stuck in the dark but you're my flashlight
→ ft. @Freya Davies
je suis chamboulé. là seule fille dont j'ai été amoureux vient de débarquer à Harvard. j'en étais fou de cette fille, elle a été ma première fois, elle m'a fait découvrir des sentiments que je pensais inexistants. je l'ai aimé de tout mon coeur, coeur qu'elle a brisé en mille morceau quand elle m'a dit que pour elle, ça n'avait jamais été réciproque. et maintenant, j'ai le droit à un tout autre discours. elle a juste eu peur de ces sentiments.. je suis perdu. parce que moi j'ai continué ma vie sans elle, j'ai jeté mon dévolue sur toi, j'ai monté des plans pour te mettre dans mon lit sauf qu'au final .. bah je t'apprécie. t'es touchante, t'es vraie. t'es passionnée et t'es torturée aussi. et moi j'aime ça. alors j'ai franchement pas la tête à devoir penser à mon seule et unique amour de retour ainsi qu'à la nana qui me plait alors qu'elle devrait pas. je décide de faire un truc improbable : aller bosser à la bibliothèque. j'y vais assez tardivement, aux heures où y a plus grand monde. j'ai quand même une réputation à tenir, et c'est pas celle d'un rat de bibliothèque qui passe son temps le nez dans les bouquins pour être premier de sa classe. je me cale dans un coin et je commence à tafer. je vois pas le temps passer et quand je décide de faire une pause, y a plus personne. je vois que les lumières commencent à s'éteindre. euuuuuh y a un problème non ? je laisse mes affaires à la table où je me suis installé et je me dirige vers l'accueil. la nana à disparu. y a plus que les veilleuses qui permettent de ne pas me plonger dans l'obscurité. j'essaie d'ouvrir la porte d'entrée et là je comprends. c'était la fermeture et je suis pas partie à temps. « oh y a quelqu'un ? » c'est ouf, je suis bloqué dans la BU de Harvard pour toute la nuit. sans bouffe, ni rien. ce serait à IKEA ou dans un centre commercial ok, mais là je vais faire quoi ???

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→ ft. @Aidan Nesbitt
Je suis une fille brillante et studieuse. Je l'ai toujours été. C'est normal pour moi d'être enfermée toute la journée dans la bibliothèque. Je veux réussir et je veux les meilleures notes. Je ne suis pas à pforzheimer pour rien. Je dois absolument terminer un exposé. Le hic, c'est qu'hier, je n'ai pas beaucoup dormi. Je suis à la fois studieuse mais fêtarde également et je n'ai pas vu l'heure quand je suis rentrée dormir. Oups ? Quoi qu'il en soit, je donne toute mon énergie... jusqu'à ce que je m'endorme. Ouais, sur mes feuilles, en y mettant de la bave. Je suis partie dans un long rêve, assez plaisant. Je sais pas pourquoi mais j'ai la tête d'Aidan qui me vient en tête. Vous le croyez vous ? Bah oui, apparemment, je rêve de lui. Je m'efforce de ne pas penser à sa tronche depuis le dernière fois mais mon inconscient veut pas le lâcher. Fuck it. J'entends sa voix. Comme si elle était réelle. Je sursaute et je me réveille. il fait sombre, la bibliothèque est déserte, mis à part un jeune homme qui se dirige vers la sortie, fermée. Je cligne des yeux, essayant de me réveiller et de retrouver un air normal puis je ramasse mes feuilles. « ouais, y'a quelqu'un. » que je dis agacée. Pas besoin de crier. Non mais moi quand on me réveille, c'est l'enfer. Je fourre toutes mes affaires dans mon sac et je descends les marches de l'amphi pour arriver à sa hauteur. Euh... c'est une blague ? Aidan devant mes yeux. Tout à coup, je deviens rouge vive et le contourne.  « bon ouvre Nesbite, c'est pas drôle ta petite blague de m'enfermer pendant que je dors. » je soupire bruyamment et je pose mon dos près de la porte, les bras croisés sur ma poitrine.

✧. ❛ love on top. i know nothing's perfect but it's worth it after fighting through my tears and finally you put me first. it's you.

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→ ft. @Freya Davies
moi à la base je voulais juste me changer les idées et bosser un peu mes examens. je voulais pas servir de futur scénario à un bon gros film d'horreur. ouais parce que pour en avoir vu pas mal, ça commence toujours comme ça. en pleine nuit, dans un endroit vide où les protagonistes du film ne devrait pas se trouver. d'ailleurs c'est étrange, parce que dans ce genre de film y a souvent la même dynamique pour les personnages : l'intello, le beau gosse, le mec fun et la vierge. je remplis parfaitement le rôle des trois premiers mais pas le dernier .. donc je sais pas trop à quoi m'attendre. en vrai ça me fait chier, j'avais pas prévu de passer ma nuit ici. j'avais un date tinder et je peux même pas annuler parce que j'ai plus de batterie. la situation clichée putain. j'essaie d'ouvrir quand même les portes avant de m'avouer vaincu mais rien, tout est fermé. ils sont super sécuritaire ici. ils vérifient même pas que tout les monde est sortie. je suis à deux doigts d'abandonner et de retourner bosser avant de pioncer contre une étagère que j'entends une voix. quand je te vois descendre de la mezzanine je me mets à rire. « hm y a erreur sur le casting, tu peux pas jouer la vierge non plus. » ahahah ouais tu comprends rien c'est normal. je lèves les mains au ciel quand tu m'incrimines. « alors tu te détends parce que c'est pas ma faute. moi aussi je suis coincé. tu crois quand même pas que j'aurais fait tous ça pour être tout seul avec toi. » ouais j'avais juste à t'inviter chez moi si je voulais, ça a marché une fois je te rappelle. d'ailleurs chasser le naturel, il revient au galop parce qu'on se tacle comme si cette trêve n'avait pas existé. en fait je pense qu'on aime beaucoup trop se clasher pour faire des trêves trop souvent. j'oublie pas que tu me plais, c'est dans un coin de ma tête, mais ça va y rester, j'ai déjà assez d'emmerde avec le retour de maddie. « qui me dis que c'est pas toi qui avait tellement envie de moi que t'as privatisé la BU ? » rien n'est trop grand pour aidan nesbitt.

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→ ft. @Aidan Nesbitt
Alors génial, je suis enfermée dans cette grande bibliothèque et je me rends compte que je ne suis pas toute seule. Est-ce que j'aurais préféré me retrouver seule dans ce genre de situation ? Non, faut pas se mentir, je suis quand même rassurée qu'il y ait quelqu'un, même si ce quelqu'un s'appelle Aidan et que quand je suis en sa présence, j'ai mes hormones en feu. Donc honnêtement, je suis soulagée de le voir, bien qu'agacée lorsqu'il commence à sortir des phrases qui n'ont ni queue ni tête. « t'as été bercé trop près du mur toi. » que je souffle en sortant un rictus. Son hypothèse d'avoir manigancé le coup pour pouvoir l'avoir que pour moi me fait racler la gorge. J'hausse les sourcils et je le rejoins à sa hauteur en posant mes affaires sur une table. « arrête de croire que t'es la première chose à laquelle je pense le matin quand je me lève. t'es pas mon obsession nesbit, loin de là. » menteuse, mais je suis une très bonne comédienne quand je veux. Je me pince les lèvres et je regarde par la vitre de la porte principale si y'a encore quelqu'un dans le couloir. « y'a bien un putain d'gardien qui va venir faire sa ronde... et bordel j'ai faim. je devais aller au mcdo. » je fais une petite moue. Tout ce que j'ai dans mon sac c'est des bonbons à la menthe, rien de plus. Je soulève mes pieds pour m'asseoir sur le bord d'une table et je regarde mes jambes qui se balancent dans le vide. Est-ce que je suis nerveuse de me retrouver dans cette situation avec lui ? Un peu oui.

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→ ft. @Freya Davies
c'est étrange parce qu'on se comporte comme si cette soirée chez moi n'avait jamais existé.. tu m'attaques comme d'habitude et moi j'ai une irrépressible envie de te sauter dessus pour que tu la ferme. rien n'a changé quoi. je pensais qu'une petite trêve pourrait te faire tomber amoureuse mais t'es plus coriace que je ne le pensais. je t'ai sous estimé. en attendant trêve ou pas, on est coincé ici tout les deux et si Harvard ne veut pas déclencher une troisième guerre mondiale, ils feraient mieux de venir nous chercher maintenant. « et toi on t'as pas assez bercé apparemment. » que je te réponds en grimaçant.« t'as manqué d'affection pour être aussi agressive ou t'as juste peur de céder à ton attirance indéniable pour moi et de faire quelque chose que tu risquerais de regretter ? » ouais je force à mort et j'essaie de te pousser dans tes retranchements parce que putain ce que tu peux être bandante quand t'es en colère. d'ailleurs t'es déjà un peu sur la défensive quand tu t'approches de moi et que tu poses ton sac comme un bourrin sur la table. « je suis sûr que si, tu penses à tout ce que j'aurais pu te faire si t'étais pas partie de chez moi ce soir là. » je te fais un petit clin d'oeil tout en me mordant la lèvre. sourire de connard, je fixe tes lèvres et puis je détourne la tête. en temps normal je t'aurais fait une blague sur le modo et le gros cul que tu pourrais prendre en allant là bas mais je me réfrène direct quand je me rappelle ce que tu m'as avoué chez moi. je suis un connard mais pas un harceleur. c'est ma soeur qui pousse les gens à se suicider, pas moi. je fouille dans mon sac et j'en sors une barre chocolaté et que je te balance dessus sans prévenir. « tiens, c'est mieux que rien. » il est pas gentleman le Nesbitt ? à donner sa dernière barre de chocolat tel un prince venant à la rescousse d'une princesse en danger.

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→ ft. @Aidan Nesbitt
Je fronce un sourcil, puis le deuxième. Pourquoi faut-il toujours qu'il remette tout sur lui ? Sur le cul ? Sur ce qu'il pourrait me faire mh ? Cela ne m'aide pas à ne pas y penser. Bordel, j'aurais jamais dû l'embrasser ce soir là, j'aurais jamais dû le chauffer, accepter son dîner, l'inviter pour Halloween, tout ça ne serait pas arrivé. Ce n'est pas que j'essaye d'être son amie, ou je ne sais quoi. En fait... je ne sais pas ce que je veux. Je le repousse, mais je joue quand même avec ses nerfs et ses hormones, pour ensuite le repousser encore une fois. Je suis fatiguée de tout ça, de me battre, de lutter. Faudrait peut-être foncer et se dire merde. « cesse un peu d'arrêter de parler de cul tout le temps, obsédé. » que je grogne en levant les yeux au ciel. Arrête de parler tout court, ça me calmerait. Je fouille dans mon sac après un truc à manger et l'instant d'après, je reçois un truc sur la tête. « aie putain. » j'ai pas mal, mais j'apprécie qu'on me lance de la nourriture dessus. Qui apprécierait cela ? Sa barre chocolatée, je la regarde même pas. Je fonce vers lui et je lui donne un cou dans les côtes. Ça par contre, ça peut être douloureux. « je suis pas ton chien tu me lances pas de la nourriture à la gueule ! » ma main vient ensuite empoigner sa gorge fermement. J'ai hésité à y laisser la marque de mes doigts rien qu'en voyant le plaisir que ça me procurait de le tenir immobile comme ça... de le dominer. Je croise son regard, je me retiens les derniers instants puis je lâche ma main pour l'attirer et l'embrasser. Tellement arrogant ce type, tellement... excitant. C'est de trop, j'ai besoin de vider mes nerfs et mes pulsions et je sais qu'Aidan bouillonne aussi à l'instant même.

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→ ft. @Freya Davies
je la sens bien la tension qu'il y a entre nous. elle a jamais disparu. pendant la trêve chez moi, on va dire qu'elle était en latence, quelque part au fond de moi, de nous. ce soir là j'ai bien compris que finalement le Aidan doux et respectueux, ça te faisait plaisir cinq minutes. alors t'as beau faire la maline, en fait t'aime que je sois rude, macho et que je te malmène. « tu viens d'utiliser une double négation. cesse un peu d'arrêter, ça veut dire continue.. » je fais un grand sourire provocateur. « alors t'aimes ça inconsciemment que je parle de cul hein » ouais je suis un gamin et mon jeu favoris c'est de te faire chier. je t'ai invité chez moi dans le seul but de te mettre une bonne vieille disquette pour que tu penses que je peux être romantique. je pensais que ça te donnerais envie de coucher avec moi mais ça n'a pas été le cas. j'ai compris maintenant, toi ce que t'aimes c'est quand je te pousse dans tes retranchements, quand je te pousse à bout et que je te mets hors de toi. en fait t'es aussi folle que moi. tu commences déjà à te plaindre de ne pas manger alors je te lance une barre de chocolat dessus. je suis quand même pas un crevard.. en fait si. mais avec toi c'est compliqué. disons que tu réveilles des trucs en moi. et c'est pas normal. bref, j'essaie d'être un peu cool mais toi ça te plait pas visiblement. tu te rues sur moi comme un phacochère sur un champ de baie. et tu me donnes un coup dans les côtes. comme ça, gratuitement. « putain mais t'es sérieuse ? ça t'arrives de pas te plaindre de temps en temps ? » une vraie meuf quoi. j'ai pas le temps de faire ouf que ta main vient empoigner mon cou. ah ouais t'es complètement tarée en fait, tu vas essayer de me tuer pour un barre de céréales ? d'un côté du me fait flipper, de l'autre je sais que j'ai plus de force que toi pour me défendre. tu m'empêches pas non plus de respirer mais tu me quittes pas des yeux et c'est ... effrayant et excitant à la fois. « qu'est-ce que tu .. » j'ai pas le temps de terminer ma phrase que tu me lâches pour venir m'embrasser.. alors là je te comprends plus du tout. je suis perdu mais je suis pas fou. je te rends ton baiser et même plus. mes mains se posent sur ton corps, caressent tes fesses tes hanches avant de te soulever du sol pour te faire t'assoir sur une des table. je rapproche un peu plus mon corps du tiens, écartant tes cuisses pour me faufiler entre elles, une de mes mains passe dans tes cheveux alors que l'autre se saisi fermement de ta cuisse pour la serrer contre mes hanches. tu me rends complètement fou, je suis incapable de me contenir.

✧. ❛ love on top. i know nothing's perfect but it's worth it after fighting through my tears and finally you put me first. it's you.

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