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Lien du postJeu 3 Oct - 4:29
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Lien du postJeu 3 Oct - 8:04
sweet dreams - les mots n'ont pas assez de force pour te dire combien je suis désolé. |
Ok, pas de panique. Tout va bien. Je relis notre conversation pour être sûr d'avoir bien compris qu'on ne plaisantais pas. Je devais lui parler et c'était important. Aussi bien parce que mon cœur était en peine mais aussi parce que j'avais besoin d'elle. Je ne voulais pas la faire souffrir en lui contant mes histoires de cœur trouvés bêtement sur tinder. Mais j'avais besoin de ses conseils, et ce n'était clairement pas auprès d'Elvia que j'allais les trouver.
Je me demande si c'est vraiment une bonne idée. Nous n'étions ensemble que depuis quelques semaines mais on s'était beaucoup accrochés, surement elle plus que moi. Et j'avais peur... peur de lui faire mal en lui parlant d'un coup de cœur surprise pour quelqu'un d'autre qu'elle.
Car de toutes ces années d'université, elle a toujours été la fille particulière à mon cœur. mais aurais-je du toujours la considérer comme une meilleure amie et non comme une potentielle amante ? Car aujourd'hui nous avions tout perdu. Notre complicité, nos fous rires... Notre confiance. On avait tout détruit et j'avais tout gâché. Mais la voir comme une petite-amie me donnait plus de pression que nécessaire. Et une telle relation n'est pas viable, n'est-ce pas ?
J'enfile un tshirt édition limité du seigneur des anneaux, avec un slim noir et des bottines de la même couleur avant d'enfiler mes lunettes. Je prends la montre que Jay m'a offert et je sors de ma chambre.
Elvia écoute de la musique dans sa piaule, je ne vais pas aller la voir pour lui dire que je sors. Elle me poserait trop de question et je ne serai pas capable de mentir. Au lieu de quoi, je file dans la cuisine, ouvre le placard interdit à Milo pour prendre une bouteille blanche avec des sakuras dessinés dessus. Le saké grand cru venu tout droit du Japon.
Je sors sans claquer la porte et prends ma voiture pour me diriger jusqu'à chez elle. Ce chemin est familier, et pourtant j'ai l'impression de ne pas l'avoir fait depuis des lustres. Je m'arrête sur une place en bas de chez elle et sonne à sa porte.
Quand elle ouvre, je suis surpris par sa pâleur et ses traits émincés. Elle n'a plus de sous pour manger ? Et moi qui lui ai fait acheter du poisson frais. Je m'en veux tout à coup. Mais règle n°1, ne pas soulever un détail physique à une fille sauf si c'est un compliment. « Salut. » Je lève la bouteille en la secouant légèrement. « Prête pour faire la fête ? »
Je porte mon regard à ses chaussons et je ris. « Nice, je veux les mêmes. »
Je rentre dans son appartement étrangement calme. « Ils ne sont pas là ? » Posant la bouteille sur la table, je regarde un instant la cuisine. « De l'aide ou tu as déjà tout fait ? »
Je me demande si c'est vraiment une bonne idée. Nous n'étions ensemble que depuis quelques semaines mais on s'était beaucoup accrochés, surement elle plus que moi. Et j'avais peur... peur de lui faire mal en lui parlant d'un coup de cœur surprise pour quelqu'un d'autre qu'elle.
Car de toutes ces années d'université, elle a toujours été la fille particulière à mon cœur. mais aurais-je du toujours la considérer comme une meilleure amie et non comme une potentielle amante ? Car aujourd'hui nous avions tout perdu. Notre complicité, nos fous rires... Notre confiance. On avait tout détruit et j'avais tout gâché. Mais la voir comme une petite-amie me donnait plus de pression que nécessaire. Et une telle relation n'est pas viable, n'est-ce pas ?
J'enfile un tshirt édition limité du seigneur des anneaux, avec un slim noir et des bottines de la même couleur avant d'enfiler mes lunettes. Je prends la montre que Jay m'a offert et je sors de ma chambre.
Elvia écoute de la musique dans sa piaule, je ne vais pas aller la voir pour lui dire que je sors. Elle me poserait trop de question et je ne serai pas capable de mentir. Au lieu de quoi, je file dans la cuisine, ouvre le placard interdit à Milo pour prendre une bouteille blanche avec des sakuras dessinés dessus. Le saké grand cru venu tout droit du Japon.
Je sors sans claquer la porte et prends ma voiture pour me diriger jusqu'à chez elle. Ce chemin est familier, et pourtant j'ai l'impression de ne pas l'avoir fait depuis des lustres. Je m'arrête sur une place en bas de chez elle et sonne à sa porte.
Quand elle ouvre, je suis surpris par sa pâleur et ses traits émincés. Elle n'a plus de sous pour manger ? Et moi qui lui ai fait acheter du poisson frais. Je m'en veux tout à coup. Mais règle n°1, ne pas soulever un détail physique à une fille sauf si c'est un compliment. « Salut. » Je lève la bouteille en la secouant légèrement. « Prête pour faire la fête ? »
Je porte mon regard à ses chaussons et je ris. « Nice, je veux les mêmes. »
Je rentre dans son appartement étrangement calme. « Ils ne sont pas là ? » Posant la bouteille sur la table, je regarde un instant la cuisine. « De l'aide ou tu as déjà tout fait ? »
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Lien du postJeu 3 Oct - 8:21
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Lien du postJeu 3 Oct - 8:44
sweet dreams - les mots n'ont pas assez de force pour te dire combien je suis désolé. |
Je m'assois sur le canapé en la voyant aller et venir, me rapportant des chaussons ? « Ils sont trop petits. Regarde tes pieds, regarde les miens ? » J'en profite pour enlever mes bottines que je pose près du canapé, détendant mes orteils dans les chaussettes en coton star wars. Mais la nouvelle qui accompagne les chaussons trop petits me fait sourire. « En voilà une bonne nouvelle ! » Je souris de toutes mes dents, bien heureux qu'on ait pu réussir à soulager les douleurs de son père. Mon père n'a pas posé trop de question quand les frais lui sont tombé dessus, il m'a demandé des nouvelles, et je lui ai promis de lui en donner dès que j'en aurai. Je saurai quoi faire demain à la première heure. « Le salon c'est bien. » déjà confortablement installé dans le canapé, je n'allais pas en bouger. Si j'ai bien appris un truc, c'est que là où c'est confortable on bouge pas... Si ça l'est pas, éloigne-t-en. Je la regarde en me faisant cette réflexion.
Quel gâchis. Mais je souris pour laisser la tension qui est toute fois présente s'apaiser. On est nerveux, on parle vite. Et pour pas dire grand chose d'intéressant.
Pryna sort peu de temps après Yen et vient jusqu'à moi. Adorable cette chienne, je lui caresse entre les deux oreilles et attrape sa gueule en lui faisant un bisou sur le museau avant de cracher deux trois poils. « Beuh, elle perd ses poils. » Comme les feuilles orangées d'automne. C'est rigolo mais pas très ragoutant. je ris en ouvre la bouteille de saké et versant son liquide transparent dans les verres que Yen a ramené. « Oh ? » Je rebouche la bouteille et la regarde, intrigué. Je tends la main quand elle me dépose la clé USB dans le creux de celle-ci. « Oh c'est adorable. » Je referme la main dessus et la fourre dans ma poche. « Je te la rends dès que j'ai transféré les fichiers dessus. Merci. » Elle n'a pas oublié que je voulais en apprendre davantage. Que l'Inde était le pays d'Asie qui me fascinait le plus. « Bon, on trinque ? » Je lève mon verre et lui tends le sien. « A ton père ! et à... l'avenir ? »
Car elle était loin de s'imaginer ce que je venais chercher comme conseil... Très loin.
Quel gâchis. Mais je souris pour laisser la tension qui est toute fois présente s'apaiser. On est nerveux, on parle vite. Et pour pas dire grand chose d'intéressant.
Pryna sort peu de temps après Yen et vient jusqu'à moi. Adorable cette chienne, je lui caresse entre les deux oreilles et attrape sa gueule en lui faisant un bisou sur le museau avant de cracher deux trois poils. « Beuh, elle perd ses poils. » Comme les feuilles orangées d'automne. C'est rigolo mais pas très ragoutant. je ris en ouvre la bouteille de saké et versant son liquide transparent dans les verres que Yen a ramené. « Oh ? » Je rebouche la bouteille et la regarde, intrigué. Je tends la main quand elle me dépose la clé USB dans le creux de celle-ci. « Oh c'est adorable. » Je referme la main dessus et la fourre dans ma poche. « Je te la rends dès que j'ai transféré les fichiers dessus. Merci. » Elle n'a pas oublié que je voulais en apprendre davantage. Que l'Inde était le pays d'Asie qui me fascinait le plus. « Bon, on trinque ? » Je lève mon verre et lui tends le sien. « A ton père ! et à... l'avenir ? »
Car elle était loin de s'imaginer ce que je venais chercher comme conseil... Très loin.
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Lien du postJeu 3 Oct - 9:08
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Lien du postVen 4 Oct - 3:13
sweet dreams - les mots n'ont pas assez de force pour te dire combien je suis désolé. |
Je glisse mes pieds dans les chaussons qu'elle a amené et je fais une moue quand mes pieds épousent l'habit. Ok. Milo : 0, Yen : 1. Je ne fais pas plus de commentaire, ce n'est pas très utile, déjà parce que j'ai eu tort, et le rappeler ne va pas en ma faveur, donc on ne dit rien.
On s'installe tranquillement. Avant on aurait sans doute ri un peu plus, le malaise reste palpable malgré tout... Cette petite fissure qu'on arrive pas à colmater. J'espère qu'un jour on y arrivera, car j'aimerais tellement retrouver ma Yennefer. C'est une façon très égoïste de penser, car elle a besoin de temps... mais rien n'est perceptible, ni dans ses paroles, ni sur son visage... et pourtant elle semble bien plus éteinte qu'elle ne devrait l'être. Son père est en processus de guérison, la connaissant, elle aurait du être rayonnante.
Elle ramène les sushis maison que je trouve véritablement beau pour du "fait maison". J'ai eu la chance de manger des sushi de maîtres sushi à Paris et à Rome, mais je suis persuadée que les siens seront bien plus meilleurs. Avec une note salée. Pas de wasabi. « Tu sais pourtant que j'aime épicé. » A ne pas oublier que mes plats préférés viennent d'Inde. mais je pourrai doser comme ça, les sauces soja.. elle a vraiment pensé à tout.
En servant le saké dans des verres, je vois le regard sévère de Yen se poser sur moi et je fronce les sourcils en me demandant ce qu'elle peut bien avoir contre moi sachant qu'on a dit qu'on devait boire ce soir. Mais quand elle prend les choses en main pour m'expliquer le processus du saké et de son service, je comprends mieux mon erreur. « Ah ouais, j'ai vu faire comme ça. » Y a longtemps, c'était pour mon père et ma mère, j'étais trop jeune.
Je bois doucement et je sens l'amertume remplir ma bouche alors qu'un goût d'une extrême subtilité se pose sur mon palais, je grimace un peu et secoue la tête pour faire passer l'impression d'avoir avaler de l'alcool à brûler. " Ah oui. " Sujet délicat que je me voyais aborder un peu plus tard dans la soirée. Mais quand on a plus le choix, on recule pas, on assume. « J'avais besoin de savoir ce que tu n'aimais pas chez moi, ou ce qui te rebutait. » Je me racle la gorge en cherchant une position plus confortable alors que j'attrape. « J'ai rencontré une fille.... et je crois que je l'aime bien. »
On s'installe tranquillement. Avant on aurait sans doute ri un peu plus, le malaise reste palpable malgré tout... Cette petite fissure qu'on arrive pas à colmater. J'espère qu'un jour on y arrivera, car j'aimerais tellement retrouver ma Yennefer. C'est une façon très égoïste de penser, car elle a besoin de temps... mais rien n'est perceptible, ni dans ses paroles, ni sur son visage... et pourtant elle semble bien plus éteinte qu'elle ne devrait l'être. Son père est en processus de guérison, la connaissant, elle aurait du être rayonnante.
Elle ramène les sushis maison que je trouve véritablement beau pour du "fait maison". J'ai eu la chance de manger des sushi de maîtres sushi à Paris et à Rome, mais je suis persuadée que les siens seront bien plus meilleurs. Avec une note salée. Pas de wasabi. « Tu sais pourtant que j'aime épicé. » A ne pas oublier que mes plats préférés viennent d'Inde. mais je pourrai doser comme ça, les sauces soja.. elle a vraiment pensé à tout.
En servant le saké dans des verres, je vois le regard sévère de Yen se poser sur moi et je fronce les sourcils en me demandant ce qu'elle peut bien avoir contre moi sachant qu'on a dit qu'on devait boire ce soir. Mais quand elle prend les choses en main pour m'expliquer le processus du saké et de son service, je comprends mieux mon erreur. « Ah ouais, j'ai vu faire comme ça. » Y a longtemps, c'était pour mon père et ma mère, j'étais trop jeune.
Je bois doucement et je sens l'amertume remplir ma bouche alors qu'un goût d'une extrême subtilité se pose sur mon palais, je grimace un peu et secoue la tête pour faire passer l'impression d'avoir avaler de l'alcool à brûler. " Ah oui. " Sujet délicat que je me voyais aborder un peu plus tard dans la soirée. Mais quand on a plus le choix, on recule pas, on assume. « J'avais besoin de savoir ce que tu n'aimais pas chez moi, ou ce qui te rebutait. » Je me racle la gorge en cherchant une position plus confortable alors que j'attrape. « J'ai rencontré une fille.... et je crois que je l'aime bien. »
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Lien du postVen 4 Oct - 4:23
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Lien du postSam 5 Oct - 19:22
sweet dreams - les mots n'ont pas assez de force pour te dire combien je suis désolé. |
Je note les conseils de Yen dans un coin de ma tête pour ne pas la froisser sur la façon de manger un sushi. C'est vrai qu'on a tendance à faire n'importe quoi, sans penser qu'il y a des manières précises de manger. Je me souviens encore de la tête de l'ami de ma mère quand avec Elvia on avait trempé nos sushis entièrement dans la sauce soja sucré. Un sourire se dessine en imaginant ce même visage horrifié se dessiner sur les trains fins de Yen.
Elle avait beau me dire que je lui paraissais passionné chaque fois qu'il était question d'étoiles, elle était la même quand il s'agissait de culture asiatique. Incollable, c'est bien une des qualités que j'aime le plus chez elle. Toujours curieuse, à la quête de savoir, encore et encore jusqu'à plus soif... mais elle fait partie de ces esprits qui ont conscience que le savoir est sans limite.
Quand elle s'étrangle à moitié, je la regarde un instant circonspect puis lui tape doucement le dos alors qu'elle accuse le saké d'être trop fort. je hausse un sourcil surpris. Je ne bois pas tant que ça et pourtant bien qu'amer et fort, il me semble doux. Je n'ai même pas toussé, mais elle retrouve vite son sourire. J'avoue commencer à douter de sa sincérité, comme si elle s'était enfermé dans une pièce de théâtre et qu'elle revêtait son costume de scène, le masque heureux. Suis-je parano ?
Quand elle finit par ouvrir la bouche pour me donner mes défauts, je m'attendais à des défauts plus... bête que celui de mon rapport à l'argent. « Je me suis amélioré sur ça, non ? » Enfin je crois. J'espère tout du monde, bien que je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui était avec moi uniquement pour l'argent. Je m'ouvre davantage aux autres sans parler fortune directement. Ne serait-ce que dans ma tête ?
Quand elle s'intéresse à l'endroit où je l'ai rencontré, je suis sur le point de répondre quand elle se lève pour aller dans la chambre. Je lève le doigt pour accompagner mes mots mais elle fuit plus vite que je ne l'eus cru. « Euh... » Je vois qu'elle laisse la porte ouverte pour écouter donc je réponds en baissant la main mollement sur le canapé. « Sur tinder, elle s'appelle June. Une jolie blonde... Elle fait des études d'architecture. Elle est à Harvard aussi. » Je regarde la porte et attends d'entendre un bruit ou de voir Yennefer ressortir et pourtant ça prend beaucoup de temps juste pour prendre des baguettes. « Yen ? »
Elle avait beau me dire que je lui paraissais passionné chaque fois qu'il était question d'étoiles, elle était la même quand il s'agissait de culture asiatique. Incollable, c'est bien une des qualités que j'aime le plus chez elle. Toujours curieuse, à la quête de savoir, encore et encore jusqu'à plus soif... mais elle fait partie de ces esprits qui ont conscience que le savoir est sans limite.
Quand elle s'étrangle à moitié, je la regarde un instant circonspect puis lui tape doucement le dos alors qu'elle accuse le saké d'être trop fort. je hausse un sourcil surpris. Je ne bois pas tant que ça et pourtant bien qu'amer et fort, il me semble doux. Je n'ai même pas toussé, mais elle retrouve vite son sourire. J'avoue commencer à douter de sa sincérité, comme si elle s'était enfermé dans une pièce de théâtre et qu'elle revêtait son costume de scène, le masque heureux. Suis-je parano ?
Quand elle finit par ouvrir la bouche pour me donner mes défauts, je m'attendais à des défauts plus... bête que celui de mon rapport à l'argent. « Je me suis amélioré sur ça, non ? » Enfin je crois. J'espère tout du monde, bien que je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui était avec moi uniquement pour l'argent. Je m'ouvre davantage aux autres sans parler fortune directement. Ne serait-ce que dans ma tête ?
Quand elle s'intéresse à l'endroit où je l'ai rencontré, je suis sur le point de répondre quand elle se lève pour aller dans la chambre. Je lève le doigt pour accompagner mes mots mais elle fuit plus vite que je ne l'eus cru. « Euh... » Je vois qu'elle laisse la porte ouverte pour écouter donc je réponds en baissant la main mollement sur le canapé. « Sur tinder, elle s'appelle June. Une jolie blonde... Elle fait des études d'architecture. Elle est à Harvard aussi. » Je regarde la porte et attends d'entendre un bruit ou de voir Yennefer ressortir et pourtant ça prend beaucoup de temps juste pour prendre des baguettes. « Yen ? »
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Lien du postDim 6 Oct - 5:30
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Lien du postJeu 10 Oct - 4:17
sweet dreams - les mots n'ont pas assez de force pour te dire combien je suis désolé. |
Je réfléchis vraiment à cette notion de l'argent. Est-ce que je ne m'en rends vraiment pas compte ? En même temps, quand on a de l'argent, je ne vois pas pourquoi je le cacherai par pudeur... Je l'ai, je l'utilise, non ? Ce n'est pas de la bienséance ? J'en sais rien, c'est compliqué de palier avec les différentes classes sociales... et où que l'on soit, nous sommes jugés. Trop d'argent, pas assez... C'est un vrai casse-tête. Et certes, elle a raison de dire que je ne suis pas défini par mon argent, mais il reste une part de moi. j'ai grandi avec, et je n'ai pas la même vision de la valeur des choses. Je ne peux pas changer du tout au tout. Malheureusement pour certains, heureusement pour d'autres.
Je ne pense pas que June soit gênée par mon argent, j'ai même bien fait en sorte de ne pas en parler... Mais si ça se voit. En même temps, j'aime être bien apprêté et puis je ne suis pas le genre écologiste... J'ai été élevée par un capitaliste, alors...
C'était le second point qu'elle a soulevé qui me pousse à faire une introspection. Mon Dieu, elle a tellement raison... Dans un de mes messages, je suis parti sur une tirade sur les bien faits des maths... Mais je me suis rendue compte que c'était barbant. Je marque un point, non ?
Elle en met du temps à ressortir. Je suis sur le point de me lever pour aller la chercher quand elle sort enfin, baguettes en main et je me repose mollement dans le canapé. « Tu m'as fait peur. » Je ris en me tenant le torse. « Je croyais que tu t'étais noyé dans ton capharnaüm. » Je tapote la place à côté de moi, je suis content de pouvoir lui parler comme avant. Sans jugement, et pouvoir m'ouvrir sans que personne ne me dise que les filles c'est nul. La guerre d'Elvia devra un jour cesser. « Cinquième année, je crois. » Je prends les baguettes et attrape un sushi qui essaie de faire la malle. Je pose la main dessous et gobe le sushi d'une traite en machant grossièrement. « Hm, mon dieu, Yen, chont chuper bon ! » Je mâche et avale rapidement. Le poisson est super fin, c'est très agréable en bouche. « Donc, ouais, elle est en dernière année de son cursus. Et elle est passionnée, très intéressante... Et d'une beauté. Attends, je crois que... » Je fouille dans ma poche pour sortir mon téléphone et ouvrir l'application tinder pour chercher son profil. Là. Je mets le téléphone sous le nez de Yen en agrandissant un peu l'écran. « Elle est magnifique, non ? » Les joues un peu rouge, je ne peux détourner mes yeux de son visage avant de revenir à une réalité un peu plus brute. Yen semble plus pâle et plus éteinte que d'habitude. Je retire le téléphone, le coupe avant de le refourrer dans ma poche, sans autre mot dit. « Hé... » Je lui attrape doucement le poignet sans me rendre compte que se cache un mal dessous sa chemise. « Est-ce que tu es sûre que tout va aussi bien que tu le dis ? » Mentir c'est facile, mais paraître n'est pas évident. « Est-ce que je suis maladroit ? »
Je ne pense pas que June soit gênée par mon argent, j'ai même bien fait en sorte de ne pas en parler... Mais si ça se voit. En même temps, j'aime être bien apprêté et puis je ne suis pas le genre écologiste... J'ai été élevée par un capitaliste, alors...
C'était le second point qu'elle a soulevé qui me pousse à faire une introspection. Mon Dieu, elle a tellement raison... Dans un de mes messages, je suis parti sur une tirade sur les bien faits des maths... Mais je me suis rendue compte que c'était barbant. Je marque un point, non ?
Elle en met du temps à ressortir. Je suis sur le point de me lever pour aller la chercher quand elle sort enfin, baguettes en main et je me repose mollement dans le canapé. « Tu m'as fait peur. » Je ris en me tenant le torse. « Je croyais que tu t'étais noyé dans ton capharnaüm. » Je tapote la place à côté de moi, je suis content de pouvoir lui parler comme avant. Sans jugement, et pouvoir m'ouvrir sans que personne ne me dise que les filles c'est nul. La guerre d'Elvia devra un jour cesser. « Cinquième année, je crois. » Je prends les baguettes et attrape un sushi qui essaie de faire la malle. Je pose la main dessous et gobe le sushi d'une traite en machant grossièrement. « Hm, mon dieu, Yen, chont chuper bon ! » Je mâche et avale rapidement. Le poisson est super fin, c'est très agréable en bouche. « Donc, ouais, elle est en dernière année de son cursus. Et elle est passionnée, très intéressante... Et d'une beauté. Attends, je crois que... » Je fouille dans ma poche pour sortir mon téléphone et ouvrir l'application tinder pour chercher son profil. Là. Je mets le téléphone sous le nez de Yen en agrandissant un peu l'écran. « Elle est magnifique, non ? » Les joues un peu rouge, je ne peux détourner mes yeux de son visage avant de revenir à une réalité un peu plus brute. Yen semble plus pâle et plus éteinte que d'habitude. Je retire le téléphone, le coupe avant de le refourrer dans ma poche, sans autre mot dit. « Hé... » Je lui attrape doucement le poignet sans me rendre compte que se cache un mal dessous sa chemise. « Est-ce que tu es sûre que tout va aussi bien que tu le dis ? » Mentir c'est facile, mais paraître n'est pas évident. « Est-ce que je suis maladroit ? »
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