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w/ @alejandro ortega

les soirées mondaines sur boston avait toujours été d’un ennui mortel. se pavaner dans une belle robe, faire des sourires étrangement faux, lancer des banalités tout en faisant tinter les diamants à ses oreilles et conserver la même coupe de champagne pendant toute la soirée pour éviter de passer pour une dépravée. je détestais ce genre de connerie et pourtant, mes parents m’avaient expressément demander d’y prendre part. philip n’était pas disponible, eux en déplacement et j’étais la seule harrison restante pour assister aux festivités. concrètement, j’en avais pas grand chose à foutre de tout ça mais pour l’image, je me le devais. y avait quoi ? vingt minutes que j’étais là ? et je me faisais déjà chier. j’avais saluer les harrington, balancer quelques banalités aux honenstaufen -tout en omettant de préciser que leurs fils étaient un putain de connard- et je cherchais désormais un moyen pour m’éclipser d’ici sans qu’on ne vienne m’emmerder par la suite. c’était le moment que choisissait alejandro pour apparaître. alejandro. tout mon visage changeait instantanément et c’était d’une traite que je finissais la coupe oubliant par la même occasion les bonnes manières. y avait cette part de moi qui détestait tomber sur lui. qui détestait le voir se balader avec ses sourires de tombeur et.. ok. demi-tour anya. c’était le moment de réellement partir et d’éviter les histoires. sauf que y avait cette brune là. la brune qui le fixait comme si elle voulait faire de lui son quatre heure et alejandro et ses sourires charmeurs. ça me foutait en rogne de voir ça. ça me foutait en rage. si moi, j’avais pas eu le droit à ça, personne ne pouvait. et j’avais envie de tout envoyer valser. demi-tour anya. non, j’pouvais pas faire ça. à la place, j’fonçais droit dans le tas, mon bras qui venait s’accrocher au tiens, le sourire flamboyant et l’air de dédain profond pour la nana en face. « tu nous présentes chéri ? » que je lâche l’air tranquille. et finalement, sans même attendre, je prenais les devants. « anya harrison. sa fiancée. » pas du tout mais ça nique tous tes plans ça. vise un peu la jolie bague à mon doigt.

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w/ @Anya Harrison

Alejandro avait beau passé probablement plus de temps à l’extérieur de Boston ses derniers temps, il était encore au courant des soirées mondaines et intéressantes qui s’y tiennent, des soupers pour des œuvres caritatives auxquels il peut aller et contribuer, bref, il était à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de la vie mondaine de Boston. Ce soir, il allait justement à une petite fête de privilégiés pour célébrer l’ouverture prochaine d’une nouvelle boutique. L’opportunité pour le gratin du Massachussetts de se mettre en valeur. Alejandro est moins pan aujourd’hui qu’il a déjà été, bien qu’en frais de pan, il est quand même pas mal! Il va désormais à ce genre de soirée non pour se vanter sur son nom, mais pour discuter, savoir un peu ce qui se passe du côté de l’élite américaine, faire des rencontres intéressantes. On ne sait jamais après tout! D’autant que cela fait quand même cinq ans qu’il vit à Boston et côtoie ce milieu, il connait et on le connait.

Bien habillé pour la soirée, évidemment, l’Espagnol était quand même décontracté et semblait prendre d’avance ce printemps qui tarde à se pointer le bout du nez. Bronzé du retour de ses vacances à Hawaï, ou plutôt, son dernier voyage, comme il est en année sabbatique, il avait sa classe naturelle habituelle. Une classe qui ne passait pas inaperçue… Quelques minutes après être arrivé à la soirée et être passé au bar se prendre un verre, Alejandro se fit aborder par une mannequin venu ici pour les photos. Les deux discutent et c’est certain que le beau brun, célibataire du reste, se montrait intéressé et la jolie mademoiselle latine de même. Un père italien, une mère latino, c’était un beau mélange, c’est certain! Sourire charmeurs sont échangés, regards complices, il lui offre un verre, elle accepte et ils étaient toujours au bar quand soudain…

Anya, voilà comment résumé en un mot ce qui tombe soudainement sur Alejandro. Anya, difficile de dire si elle est une amie. Probablement que si elle lui demandait son aide, il accepterait. Sauf que justement, les deux malins sont engagés dans une lutte à finir, à se relancer constamment, se taquiner, se défier et… oui aussi, se nuire. Pas étonnant donc qu’Anya fasse son entrée en scène pour casser ce qui se tramait entre Alejandro et la mannequin italo-latino-américaine. L’Espagnol fait les gros yeux, ouvre la bouche pour protester, mais faut avouer que la mise en scène d’Anya est assez solide. La mannequin est choquée visiblement, se lève.

-Attends, ce n’est pas…

Mais trop tard, la belle brune lui jette un regard qui veut bien dire que son chien est mort. Visiblement, elle ne voulait pas être mêlée à des histoires et Alejandro soupire, avant de se tourner vers Anya, visiblement fière de son coup.

-J’imagine que tu es fière de toi… On va devoir jouer les fiancés maintenant, j’espère que tu en es consciente. Je peux déjà commencer à t’appeler miss Ortega?

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w/ @alejandro ortega

est-ce que je suis chiante ? oui. est-ce que je viens de ruiner tes plans de la soirée ? encore oui. est-ce que je m’en veux ? alors, pas du tout. voilà comment résumer la petite scène que je viens de faire. aucun regrets, je ne te demanderais pas pardon pour la suite. puis vu le panel de fille que tu dois avoir à ton compteur, je me dis qu’une de moins, c’est pas bien grave. disons que tu te rattraperas sûrement le lendemain ou une connerie du genre. alejandro, le tombeur de ces dames. et j’vois bien que tu tentes de te justifier auprès de la latina mais peine perdue, moi et ma prestance l’ont fait fuir non sans un regard noir vers toi. petite haussement d’épaules de ma part, faux air désolé pour toi et léger sourire qui vient étirer mes lèvres quand tu reprends la parole. « rien ne me ferait plus plaisir » que je minaude sans perdre de ma constance une seule seconde. si tu crois que ce genre de détail me gêne, détrompes toi. tu me connais mieux que ça. « c’est plutôt t’axer sur la fidélité qui va être difficile pour toi, non ? » parce que tu vas devoir te tenir à l’écart de toutes les autres pendant le temps d’une soirée. presque impossible à surmonter. « tu sais que ça aurait presque pu se produire ? » ce genre de schéma. toi et moi. encore aurait-il fallut que nos familles respectives soient moins à cheval sur leurs exigences. alors notre parfaite idylle avait prit fin en même temps que les derniers rayons de soleil et nous voilà aujourd’hui. à toujours se chercher, se mettre au défi, tenter de pousser l’autre dans ses retranchements. je dois dire que j’excelle dans cette dernière partie. probablement parce que j’ai toujours été une emmerdeuse née. et peut être que dans tout ça, on pourrait y trouver une pointe de regret. sur l’histoire inachevée. sur le manque de possibilités s’offrant à nous parce que dans notre monde, les parents sont aptes à contrôler les faits et gestes de leurs progénitures. clairement, s’ils voyaient dylan, ils se mordraient les doigts de ne pas t’avoir laissé ta chance mais.. c’est le passé, pas vrai ?

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w/ @Anya Harrison

La petite gueguerre entre Alejandro et Anya duraient depuis longtemps et comme deux gamins rancuniers, ne montrait aucun signe de se finir. Le score était serré aussi, ni l'Américaine, ni l'Espagnol ne montrait des signes de vouloir céder. Aujourd'hui, c'est Anya qui venait de marquer un coup en se faisant passer pour sa fiancée, une action qui a pris de cours le jeune homme et qui lui a fait perdre son prospect pour la soirée.

-Très bien senorita Ortega.

Puisqu'elle veut jouer à ce jeu, aussi bien y jouer. Puis, le coup bas et le jeune homme roule des yeux. Franchement! Bon d'accord, il n'y a pas si longtemps, il n'a pas toujours été fidèle, c'est vrai, il a trompé une ex' avec Hazel, qui est devenue sa petite amie ensuite, mais depuis ce cas, il avait été fidèle. Ah!

-Je croyais que c'était ton problème chérie.

La meilleure défense, c'est parfois l'attaque. Puis, amusé par ce duel, le jeune homme baissa sa garde à la défense suivante d'Anya. C'est qu'elle n'avait pas tord dans un sens. À l'époque, Alejandro laissait encore les opinions de ses parents dicter sa conduite et faisait ce qu'on attendait de lui, le fils modèle.

-Peut-être, difficile à dire... Après, je ne vis pas dans le passé et c'est sans doute plus amusant de jouer à cette petite gueguerre. Autrement, je t'aurais brisé le cœur et tu ne me parlerais plus.

Ce n'était pas plu mal, si? Alejandro n'aime pas trop vivre dans les regrets. Il a pas mal de choses à regretter, alors vaut mieux qu'il n'y songe pas trop.

-Alors, je t'offre un verre pour célébrer nos.. fiançailles?

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w/ @alejandro ortega

ouais, ce n’était rien d’autre que le passé et personne n’était apte à revenir en arrière. on avait tous les deux avancés chacun de notre côté, construit nos vies et à part se mettre des bâtons dans les roues quand l’on venait à se croiser, fallait avouer qu’on ne partageait plus grand chose. sûrement parce qu’on avait évolués différemment. pas le même cercle d’amis, pas les même passe-temps. ouais, il me semblait loin le temps où l’on passait toutes nos journées ensemble à refaire le monde. « pardon ? » dans quel monde l’infidélité était mon super pouvoir ? ouais, faut croire qu’on ne se connaissait plus vraiment. et je lève les yeux au ciel, profondément agacée. « ou je t’aurais brisé le coeur, qui sait ? » tu serais pas le premier. même si je ne faisais jamais exprès et qu’en règle générale, c’était bien plus facile de m’amocher moi plutôt que le contraire. « plutôt deux fois qu’une. j’prédis que notre mariage sera un échec cuisant, je serais malheureuse et ma seule amie sera la bouteille que je dénicherais dans notre grande villa pendant que tu me tromperas à tour de bras » tu vois, je le décris plutôt bien notre avenir. alors ouais, buvons un verre au désastre que ça pourrait être. direction le bar, je récupérais une nouvelle flûte de champagne que je faisais tinter contre ton verre. santé. « alors, qu’est-ce que j’ai raté dans ta vie sinon ? » probablement une série de vingt quatre épisodes mais quitte à devoir rester accrochée à ton bras pour toute une soirée, autant y trouver un sujet de discussion.

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w/ @Anya Harrison

Il faut rendre à César, ou Césarine dans ce cas-ci, ce qui est à Césarine. Il fallait un certain culot pour approcher un homme en pleine discussion avec une demoiselle et se faire passer pour sa fiancée alors qu’il n’en est rien. Alejandro, il aime bien les femmes qui ont du front comme on dit chez lui en Espagne. D’ailleurs, comme elle sous-entend qu’il pourrait avoir du mal à être fidèle, le beau brun réplique. On ne peut pas donner des coups et ne pas s’attendre à en recevoir. Voir le visage agacée, la belle pratiquement serrée des dents et cacher tant bien que mal son exaspération était déjà, en soi, sans prix. Plus amusé qu’autre chose par la réplique, le beau brun rit.

-Qui sait...

Seulement, peut-être parce qu’il semble si en contrôle et plus amusé qu’autre chose par les remarques de la belle, elle décide de le piquer encore un peu plus. Que sa femme se console avec une bouteille, ça va, mais qu’on présume qu’il serait le mari le plus infidèle qui soit le fit grimacer.

-Content de voir que tu as une haute opinion de moi… Tu n’aurais pas un préjugé envers les Espagnols par hasard, le latin infidèle et tout?

Elle trinque, il boit et ajoute, comme si cela pourrait être un prix de consolation dans ce mariage catastrophique :

-Au moins, on aurait une belle écurie et une marina.

L’équitation et la voile, deux passions dans la vie du jeune homme. Puis, Anya pose une question qui avait enfin un semblant de normal, ouf!

-Euhm, voyons voir… Célibataire, ça n’a pas changé… Enlèves ce sourire de sur ton visage s’il te plait, tu t’en réjouis un peu trop. Je suis en année sabbatique. J’ai fini le diplôme l’année dernière et avant de passer à l’école de droit, j’ai décidé de me la couler douce au moins un an. Ça m’a donné l’occasion de traverser l’Atlantique en voilier, surfer en Indonésie, bref… Et toi?

Elle est belle la vie non? Sa vie en tout cas.

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w/ @alejandro ortega

et je me dis qu’en soit, ça peut être foutrement long une soirée si on ne fait rien d’autres que s’envoyer des piques et se regarder dans le blanc des yeux. mh, pas tellement ce que j’avais envie du coup. « ah non, pas les espagnols, juste toi » que je réponds d’un haussement d’épaules l’air de rien. dis moi que je me trompe si tu veux mais en fait, j’crois qu’en soit, j’ai pas une très haute estime de la gente masculine en générale. peut être parce que tous les hommes de mon entourage sont des cons ? ouais, sûrement que c’est un facteur dominant dans mon idée finale. et ouais, j’te mets pas à part. vous avez un don pour toujours nous décevoir de toute façon, ça arrive tôt ou tard. « génial, tout ce dont je rêve » ou pas du tout. contrairement aux gosses de riche, mon passe temps n’est clairement pas l’équitation ou autre stupidité qu’ils peuvent arborer comme si c’était une fierté. moi, une pizza et un film et ma soirée est qualifié de parfaite. peut être que je suis une perle rare du coup. « quel sourire ? » j’ai rien d’autre qu’un petit air innocent empreint sur le visage actuellement. « mh, je suis en couple depuis peu même si c’est la chose la plus étrange venant de moi. première année de médecine et.. c’est à peu près tout » de toute façon, c’était bien connu que la médecine, ça pompait tout le temps libre. c’était déjà un miracle que je puisse avoir le temps de me trouver un mec dans tout ça, j’pouvais pas non plus avoir des millions d’activités. « ah, j’bosse au harvard shop de temps en temps. j’trouvais ça chouette de pas juste balancer mon fric par les fenêtres comme tous les gens ici » et je me dis que si ma famille fait faillite, j’aurais mis du fric de côté pour moi. pas bête la nana.

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w/ @"Anya Harrison"

Qu'est-ce qui était pire? Que Perrie pense que tous les Espagnols sont des mecs infidèles et coureurs de jupons ou juste lui? Franchement... les deux ne sont de bien bonnes nouvelles.

-Je ne comprends pas pourquoi tu penses cela. Si ça se trouve, tu fais de la psychologie inversée, tu me reproches ce que toi tu ferais.

Et leur vie de couple, imaginée? Merdique, enfin, couple acrimonieux à souhait, mais pas si mal non plus, avec une belle vie de riche digne de ce nom. Perrie ne manquerait de rien, c'est certain. Sa réponse est assez sarcastique du coup. Après quoi, ils se mirent à discuter avec un semblant de normalité. La jeune femme était en couple désormais. Pauvre type... il ne doit pas savoir dans quoi il s'est embarqué.

-C'est déjà pas si mal. Perrie Harrison, présidente des Cabots, étudiante en médecine et en couple, beau portrait miss parfaite.

Lui justement s'est distancé de ses notions de perfection. Aujourd'hui, il fait plutôt ce qu'il a envie de faire. Alejandro manque de s'étouffer quand il apprend qu'elle bosse au Harvard Shop. Han, quoi? Pourquoi faire ce travail alors qu'elle est loin d'en avoir besoin, non? Ou peut-être que si justement.

-Pas faux... mais veux-tu bien me dire qu'est-ce que tu fais au Harvard Shop?

Au passage, l'Espagnol notait que Perrie était probablement la première personne à qui il parle, même vaguement de ses aventures, sans que cela ne suscite de réaction, ou de remarque. Il aurait pu lui dire qu'il avait chevauché un dragon et conquit la lune qu'elle aurait raconté calmement son petit bossage au Harvard Shop. Amusante la Perrie! De quoi lui ramener les pieds sur terre. Non, Alejandro Ortega, ta vie n'est pas si extraordinaire et ne fait pas envie à tout le monde.

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w/ @alejandro ortega

« j’ai jamais eu de vrai copain avant dylan, personne ne sait si je suis infidèle ou pas » alors non, ce n’est pas de la psychologie inversée, loin de là. et j’dis juste ce que les rumeurs ont tendance à mettre sur le tapis. le fait que tu es un coureur de jupon par exemple. tu sais, même si c’est le cas, c’est pas bien grave. je ne te jugerais pas sur ça probablement parce que ça ne me concerne pas. c’est rien d’autres que quelques petites plaisanteries pour faire passer la soirée. puis en soit, t’as jamais accordé grande importance à ce que je pouvais dire de toute façon. « présidente de quoi ? » je ris presque avant de secouer la tête. « j’ai pas le temps pour ces conneries » être membre. d’une maison c’est déjà un grand investissement de ma part. et je suis pratiquement sûre qu’être à la tête d’une maison n’est clairement pas indiqué pour faire un duo avec la médecine. j’ai déjà du mal à trouver le temps de respirer, comment est-ce que je pourrais gérer une centaine de nanas ? ouais, non, c’est trop pour moi. « je passe le temps et j’assure mes arrières » que je réponds d’un haussement d’épaules. « l’argent c’est matériel, peu importe ton compte en banque, ça peut disparaître du jour au lendemain » n’importe qui peut faire faillite mais personne ne semble s’en inquiéter comme si tout allait toujours nous tomber dans le creux de la main. « et si ça arrive, vous aurez tous l’air de con à pas savoir quoi faire quand j’aurais mis de côté encore et encore et que personne ne pourra venir toucher à ce que j’ai » j’suis dépendante de personne avec cet argent là. il est à moi et je l’ai gagné. « tu repars bientôt ou tu restes sur boston toi ? »

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w/ @"Anya Harrison"

Alejandro fronça des sourcils. Dylan était donc son premier vrai petit ami, dans le sens qu'elle était pratiquement vierge avant? Ou bien elle n'a pas eu de vraies relations en tout cas. Bref, des propos honnêtes, francs, qui le déconcertent un peu.

-Bon d'accord, je lâche le morceau.

Lâche-t-il. Après, il imagine que la belle, si elle est membre d'une maison, a bien des ambitions, non? Alejandro avait tenté d'être VP Eliot, président aussi, sans succès et bref, cela avait fait des disputes dans sa maison.

-Bah voyons.

Après, ils discutaient plus calmement, les deux présumés fiancés. Il était quand même étonnant que Perrie travaille. Travailler dans le business familial, ce serait une chose, mais au Harvard Shop? Ce n'est pas Alejandro qui ferait cela, c'est clair.

-Du jour au lendemain? Seulement pour ceux qui n'ont pas les reins assez solides. Dans ce monde, on crée de l'argent à partir de rien, on en génère avec de l'argent, bref... ce n'est pas en te faisant un peu d'argent de poche que tu vas pouvoir te protéger les fesses s'il y a une crise économique millénaire.

Alejandro était peut-être trop confiant sur cette question, limite arrogant, mais si les grandes fortunes s'écroulent, pense-t-elle vraiment que le citoyen moyen vivra la chose plus facilement, que son boulot au Harvard Shop sera assurée? Elle ferait mieux de lire sur la Grande Dépression.

-Je repars bientôt. Coachella m'attend.

Lance-t-il avec un beau sourire enthousiaste. Le beau brun finit son verre et se relève du bar pour se redresser et bouger un brin.

-Bien, si tu es ma fiancée, il va falloir se pavaner un peu et converser à gauche et à droite.

Le jeune homme tend la main vers Perrie, sourire en coin.

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