T'as cette capacité de destruction de l'autre qui est innée malheureusement. Tu as beau vouloir le préserver c'est l'égoïsme qui règne quand ses lèvres viennent te retrouver. Tu veux toujours plus de lui, toujours au delà de ses capacités. De ses résistances. Tu le brusques encore et encore et il semble déployer un certain goût pour ton sadisme. Complément parfait. Tu n'écoutes plus. Ta poitrine venant contre son torse, sa main parcourant ta joue, ses lèvres venant te chercher encore et encore. Tes mains descendent lentement le long de son dos, jusqu'à atterrir contre sa taille et puis tu les écartes doucement pour ne plus le toucher, ta bouche venant seulement l'enlever quelque secondes de plus. « Je vais encore trop t'en demander si tu continues. » Tu le préviens, tu es gentille, voilà. Tu te recules quelques instants, tu l'observes, coupable. Archi même. « Tu veux quoi ? » Parce qu'il le sait le pacte qu'il scelle là non ? T'es loin d'être un Ange après tout.

Elle te traverse le corps entier, de haut en bas, de gauche à droite en un regard. Juan te l'a dit qu'elle pouvait t'avoir en une seconde et tu ne l'as pas cru parce que c'est terminé en fait. Elle t'a eu et elle t'aura toujours. T'es faible à ses côtés, t'as l'impression d'être un autre mec, celui qui t'a pas de problème de communication ou même d'expression ou de geste, c'est impossible .. Et pourtant c'est vrai. Tu viens sentir son corps trop proche du tien alors que tes lèvres restent fixer contre les siennes, impossible de les enlever ou même de penser à le faire. Tes envies prennent le dessus et ta main se dépose sur sa hanche avec affirmation finalement. parce que tu as compris le système et tu as compris comme ça marchait Je m'en fiche et tu l'embrasses une nouvelle fois, juste une fois parce qu'elle t'a posé cette question. Tes lèvres pincent, tu déglutis légèrement alors que le silence s'abat entre vous. Ce silence si poignant et difficile à garder, tu vas le rompre parce que tu les rompt toujours. Tes lèvres s'approchent des siennes et tu viens l'embrasser, à sa façon, cette façon si sauvage qu'elle a de le faire avec toi, si difficile de s'y retenir ou de ne pas y prendre goût. Le Toi se noie sous ses lèvres parce qu'elle t'a encore eu, encore et toujours, tu en deviens dingue, totalement dingue parce qu'elle est apparu et elle a tout détruit à cette soirée, elle t'a embrassé, et tu as fini par être bien seulement avec elle à tes côtés. mais tu devrais pas, tu ne devrais jamais, les femmes finissent toujours par partir un jour ..

Tu le préviens parce qu'à son contact c'est comme à chaque fois finalement, t'es incapable de te maîtriser, de garder le contrôle. Et sa réponse au lieu de te calmer ne fait que de t'enflammer davantage alors qu'une de ses mains vient se poser sur ta hanche. « Tu gagnes en assurance. » Que tu affirmes tandis que ton regard se fait un peu plus sombre. Il vient de nouveau posséder tes lèvres avec un violence inédite. Un violence qui te ressemble et tout un tas d'idées peu recommandables te passent dans la tête. Tes doigts s'appliquent sur le col de la chemise, viennent jouer avec l'ouverture et tu t'attaques au premier bouton oui. Et légèrement haletante, tu lui demandes ce qu'il veut. Sa réponse... comment dire... Le bouton te résiste et finalement tu n'y tiens plus, tu arraches sa chemise. Comme une Sauvage, mais c'est ce que tu es Deirdre non ? Et faut dire que t'es une experte pour déchirer un tissu en deux secondes, rien n'a jamais résisté à ta poigne ni à ton envie. Mais là tu es peut-être aller trop loin alors que tu découvres son torse nu. T'as envie de le posséder jusqu'à la naissance du jour et de la nuit suivante allons-y. Tes billes remontent à lui et tu l'as peut-être effrayer d'ailleurs. « Oups. » que tu dis, sourire hésitant aux lèvres avant d'adopter un air contrit. « Pardon. » Tente de rattraper un soupçon de politesse face à ta sauvagerie.

En fait, tu ne sais pas pourquoi, qu'est qu'il se passe, tu peines à te séparer d'elle. Ton corps en demande toujours plus et tu en deviens presque accro littérallement. Tu viens même entendre sa remarque mais tu es perdu dans tes gestes, ton corps entier contre le sien. Tes lèvres qui l'embrassent, tu te laisses t'embraser face à ses caresses, ses gestes, ses envies, tu es totalement à sa mercie et ta chemise qui saute, tu fronces les sourcils quand tu la regardes C'était ma chemise préférée Deirdre Parce qu'elle était blanche, mais là, clairement, elle est bien rien du tout. Allez expliquer ça à papa J'ai cassé ma chemise préférée en me la faisant arracher par une femme Non vanne, tu lui diras pas. Mais elle s'excuse et tu souris doucement avant de lui caresser la joue et tu l'embrasses de nouveau. Tu te sens bien en fait, vraiment bien Je mange tes cheveux et ils sont pas bons dis-tu, pas pour casser, mais parce que c'est vrai oups oups ..

Tu t'es laissée un peu emportée par la situation faut l'avouer et tes mains se sont fait un peu trop entreprenantes lorsque tu as fait sauté les boutons de sa chemise. Alors t'es un peu confuse d'un coup, de lui asséner cette violence et encore plus quand il te dit que c'était sa chemise préférée. Tu te mordilles la lèvre, un peu coupable. Tes billes délavées remontent aux siennes avant de se baisser à nouveau. « C'est vrai qu'elle est belle mais je te préfère sans. » Voilà, voilà, ça c'est dit. Tu le préfères sans rien du tout en fait. Tu viens attraper ses lèvres de nouveau, te maudissant de pas pouvoir trop le toucher. « Je la réparerai. » On pourra recoudre ce qui est abîmé non ? Les gens ça ne se recoud pas Deirdre. Pas comme ça disons. Tes mains passent sous le tissu pour s'appuyer aux épaules et il se plaint de tes cheveux. Tu les mets en arrière, sourit un peu. « Tout est bon chez moi. » Tu te relèves néanmoins, puisqu'il critique, il sera puni pour son affront. Tu marches jusqu'à ta salle de bains où tu attrapes un élastique venant nouer tes cheveux en une tresse. Tu retournes au salon avant de lui lancer un regard. « C'est mieux comme ça ? » que tu demandes un sourire malicieux aux lèvres. Ça a intérêt parce que tu fais des efforts tout de même. Ta bonté te perdra Deirdre.

Elle te confirme que ta chemise était belle, en même temps, c'est la tienne, normal qu'elle soit belle. Papa te l'a offerte quand tu as arrêté de grandir et le blanc te va toujours bien il disait. Tu la regardes, tu la vois même quand elle t'a cassé ta chemise mais ce n'est qu'une chemise, d'ailleurs elle va te la répérer. Tu souris un peu plus quand tu entends sa remarque. Mais elle l'a dit donc elle va le faire. Tu caresses encore sa joue et voilà qu'elle t'embrasse encore, ses mains passant sur ta peau sauf que tu t'arrêtes. Ouais ces cheveux c'est pas possible alors elle se relève et ton regard la regarde de haut en bas en hochant la tête positivement. T'inquiète tu le sais déjà que tout est bon chez elle. Mais voilà qu'elle se relève et tu fronces les sourcils. Tu peines à te relever et te voilà debout alors que tu glisses sur le canapé, fais chier, mais elle est déjà de retour. Tes yeux se déposent sur sa tresse alors que tu hoches de nouveau la tête pour sourire faiblement. Et c'est repartit, tu relèves légèrement pour l'embrasser une nouvelle fois, non mais vous êtes dingues, totalement dingues. Tu es perdu entre l'envie de partir en courant -enfin en canne- et l'envie de continuer ce que vous faisiez sans aucun soucis et problèmes parce que tu as besoin de te vider la tête, parce que tu viens de perdre ton meilleur et parce que tu es l'homme le plus triste au monde ..

Les cheveux désormais prisonniers, tu t'es approchée à nouveau de lui. Trop orgueilleuse de ce pouvoir étrange que tu exerces sur lui, sourde au pouvoir insidieux qu'il a sur toi aussi Deirdre. La vérité, c'est que vous êtes deux prisonniers. La volonté une arme qui passe d'un camp à l'autre, aussi variablement que vos désirs et défenses. Il se relève légèrement pour venir t'embrasser et tu lui rends ce baiser doucement. Tu t'assieds à ses côtés car tu sais la station debout pénible et périlleuse pour lui en ce moment. Tu imposes un espace entre vos deux corps néanmoins et tu lui tournes imperceptiblement le dos. Ton regard vient le retrouver furtivement, la tête tournée vers lui par dessus ton épaule. Ta bouche s'arme d'un rictus familier qu'il ne pourra que deviner. « Si tu me veux, tu peux m'aider à l'enlever. » Car la fermeture de ta robe est là offerte à ses mains, mais tu ne lui imposeras pas non, tu es de celles qui domptent les braises pour mieux y succomber et t'y jeter finalement.

Tu t'approches encore d'elle, à peine est-elle revenue que tu viens l'embrasser, comme si tout ceci pouvait enlever la peine de ton corps, le chagrin et le supplice. Mais tout est stupide, tu as ta chemise ouverte, face à une femme dont le désir connait que la noirceur et l'envie de destruction. Mais c'est trop tard, tu es fait comme un rat. Tu ne peux pas te détacher d'elle, tu as essayé, mais tu es à sa merci la plus complète. Ton corps appelle le sien. Son corps appelle le tien. Elle s'assoit à côté de toi, tu ne peux t'empêcher de te redresser légèrement, difficilement, l'embrasser est bien la meilleure des thérapies. Tu ne sais pas si c'est normal de ressentir ça, tu ne sais pas si c'est juste d'avoir ce genre de sentiments. Tu es pris au piège dans ces filets féminins parfaits. Mais voilà qu'elle se détache, tes lèvres en veulent encore, ton corps aussi mais elle retourne simplement, tu fixes son dos. Tes mains viennent prendre la fermeture de tes doitgs, venant la faire glisser alors que tes lèvres vient embrasser sa peau. Stupide idée, tu ne sais même pas pourquoi tu fais ça, mais la dernière fois elle avait bien aimé non ? Alors tes lèvres se logent sur la peau tendue de son corps, venant enlever entièrement la fermeture, et laissant glisser les manches de sa robe magnifique sur sur ses bras. Faut que tu te calmes, ça va pas le faire, tu vas finir par faire un arrêt cardiaque avec cet élan bizarre d'envie et de plus, non mais c'est pas possible. Elle va se retourner et te violer c'est sur et certain ..

Tes orbes incandescents le scrute brièvement. Il reste cette énigme à tes yeux et tu tentes de le dompter au gré de tes affronts. Un de plus lorsque tu lui fais cette proposition. Il t'a déjà rejeté mais quelque chose te dit que ce ne sera pas le cas cette fois. Parce qu'il a trop manqué à ta peau et toi à la sienne. Tu baisses le regard et vient incliner ta nuque vers l'avant sous l'emprise de ses doigts. L'assurance a gagné dans les gestes du débutant. Il devient un autre , un homme sans doute sous ton influence malsaine. Ses lèvres viennent appliquer leur chaleur sur ta chair blême et offerte. Tu sens le tissu de ta robe venir s'étendre sur tes bras, tu attends que ses lèvres te quittent pour te relever et laisser le vêtement agoniser sur le plancher. Tu restes là dressée face à lui, ton corps presque dénudé. Étrange spectacle de vos corps brisé et bardé de pansements et de cicatrices encore fraîches. Tu t'approches venant poser ta main dans ses boucles l'espace de quelques instants, tu invites sa tête à venir se poser là sur ton ventre, profitant simplement de le sentir contre toi à nouveau. Tu t'abaisses finalement et vient cueillir sa bouche capricieuse, tes mains venant débarrasser le tissu de sa chemise pour de bon. Tu contemples le bras meurtri et reporte ton regard au sien. « Tu as mal ? » Que tu demandes finalement car la zébrure carmine sur la peau autrefois lisse est impressionnante.

Moment bizarre mais pourtant non sain dans ta tête, elle a réussi là ou tu as échoué, elle a fait de toi quelqu'un d'autre le temps d'un instant et tu ne sais pas si cette bulle qu'elle a éclaté sera encore là demain. Tu viens de perdre ton meilleur ami et tu te jettes dans les bras du Diable en personne, enfin presque la Diablesse la plus imdomptable d'Harvard. Tu ne sais pas ce qu'il t'a prit, tu ne sais pas comment cela t'es arrivé mais tu es réellement en train de tomber dans cette spirale infernale. Ton corps réclame le sien quand elle se lève et tes yeux se pose sur sa peau blanche et délicate, tes lèvres aspirent à revenir sur les siennes, juste le temps de ce manque et c'est exactement ce qu'elles font. Ton corps s'approchent d'elle, sa main dans tes cheveux, tu te sens bien là. Mais voilà qu'elle vient de nouveau t'embrasser, ta chemise vole dans la pièce, perçue dans l'écatombe d'une après-midi mortuaire. Tu te demandes réellement si c'est normal ou simplement un vide qui se remplit de son âme. Elle vient tombée ta cicatrice, tu grimaces légèrement avant de regarder ton bras un peu mou et sans force réelle Un peu mais ça va.. Je peux pas encore jouer au piano, le médecin a dit que le bout de verre avait touché un nerf important et qu'il était encore faible tu lui dis tout, absolument tout. Mais ce n'était pas ce qu'elle voulait, enfin toi non plus. Tu relèves les yeux de ton bras vers ses pupilles de désir et d'envie. Tu penses sincérement à un rêve. Tes lèvres s'approchent des siennes de nouveau, caressant sa joue lentement pour venir sourire faiblement Merci tu sais pas pourquoi tu sors ça .. Tu ne sais pas mais tu l'as dis ..