La jeune femme venait de recevoir un sms. Pour son premier défi, Tessy devait servir un cocktail qui n'était pas bon. La jeune Hongroise n'a jamais été doué pour les cocktails, donc ce défi allait être facile. Tessy alla dans la cuisine et vit les gens déjà présents. Elle en connaissait quelques uns, mais pas tous, alors ce bizutage allait lui permette de bien les connaître. Tessy allait sans doute se faire détester par les gens, à cause du mauvais cocktail qu'elle leur préparait. Ce cocktail était composé de tequila, ainsi que de jus de canneberge. Ce n'était pas deux boissons qui allaient bien ensemble, donc elle allait sans aucun doute réussir son défi. Elle vit @Alexander E. Windsor, @Khaled El Ghourani, @Lara-Jean Kim et @Quito Lannister. « Bonsoir. Je me suis dis que vous aviez soifs, donc j'ai fait des cocktails. J'espère qu'ils vous plairont. » Pourtant, Tessy savait qu'ils n'allaient pas aimer.

@Peyton Lodges

ah, je reçois enfin le sms et je regarde le défi. euh wtf ? rien que ça ? non mais c'est pas clair. lancer un appel à l'aide j'veux bien moi hein, mais pour quoi ? pour quelle raison ? faut que je sois crédible wesh. bon tant pis, je me mets au milieu de la pièce et je me ridiculise comme pas possible " à l'aide ! venez m'aider svp ! " c'est bon ? j'en sais rien, au pire, je recommence ou je passe au prochain défi. je veux un truc plus fun quand même.

@Peyton Lodges

Le bizutage est comme un jeu de rôle, auxquels tu dois participer pour avoir ton ticket d'entrée dans la maison qui te correspond le plus. Tu arrives, habillé plutôt sportivement, parce que tu sais pas trop à quoi t'attendre. Jean et tshirt, tennis dans les pieds, et veste en jean sur le dos. Tu adresses un sourire aux gens présent, même si t'as pas trop la tête à t'amuser en ce moment, tu as envie de faire tes preuves et d'arriver à la finalité voulu. Tu te poses dans un coin, attendant un sms de défi, cherchant du regard ta soeur @Samaël H. Vanderbilt qui ne devrait pas tarder, jusqu'à ce que tu entendes un mec demandé à l'aide. Tu le reconnais pas de prime abord, pourtant, tu le connais déjà. Tu avances vers lui, l'air interrogateur alors qu'il est dos à toi Tout vas bien ? que tu lui lances.

C’est facile pour le moment et tout le monde semble gérer. Pendant que tu papotes tranquillement avec Alex, Tessy se joint à vous pour vous servir une boisson. Tu attrapes le verre qu’elle te tend et le pose sous ton nez pour humer les parfums. Tu grimaces, ça à l’air affreux son truc. Comme t’es pas du genre à refuser un cadeau, tu avale cul sec le contenu. Les traits de ton visage s’étire dans tous les sens, tant c’est écoeurant. ‘’ Merci Tess. ‘’ Dis-tu peux convaincu avant de jeter un coup d’oeil à ton téléphone. Ton prochain défi est… particuliers. Tu ignores quel genre de câlin elle souhaite voir, mais vu la confrérie il s’agit sans doute d’un truc soft. Après avoir déposé ton verre, une de tes mains se pose sur ton épaule et l’autre au niveau de ta taille. Chacune d’elles glissent sur ton corps pendant que tu mimes un baiser dans le vide. Plus il y en a, mieux c’est ! Tu mérites le meilleur câlin du monde après tout. Après t’être serré et cajolé comme il se doit, tu reprends une position normale comme si rien ne s’était passé et ce malgré le spectacle que tu viens d’offrir.

Le bizutage, le rite de passage dès que tu veux appartenir a un groupe. T'appréhendes un peu au vu de ce que tu as déjà du faire pour satisfaire une autre maison et encore t'étais pas la plus mal lotie. T'enfiles un jean et des baskets avec un débardeur pour aller a la petite "sauterie" organisée par la maison sans trop savoir a quoi s'attendre. Tu as hate de retrouver Khaled tous comme Alexander et ta soeur qui sont tes amis de la vie de tous les jours. Tu entres dans la pièce et tu vois Axel avec un mec que tu connais pas. Tu vas vers eux pour reprendre Hey, ça va ? On est que nous ? C'est weird oui franchement bizarre il faut le dire. Tu finis par tourner ton regard et voir les garçons avec une autre que tu ne connais pas vraiment non plus il faut le dire. Mais u moins vous n'êtes pas seuls. C'est déjà ça.

Mission accomplished, Mister Windsor. Fut-elle pour autant un franc succès auréolé de réussite ? Cela, rien n’est moins sûr. Cette décision appartenant bien entendu à l’unique et juste appréciation du mystérieux émetteur de ce pli électronique. Nul doute qu’il ou elle soit là. Tapi(e) dans cette compacte foule massée dans le vaste vestibule de « l’état-major » de la maison à l’écusson violet. Aux premières loges et n’ayant pas manqué une miette de son laïus subodorant une fétide pointe de phallocentrisme. Eu égard à la relative facilité de la gageure, pas certain que son Altesse ait décroché le jackpot en empochant d’un coup d’un seul les dix points tant convoités par les bébés Currier. La route allait sans doute être encore longue. Tortueuse, sinueuse, pleine de virages et semée d’embûches. Ce n’est là que le prélude de la version moderne des douze travaux d’Hercules. Une première quadrature du cercle que le fier hâbleur libanais accueille par un clin d’œil complice et une éclatante risette mutine à en damner les saints, dont lui seul a le secret. « Le commencement de mes peines. », souffle-t-il dans un soupir en érigeant et secouant son smartphone, les lippes pincées en une moue contrite. Le paladin à l’épicarpe hâlée du « Petit Prince des cœurs » prend momentanément congé, pour ourdir dans le plus grand secret dieu-sait-quel stratagème afin de mener à bien un dessein tout aussi énigmatique. Juché sur la pointe des pieds, l’aristocrate britannique tend un cou de cygne et gigote dans l’espoir d’entrapercevoir ce que fomente le charismatique orfèvre des myocardes, à travers la forêt humaine s’étant dressée autour de lui. Billes de grès écarquillées, le flegmatique dandy reste littéralement bouche bée en découvrant l’intrépide chargé de famille affublé d’une pancarte « free hug » autour du cou. Un large sourire éclot sur ses lèvres, alors que le distributeur de câlins ambulant offre de la tendresse et de l’affection à qui le veut. « Un peu de plus et j’allais finir par être jaloux de tout ce beau monde. », déclare-t-il hilare en verrouillant ses bras autour de la carrure de the embrace machine et ébouriffant sa tignasse de jais. Comme toutes les bonnes choses, la calinothérapie touche à sa fin. La pétulante Tessy fait son entrée proposant aimablement des cocktails mixés par ses soins. Attention des plus charmantes et délicates. Du pur esprit Currier. Le bizutage allait sans doute s’apparenter pour la douce à une simple formalité. « Merci, c’est vraiment très gentil à toi. », atteste-t-il en nouant ses phalanges autour d’un verre. Narines en lévitation au-dessus du breuvage, le minois diaphane du nanti anglo-saxon se meut en une expression stupéfaite lorsque la détonante fragrance caresse son sens olfactif. Une spécialité cent pourcents hongroise ? Allez-savoir. Intrigué, et par politesse, le cœur d’artichaut trempe ses serpes de chair dans le rafraîchissement. Faciès figé tel un vieux fond de sauce au moment où le liquide danse sur ses papilles gustatives, le Lord au derme crème mire la magyare en tâchant de paraître aussi emballé que possible. Pouce levé, simulacre de rictus enchanté peint sur les labres et « hmm ! » de délectation fredonné, alors que l’alcoolisée décoction stagne encore dans sa cavité buccale. Quelque soit cette étrange mixture, le second rejeton de la portée Windsor n’en ferait pas une gourmandise. En lorgnant en direction de Khaled, l’ahurissement transforme les sourcils du bizut british en accents circonflexes. Tel deux boas constrictors, les puissantes ailes du playboy moyen-orientaux s’entortillent autour de sa solide charpente. Serait-ce là un effet secondaire consécutif à l’ingestion de la décapante émulsion ? A grand-peine, l’arrière petit-fils au second degré de sa Majesté avale la gorgée macérant dans sa bouche, tout en s’efforçant de contenir une grimace de dégoût. « Tu as besoin de quelque chose pour ne pas avaler ta langue ? », demande-t-il en gloussant et piquant le flanc de l’épicurien basané à l’aide de son index. Dans la foulée, le tandem des hoirs Vanderbilt arrive et prend part à la grande messe du bizutage. Pommettes empourprées, le Sir londonien voit un sourire béat dévorer l’oblongue de son visage sitôt que Samaël les rejoint. Chaleureuse étreinte et bise, un tantinet trop appuyée, claquée sur ses joues au grain satiné. « On ne peut mieux maintenant que les siamoises sont là. Ambiance feutrée et intimiste : ça a son charme. », rétorque-t-il en délaçant son étreinte et arborant un rictus ainsi qu’un haussement espiègle des sourcils. De nouvelles vibrations vrombissent au creux de sa paume. Synonyme de second challenge. L’énoncé promptement lu, l’étudiant en ultime année de traumatologie fixe le vide d’un air songeur. Un déclic. Une étincelle. « Je vous prie de m’excuser un tout petit instant. », déclare-t-il un brin hésitant en levant un index et se fendant d’un sourire accort. Le S.O.S vociféré par un homme à la dense chevelure et barbe brune, stoppe net le timoré Comte de St. Andrews. Une aubaine ! « Tiens. Quoi que tu aies ; crois-moi ça va te requinquer. », lui assure-t-il sur un ton balsamique en lui offrant son verre et son plus affable sourire, gréé à une petite tape amicale sur le biceps. Un happy end inespéré pour le cocktail de spiritueux, qui aurait servi d’arrosage au yucca jouxtant la double porte d’entrée de la confrérie. Posté devant l’immense tableau blanc, l’atout charme de la monarchie britannique auprès du peuple s’empare du feutre velleda mauve, gisant sur le rebord métallisé du whiteboard. « To thine own self, be true », peut-on lire en majuscules dans une écriture ressemblant furieusement à du Tahoma taille 72. L’emblème de la faction, à savoir les symboles du masculin et du féminin entremêlés, encadrant la phrase de part et d’autre. Des cornes de diables coiffant la boucle de « Madame » et une queue fourchue de diable greffée à celle de « Monsieur » sur la gauche. Une auréole surplombant l’anneau de « Monsieur » et des ailes habillant la courbe verticale de « Madame » sur la droite. Le marqueur rebouché, Mister Great Britain accuse quelques pas de recul et admire le rendu final en inclinant légèrement le chef. Du Shakespeare. Intemporel. Qui plus est, cela fait toujours son petit effet. « Isn’t it » ?

Maintenant que je me suis fait remarqué, je reçois un autre sms comme défi. J'ai attiré l'attention de deux personnes, d'ailleurs, une me dit quelque chose mais je ne sais pas d'où. J'ai l'impression de la connaitre. Pas le temps pour les présentation, je suis obligé de les emmener danser. " ouais ça va, c'est juste que... ça me démange de ouf. j'ai envie de danser !" je secoue mes bras et je me mets en position canard. " c'est la daaaaanse des canaaaards qui en sortant de la marre se secoue le bas des reins et font coin coinnnn !" j'entraine comme je peux avec moi les deux demoiselles en espérant les inviter dans cette danse folle. Kill me.

Tu sais pas trop à quoi t'attendre et t'as pas franchement envie de te faire des films d'avance, même si être une marionnette au milieu de ces gens n'est pas ton fort. Tu joue le jeu et tu t'y pointes, sans faire le moindre effort vestimentaire puisque clairement t'es en tenue de sport. Tu souris aux garçons que tu connais soit Alex et Khaled. Jusqu'à ce qu'un des gars commencent à demander de l'aide, tu te rends immédiatement vers lui, sans le reconnaitre dans un premier temps. Ta soeur se joint à toi et quand finalement le brun pose son regard sur toi, je crois que tu es frappée par le fait que tu le connais déjà en quelques sortes. Tu en es sûre sans être capable sur le moment de dire de où exactement. Pas le temps de réfléchir qu'il dit qu'il a une furieuse envie de danser. Et il t'entraine dans sa danse alors que tu ris de bon coeur en l'entendant chanter Okay, ça c'est pas commun. C'est quoi ta chanson ? probablement un chant populaire que tu ne connais ni d'eve ni d'adam. Pourtant, tu te lances dans le truc, en bonne danseuse que tu es, depuis ton plus jeune âge, tu suis ses pas parce que le ridicule ne tue pas. Tu enchaines les quelques pas, bien que ton registre à toi soit plus danse de salon. Finalement tu finis par te redresser, un sourire aux lèvres, renvoyant tes cheveux corbeaux en arrière. Ta danse à le mérite de dégourdir les jambes. un nouveau sourire ponctue la fin de ta phrase alors que ton téléphone vibre et que tu vois ton défi. Tu dois clamer ton côté féministe. Très bien ... Tu fais quelques pas avant de reprendre Bien sûr que les femmes sont le sexe fort. On peut me demander les même exercices que pour les hommes. Je suis capable de faire tout pareil. La seule chose que je saurais jamais faire, c'est pipi debout et ça me va plutôt bien. A part ça, on est supérieur en tout point. On supporte mieux la douleur et les études montrent qu'on est capable de faire plusieurs choses à la fois. On est complémentaire, vous messieurs, et nous mesdames, mais il est claire que sans nous et notre force, le monde serait bien mal en point. Il y a toujours une femme derrière un homme politique ou un roi. On ne laisse juste jamais l'occasion à l'homme de voir qui tire les ficelles. tu penses la plupart de tes paroles, même si tu ne penses pas qu'il y ait un sexe fort, pour toi, le seul but du féministe, c'est l'équité entre les sexes. Pas qu'un des deux écrases l'autre.

Du Shakespeare ? En terme d’originalité et d’innovation … peu nettement mieux faire. Si ce sont là des critères occupant une place fondamentale et prépondérante dans le barème de notation du destinateur de ce défi à caractère créatif ; le natif de la perfide Albion n’allait sans doute pas faire une razzia en terme de points et pulvériser les scores. Une note d’humour, un petit trait d’esprit et un subtil jeu de mots auraient probablement été les bienvenus. Hélas, étant bien loin de cocher tout les critères de l’archétype du joyeux drille, l’amoureux des Arts et des belles Lettres fit le choix pusillanime d’en appeler à un domaine lui étant familier : le classicisme de la littérature d’outre-Manche. En empruntant – en toute modestie et humilité – ces quelques mots au dramaturge faisant quasiment figure d’institution nationale et répondant au sobriquet de « Barde ». Une stichomythie ayant néanmoins le mérite de mettre à l’honneur la notion fidélité. Valeur ô combien chère et ardemment prônée, par la congrégation s’inscrivant dans la droite lignée de la culture peace & love. Si la forme souffre indéniablement d’une carence en matière d’audace ; le fond, le corps et l’âme de la maison aux ambitions égalitaires n’en demeurent pas moins scrupuleusement restitués. Peut-être est-ce là l’unique chose qui prévale après tout ? Moue dubitative sculptée sur le marbre de son faciès, le médecin urgentiste accuse un haussement d’incertitude des trapèzes et abandonne sur le pourtour en métal du tableau, le marqueur tournoyant entre son index et son majeur. Le court interlude s’achève quand sonne le commencement du troisième acte de cette farce grand-guignolesque. Les consignes lui étant adressées rapidement décryptées, les disques d’orichalque du philanthrope privilégié quittent l’écran du cellulaire et roulent en direction de la grande baie vitrée donnant sur les jardins de la confrérie. Téléphone rengainé dans la poche arrière de son jeans sac d’os, l’esthète au sang bleu fait coulisser l’imposante porte fenêtre et renoue avec le grand air. Poings enfouis dans les poches, son Altesse flâne et musarde au hasard sur l’enchevêtrement d’allées jonchées de graviers rosés et bordées de plates-bandes fleuries dégageant une douce fragrance végétale. Le sifflement du merle moqueur se gaussant de sa tordante infortune. La tiède brise pré-automnale faisant onduler les mèches mordorées de son scalp. Les paupières obturées. Le minois de talc tutoyant l’azur du très-haut et donner en offrande à un Hélios capricieux. Bucoliques instants de calme digne de l’Eden avant le pêché originel. Une forme siégeant sur le rebord de fontaine ornée d’une sculpture en étain à l’effigie de Tristan et Iseult, capture l’attention du bizut au teint de vampire. Sourcil froncés, le damoiseau rompu à l’art des bonnes manières s’approche prudemment de l’élément décoratif gardant l’entrée du labyrinthe en thuya, n’étant pas sans rappeler celui dépeint par l’excellent Lewis Carroll dans « Alice au Pays des Merveilles. ». Un banal et quelconque seau. Garni de pistolets à eau et ballons de baudruche remplis – il l’espère – du même fluide. Fusil à pompe en plastique entre les mains, le timoré gandin opine du chef en arborant une bouche en cul de poule admirative. Bras hissé en équerre et canon de l’arme trônant sur le petit vallon de son trapèze, le fils cadet de la dynastie Windsor saisit l’anse du seau et rebrousse chemin en direction de l’intérieur de la bâtisse. Sur le seuil de la porte fenêtre, l’étudiant n’ayant du grand conquérant macédonien que le nom, dépose le le baquet sur les lattes du plancher et y assène un coup de pied afin que l’arsenal aquatique glisse jusqu’aux convives prenant part à « la fête ». Grand prince et faire-play, le notable européen tient à ce que ses futures victimes aient de quoi riposter au sortir de l’effet de surprise. Pression de la pompe devançant la gâchette. En charge. « FIRE ! », scande-t-il a tue tête en ouvrant le feux sur les âmes présentes. Balayant la pièce de droite à gauche tel  un système d’arrosage automatique. La version british et revisitée de Tony Montana dans « Scarface ». Arme apposée à nouveau sur son épaule à la manière de Squall dans Final Fantasy, l’inverti tête couronnée érige son bras à l’horizontale et provoque les membres de l’assistance en leur signifiant d’un geste de la main – tout en reculant vers les jardins – de venir et répliquer s’ils l’osent. « Catch me if you can ».