer vivre une belle histoire sans remoue comme celle que j’ai vécu avec Agathe ? Je confirme ces propos, hochant la tête de haut en bas, il est clair que le Spring Break tombe à pic pour le coup. Je ne comprends ce que mon regard a et j’essaye d’en savoir plus mais sa réponse est floue, pas claire mais je passe outre c’est inutile de se focaliser sur ce point, j’vais me contenter de ne plus la regarder et les choses iront mieux. Puisqu’il fallait commencer quelque part, je prends la décision de démarrer et je me livre comme je ne me suis jamais livré, lui avouant ces cauchemars des derniers mois que j’ai gardé pour moi en me disant qu’ils allaient disparaitre d’eux même, que notre amour serait plus fort que toute cette merde. « Je ne sais pas comment tu fonctionnais par le passé, la seule chose que j’ai vu c’est ce mec chez toi avec ce pochon. A partir de là j’ai disjoncté et je n’ai jamais été capable de remettre tout en place. Ma problématique c’est la confiance alors tu te doutes bien que tu ne peux pas me demander de faire comme si la présence de ce mec n’était qu’une coïncidence. Peut être que c’est un coup monté, j’en sais rien, mais Agathe quand j’ai vu ce mec, ce pochon, tu n’étais pas là, tu n’as pas vu à quel point je l’ai explosé dans le couloir. Tu ne peux pas savoir la sensation que j’ai eu, à quel point j’ai eu l’impression de recevoir un coup de couteau dans le cœur. Après ça, c’était comme si toutes mes cicatrices dans mon dos s’étaient soudainement ouvertes et la douleur avec. » Je ne la blâme même pas, j’veux juste qu’elle comprenne mon point de vue. Je garde ma mâchoire serré, plissant les yeux tout en regardant la mer au loin, ignorant cette douleur me prenant dans la poitrine, la gardant pour moi, préférant ne pas lui divulguer pour éviter de semer encore un peu plus le trouble dans son esprit. Voir qu’elle n’avait plus ces bagues me fait plaisir intérieurement mais j’aurais aimé qu’elle les enlève d’elle-même sans que je n’ai à lui dire quoique ce soit, qu’elle me dise que c’est moi et aucun autre et que ces bagues ne signifie rien, seulement ça n’a pas été fait et maintenant il est peut être trop tard pour s’en séparer. C’est à mon tour maintenant de l’écouter attentivement et je le fais, ne la coupant pas le moindre instant « Comme tu l’as dit, tu as repris au bout d’un an. Je sais à quel point cette merde ne s’oublie pas et peut à tout moment revenir au premier plan et … » Je souffle un bon coup levant la tête vers le ciel, en parler me provoque pas mal d’émotion. Les larmes ne couleront pas le long de mes joues, j’en ai déjà bien trop versés étant enfant mais j’ai besoin d’une pause là dans le sujet cocaïne. Je préfère changer de sujet et m’excuser une fois encore pour son frère parce que je n’aurais pas dû mettre en doute sa parole sur ce sujet. Ma main sur sa cuisse pour lui prouver ma bonne foi « Je sais mais j’ai aussi dit que je le ferais une fois en face parce que je le dois, que tu le mérites » J’suis un con elle le sait, mais il m’arrive de l’être moins, elle l’a aussi vu et là c’est le moment d’être moins con et d’agir normalement, comme quelqu’un de censé et avec un cœur. Je sens sa main recouvrir la mienne et je ne dis rien, profitant simplement de l’instant jusqu’à ce qu’elle ouvre la bouche, cette pique au cœur se faisant tout de suite bien plus insistante à l’entendre dire tout ça et je ferme les yeux tout en étant face à la mer. Au moins les choses sont claires « Ah je vois » Je rigole légèrement pour dédramatiser et ne pas créer une ambiance négative mais au fond ça me tue encore un peu plus. J’ai déjà un pied dans la tombe et au fur et à mesure de cette discussion la belge sans s’en rendre compte m’enterre dans mon cercueil pas totalement mort. Encore une fois la souffrance fait partie de ma vie, je devrais m’y habituer. J’ai été habitué aux souffrances physiques à tel point que je ne suis plus sensible à cette douleur, mais en revanche cette souffrance cardiaque je n’y ai jamais eu droit avant, et cette foutue douleur ne me quitte pas tout le long de sa phrase. Finalement notre histoire ne se résume qu’à ça, à rien en fait car tout n’était que mineur à ses yeux et j’crois qu’en fait c’est ce qui me bute, c’est le pire dans cette situation. « Probablement parce que c’était insignifiant au fond par rapport à tout ce que tu as vécu avant. Que nos petits moments n’étaient pas si beau que ça, que ça n’était pas si bon que ça … » Le dire à voix haute c’est encore plus dur, j’ai la voix qui déraille un peu et je tousse, détournant le regard à l’opposé de la belge pour ne pas l’alarmer, mais c’est justement de trop pour moi et je me redresse plaçant mes mains derrière la tête, les coudes pointés vers le ciel, sentant ce surplus d’émotions prendre possession de mon corps et de tout ce qui va avec. Je lui tourne le dos, m’étonnant à sentir mes yeux s’humidifier légèrement. Je ferme les yeux, me concentrant pour contrôler ce semblant de larmes, ne pas prendre le risque qu’elles coulent. « Tu mérites d’être heureuse, d’être amoureuse à en crever, et d’être avec quelqu’un qui te fera te souvenir chaque moment passé avec lui, avec qui tu te sentiras vivante et vu ce que tu dis, il est clair que ça n’est pas moi » L'ultime coup de couteau que je préfère m'infliger, à présent ma souffrance ne sera plus car un mort ne peut souffrir ni même mourir une seconde fois.
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Je raclais ma gorge, les mots me manquaient pour répondre quoi que ce soit. J'osais même plus le regarder, j'sentais dans son ton de voix qu'il était déçu. Je baissais les yeux vers mes dessins dans le sable, silencieuse comme une gosse après avoir été engueulé par un adulte. À mon tour, j'lui racontais un peu mon passé sans rentrer dans les détails. J'lui disais les points essentiels sur mon histoire. J'avais la gorge nouée et elle se nouait davantage en l'écoutant parler. Il relevait que le négatif, il voyait pas les progrès que j'avais pu faire. Ça me blessait de l'entendre dire que j'étais du genre faible, parce que c'tait pas le cas. J'étais forte et j'avais réussi à passer à travers cette épreuve loin d'être évidente. « J'suis pas comme les autres, vraiment pas. » lâchais-je, sèchement. Il changeait de sujet et c'était pas plus mal, j'étais déjà fatiguée de devoir repasser par là. C'tait comme remuer le couteau dans la plaie. Si j'étais en tort, j'étais capable de l'assumer. Sauf que là, j'avais rien à me reprocher. J'avais rien fait, j'pouvais pu encaisser quoi. C'tait trop lourd. Le sujet déviait vers les excuses concernant mon frère. « Pourquoi t'as fini par me croire là-dessus? J'veux dire.. t'as fait tes recherches? » Sur quoi il s'était basé pour comprendre que j'disais la vérité sur mon petit frère? Je lui avouais quelques secondes plus tard que j'me souvenais pas de notre dernier baiser. On avait eu plus de bas que de haut, ptêtre après la révélation sur Veritas. On s'était éloignés pendant un bon moment, à ce moment-là il m'avait repoussé comme jamais. Il rigolait devant ce que je disais et j'crois pas que c'était par méchanceté, plutôt parce qu'il était nerveux. « Ça aucun rapport. J'me souviens de la soirée pour ton anniversaire que j'avais organisé, avec ton mets préféré. J'me souviens du voyage à Bali. Il y avait rien d'insignifiant, j'dis juste que je me rappelle pas la dernière fois qu'on s'est embrassés. C'était avant l'accident de métro mais quand exactement? J'sais pas. On était toujours en froid et on se voyait pratiquement plus, parce que tu voulais m'protéger. » Il se redressait en me tournant le dos et.. j'comprenais pas sa phrase qu'il me disait. Pourquoi il me disait ça? « Regarde-moi Anto. » soufflais-je, en posant ma main dans son dos pour le forcer à me regarder. « Tais-toi, m'dis pas ça. » Un larme s'échappait de mon oeil pour glisser sur ma joue.
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Il est vrai que je n’en retire que le côté négatif de tout ça mais tout ça c’est parce qu’elle sait tout ce que je pense de bien d’elle, et puis parce que j’ai toujours agi ainsi, j’ai été élevé de la sorte alors automatiquement lors d’une explication j’en ressors le négatif car c’est sur cela qu’il faut travailler et s’améliorer, non pas sur les points positifs, ça n’aurait clairement aucun sens. Je ne remets pas en cause sa force mentale, son désir de s’en sortir, mais j’ai bien trop vu agir cette merde alors que je n’étais qu’un gosse et la chose que je peux dire c’est que c’est toujours présent, d’ailleurs à l’heure d’aujourd’hui ma mère a déjà dû en crever d’une overdose à tous les coups. J’aimerai que ce qu’elle me dit soit vrai, que je puisse la croire sans sourciller, à vrai dire ça serait tellement plus simple comme ça, mais comment puis je croire de simple parole quand j’ai vu l’évidence ? Cette adresse j’ignore comment il a pu l’avoir différemment que par elle. « Non j’ai fait aucune recherche, je me suis juste calmé, j’ai relu nos messages et je me suis simplement dit que je ne voyais pas l’utilité de me mentir pour ça. J’ai pris la décision de te croire simplement » J’aimerai en faire autant pour la cocaïne mais c’est une autre paire de manche, là en revanche il allait me falloir plus que des paroles, il me faudrait des preuves et du temps pour l’encaisser bien que j’espère du plus profond de mon âme que c’est qu’une mauvais rêve ou alors un coup monté. Peut être qu’avec tout ça je l’ai perdu définitivement mais savoir au moins qu’elle est réellement innocente. En revanche là c’est assez puissant en émotion, et l’écouter me dire qu’elle ne se souvient aucun de nos derniers moments me calme très clairement, la douleur dans ma poitrine ne cessant de s’amplifier à chaque mot sortant de sa bouche. Pourtant on avait passé la nouvelle année ensemble et c’est quelque chose qu’on censé se souvenir mais pas elle. Il est vrai que rien n’a été simple depuis les révélations de Véritas, je l’ai mise de côté me recentrant sur moi dans le but de la protéger et de retrouver qui est à la tête de tout ça. « On a passé le nouvel an ensemble aussi et on s’est vu juste avant l’accident dans ce métro … » Inutile de lui dire que j’ai œuvré de toute mes forces pour l’empêcher de subir des séquelles trop grave, ça j’peux le garder pour moi une fois encore, elle n’a pas besoin de le savoir. J’me relève sans rien dire, prenant du temps pour digérer tout ce nouvel afflux d’information, gardant les yeux fermés alors que je tourne les dos à Agathe, me concentrant pour ne pas laisser mes émotions prendre le dessus. Elle veut que je la regarde mais je ne peux pas là, c’est impossible, je souffle, tentant de ventiler a respiration du mieux que je peux pour me calmer mais il n’en est rien, d’autant plus quand je sens sa main dans mon dos « J’peux pas Agathe » Non je ne peux pas lui laisser voir ce tourment d’émotions, autant qu’elle me pense insensible, ça sera plus simple comme ça pour nous deux. Seulement j’ouvre les yeux à sa dernière phrase et je la regarde faiblement, la laissant voir en moi. Peut être ne devrais je pas pour nous faciliter la tâche mais il n’en est rien « Pourquoi ? Tu veux que j’te dise quoi Agathe ? Tu ne te souviens pas des derniers mois, c’est plutôt évident. Tu crois que c’est ce que je veux vraiment ? » Je suis bouleversé, d’autant plus en voyant cette larme couler le long de sa joue, ma main que je viens poser sur son visage avec douceur, retirant du bout de mon pouce la progression de cette larme. Le silence est roi, et on se regarde simplement, nos yeux totalement submergés d’émotions mais ce regard que je lui donne vaux plus que toutes les paroles du monde. Je m’approche d’elle, pour déposer un baiser sur sa joue avant que je ne puisse me retenir de l’embrasser sur la bouche. Je ne devrais pas faire ça, je ne facilite pas les choses mais je ne peux m’empêcher d’y mettre tous mon amour, tous mes sentiments pour la jeune femme malgré tout « Tâche de ne pas oublier celui là »
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« J'vois pas l'utilité de te mentir sur la coke. » disais-je, sans lâcher le morceau. Arrête de provoquer Agathe, arrête de vouloir faire les choses biens. Un truc s'était cassé entre nous, un fossé s'était creusé et c'était pas comme si je n'avais rien tenté pour régler ça. J'avais tout essayé et s'il y avait bien un truc de positif dans tout ça, c'tait le fait que j'avais jamais abandonné. Maintenant, on arrivait à un point de notre histoire où j'étais fatiguée d'essayer. Fatiguée de ramasser les pots cassés et de recoller les morceaux. À force de trop préserver notre couple, on s'était perdus. C'était pas la coke la source de nos problèmes, tout allait.. de travers depuis plusieurs mois. J'étais persuadée qu'il avait encore ce conflit avec Demyan à travers de la gorge. Et pourtant, même si j'avais pas formé un couple avec ce dernier, je l'avais trahi en brisant ce pacte de fidélité pour aller voir Anto. Combien de fois l'avais-je embrassé alors que Demyan croyait que j'étais droite dans mes baskets? Je l'avais en quelque sorte trompé pendant un mois? ou deux mois. C'était ça le problème, la confiance. Antonio m'faisait pas totalement confiance. « J'suis désolée.. » Désolée de pas m'en souvenir. Il parlait de quel nouvel an? Celui de l'année dernière? Parce que j'm'en souvenais de ça, c'était là qu'on avait appris à mieux se connaître. C'était frustrant pour moi d'oublier ce détail. Il se relevait pour me tourner le dos, me laissant seule sur ce sable. Il agissait bizarrement et ça m'faisait tout drôle de le voir comme ça. Je me relevais à mon tour, m'approchant de lui pour y poser ma main dans son dos. « Si tu peux, Anto. Regarde-moi.. » J'arrivais pas à lutter contre les larmes qui coulaient sur mes joues, mes yeux étaient inondés. Et à ma dernière phrase, il se retournait pour me regarder. Ses yeux étaient vitreux et ça se voyait qu'il ravalait ces larmes. « Tu crois que j'fais exprès d'oublier ça, moi? Si y a une chose que j'suis certaine c'est que je suis amoureuse de toi. J't'ai jamais laisser tomber, même quand t'agissais comme un vrai trouduc en me repoussant. J'restais là et ça, crois-moi que psychologiquement c'était dur. T'as plutôt eu de la chance d'avoir une meuf aussi patiente que ça, autrement j'aurais pu prendre mes cliques et mes claques pour m'casser. » lâchais-je sans mâcher mes mots. Je secouais ma tête pour contrôler mes larmes, alors qu'il venait poser sa main sur ma joue pour essuyer cette goutte qui coulait. Il s'approchait, posant sa bouche sur ma joue et sans me laisser le temps de réagir, ses lèvres se posaient sur les miennes. J'y répondais, sachant pertinemment que c'était un baiser d'adieu. On fermait le livre de notre amour à contre-coeur. « Promis. Mais.. t'aurais pas dû l'faire. » Parce que ça nous plaçait dans une position weird, malsaine pour des exs qui s'aimaient encore beaucoup trop. Je prenais son visage entre mes deux mains et je l'embrassais une nouvelle fois, liant ma langue avec la sienne.
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Elle n’en démords pas seulement j’ai besoin de plus que de simples paroles. « Je crois que tu ne comprends pas Agathe, le mal est plus profond que ça. Et j’vais t’avouer un truc que j’ai jamais dit. Quand j’ai été placé en foyer d’accueil ma mère est revenue pour tenter de récupérer ma garde, en jurant sur tout ce qu’elle avait, que la drogue c’était derrière elle. » Je la regarde, laissant un petit silence s’installer avant de reprendre « Et tu sais ce qu’elle a fait la semaine après avoir gagné le procès ? Elle a replongé ! Alors je ne dis pas que tu es comme elle, mais en ayant vécu tout ça je me dois de prendre mes précautions, de me protéger un peu pour une fois et de réclamer plus de preuves » Bien sûr je comprends qu’elle ne veuille pas m’en prouver plus et que selon elle si je ne peux lui faire confiance aveuglément alors ça ne sert à rien de poursuivre cette histoire, cependant je préfère agir de la sorte plutôt que de foncer droit dans le mur une fois encore. Peut être que je m’en mordrais les doigts ou peut être pas, seule l’avenir nous le dira. En tout cas peu importe ce que moi je peux lui dire, elle semble se souvenir de rien, j’ai limite l’impression de me revoir un an en arrière lors des attentats ou elle a totalement perdu la mémoire, n’étant plus qu’un inconnu à ses yeux. Elle s’en excuse mais après tout rien n’arrive par hasard donc je suppose que si elle ne se souvient de rien c’est qu’au fond notre histoire était moins importante que celle qu’elle a pu vivre par le passé, et cela expliquerait aussi pourquoi elle n’a jamais quitté les bagues de son ex. Je fuis la conversation, j’en ai assez entendu et surtout j’veux pas baisser ma garde devant elle, lui montrer que tout ça m’atteint, autant qu’elle croit que ça ne me fait ni chaud ni froid. Elle me supplie presque de la regarder mais je ne peux pas, je ne veux pas le faire car je crains ce qu’elle pourra y voir, cette faille minime mais existante malgré tout. Je l’entendais à moitié renifler et l’entendre elle aussi se mettre dans un état pathétique me sort de mon self control. Je craque, lui faisant face, la laissant apercevoir ce que je n’aurais jamais dû lui laisser voir. « Non t’as raison tu as été parfaite, tu t’es battue pour nous comme probablement personne ne l’aurait fait mais si tu ne t’en souviens pas c’est pour une raison Agathe. Sois tu veux oublier et ton esprit te le fait oublier car c’est trop douloureux, soit c’était insignifiant à côté de ce que t’as pu vivre » Malgré tout elle me dit qu’elle m’aime et pourquoi il faut compliquer les choses un peu plus ? Pourquoi ne me dit elle pas qu’elle me déteste de toutes ses forces, qu’elle veut tirer un trait sur moi, qu’elle ne me veut plus dans sa vie et que son souhait le plus cher est de retrouver quelqu’un qui saura la rendre heureuse ? Je sèche ses larmes, la regardant sans rien dire, me contentant de m’approcher d’elle pour déposer un baiser sur sa joue, mais la tension est bien trop palpable et je ne peux me résigner à partir sans lui dire au revoir de la bonne manière, donc je dévie mon baiser sur ses lèvres que je capture avant de lui demander de ne pas l’oublier. Je ne suis pas mieux qu’elle, je n’arrange rien non plus. Seulement je n’ai pas le temps de réagir à sa réponse, de dire quoique ce soit, elle attrape mon visage pour m’embrasser avec encore plus de passion, liant sa langue à la mienne et j’en fais de même tout en rapprochant son corps du mien pour la sentir une dernière fois au creux de mes bras. Ma respiration est haletante alors que je me recule légèrement, mordant sa lèvre au passage « Tu as raison on ne devrait pas… » Seulement je n’ai pas l’envie de me séparer de son enveloppe corporelle et de la laisser filer de la sorte. Ce que l’on fait n’ajoute que de la complexité à notre séparation mais au moins elle voit bien que je ne lui ai pas menti en lui avouant l’aimer. Je recule un peu plus tout en levant la tête au ciel puis mon regard croise le sien de nouveau « Tu sais quoi, autant se quitter en beauté … » Je m’empresse de la retrouver, l’embrassant avec fougue, laissant mes mains se perdre contre ses courbes que je connais par cœur malgré notre éloignement des mois derniers.
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