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Lien du postVen 18 Oct - 11:00
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Lien du postVen 18 Oct - 11:35
sweet dreams - les mots n'ont pas assez de force pour te dire combien je suis désolé. |
Le visage enfoui dans les mains, j'oublie vite a notion du temps. Depuis combien de temps était-elle là-dedans ? Je sèche mes larmes en essayant de trouver une occupation. Peu importe ce que c'était, du moment que mon esprit était ailleurs.
Je sors alors mon téléphone et envoie un message à Elvia pour la prévenir que je ne rentrerai surement pas de la nuit. Elle allait s'inquiéter, mais elle était au moins prévenue. Je regarde les gens courir, rire, pleurer... C'est fou les émotions étranges qu'il y a dans une hôpital. Je me sens complètement déconnecter de la réalité... Comme si je regardais un film et non que je vivais cet instant.
Je joue à quelques jeux sur mon téléphone sans pouvoir m'empêcher de regarder la porte par laquelle elle a disparu. J'ai les paupières lourdes, je sens que je fatigue surtout.
Avec un élan d'énergie mineure, je finis par me traîner jusqu'à un distributeur pour me prendre un café. Je n'ai pas envie de manger quoi que ce soit... Tout me semble fade. Le café est juste une nécessité pour ne pas m'endormir.
J'espère qu'elle n'a rien. Rien qui n'aille pas... Rien qui l'affole.
Je renifle une fois de plus et un petit garçon se réveille alors qu'il était avachi sur sa mère. Il me regarde et me sourit. Je le lui rends, il se lève, réveille à moitié sa mère avant de venir vers moi. Je m'accroupis à sa hauteur, mettant le café à bonne distance de lui. « Quelqu'un est mort ? » Si la question est très franche, l'innocence l'est tout autant. J'entends sa mère chuchoter son prénom et je lui ébouriffe les cheveux. « Non, juste malade. On va vite la soigner. » L'enfant sourit et ce qui suit me glace le sang. « Mon papa est mort. » Je regarde la maman qui, dépité, met une main sur le cœur avant de pleurer. Mon expression est neutre mais j'ai mal au cœur pour eux. « Je suis désolé, bonhomme. » Plantant mon regard dans celui de la mère, je fais comprendre que je suis désolé et que je présente mes condoléances. Nul besoin de mots.
Je me relève et sors de ma poche un bonbon à la cerise. « Tiens. Va te reposer maintenant. » Car si tu ne pleures pas aujourd'hui, la réalité te rattrapera vite...
Je m'assoie en sirotant mon café et continuant d'observer les aller-retour, espérant qu'on m'apporte rapidement des nouvelles de Yen. Mais personne ne vient rapidement et une fois le gobelet fini... je m'endors, le laissant tomber au sol.
C'est une main qui attrape le gobelet qui me réveille, le docteur s'excuse aussitôt en me voyant sursauter et je le regarde comme un extraterrestre.
Le glas tombe... « Non. » Je fais non de la tête plusieurs fois, refusant cette réalité. Le docteur me demande si je connais un parent. « Oui, ses parents. Je vais les contacter... Mais. » Je regarde le docteur, qui me sourit à demi. « Oui, vous pouvez aller la voir. »
Je prends mon portable et appelle le docteur qui s'occupait de Mr Bruckheimer afin qu'il me donne le numéro. J'en profite pour lui demander s'il connait un excellent cancérologue sur Boston. J'aurai le contact dans la matinée.
En arrivant près de la chambre de Yen, j'appelle son père qui ne répond pas immédiatement. Je laisse alors un message un peu flou mais pas le temps de finir qu'il me rappelle. « Mr Bruckheimer... Bonsoir, je suis Milo, un ami de votre fille. Nous sommes à l'hôpital et... Est-ce que vous pourriez venir ? ... Oui... Oui, c'est urgent et ce n'est pas une nouvelle qu'on annonce au téléphone. Elle a besoin de vous. »
Je raccroche avant d'entrer dans la chambre, c'est froid une chambre d'hôpital. Je pousse doucement la porte qui ne grince même pas. « Yen ? » que je chuchote. Ses yeux sont clos. Elle semble avoir repris quelques couleurs. Je tire un fauteuil jusqu'à elle et m'assoie dessus en lui prenant la main. « Hey hey. Il ne me semble pas qu'elle meure dans the Witcher... alors toi non plus, hein ? » Mes yeux se referment doucement alors que mon pouce caresse le dos de sa main. Morphée frappe à nouveau et je m'endors à ses côtés.
Je sors alors mon téléphone et envoie un message à Elvia pour la prévenir que je ne rentrerai surement pas de la nuit. Elle allait s'inquiéter, mais elle était au moins prévenue. Je regarde les gens courir, rire, pleurer... C'est fou les émotions étranges qu'il y a dans une hôpital. Je me sens complètement déconnecter de la réalité... Comme si je regardais un film et non que je vivais cet instant.
Je joue à quelques jeux sur mon téléphone sans pouvoir m'empêcher de regarder la porte par laquelle elle a disparu. J'ai les paupières lourdes, je sens que je fatigue surtout.
Avec un élan d'énergie mineure, je finis par me traîner jusqu'à un distributeur pour me prendre un café. Je n'ai pas envie de manger quoi que ce soit... Tout me semble fade. Le café est juste une nécessité pour ne pas m'endormir.
J'espère qu'elle n'a rien. Rien qui n'aille pas... Rien qui l'affole.
Je renifle une fois de plus et un petit garçon se réveille alors qu'il était avachi sur sa mère. Il me regarde et me sourit. Je le lui rends, il se lève, réveille à moitié sa mère avant de venir vers moi. Je m'accroupis à sa hauteur, mettant le café à bonne distance de lui. « Quelqu'un est mort ? » Si la question est très franche, l'innocence l'est tout autant. J'entends sa mère chuchoter son prénom et je lui ébouriffe les cheveux. « Non, juste malade. On va vite la soigner. » L'enfant sourit et ce qui suit me glace le sang. « Mon papa est mort. » Je regarde la maman qui, dépité, met une main sur le cœur avant de pleurer. Mon expression est neutre mais j'ai mal au cœur pour eux. « Je suis désolé, bonhomme. » Plantant mon regard dans celui de la mère, je fais comprendre que je suis désolé et que je présente mes condoléances. Nul besoin de mots.
Je me relève et sors de ma poche un bonbon à la cerise. « Tiens. Va te reposer maintenant. » Car si tu ne pleures pas aujourd'hui, la réalité te rattrapera vite...
Je m'assoie en sirotant mon café et continuant d'observer les aller-retour, espérant qu'on m'apporte rapidement des nouvelles de Yen. Mais personne ne vient rapidement et une fois le gobelet fini... je m'endors, le laissant tomber au sol.
C'est une main qui attrape le gobelet qui me réveille, le docteur s'excuse aussitôt en me voyant sursauter et je le regarde comme un extraterrestre.
Le glas tombe... « Non. » Je fais non de la tête plusieurs fois, refusant cette réalité. Le docteur me demande si je connais un parent. « Oui, ses parents. Je vais les contacter... Mais. » Je regarde le docteur, qui me sourit à demi. « Oui, vous pouvez aller la voir. »
Je prends mon portable et appelle le docteur qui s'occupait de Mr Bruckheimer afin qu'il me donne le numéro. J'en profite pour lui demander s'il connait un excellent cancérologue sur Boston. J'aurai le contact dans la matinée.
En arrivant près de la chambre de Yen, j'appelle son père qui ne répond pas immédiatement. Je laisse alors un message un peu flou mais pas le temps de finir qu'il me rappelle. « Mr Bruckheimer... Bonsoir, je suis Milo, un ami de votre fille. Nous sommes à l'hôpital et... Est-ce que vous pourriez venir ? ... Oui... Oui, c'est urgent et ce n'est pas une nouvelle qu'on annonce au téléphone. Elle a besoin de vous. »
Je raccroche avant d'entrer dans la chambre, c'est froid une chambre d'hôpital. Je pousse doucement la porte qui ne grince même pas. « Yen ? » que je chuchote. Ses yeux sont clos. Elle semble avoir repris quelques couleurs. Je tire un fauteuil jusqu'à elle et m'assoie dessus en lui prenant la main. « Hey hey. Il ne me semble pas qu'elle meure dans the Witcher... alors toi non plus, hein ? » Mes yeux se referment doucement alors que mon pouce caresse le dos de sa main. Morphée frappe à nouveau et je m'endors à ses côtés.
(c) AMIANTE
@Yennefer Bruckheimer
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Lien du postVen 18 Oct - 12:30
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Lien du postSam 26 Oct - 11:59
sweet dreams - les mots n'ont pas assez de force pour te dire combien je suis désolé. |
Cette nuit a été la plus difficile de toute mon existence. Je connaissais l'absence de mes parents, quand ils étaient si loin de moi. Je n'avais pas cette sensation au creux du bide, de les perdre pour toujours. Cette peur viscérale de ne plus jamais entendre leurs rires, leurs cris, leurs pleurs. J'avais peur de perdre Yennefer. De la perdre pour toujours... De ne plus entendre ses rires, ses critiques, l'entendre simplement râler. Je ne voulais pas la perdre... Car elle était plus qu'importante à mes yeux.
C'était Yennefer après tout. Celle qui me faisait rire et m'acceptait tel que j'étais... Celle qui ne voyait en moi que Milo et rien d'autre. Pas d'artifices, je pouvais m'améliorer avec elle, jamais régresser.
J'étais fou d'elle, sans doute. Mais je n'éprouvais pas ce feu céleste que j'attendais d'une relation... Et je m'en veux de l'avoir quittée au pire moment. Mais une vérité absolue se doit d'être viable. Je ne pouvais mentir, même en sachant son état. Tout lui tombait dessus et je faisais parti des cailloux qui l’ensevelissait sous le sol.
Dorénavant, je serai la main qui la tire vers les nuages. Je suis désolé, Yen. De la douleur, de la peine... et de cette solitude que je ne souhaite à personne.
J'accroche mes doigts à sa main et je m'endors, les larmes coulant sur son lit. J'ai l'impression qu'un camion me roule dessus à chaque fois que je me réveille une microseconde.
Elle a un cancer. Et je ne peux rien faire... à part la confier aux meilleurs spécialistes.
Je finis par sombrer dans un sommeil lourd et sans rêve, quand quelques voix me parviennent de loin. Je sens un main caresser mon âme et j'ouvre un œil sur Yen qui intime le silence à certaines personnes.
Je me redresse un peu trop vite, la tête me tourne. Mais je regarde les nouveaux arrivants. « Hm... » Les parents de Yen. « Oh, je suis désolé ! » que je dis en m'affolant, essuyant la bave au bord de mes lèvres et chassant les lignes de sel séchés sur les joues. « Comment allez-vous ? » Je me lève, serre la main de chacun. « Milo, enchanté. » Je ne sais pas vraiment où est ma place. « Vous semblez en forme, monsieur. » que je dis en visant sa jambe, un sourire aux lèvres avant de me tourner vers Yennefer, les yeux encore embués de sommeil. « Je vous laisse ? »
C'était Yennefer après tout. Celle qui me faisait rire et m'acceptait tel que j'étais... Celle qui ne voyait en moi que Milo et rien d'autre. Pas d'artifices, je pouvais m'améliorer avec elle, jamais régresser.
J'étais fou d'elle, sans doute. Mais je n'éprouvais pas ce feu céleste que j'attendais d'une relation... Et je m'en veux de l'avoir quittée au pire moment. Mais une vérité absolue se doit d'être viable. Je ne pouvais mentir, même en sachant son état. Tout lui tombait dessus et je faisais parti des cailloux qui l’ensevelissait sous le sol.
Dorénavant, je serai la main qui la tire vers les nuages. Je suis désolé, Yen. De la douleur, de la peine... et de cette solitude que je ne souhaite à personne.
J'accroche mes doigts à sa main et je m'endors, les larmes coulant sur son lit. J'ai l'impression qu'un camion me roule dessus à chaque fois que je me réveille une microseconde.
Elle a un cancer. Et je ne peux rien faire... à part la confier aux meilleurs spécialistes.
Je finis par sombrer dans un sommeil lourd et sans rêve, quand quelques voix me parviennent de loin. Je sens un main caresser mon âme et j'ouvre un œil sur Yen qui intime le silence à certaines personnes.
Je me redresse un peu trop vite, la tête me tourne. Mais je regarde les nouveaux arrivants. « Hm... » Les parents de Yen. « Oh, je suis désolé ! » que je dis en m'affolant, essuyant la bave au bord de mes lèvres et chassant les lignes de sel séchés sur les joues. « Comment allez-vous ? » Je me lève, serre la main de chacun. « Milo, enchanté. » Je ne sais pas vraiment où est ma place. « Vous semblez en forme, monsieur. » que je dis en visant sa jambe, un sourire aux lèvres avant de me tourner vers Yennefer, les yeux encore embués de sommeil. « Je vous laisse ? »
(c) AMIANTE
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Lien du postVen 1 Nov - 18:20
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Lien du postLun 4 Nov - 9:38
sweet dreams - les mots n'ont pas assez de force pour te dire combien je suis désolé. |
Je regarde Yennefer alors que je m'apprête à rentrer chez moi après que son père m'ait fait signe de rentrer me reposer d'un simple hochement de tête à ma question. Je m'apprête à lui embrasser le front quand ses doigts se referment sur les miens comme un étau. Comme si elle sentait que le docteur allait rentrer nous annoncer les mauvaises nouvelles... Je ne voulais pas l'entendre une seconde fois. Mais peut-être que j'en saurais davantage.
Je serre mes doigts dans les siens alors que le docteur entre pour nous faire tomber le glas. La mère de Yennefer pâlit à vu d’œil et se couvre la bouche comme si c'était la fin du monde. Et ça l'est. Alors que son père, plus fort, se contente de froncer les sourcils, encaissant également la nouvelle, mais la principale intéressée reste muette. Les yeux dans le vague et la conscience ailleurs. j'ai mal au cœur, très mal au cœur pour elle. Je me sens à la fois impuissant et coupable... Je n'aurais jamais du partir, j'aimais je n'aurais du quitter l'appartement pour que tu me cours après... Tu n'aurais pas eu de telles crises, et ton cœur ne saignerait peut-être pas autant.
Je finis par m'asseoir à côté d'elle, sur son lit alors qu'elle entame une mélodie. « Yen ? » Pas de réponse. Ses parents l'appellent à leur tour et elle hoche doucement la tête. Plus personne n'ose répondre.
Et elle pose sa tête contre la mienne, mais je finis par me redresser et cale sa tête contre mon torse, jouant avec ses cheveux bruns. « Merci docteur. » En écho aux remerciements du père de Yennefer.
Quand il sort, je regarde ses parents effarés, les larmes aux bords des yeux. Je profite de la perte de réalité de Yennefer pour m'imposer. « Je connais un excellent cancérologue. Je ne fais pas la charité... Sa vie m'importe énormément, moins que vous j'imagine, mais laissez moi financer son traitement. » Je lui embrasse le haut du crâne. « Elle vivra. »
Je cède ma place à son père, et je hoche la tête en quittant discrètement la chambre. Je reviendrai demain, et tous les jours... je serai là.
Tu me feras sans doute la tête quand tu apprendras que j'ai dépensé sans compter. Tu me détesteras pour avoir menti. Mais personne ne t'enlèvera pas à moi.
Je serre mes doigts dans les siens alors que le docteur entre pour nous faire tomber le glas. La mère de Yennefer pâlit à vu d’œil et se couvre la bouche comme si c'était la fin du monde. Et ça l'est. Alors que son père, plus fort, se contente de froncer les sourcils, encaissant également la nouvelle, mais la principale intéressée reste muette. Les yeux dans le vague et la conscience ailleurs. j'ai mal au cœur, très mal au cœur pour elle. Je me sens à la fois impuissant et coupable... Je n'aurais jamais du partir, j'aimais je n'aurais du quitter l'appartement pour que tu me cours après... Tu n'aurais pas eu de telles crises, et ton cœur ne saignerait peut-être pas autant.
Je finis par m'asseoir à côté d'elle, sur son lit alors qu'elle entame une mélodie. « Yen ? » Pas de réponse. Ses parents l'appellent à leur tour et elle hoche doucement la tête. Plus personne n'ose répondre.
Et elle pose sa tête contre la mienne, mais je finis par me redresser et cale sa tête contre mon torse, jouant avec ses cheveux bruns. « Merci docteur. » En écho aux remerciements du père de Yennefer.
Quand il sort, je regarde ses parents effarés, les larmes aux bords des yeux. Je profite de la perte de réalité de Yennefer pour m'imposer. « Je connais un excellent cancérologue. Je ne fais pas la charité... Sa vie m'importe énormément, moins que vous j'imagine, mais laissez moi financer son traitement. » Je lui embrasse le haut du crâne. « Elle vivra. »
Je cède ma place à son père, et je hoche la tête en quittant discrètement la chambre. Je reviendrai demain, et tous les jours... je serai là.
Tu me feras sans doute la tête quand tu apprendras que j'ai dépensé sans compter. Tu me détesteras pour avoir menti. Mais personne ne t'enlèvera pas à moi.
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