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I LOVE HARVARD
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    ((sonnie)) - aloha nani po
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    Lien du postMer 6 Mar - 0:32
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    aloha nani po // @solel bjorn ※※※ Son petit grattage sur sa nuque et le son de sa voix volontairement baissée, sont des preuves de paroles auxquelles lui-même ne semble pas y croire. Tu fronces les sourcils en laissant un rire t'échapper, car toi-même tu n'es pas convaincu par ce qu'il avance. « Je crois que ça ne s'applique pas à tous les cas en amour. Malheureusement, tu as des personnes qui font croire qu'elles ont accepté ces défauts, mais à la minute où ça dégénère, elle te les crache tous au visage. Et c'est à ce moment que tu te rends compte que tu t'es fait berner. Que la personne en face, n'est pas celle avec qui tu dois être. Non parce que celle avec qui tu dois être, ne te les cracherait jamais au visage, ne s'en servirait pas pour te faire comprendre qu'elle est toujours là malgré ces défauts, non, car elle les connaît tous par cœur et elle sait que c'est en partie pour ça qu'elle est avec toi. » Mais mon dieu, t'as l'impression d'entendre ta grande mère parler. La vie, les histoires, t'en as appris bien plus que tu ne veux laisser croire. Faut dire qu'être malade, ça quand même des avantages, tu reçois des cours sur la vie et sur la mort presque incessamment à longueur de journées. Par tes médecins, par ta famille, par ton psychologue. Ce que c'était d'un ennui... Tu veux qu'on te laisse, t'as rien demandé, t'es peut-être égoïste, mais plus on te force à aller mieux, plus tu te laisses sombrer davantage. Et maintenant oui, tu vois ce qu'il voit en toi, c'est pourquoi tu secoues positivement de la tête en guise de réponse, bah quoi ? Pour une fois que tu ne lui réponds pas par une autre question... Par contre, t'as comme sentie une petite crispation au niveau de ses traits de visage, comme si tu l'as un peu vexé en lui confiant que tu ne vous voyais pas ensemble. Il a beau caché un ton légèrement froid, tu n'es pas dupe. Ça t'a même donné froid dans le dos et une envie de te baffer. « Ce que je veux dire, c'est que je ferrais tâche à côté de toi... Je te vois plus avec une fille qui déjà, a de la taille ! Non parce que t'as vu la mienne ? » pour illustrer tes mots, ta paume se place au-dessus de ta tête, comme pour lui montrer que tu n'es pas plus haute que trois pommes. « Et ça là, tu vois ça ? » tes deux index font de petits cercles autour de tes seins. « Ce sont de fucking seins d'adolescentes ! T'auras à peine matière à paumer ! » que tu lâches en pouffant de rire. T'en peux plus de ta connerie Winnie. Mais bon, c'est vrai, il trouverait tellement plus belle, bien plus gaulé, qu'est-ce qu'un corps malade lui apporterait ? Ah ouai, t'as tendance à croire que tous les hommes se basent plus sur le physique et certaines parties du corps en particulier, pour choisir sa meuf. Pour toi en tout cas, il n'y a pas que le physique qui compte. Fin bref, quelques minutes plutard, lorsqu'il te porte sur ses épaules, tu le menaces de crier au viol, ce qui est un véritable fiasco en somme, alors tu t'y prends autrement, tu l'embrasses. Et oui... Tu n'avais pas imaginé que ce baiser te troublerait autant, alors que t'as même pas encore joins ta langue à la sienne. C'était juste un smack innocent, mais assez révélateur pour sentir des milliers de papillons bouger dans ton ventre. Sa question d'ailleurs te fige et te prends de court. Ta lèvre roule entre tes lippes pour se faire pincer. « C'était pour te déstabiliser et pouvoir me libérer de ton emprise. Mais... J'ai ressenti quelque chose. C'était troublant pour un smack innocent... » t'es direct, tu ne vas pas commencer à lui mentir. Même si tu lui mens à propos de ta maladie, mais ça, c'est pour son bien et le tien en passant. « Et puis pour être honnête, l'envie de t'embrasser a toujours été là. Elle me frustrait par moment parce que je n'arrivais pas à trouver le bon moment pour le faire. » Est-ce que c'est suffisant comme réponse ou est-ce qu'il faut que tu étales davantage ce que tu ressens à son égard ? Parce que ce ne serait pas une très bonne idée. Parce que tu vas encore prendre peur et t'enfuir comme une voleuse. Lâche que tu es.
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    Lien du postMer 6 Mar - 23:41
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    aloha nani po // @WINNIE-FELD DARLING ※※※ Face à ses paroles, je penche la tête sur le côté. Ça pue la mauvaise expérience à dix kilomètres. « Ces personnes sont justes paumés, à mon avis. Ces gens n’aiment pas vraiment, n’ont pas trouvés la bonne personne. Parce que crois-moi, quand on aime, qu’importe les défauts, on les aime avec. Quand on aime vraiment, on aime la personne tout entière, ses défauts deviennent un besoin. » Dis-je avec franchise. Parce que pour moi, c’est comme ça que je vois les choses, c’est comme ça que je les ressens. Les défauts sont obligatoires, les disputes dans un couple sont inévitables, mais l’amour rend aveugle au point que des défauts deviennent trop souvent des qualités. Je n’ai jamais assez aimé pour que ça m’arrive, mais mes parents en ont souvent été l’exemple et dans un sens, ça m’a toujours fait sourire…Sourire quand mon père hurlait à ma mère qu’elle était vraiment trop têtue, quand elle lui répondait que lui était vraiment trop maniaque…Sourire en voyant le regard de mon père briller devant la bouille renfrognée de son épouse, le sourire en coin de ma mère devant l’énervement de son mari. Oui, les défauts sont vitaux, ils se gèrent, ils se domptent en quelque sorte mutuellement. « Quand tu trouves la bonne personne, les défauts ne disparaissent pas, mais on se surprend à les aimer. » Dis-je en souriant légèrement face aux souvenirs de ces images. Néanmoins, le sourire s’efface un peu, les paroles glissent dans les airs. Néanmoins, quand elle me parle de ma taille et je hausse un sourcil. « T’es sérieuse ? Pour toi, la taille est une exigence pour plaire à quelqu’un ? Pour ton information, dans ma dernière relation, j’étais plus grand d’au moins dix bons centimètres. Puis ce qui est petit est mimi. » Mais quand elle me parle de sa poitrine, là, je ne peux pas m’empêcher de rire de bon cœur. Ok, là elle fait fort quand même. « Non mais, t’as pas compris, ils sont petits pour justement, entrer dans la paume des mains…c’est mieux ! Parce que merde, quand c’est énorme c’est de un très moche, de deux trop encombrant…Puis arrête de te dénigrer comme ça, tu es très jolie, contrairement à ce que tu peux penser ! » Dis-je en roulant des yeux d’un air un peu exaspérer. Les filles, elles sont toutes comme ça. Elles se trouvent toutes des défauts, des tares génétiques, se dégradent alors qu’il n’y a pas lieu d’être. Mais d’un coup, me voilà en train de la porter, de me diriger vers l’océan sauf que ouai, je me retrouve aussi rapidement avec ses lèvres contre les miennes et ça me déstabilise assez pour qu’elle se dégage de mon emprise. Pourquoi ? Pourquoi elle a fait ça ? Je lui pose la question, je ne me gêne pas pour le lui demander. C’était pour me déstabiliser, mais elle a ressenti un truc troublant ? Je ne comprends pas, là encore c’est un truc de filles, elles sont compliquées à suivre et pas qu’un peu. Néanmoins, quand elle m’avoue que l’envie était déjà là, mais qu’elle n’avait jamais trouvé le bon moment pour le faire, je penche légèrement la tête sur le côté. « Ok alors… » J’approche simplement, je glisse une main dans sa nuque et approche mon visage du sien. Mes lèvres frôlent les siennes alors que j’annonce doucement. « … faisons les choses bien, pour le bien être de ta frustration. » Un murmure amusé, mystérieux en même temps. Mais l’envie grimpe, mon myocarde s’accélère brusquement par cette simple proximité, ce simple contact, ce simple frôlement. Et enfin, je dépose mes lèvres sur les siennes. Pas pour un simple baiser d’adolescents de quinze ans, non, pour un vrai baiser. Mes lippes caressent les siennes, ma seconde main se pose sur sa hanche, l’approche davantage de moi pour faire en sorte que son corps se colle au mien. Un baiser léger, un baiser qui n’a rien d’innocent, un baiser pourtant doux et sans amertume, sans sauvagerie pour l’heure. Et…j’aime ça, véritablement, vraiment. J’aime énormément ça. Je me décide à mettre fin au baiser, éloigne mon visage du sien pour poser mes iris dans les siennes. « Mieux non ? » Dis-je en souriant doucement, légèrement, n’ayant pas encore rompu la proximité entre nous.
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    Lien du postJeu 7 Mar - 13:33
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    aloha nani po // @solel bjorn ※※※ « T'as déjà été déçu par l'amour alors ? » question spontanément sortie de tes charnues sans que tu ne puisses te contrôler, car à l'entendre parler, tu sens déjà le véce, parce que toi aussi tu es passé par là, ta première vraie relation, elle t'avait déçu et t'avait poussé à fuir toutes les autres histoires, bien que tu t'étais faite la promesse de ne plus t'attacher à cause de ta maladie. Encore une excuse pour fuir. « T'as déjà été fou amoureux de quelqu'un ? » demandes-tu sans indiscrétion. Bah quoi ? T'as soif de curiosité là et tu veux être nourris par des réponses qui te feront encore plus le cerner. « Solel le grand philosophe à ses heures perdues ! » ces mots sont accompagnés d'un petit sourire vicieux et d'un éclat de rire. Faut croire qu'il l'était derrière son armure de guerre métaphoriquement parlant. Même là quand tu parles de ta taille et qu'il te sermonne pour que t'arrêtes de te dégrader. « Attends ! Tu veux dire qu'il existe encore plus courte que moi ? À part les nains of course. Wow... en fait, les petites c'est ta cam ! » Que tu te surprends à conclure en souriant. Ça prouve que t'as une chance finalement. Puis pourquoi tu veux une chance d'ailleurs ? Il te l'a dit, il te demanderait probablement jamais de sortir avec lui et c'est mieux ainsi. Parce que lorsque ta maladie évoluera encore et encore, tu ne seras plus jamais la même et Solel n'avait pas besoin d'un corps malade à ses côtés. Les médecins t'ont souvent répété que certes, il n'existait aucun traitement pour guérir de cette maladie, mais il n'était pas impossible que tu réussisses à le contrôler. Avec beaucoup de volonté et de persévérance, tu pourrais réussir à dompter ta maladie et ne pas la laisser avoir pleinement le contrôle de ton corps. « Donc en gros, t'aimes ma poitrine ? Combien de fois t'as louché dessus en espérant les avoir un jour dans tes paumes ? D'ailleurs tu louches dessus là ? » lui demandes-tu pour le provoquer un petit peu. T'aimais bien l'embêter et il te le rendait super bien. « Je n'ai plus confiance en moi Solel et ça ne va pas s'arranger avec le temps. » quand ta putain de maladie passera en phase supérieure. Mais en attendant, tu voulais profiter de ce moment et de ce baiser que vous venez de partager. Certes un baiser innocent, mais remplis de différentes sensations. Tu ne comprends pas tout de suite ce qu'il a voulu dire en parlant de ta frustration, mais en le voyant se rapprocher de toi à nouveau, t'as comme un léger moment de recule, le cœur qui menace de sortir de sa cage thoracique. Tu ne veux pas qu'il t'embrasse encore, non ! Tu ne veux pas aimer davantage et ne plus pouvoir t'arrêter ensuite. Ce serait vraiment cruelle, mais n'est-ce pas ça, la vie ? Si cruelle avec vous. Tu te laisses finalement faire, t'abandonnes, il t'embrasse et lui, il prend l'initiative de t'offrir un vrai baiser. Un baiser langoureux. Un baiser magique où vos langues se rencontrent pour la première fois, se trouvent et se caressent avec ardeur et où tu perds totalement la notion du temps. Plus rien n'existe si ce n'est que vous à cet instant précis. Instant trop écourté à ton goût, parce que t'en veux bizarrement encore. Et quand il te demande si cet échange est bien mieux, tu fais mine de réfléchir en tapotant le bout de ton index sur ton menton. « Mh j'sais pas, faut qu'on essai encore une fois... » confies-tu avec ton sourire espiègle. Tu réduis à nouveau la proximité pour lui caresser tendrement les joues. Ton regard bienveillant s’accentue alors que l’air probablement confus et candide est toujours présent sur ton visage. Tu finis par faire glisser tes mains le long de son torse pour venir se nouer derrière sa nuque. Un petit sourire mesquin sur les lèvres. « Rien que pour le bien de ma frustration ein ? Tu n'as pas trouvé mieux comme excuse ? » et n'attendant pas de réelle réponse, tes lèvres viennent se presser avides à sa lèvre supérieure. Pour l'une des rares fois de ta vie, tu es détendue, chose que tu n'as jamais connue. Ta langue franchie de nouveau la barrière, et caresse torridement sa jumelle. Vos lèvres s'embrasent dans un baiser langoureux et si ardent. Des ailes invisibles se forment dans ton dos et se replient sur vos deux êtres, laissant ce baiser immortel perdurer, protéger dans ce cercle de lumière invisible. Dans ce silence total, vous n'entendez plus que le bruit de vos bouches qui s'embrassent ne pouvant plus résister à la tentation qui vous a tant frustré. T'es sur la pointe de tes pieds pour pouvoir atteindre sa bouche et tes bras son croisés derrière sa nuque. Encore un souvenir que tu vas garder en mémoire, en espérant ne jamais l'oublier. Tu commences à manquer de souffle, mais tu t'en fiches, tu n'arrives pas à te détacher de ses charnues. Malheureusement, t'es soudainement contrainte. Le choc se lit sur tes yeux quand ils s'ouvrent de surprise. Tes lèvres cessent soudainement de bouger. Non... Que tu répètes sans cesse dans ta tête en implorant ton corps de ne pas t'abandonner maintenant, au beau milieu de ce sulfureux échange de salive. Non. Pas maintenant ! Tu supplies ta maladie de ne rien tenter pour gâcher ce moment magique et pourtant, tes forces te lâchent complètement. Tes bras retombent lourdement le long de ton corps, incapable de te tenir correctement sur tes jambes, tu tombes lourdement sur le sable. T'es assises, tes mains tremblantes agrippent le sable que tu balances plus loin sans aucune raison valable. Tes traits de visage ont soudainement changé, un sourire sans raison fait apparition sur tes pulpeuses, alors qu'au fond de toi, tu cries et tu supplies ton corps de te laisser reprendre le contrôle. Tu n'avais pas besoin qu'il voit ça. Tu n'avais pas b'soin qu'il en soit témoin. Bordel, pourquoi ne peux-tu pas être heureuse le temps de quelques minutes ? C'est trop demandé ? Tu chiales à l'intérieur, tes larmes coulent alors que ton visage ne réprime même pas d'envie de pleurer. Il ne doit rien comprendre le pauvre... Faut juste qu'il attende quelques minutes, tes crises pour le moment ne durent pas longtemps et elles ne sont pas encore avancées. Il y a juste que tu ne contrôles plus les mouvements de ton corps, il devient soudainement lourd et tu n'arrives plus à marcher correctement. Aussi, t'as les mains qui tremblent, comme après une chute de tension, aussi ton visage devient presque sans expression, il y a juste ce sourire malheureux qui fait surface. Tu sens les mains de Solel se poser sur toi et tu les repousses sans que tu le veuilles vraiment, tu les repousses plusieurs fois, ô combien t'as juste envie qu'il s'en aille, qu'il déguerpisse et qu'il ne te voit pas dans cet état... Bordel ce que ça pique ces blessures dans ton cœur... J'veux que ça s'arrête ! Que tu hurles une nouvelle fois sans pouvoir sortir les mots à voix haute...
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    Lien du postSam 9 Mar - 17:34
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    aloha nani po // @WINNIE-FELD DARLING ※※※ Si j’ai déjà été déçus par l’amour ?  Un léger sourire amer vient à caresser mes lèvres. Sourire très léger, sourire qui n’est absolument pas joyeux, bien au contraire. Souvenirs douloureux. « Oui. » réponse franche et courte, je ne veux pas mentir, je n’y vois pas l’intérêt de toute façon. Mais oui, j’ai déjà été déçus en amour, plus d’une fois, mais sa prochaine question me fait réfléchir. Si j’ai déjà été fou amoureux ? être fou de quelqu’un, c’est sentir son cœur qui va imploser dans sa poitrine à cause d’un simple message, d’une simple absence. Être amoureux fou d’une personne, c’est crever quand elle est loin, c’est hurler lorsque la souffrance est trop intense, c’est sentir son monde s’écrouler lors de sa perte. Et mon sourire devient plus triste, moins joyeux. « Oui, une fois…Mais apparemment, ce n’était pas réciproque. » Dis-je plus bas, fronçant légèrement les sourcils. Je repense à lui, au fait qu’il soit parti sans prévenir du jour au lendemain. Ce jour-là j’ai cru crever et quelques temps après, je perdais ma mère. Deux pertes véritables, deux pertes brusques et heureusement, Lucrezia a été là pour combler le vide, passant d’amie à amie avec des avantages. Mais ça n’avait jamais réussit à me faire totalement oublier. Une première peine de cœur est souvent marquée à vie, gravée au fer rouge. Ma mère a toujours dit que l’amour se retrouve, que je tomberais encore amoureux à en crever. Peut-être…Je ne suis pas fermé à cette idée, non, mais l’idée de retomber à genoux le cœur sanguinolant ne me tente pas plus que ça. Quand elle parle de moi comme un grand philosophe, je ne peux pas m’empêcher de rire doucement. « Ouai, mais ne le dit à personne, j’ai une réputation à tenir. » Dis-je d’un air mi sérieux, mi amusé. Disons que cette facette, beaucoup ne la connaisses pas, ne la voient pas. Ils ne savent pas ce qui se cache sous les apparences, prennent peur de temps pour le faire. Mais qu’importe, je ne cherche pas à ce qu’ils le découvrent, j’aime être une énigme, un mystère qui chavire, qui s’efface parfois. Dans un sens, ça m’aide à garder un certain contrôle sur ma vie. « Je n’ai pas dit qu’il était plus petit que toi, juste qu’il était plus petit que moi…mais ouai, les petites choses c’est ma cam, je ne vais pas le nier. Ça me donne l’impression d’être un protecteur. » Dis-je en souriant en coin. Oui, j’ai bien parlé au masculin, de toute façon, ma bisexualité n’est un secret pour personne. Plusieurs fois je me suis promené sur le campus avec un homme ou une femme, je ne renie pas ce que je suis, que ça plaise ou non. Mais bon, je ne pense pas que Winnie soit du genre à être choquée face à la révélation d’un ex de type masculin…disons que, dans notre génération, ce n’est plus vraiment un sujet tabou, pour certains du moins. « Oulà, j’ai louché dessus plus que je ne pourrais te le dire et bien sûr que je louche dessus en ce moment même, tu crois quoi ? Je suis un vrai pervers, j’aime bien m’imaginer des trucs… » Ben quoi, je ne fais que rebondir sur ses propres mots puis, je ne suis pas vite gêné donc, je peux clairement parler de sexe sans rougir…en-même temps, clairement, j’ai tendance à avoir un esprit de pervers et dans ma vie sexuelle je ne suis pas manchot. J’aime bien pimenter les choses, j’aime m’amuser et provoquer, faire monter la pression. « Puis, je me suis toujours dis que j’aurais la chance de te voir sans vêtement un jour….je me préparais justement mentalement à un tel spectacle. Que veux-tu, je reste un mec. » Dis-je le plus naturellement du monde. Elle n’a plus confiance en elle, dommage, mais je ne préfère pas m’engager sur ce sujet et donc, je me contente de sourire. Non, à la place, nos lèvres se rencontrent. Un baiser au début enfantin, du moins, jusqu’à ce que je renouvelle l’expérience. Mes doigts dans sa nuque, un baiser plus intime alors que nos langues se rejoignent, se touchent. Nos corps se colle l’un à l’autre, mon épiderme se fait parcourir par de nombreux frissons et ce, jusqu’à ce que le baiser prenne fin. « Mh, tu sais, moi je dis toujours, jamais deux sans trois de toute façon. » Dis-je en souriant d’un air innocent, visage qui s’amuse de la situation alors que mon corps ne s’éloigne pas du sien. Proximité agréable, trop agréable pour dire la vérité. « Mes excus… » Je n’ai pas le temps de répondre qu’elle me coupe la parole, prenant en otage mes lèvres avec les siennes. Je souris tout en répondant à son baiser, bien que mon sourire s’efface rapidement. La pression monte, grimpe. Le baiser se fait plus fiévreux, désireux. Mes doigts glissent dans ses cheveux, mes lèvres se collent davantage aux siennes alors que nos serpentines s’engagent dans une danse plus enivrante que jamais. Mon myocarde bondit avec rapidité dans ma poitrine, du moins, jusqu’à ce que les choses tournent au carnage. Sincèrement, je ne comprends absolument pas ce qu’il se passe. Winnie s’écroule dans le sable, elle se met à trembler, elle semble ailleurs, totalement. « Winnie ? Et Winnie ! » Je m’agenouille devant elle, les sourcils froncés. Mes mains cherchent à se poser sur les siennes, elle me repousse avec force. Je recommence l’opération, elle aussi. « Non d’un chien ! Winnie, t’as quoi ?! » Je tente de ne pas paniquer, je tente de rester calme, regardant autour de nous comme pour chercher de l’aide. Elle ne semble pas souffrir, pas vraiment, mais ce n’est pas normal. Reposant mon regard sur elle, je ne la touche plus, elle me repoussera… « Et…je…merde, t’as quoi ? » Dis-je la gorge légèrement nouer, ne sachant pas quoi faire, qui dire, comment gérer ce qu’elle est en train de faire. Décidément, je ne m’attendais pas à ça.
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    Lien du postDim 10 Mar - 21:01
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    aloha nani po // @solel bjorn ※※※ Solel te sert rapidement des réponses à tes questions et comme tu l'as imaginé, s'en est aussi une victime. Il a été à la fois fou amoureux et déçu par l'amour. « Faut croire que le happy ending n'existe que dans les contes de fées. On est plus confronté à des déceptions qu'à des fins heureuses. Ceci étant dit, il y a encore des chanceux, comme mes parents qui n'ont fait qu'un et jusqu'à présent, mon père n'a jamais pu se remarier. » tu n'as pas encore de belle-mère et c'est mieux ainsi non ? Tu n'as pas envie qu'une autre femme prenne la place de ta mère... Tu te serais permise de lui faire la misère juste pour qu'elle abandonne et qu'elle dégage. Ce qui en soit serait très égoïste de ta part, mais ça aurait été plus fort que toi. Remercions donc le ciel que ton père soit resté fidèle. Tu ne sais pas comment vous en êtes arrivés à parler de la taille, mais il semble rectifier le sexe de sa dernière relation en date. « En parlant de ça, tu préfères plus les hommes ou les femmes ? Ou les deux ne font aucune différence pour toi ? » demandes-tu éternelle curieuse. Cette information te tient particulièrement à cœur, et pourquoi ? Parce qu'il te plaît un peu trop Solel, il te plaît au point où t'as parfois du mal à trouver tes mots. Ceci étant dit, il te confie avoir louché et même louche encore sur ta poitrine, tel un gros pervers. Tu lui jettes un regard dubitatif, te sentant comme la nouvelle proie d'un être malsain et pervers, d'ailleurs, tu te caches la poitrine en te raclant la gorge. « Ça va laisse ma poitrine tranquille spèce de gros pervers ! T'es un grand danger pour les femmes en fait ! » que tu avoues en gardant ton sérieux quelques secondes, puis tu termines par exploser de rire. Il est peut-être le genre de gars à butiner son miel quand on lui en laisse l'occasion, mais pas le gros lourd pervers. « Oh tu sais, si j'étais une fille facile, il y a longtemps que tu m'aurais vu sans vêtements. Tu ne verras ce corps nu que lorsque j'aurais la certitude que je ne suis pas une de plus parmi d'autres. Parce que tu sais, j'suis pas ignorante à ce point... » tu sais qu'il y a un truc entre vous. Et tu sais qu'il fait tout comme toi, semblant de ne rien voir. Dire que tu goûtais enfin à ses lèvres... Elles sont si délicieuses, si tendres, si sucrées. T'as même pris les rênes pour le second round de votre premier baiser. Bordel, il te fait perdre la tête Winnie et si ça continue, tu seras réellement foutue de chez foutue. Pendue à ses lèvres à mêler ta langue à la sienne, ce moment était tout simplement magique. C'était un moment qui, encore une fois, ne devrait jamais connaître de fin... C'est bien plus qu'une simple alchimie qu'il y a entre vous et tu le ressens très bien. Ce sentiment de paix intérieure, comme si le monde ou encore l'univers n'avait plus aucun problème. Sauf que malheureusement dans ton univers, tout ne tourne pas comme tu le désirerais. T'es malade et tu viens de faire une crise sous les yeux de ton interlocuteur. Tu aurais souhaité tout, mais pas ça. Tu n'as jamais souhaité le repousser de cette façon ô combien dans le fond tu voulais qu'il te prenne dans ses bras et te serre tout fort contre lui. La crise dura à peu près quinze minutes. Durant ce laps de temps, t'as été incapable de contrôler ton corps. T'as juste été le pantin de cette merde que tu traînes depuis quelques années. T'es jeune, t'as la vie devant toi et pourtant t'es obligé vivre tout ça. C'est tellement injuste. Injuste pour toi et toutes ces personnes, enfants comme adultes, qui doivent vivre avec l'idée que tout peut s'arrêter d'une minute à l'autre. Une fois tes esprits retrouvés... Tu n'as pas le courage de planter tes yeux dans ceux de Solel. T'as juste envie d'aller t'enfermer dans ta chambre, mais t'es encore un peu faible. Tu prends la main du russe dans la tienne puis trace une ligne sur sa paume, tu l'as entendu paniquer et s'inquiéter pour toi, voilà en partie pourquoi tu peines à garder les gens loin de toi. Parce que tu ne veux pas voir cette lueur d'inquiétude dans leurs regards, cette culpabilité d'être dans l'incapacité de pouvoir m'aider. « Dis, tu peux me ramener dans ma chambre ? Et ne t'inquiète pas, ce n'est qu'une chute de tension. Je suis anémié et j'ai un gros manque de calcium dans le corps. Ce genre de crise arrive souvent, mais ce n'est rien de dangereux rassure-toi... » pour paraître crédible, tu tentes de lui offrir un sourire forcé mais si bien camouflé. Ah et tu le regardes à peine dans les yeux, tu ne veux pas qu'il lise en toi, qu'il voit que tu mens comme tu respires. Tu ne veux pas qu'il creuse, qu'il cherche plus loin, parce que Solel, ben il serait parfaitement capable de le faire.
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    Lien du postMar 12 Mar - 9:22
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    aloha nani po // @WINNIE-FELD DARLING ※※※ Son père n’a jamais pu se remarier…le miens fera-t-il pareil ? Aimait-il ma mère au point de ne pas pouvoir donner son cœur a une autre ? « Mes parents aussi s’aimaient vraiment, ils étaient ensemble depuis trente ans, donc, je suppose qu’ils ont eu une fin heureuse dans un sens… » Murmurais-je simplement. Parce que quoi qu’il advienne, je revois le sourire tendre de mon père devant la tombe de ma mère, sa peine non voilée, mais des souvenirs pleins les yeux. Il avait dit qu’il avait vécu les plus belles années de sa vie avec elle, que jamais il n’oublierait et qu’aujourd’hui, c’était à lui de prendre la relève et de conduire leurs enfants vers le bonheur…si seulement il nous voyait ici, tous les trois, sombrant d’une façon ou d’une autre vers des océans troubles. Lyov, Sergej, moi. Trois catastrophes ambulantes, trois âmes brisées d’une façon profonde et parfois voilée. Néanmoins et heureusement, la conversation ne s’éternise pas là-dessus et la question tombe. Je souris légèrement, parce que j’en ai l’habitude, parce que beaucoup me demandent souvent ça. Le sexe que je préfère. Pourquoi devrais-je avoir des préférences ? « Je n’ai pas de préférence concrète. J’aime autant les hommes que les femmes, ça ne s’explique pas vraiment. » Dis-je en haussant les épaules, penchant un peu la tête sur le côté. Oui, je peux tomber amoureux d’une femme, d’un homme, les émotions seront les mêmes, ma façon de penser, de regarder les choses seront identiques, mon envie et mon plaisir aussi. Je ne fonctionne pas vraiment au physique, pas quand mon cœur décide de rentrer en jeu, de jouer les troubles fêtes. Et me voilà en train d’annoncer que de toute façon, sa poitrine, je la reluque et que c’est comme ça. Bien sûr, elle décide de la cacher en se râclant la gorge et tente de rester sérieuse l’espace de quelques secondes avant d’éclater de rire. « Et encore, un danger, c’est peu dire. » Dis-je d’un air presque sournois alors que ce n’est pas le cas. Non, je ne brise pas les cœurs, ce n’est pas une habitude chez moi. Par contre, ses autres paroles me firent sourire en coin alors que mes iris se posent sur elle. Elle aurait pu tomber dans mon lit, mais ne le fera pas…pas avant d’être sûr qu’elle est différente, pas avant de savoir qu’elle n’est pas une de plus sur ma liste. Elle veut avoir de l’importance. « Hm, je ne doute pas du fait que tu ne sois pas ignorante sur ce point… » Dis-je simplement alors que finalement, pour la première fois, nos lèvres se rencontres. Un baiser au début posé, plus sobre, laissant place ensuite à un autre plus attisé, plus dévorant. Le temps se stoppe l’espace de quelques instants, se fige pour ne laisser place qu’à l’envie qui coule dans les veines, d’une barrière qui tombe, d’un rapprochement qui n’avait pas pu se faire ailleurs. Mais ce temps se remet brusquement ne marche et d’une façon peu agréable. Elle s’écroule, elle commence une sorte de crise. Je ne sais absolument pas quoi faire, comment réagir, comment calmer les choses. Je suis totalement ignorant de la chose et dès que je tente de la toucher, elle me repousse. Je me sens mal. Mal pour elle, mais également mal d’être totalement impuissant. Je n’aime pas ça, pas ça du tout. Le temps s’écoule lentement, bien trop lentement et ça me tue. J’ai envie d’hurler mais je m’abstiens, je prie pour que ça se calme. Elle ne semble pas souffrir mais, peut-être que je devrais appeler de l’aide. Puis, ça se calme, ça s’arrête aussi brusquement que c’est arrivé. Non d’un chien… « Winnie ? » Murmurais-je comme pour savoir si c’est vraiment fini, d’une voix interrogatrice. Sa main vient chercher la mienne et je l’observe, sentant son doigt glisser sur ma paume alors qu’elle n’ose pas me regarder pendant qu’elle me lâche une réponse bidon. « … » Ok, elle me prend pour un coup, mais là, de suite, je me dis que demander des explications est impossible, elle ne me répondra pas. « D’accord…viens. » Dis-je en me redressant, l’aidant directement à se redresser. Les questions me trottent en tête, mais je la ferme et me contente de la ramener vers l’hôtel.
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    Lien du postMer 13 Mar - 3:14
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    aloha nani po // @solel bjorn ※※※ « J'envie un peu leur époque. Ils avaient un plus bel exemple de l'amour. L'amour et le respect ne sont plus ce qu'ils étaient auparavant. » aujourd'hui, on parle du divorce comme si c'était un truc normal. Comme si en deux temps, trois mouvements on pouvait balayer 10 ans de relations. Rare sont ceux qui croivent encore que l'amour existe et tu fais partie de ces personnes. Mais quand tu regardes ton père, tu te dis qu'il y a encore peut-être un espoir, et pour le moment, tu ne préfères pas y penser à cause de ta maladie. Le verdict tombe, il aime autant les femmes que les hommes, il n'en fait aucune différence. Bordel, ça veut dire qu'un mec pourrait arriver à te faire de l'ombre ? Ça te met mal d'un coup. En réalité, femme ou homme, tu te sentiras toujours menacée. Il faut sérieusement que t'arrêtes de disjoncter Winnie ! Ce n'est pas comme s'il pouvait t'aimer, tomber pour toi ou bien te préférer à une ou un autre, car tu pourrais parier que lorsqu'il ne te voit pas, il ne pense même pas à toi. Peut-être qu'une autre ou un autre occupe toutes ses pensées à ce moment-là ? Rhaaa t'en sais rien et tu vas finir par te chopper une migraine si tu continues à y penser. « J'vois... » marques-tu sans vraiment trouver ce que tu peux rajouter d'autre à cette réponse claire et sincère. Vous ne vous attardez pas à ce sujet, ô combien ça pourrait finir par gêner le garçon de parler de sa sexualité, et tu ne veux pas le mettre mal à l'aise à cause de ta curiosité mal placée. Tu te retrouves à faire semblant d'avoir peur de lui. De lui en mode pervers, de lui qui rajoute une couche et qui te fait exploser de rire. « Bah dans ce cas qu'est-ce que tu fous ici ? Ta place est derrière les barreaux ! Le monde se passera bien d'un obsédé sexuel en moins. » et bam ! Dans sa tronche. Ce que vous pouvez être cons quand vous vous y mettez, mais ce sont des moments comme celui-ci que tu n'oublieras jamais. Et ce, même si ta crise vient de plomber l'ambiance magique que vous veniez de vivre, elle n'a pas choisi son meilleur moment celle-là. T'as honte de t'être écroulée comme ça pendant qu'il t'embrassait même si tu sais que ce n'est pas de ta faute. Ton cœur saigne de le voir si désemparé, si paumé à l'idée d'ignorer comment t'apporter son aide. T'es terrifiée à l'idée qu'il découvre que tu lui mens. Tu lui mens depuis belle lurette. Mais t'es persuadée que c'est pour son bien que tu le fais. Il a perdu sa mère et ce choc lui a laissé une plaie béante alors qui es-tu toi pour venir rajouter une couche à sa peine ? Tu n'es personne et tu ne seras personne jusqu'à ton dernier souffle. Tu ne le regardes pas, mais tu espères quelque part qu'il a gobé ton excuse. En tout cas, ça semble marcher puisqu'il accepte de te raccompagner. « Merci... » un merci d'être là, surtout un merci pour ne pas poser plus de questions qu'il ne faut. Sur le chemin du retour, t'es peu bavarde, t'as laissé un silence pesant s'installer ne sachant pas comment faire disparaître ce malaise. Tu sais juste que tu n'as pas géré et que t'as gâché votre premier baiser... En tout cas, tu n'as pas marqué de points ce soir et tu peux toujours rêver d'espérer vivre encore un moment comme celui avant ta crise. Quelques minutes plutard, devant la porte ta chambre, c'est le moment que tu détestes le plus. Se dire au revoir. Tournant la poignée, tu ouvres la porte et tu te retournes pour lui faire face. « Je crois que c'est le moment de se dire bonne nuit, non ? » retiens-le salle gosse ! « À défaut d'avoir fait ma petite crise, j'ai passé un excellente soirée. Merci Solel. » merci ? Really ? Non mais tu vas finir vieille fille si ça continue. Allez quoi ! Un petit effort. Allez Winnie ! Allez Winnie ! Tu peux le faire. T'apprêtant à fermer la porte, tu stoppes soudainement ton geste. Puis merde. « attends ! » ALLÉLUIA ! « t'accepterais de dormir avec moi ? Juste dormir ein ? Vas pas imaginer que je t'invite dans mon lit...fin t'as compris ein ? J'crois que je n'ai pas envie d'être seule ce soir. » demandes-tu le regard brillant et le sourire presque timide. « Sauf si t'as quelque chose de prévu, je comprendrais et je ne t'en voudrais pas ! Promis. » que tu surenchéris dans un souffle quelque peu affolé, comme si t'avais dit quelque chose de mal. Pff ! Laisse-le répondre Winnie. Cesse de pa-niquer !
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    Lien du postMer 13 Mar - 21:11
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    aloha nani po // @WINNIE-FELD DARLING ※※※ Tout avait tellement bien commencé, se déroulait d’une façon agréable. Un premier baiser, un second. Auparavant, une conversation plus curieuse, quelques paroles échangées pour, l’air de rien, en apprendre davantage sur l’autre. Quelque chose de basique dans une vie torturée, comme si les méandres d’une souffrance s’éloignaient un peu pour laisser place à quelque chose de plus agréable. Puis, les choses avaient brusquement changé, s’étaient effondrées sans que je ne voie rien venir. Je n’avais rien pu faire. Simple spectateur, comme un con, je restais là sans rien faire, sans oser la toucher. Elle ne semblait pas souffrir, pas physiquement. Peut-être que cette souffrance, elle l’étouffe, la masque autant que je le fais en règle générale ? Oui, peut-être. Je ne peux pas lire dans ses pensées, je ne peux pas découvrir ce qu’elle a. Elle me ment, ça semble tellement évident. Une chute de tension. J’aurais presque envie de lui rire au nez, de lui demander si elle me prend pour un con. Je n’en fais rien, je ne soupire même pas. Cette détresse, elle est évidente, je ne serais pas dupe, pas ce soir. Elle cache quelque chose qui la ronge, elle cache quelque chose qu’elle ne veut pas dévoiler. C’est peut-être mieux ainsi…Elle me remercie, je ne réponds rien. Je garde le silence, pour doucement, la raccompagner jusqu’à cette foutue porte. Dire que quelques instants auparavant les choses étaient autrement, les choses étaient plus délicieuses. Sommes-nous maudits, d’une façon ou d’une autre ? Un simple baiser et les choses s’écroulent. Un simple rapprochement et le timing, une fois encore, ricane en nous murmurant que ce n’est pas le bon moment. Elle semble aller mieux, du moins, c’est ce que je me dis quand je lui jette quelques regards en coin. Je tente de déchiffrer, ne serait-ce, qu’un simple indice. Mais il n’y a que le silence, du moins, jusqu’à ce que nous atteignions la porte de sa chambre. Le temps des aurevoirs, un moment toujours étrange, mais ce soir, des plus désagréables et gênants aussi. Mains qui s’enfoncent dans les poches de mon jeans, je glisse mes iris dans les siennes. « Oui, je crois aussi. » Que pourrais-je dire d’autre ? « Moi aussi, enfin, à part la chute de tension, c’était plutôt agréable. » Je souris légèrement en coin, sans plus. Déjà, je recule alors que sa porte s’ouvre et que je tourne le dos à Winnie. Deux gosses qui ne savent pas s’y prendre, deux gosses qui sont complètement stupides. Ouai, voilà ce que nous sommes pour l’instant. Mes pas me mènent déjà vers l’ascenseur, bien décidé à retourner dans ma suite quelques étages plus haut. Pour moi, la fête est terminée, trop d’émotions en quelques heures, mon énergie semble m’avoir abandonnée. Mais alors que j’ai fait la moitié du trajet, sa voix résonne et fais-en sorte que je m’arrête pour me tourner vers elle. Ses paroles me parviennent et j’aurais pu en rire si la situation avait été différente. « Hm… » Mes iris glissent vers l’ascenseur, je suis presque tenté de refuser, de lui dire que ce n’est probablement la meilleure des idées et ce, même pour simplement dormir. Mais finalement, c’est une toute autre réponse qui traverse mes lèvres alors que je reviens vers elle. « Non, j’avais l’intention d’aller dormir…donc…ça ne me dérange pas de, juste dormir, avec toi. » Dis-je avec un certain amusement, appuyant bien sur le juste dormir de la chose. Parce que oui, je ne compte pas la toucher et en soit, je ne pense pas qu’elle ait également cette idée en tête. Disons que les événements de ce soir ont été éprouvant et, dans un sens, le fait de rester avec elle pourrait faire en sorte de me rassurer. « Mais ne crois pas pouvoir abuser de moi pendant que je dors hein ! Je connais les filles comme toi…vous faites genre et après je me retrouve sans slip et je n’ai rien pigé. » Dis-je en prenant un air presque sérieux, presque outré et menaçant…enfin, juste l’espace d’une seconde parce que clairement, je suis loin d’être sérieux et un sourire vient caresser mes lèvres. Sans plus attendre, je rentre dans sa chambre et me débarrasse de mes chaussures à l’entrée. Une habitude tenace. « Tu comptes me faire dormir dans le canapé ? Que je me prépare mentalement… » Une question comme une autre.
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    Lien du postJeu 14 Mar - 0:06
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    aloha nani po // @solel bjorn ※※※ Ta vie est d'un grand désordre, tu as l'impression de tout rater, de ne plus savoir la contrôler. Pourquoi tant de malchance ? À force, t'as l'impression que t'es attirée par ces situations cocasses, et tu ne comprends plus rien. Tu n'as juste plus la force de te battre, de prendre des décisions, tu ne te reconnais même plus. Où est passé la fille qui abattait des montagnes pour avoir ce quelle voulait ? T'as abandonné, tu te laisses aller, tu te laisses couler, voilà pourquoi ce soir tu n'as pas pu sauver ton moment. Celui que t'attendais depuis que tu as posé les yeux sur Solel. À la place qu'est-ce que tu fais ? Tu fuis. Tu plonges ce moment dans un silence pesant. On dit que le silence est d'or, mais parfois il résonne comme un mauvais sort qui de l'intérieur, vous dévore. Le silence, peu à peu, vous efface, il pèse sur vos jours comme une terrible menace. Sans aucune illusion, le silence est une façon de cacher votre souffrance, vous vous cachez derrière lui pour éviter de dire ce que vous pensez réellement. Tu te renfermes dans ta solitude, dans ta souffrance fœtale et tu veux de la sollicitude, mais tu n'oses la réclamer. Votre situation est vraisemblablement une irréversible fatalité, parce que tu ne fais aucun effort pour lui ouvrir ton cœur, et cette crise te rappelle constamment que tu n'as pas le droit au bonheur, à des choses aussi simple qu'aimer. sourire. rire. Elle te rappelle ta place. Et ce soir, tu viens de te ridiculiser sous les yeux du mec qui te plaît. Comment ne pas vouloir te faire plus petite après ça ? Pourtant, tu prends ton courage à deux mains et tu l'invites à dormir avec toi. Si tu ne peux pas le toucher, l'embrasser, alors tu veux juste le sentir près de toi. Aussi insignifiant que cela puisse être, pour toi c'est suffisant. Tu vois bien qu'il essai de détendre l'atmosphère, qu'il n'a plus l'envie de sourire, de rire, de te provoquer et te faire sortir de ton confort. Tu vois bien que tu as définitivement créé une faussée et tu ne sais pas si elle n'est de passage. T'as encore plus peur à cet instant, mais tu ne te résous pas à le laisser partir. Ses mots te volent un léger rire, et une fois la porte refermée, tu te rapproches de lui à pas de louve. Ton visage se retrouve à quelques centimètres du sien, tes yeux profondément plantés dans ses prunelles, font des aller-retours de l'une à l'autre. « Fais gaffe alors ! Et veille à garder un maximum de vêtements sur toi. Je dis ça, je dis rien ! » tes mots s'accompagnent d'un rictus alors que tu reprends ton sérieux et recules. « Mh, malheureusement, je ne suis pas assez friquée pour me permettre une suite. Tu vas devoir te contenter du sol froid et triste. » tu lèves rapidement tes yeux pour les accrocher au siens pendant que tu lui arranges une place dans le lit. Sa réaction est juste un régale pour ton côté sadique. « Voilà, Installes-toi et mets-toi à l'aise. Je vais me changer. » laches-tu en le laissant prendre ses aises et poser déjà ses marques. Quant à toi, tu t'éclipses dans la salle de bain pour en ressortir quelques minutes plutard, vêtue d'un mini boxer femme et d'un long débardeur blanc. Ok, tu n'es pas le genre de femme à mettre des nuisettes sexy et tout le tralala parce que tu n'es pas à l'aise avec ton corps d'ado, mais ça, il a dû piger maintenant. D'ailleurs, monsieur s'est déjà allongé tout peinard dans ton lit. « Mh... T'as besoin de quelque chose avant qu'on se laisse sombrer dans les bras de Morphée ? Un verre d'eau ? » Non mais tu fais quoi là Winnie ? Arrête de tirer nerveusement sur le bas du pan de ton débardeur oh ! Ce n'est pas comme si tu n'avais jamais dormi avec un garçon... Et ton cœur-là ? Calme le ! Il va finir par sortir de sa cage thoracique si ça continue ! Puis tu comptes dormir debout aussi ?
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    Lien du postJeu 14 Mar - 13:25
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    aloha nani po // @WINNIE-FELD DARLING ※※※ Cette soirée, je n’arrive plus à la suivre, à savoir comment la gérer. Les choses auraient dû se terminer devant cette porte. De simples aurevoir, un simple sourire et la finalité de la chose aurait été plus simple que prévu. Mais non, à la place, elle me propose de dormir avec elle. Elle ne veut pas être seule ce soir, elle ne veut pas dormir sans personne à ses côtés. J’aurais pu refuser, j’aurais pu lui dire que ce n’est probablement pas une bonne idée. Oui, j’aurais pu lui dire que les choses s’entremêlent déjà assez dans ma tête, mais les mots sont contraires quand ils sortent de ma bouche alors que mes pas, eux, me mènent déjà vers elle. Je tente de replacer une pointe d’humour, j’essaye de détendre cette atmosphère pesante face à cette chute de tension qui n’en est pas vraiment une. J’entendre dans sa chambre, différente de la mienne. Oui, j’ai la chance d’être né riche, pas elle. Ma suite est bien plus grande que la sienne, mais ça ne me dérange pas, n’étant pas du genre à regarder à ça…L’argent ne fait pas le bonheur, c’est une généralité mondiale. Les émotions, les sentiments ne sont pas générés par l’argent. Non, mas certes, il y contribue. Mais être riche n’empêche pas de mourir, n’empêche pas de sentir les faiblesses nous ronger de l’intérieur. Il ne faut pas se voiler la face, l’argent n’est pas un putain de médicament car, dès lors, je serais déjà guéri de bons nombres de blessures. La porte se ferme derrière moi et mes mains restent enfoncées dans les poches de mon jeans. Elle approche à pas de loup, tel un prédateur qui s’approche d’une proie quelconque. Je ne bronche pas, ne recule pas, mes iris plantées dans les siennes. C’est dangereux de jouer à ce jeu avec moi. Mais je me contrôle parfaitement, et ce, malgré les frissons qui s’emparent de moi et s’étendent le long de mon épiderme. Ses paroles me font sourire en coin. « Je note. » Dis-je simplement. Mais déjà, elle recule et me laisse en plan. J’ai envie de me gifler mentalement. Je m’abstiens. Je l’observe faire une place dans le lit à ses côtés alors que, doucement, j’enlève ma veste et dépose mon appareil photo sur un meuble près de l’entrée. « J’aurais droit à une carpette quand même ? » Dis-je en ricanant, prenant une petite mue de chien battu. Bon, je sais très bien que je vais dormir dans le lit, mais autant continuer sur cette voie. Elle me dit de prendre mes aises, qu’elle va aller se changer et je réponds positivement d’un signe de la tête. Chaussures enlevées, je me débarrasse de mon jeans et de mes chaussettes. Je ne supporte pas dormir avec un pantalon…elle devra faire face à un t-shirt et un boxer, au moins, je ne dormirais pas totalement nu. Je garde donc mon t-shirt et mon boxer, me plaçant dans le lit en poussant un long soupire de soulagement. Ajustant le coussin, la porte de la salle de bain s’ouvre et dévoile Winnie en tenue de nuit qui a l’air totalement mal à l’aise. « Non, ça va aller. Tu comptes dormir debout ? Promis, je ne mords pas…pas vraiment en tout cas. Ne reste pas plantée là et viens ici, le lit est assez grand pour garder une distance convenable si c’est de ça que tu as peur. » Nouveau petit sourire en coin alors que je me glisse sous les couvertures. J’ai appris à ne pas mettre les filles mal à l’aise, davantage quand elles ne sont pas à l’aise avec leur corps. Lucrezia a la même difficulté, davantage depuis l’accident, davantage depuis que les cicatrices sont présentes sur sa peau. Du coup, j’évite de fixer Winnie et ce, même si je la trouve ravissante et attirante dans cette simple tenue. Passant une main sur mon visage, je pousse un soupire et ferme les yeux. Les filles ont tendances à se détendre dès que le mec à les yeux fermés, elles ne se sentent pas épiées, elles ne se sentent pas scrutées. Oui, je suis devenu un expert à ce niveau-là, on ne va pas se mentir et puis, je tente de prendre sur moi dès que je sens le lit bouger et le corps de Winnie s’installer à mes côtés. Non Solel, ton esprit pervers, tu te le gardes pour toi ce soir…
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