Tu souris faible flattée quand il te complimente sur tes efforts. Une vraie fée du logis, on y croit. « Je ne sais pas ce que ça va donner. » Tu l'observes tandis qu'il porte la tasse à ses lèvres. « Attention à ne pas te brûler. » Mais il repose la tasse et tu souris parce qu'il était trop impatient. Tu souffles encore sur ton thé doucement avant de lui demander ce qu'il a fait en ton absence. Ces quelques jours où tu étais fâchée et lui aussi. Là apparemment, tu as pris l'option déni et égoïsme. Tu l'aimes bien celle là aussi. « Ah, je pensais qu'il devait venir... » C'est ce qu'il t'avait dit à l’hôpital pourtant mais il n'avait sans doute pas pu prendre le risque, vu que les auteurs des attentats couraient toujours. Tu souris quand il te déballe tout son programme. « Tu as pu nagé dans ton état ? Tu n'as pas de pansements ? » Tu étais interdite de piscine toi. Même la douche était compliquée et c'était un calvaire. Tu avais arraché tes pansements plus d'une fois, avant de te faire disputer par l'infirmière. Mais après tout, elle était payée pour ça. Qu'elle se la ferme. Tu l'écoutes attentivement alors qu'il te parle de netflix. Ça te fait sourire parce que tout le monde parle de ça mais tu n'y a jamais prêté attention. « Je ne connais pas, je n'ai pas la télévision. » Tu n'avais jamais eu ça dans ta vie, et c'était pas prêt d'arriver en fait. Il était étrange mais toi aussi finalement. « Tu ne t'es pas ennuyé alors ? » Sans doute pas, dans sa bulle comme toujours.

Tu la regardes avant de te brûler légèrement avec son chocolat chaud, tu pinces tes lèvres avant de froncer les sourcils Trop tard lâches-tu avant de pincer tes lèvres légèrement. Tu souffles finalement sur ton chocolat chaud pour le prendre au niveau de tes lèvres et y boire un petit peu. Tu tournes les yeux vers elle avant d'ajouter Non. C'était dangereux avec les criminels. Donc il est resté à la maison En Espagne quoi, tout simple, tout beau finalement. Tu finis par boire légèrement ton chocolat chaud à la paille en silence avant de lever les yeux vers elle J'ai pas de pansements donc je peux nager. Et le médecin dit que c'est bien de nager avec mon état prononces-tu sincèrement. Tu étais comme ça, honnêtement tu ne te voyais pas ne plus nager à cause de tes problèmes de jambe et main. Tu finis par la regardes, tu aurais voulu t'approcher encore plus prêt mais elle ne semble pas vouloir le faire. Pas de câlin ? Pas de bisou ? Tu parles alors de Netflix, parlant d'une chose stupide ou tu veux regarder la télé mais elle n'a pas de télé et elle ne sait pas ce que c'est. Tu baisses les yeuxcomme si tu venais d'être gronder et tu restes silencieux ensuite jusqu'à sa question. Mais il avait dis quelque chose de gentil sur elle. Et elle n'a rien dis alors il pose le chocolat chaud un peu violemment. Tu m'as pas écouté. Tu m'as pas écouté. Tu as pas entendu ce que j'ai dis. Tu as rien écouté. Tu n'as pas voulu entendre ce que je t'ai dis. J'ai dis que j'avais peur de t'envoyer un message ! J'avais peur. Et tu as rien écouté, tu n'as rien écouté du tout ! dis-tu en te levant et tu manques même de tomber, ah non tu tombes contre le canapé parce que tu tiens pas debout sans ta canne, dure réalité de la vie, mais t'es en colère et tu boudes violemment, c'est horrible..

Tu grimaces lorsqu'il se brûle, tu aurais du le prévenir et c'est trop tard. Il ne manque pas de te le faire savoir. « Désolée. » que tu souffles en posant ta tasse. Tu le questionnes sur son père et tu apprends qu'il a finalement jugé plus sage de rester en Espagne. Tu ne vas pas t'en plaindre. Tu t'étonnes de savoir qu'il nage avec des cicatrices fraîches. On t'a déconseillé de trop t'exposer à l'eau pour ta part. Et tu t'inquiètes, mais puisqu'un médecin lui dit. Tu aimerais bien voir, les entailles sur sa peau. Mais tu n'oses pas lui demander. C'est bizarre et étrange après ce qu'il s'est passé.  Alors tu te questionnes sur ce qu'il a pu faire en ton absence et tu raccroches ton attention sur ses activités. Tu entends bien qu'il te parle d'avoir voulu t'envoyer un message mais toi tu ne lui en veux pas alors tu ne relèves pas. Et tu comprends pas quand il pose violemment sa tasse. Tu sursautes légèrement même. C'est à peine perceptible mais tu le fais. Tes billes se relèvent à lui, ton corps aussi quand il se relève mais tu n'as pas le temps, la force du mouvement t'arrache une douleur qui t'arrête nettement alors qu'il retombe contre le canapé. Tes phalanges sur ses épaules. T'as cette angoisse qu'il te rejette mais tu t'y exposes, tu te rapproches doucement, ton menton venant se poser sur son épaule. « Pardonne-moi. » que tu souffles à son oreille. T'es nulle Deirdre. « Tu avais peur que je ne veuille plus te parler ? » Et c'est peut-être l'inverse maintenant. Mais tu n'as pas peur toi. T'es trop coupable pour cela, tu t'exposes offerte à lui. A sa douceur, à sa violence aussi. A lui tout entier.

En fait, tu t'énerves parce qu'elle a pas compris ta phrase. Pourtant tu parles comme elle, avec des sous entendus, enfin t'essayes, enfin tu y arrives mais tu penses réussir. Et voilà que tout tombe, avec toi . Tu as du chocolat chaud plein la table et aussi sur le sol, toi assis, parce que tu t'es fais mal à la jambe, merde de merde et finalement tu as Deirdre qui débarque comme une fleur. Tu sens ses doigts sur ton épaule et son empreinte sur toi te laisses baisser tes épaules. C'est bizarre, mais t'es fâché et tu n'arrives pas à l'être encore, surtout quand elle vient contre toi. Tu ne respires plus réellement parce qu'elle est vraiment contre toi là et tu n'aimes pas ça du tout en fait. Alors tu es raid comme un pique, silencieux, ton coeur battant vraiment trop. Elle souffle, elle te parle à l'oreille mais tu pinces tes lèvres J'arrive plus à respirer Parce qu'elle te touche réellement et tu as du mal à t'en remettre. Bien sur quand elle se détache un minimum, tu tournes difficilement la tête vers elle avant de baisser les yeux Tu as dis que j'étais pas bien d'être avec une fille comme toi bon c'est lâché, ouais t'es encore rancunier que voulez-vous. Et c'est pas vrai, sauf que c'est toi qui m'a dit de partir. Alors c'était à toi de m'envoyer un message, c'est Juan qui m'a dit ça. Et voilà. Donc tu voulais plus me parler tu la regardes même plus, tu regardes par terre, de l'autre côté d'elle, parce que tu ne veux qu'elle t'engueule mais ça va arriver peut-être en fait ..

Tu n’as pas pu empêcher cette proximité et tu vois bien qu’il ne la vit pas forcément agréablement. Tu te recules lorsqu’il t’indique qu’il n’arrive plus à respirer. Tes billes observent le chocolat disséminé un peu partout sur lui et sur tes meubles. Tu devrais t’empresser de tout nettoyer mais prise dans l’échange, tu n’y accordes pas l’importance que tu devrais. Tes dents viennent meurtrir la chair de ta lèvre alors qu’il te reproche ton silence. Tu as été courageuse pour une fois en maintenant cette distance, en décidant que tu n’étais pas bonne pour lui car quoi qu’il en pense, c’est la vérité. Mais lorsque tu as appris la perte de son meilleur ami, la faiblesse t’a gagné à nouveau et tes jambes t’ont porté à lui sans que tu ne réfléchisses davantage. Et maintenant, vous étiez loin d’avoir la solution. Tu relèves ton regard à lui. « Il faut te nettoyer. » La fuite c’est encore ce qu’il y a de mieux. Tu te relèves pour aller chercher de quoi et revient avec une serviette que tu passes sur ses vêtements. Tu gardes le silence, ne sachant pas trop quoi dire. Il va péter un câble et tu le sais. « Tu as raison, c’était à moi de le faire, mais je pense que tu es mieux sans moi. Car tu ne me connais pas vraiment Valentin. » Comment avouer ta part de sombre à un être si lumineux. Tu soupires. « Et quand j’ai su pour Callum, je ne pouvais pas rester sans rien faire alors je suis venue. » Tu ne te sens plus très bien là en fait. « Et j’avais besoin de te voir. » Et c’est ton égoïsme que tu écoutes Deirdre alors que tu devrais le préserver. Les personnes auxquelles on tient, on les protège.

Tu as du mal à respirer parce qu'elle a cette emprise sur toi que tu ne connais pas, encore différente que dans son lit la dernière fois. Et tu viens paniquer, oui tu paniques réellement à cet effet. Ton corps se tourne vers elle alors qu'elle se détache et tu respires, enfin. Tu souffles un coup, tu viens humecter tes lèvres doucement mais elle commence à nettoyer ta chemise noire. Mais cela ne servait à rien, strictement à rien, sauf que tu la laissais faire. Légèrement pencher vers toi, ses cheveux tombaient tous du même côté et tu ne pouvais pas t'empêcher de l'observer, de la regarder, de l'imaginer. Tu le regardes, tes yeux se ferment, bien que ses mouvements sur son torse continuèrent. Tes lèvres s'approchèrent des siennes, lentement, tu viens l'embrasser, réellement, bien mieux que le baiser rapide et bizarre que tu lui as donné au cimetière. Non celui ci était timide avec beaucoup d'envie et légèrement peureux de sa réaction. Mais elle t'avait tout appris, surtout comment approfondir ce dernier, enfin si elle le voulait aussi ..

Tu es là entrain de nettoyer sa chemise et d'expliquer le paradoxe que tu nourris. Le fuir mais revenir toujours. Tout simplement parce que tu sais que tu n'es pas la bonne pour lui mais que tu ne peux pas t'empêcher de t'accrocher à lui. Tu n'écoutes que toi et tes désirs dans cette histoire et tu envoies ta raison bien trop souvent au placard selon toi. Tu t'échines à retirer cette tâche, qui ne disparaîtra pas, faut être honnête. Mais tu ne veux pas qu'il se brûle. Et en plus, tu l'as énerver, t'es vraiment la reine des provocatrices qui s'ignore Deirdre. « Ta chemise va être bonne à être lavée. Je paierai le pressing si tu veux. » Que tu dis ignorant les réactions du Winthrop et détachant finalement la serviette de sa chemise. Tu ne comprends pas tout de suite. Sa réaction te cueille au vif alors que tu sens ses lèvres venir s'emparer de ta personne. Parce que là, il s'empare de toi, y'a pas d'autre sensation en fait. Et tu es faible Deirdre, alors tes lèvres viennent se mêler aux siennes, viennent s'immiscer dans cette barrière qui cède entre toi et lui. Tu ne sais pas vraiment combien de temps cela dure. Et vous vous détachez finalement. T'es un peu essoufflée par cette histoire. « Tu as écouté un peu ce que j'ai dit ? » Que tu demandes avec un sourire franc cette fois. Parce qu'il a tout de même ce don pour te faire taire et renoncer à toute logique dans ta conduite.

Elle t'indique des choses mais tu t'en fous, royalement en fait, parce que ce que tu as en tête c'est bien le contraire. Tu es bien là, à moitié contre elle alors qu'elle te caresse le torse. Enfin le nettoie, oups oups. Mais ce n'est qu'un détail. Tu es apaisé d'un coup, bien plus serein de ce que tu aurais cru, t'es bien oui, très bien même. Ton corps s'avance vers elle, tes lèvres caressent les siennes mais tu l'embrasses, tu cèdes comme un faible face à ses lèvres. Tu viens te laisser bercer par la mélodie de votre baiser sans réellement face à gaffe à ce que tu faisais, mais tant pis. Tes lèvres encore trop proches des siennes quand vous vous détachez, tu humectes ses lèvres Non Réponse honnête non ? Tu n'as rien écouté, rien entendu, tout ce que tu veux c'est l'embrasser encore et c'est ce que tu fais en fait, encore une fois. Parce que c'est tout ce que tu veux faire maintenant .. Tu as perdu ton meilleur ami et tu ne veux pas la perdre elle aussi ..

C'est évident que c'est l'intention que tu nourris depuis le départ. Ce que tu ressens pour lui, tu n'en sais vraiment rien, mais son corps qui appelle le tien, c'est une évidence. Aussi réelle que complètement illogique. Tu as beau essayer de lutter par moments, tout te ramène à lui, même si tu as conscience que c'est pour mieux vous détruire. Ses lèvres se posent sur les tiennes et tu y réponds faible que tu es. Puis, tu imposes un semblant d'espace entre vos deux visages. Et il te le confirme il n'a rien écouté. Il n'écoute jamais ce qui te torture au fond, il te fait taire de son corps contre le sien, et vous sombrez un peu plus dans ces ténèbres terriblement séductrices, il faut l'avouer. Mais tu sais qu'il vient de perdre son meilleur ami, tu imagines comme c'est difficile pour lui en ce moment. Et tu voudrais le consoler mais il n'aime pas être touché, tu t'en rappelles. Ses lèvres viennent de nouveau s'emparer des tiennes et tu y réponds avec davantage de violence et d'empressement, ta main appuie fermement sur sa nuque pour l'empêcher de t'échapper et malgré la douleur ton corps se cambre un peu plus vers lui. Tu te détaches pour l'observer alors que ta poitrine vient se coller à son torse, tu n'as plus très mal bizarrement, et ta bouche se mêle à la sienne une fois encore, comme si c'est là qu'elle devait être et non ailleurs. Sa peau te rappelle juste le manque qu'il a su créer de son emprise étrangement innocente sur ta personne.

Elle t'a manipulé, ensorcellé, forcé, peu importe le mot, tout est faux, t'es juste tombé pour elle et tu n'es pas encore au courant. Tu viens l'embrasser, tu viens la retenir contre toi, tu viens faire en sorte qu'elle reste à toi. Tes lèvres sur les siennes, tu lui caresses, tu l'embrasses, tu te laisses bercer à cette illussion qu'elle est juste parfaite pour toi mais tu en as peur. Tu ne veux pas pleurer comme la dernière fois, péter un câble ou sacager ta chambre comme la dernière fois. Tu ne veux plus jamais ressentir ça. Alors tu la sens, elle vient contre toi, elle s'assoit sur tes genoux et tu l'embrasses encore et encore, parce que t'es dingue de ses lèvres de son corps, de sa vie entière. Ta main caresse sa joue, tes lèvres se fondent sur les siennes, tu ne veux plus jamais arrêter cela alors tu lâches prise. Tu prends même du plaisir à le faire, tu prends un certain plaisir à être son quelque chose et tu viens même croire que tu es le seul dans cette situation et si c'était vrai, si tout était vrai. Si tu étais le seul. A l'heure actuelle, tu t'en fous, t'es bercé dans ce désir de plus et d'envie qui ne regroupe qu'elle et toi dans votre bulle ..