T'essaie de la garder concentrer sur l'essentiel, t'essaie qu'elle ne pense pas au reste. Quand tu passes ta main dans son dos tu sais qu'elle va souffrir mais tu dois vérifier. L'adrénaline te tiens en place, t'as déjà vécu pire que ça donc tu survivras faut croire que rien ne peut te tuer. Tu es invincible, tu défi la mort encore et encore, la faucheuse te frôle sans jamais t'atteindre réellement, un survivant voilà ce que tu es. Tu survis aux tempêtes médiatiques, aux coups de couteaux tu survis à chaque fois et tu t'en sortiras encore cette fois, elle aussi d'ailleurs. T'essaie de l'occuper tu lui demandes son groupe sanguin et elle te dit O+, au moins tu sauras si il y a besoin et elle a de la chance c'est une donneuse universelle. D'accord c'est noté. elle commence a tourné la tête quand tu parles d'Ana et Cassie. Vous étiez dans une sorte de bulle sans voir réellement ce qu'il se passe autour et elle commence a se disperser alors tu la regardes quand elle te dit qu'elle ne les a pas vu tu reprends Ana et Cass' sont des survivants ils vont aller bien ne t'en fais pas. Concentre toi sur moi Deirdre et arrête de bouger. oui il faut qu'elle se concentre, t'as beau avoir mal au crâne, sentir ton sang partir tu sais que tu peux encore tenir tu sais que tu tiendras jusqu'au bout. Tu finis par tousser une nouvelle fois, ça n'aide pas mais tu tiens le choc et tu reprends Parle moi regarde moi. tu laisses un silence avant de reprendre Franck devra être là quand on me transportera parce qu'il est la seule personne habilité a me donner son sang. Si ce n'est pas lui c'est très compliqué il faut des dérogations et l'accord de mon médecin à la cour de Belgique. c'est comme ça depuis des années, si un jour il t'arrive quelque chose, Franck est là pour t'aider, aussi bien par la force que par son sang étant donné qu'il est toujours avec toi. C'est quelque chose de normal en réalité par chez vous, une règle assez stupide mais une règle et les règles sont faites pour être respectées.

Alors que j'étais entrain de discuter avec Demyan, enfin discuter.... C'était une bien grande histoire, voila que des cris se font entendre. Des personnes se mettent à courir dans tous les sens, une alerte à la bombe.. Et quelques instants après la scène qui se situait derrière moi explose. Je me retrouve soufflé par le souffle de cette explosion. Alors que j'étais sonné, ma jambe coincé sous un bout de la structure de la scène avec le décor, des hommes armés débarquent autour de nous. J'avais un acouphène affectueux, je fronce le regard en regardant autour de moi. Des personnes au sol en sang, coincé tout comme moi. Mais j'en connais pas beaucoup. Je n'arrivais pas à parler pour essayer que les plus "valide" essayent de me sortir de là. Les hommes tirent un peu partout, dès que quelqu'un bouge et bim un tir. J'en vois un venir vers moi, il me tire dans le ventre puis dans ma jambe valide, je pousse un cri posant ma main difficilement dessus. Une marre de sang se déverse de mon corps. Je respire de moins en moins. Les autres se mettent à courir en fuyant. J'arrive à sortir une petite voix... Compliqué. "Au secours...." Ma vue commençaient à se troubler. Ca pouvait pas être ça, pas la fin non... Je suis père de famille putain. Ma fille a un mois, je veux la voir grandir, Aymalyne... Voila qui vont mes premières pensées. Ma famille. Ma mère aussi. Mon père. Ma soeur??!! Où est-elle? Ma cousine?!!! Putain... Mon téléphone n'était plus dans ma poche puisque je l'avais dans ma main au moment de l'explosion, il a du volé quelques pars.. "S'il vous plais... " Mon souffle commençait à me lâcher, ma jambe me faisait un mal de chien les deux... J'arrive pas à bouger la gauche, et la droite c'était affreux, mon sang partout. Moi qui déteste ça. Je commence à tousser, je crache du sang. Putain non c'est pas possible. Des larmes se mettent à couler le long de mes joues. Mais où sont les putains de secours??!!

à défaut d'aller à la fête foraine qui était un peu trop bondée de monde, j'avais pris la décision d'aller du côté du discours du maire, monsieur Walsh qui semblait plutôt intéressant je dois dire. j'étais arrivée dans les derniers donc forcément j'avais pris une place au fond de la fosse et même si je n'observais le discours que depuis les écran géant, j'essayais d'enregistrer tout ce qu'il disait pour tenter d'être une citoyenne américaine modèle. puis que l'on ne comprenne, il y eut une détonation du côté de la fête foraine, des cris, et voilà que la terre tremblait de notre côté aussi. une fusillade s'en suivit et je voyais les gens autour de moi tomber comme des mouches. pour ma part, je m'étais allongée au sol, main derrière la tête pour la protégée d'éventuelles blessures mais malheureusement, le mouvement de foule avant faisait que les gens se souciaient peu de savoir si il y avait des survivants sous leurs pieds. quand l'agitation s'apaisait, je restais néanmoins au sol et sortit mon téléphone de ma poche. mon premier réflexe était d'appeler Yuri, et même si ma voix était tremblante, j'essayais tout de même de lui expliquer ce qui se passait. " Yu ??? dis-moi que t'es pas loin du centre ville s'il te plait !" soufflais-je avant de reprendre en larmes. " j'crois que y'a eu un attentat terroriste au Common Park... j'suis toute seule, j'ai peur." autour de moi, on pouvait entendre crier, pleurer et supplier certaines personnes de rester en vie, une belle ambiance bien pourrie quoi.

@Yuri O'Donnell

J'écoutais le discours attentivement, sans pour autant en retenir la moindre phrase. Les mots me passaient d'une oreille pour en repasser par l'autre. J'étais dans l'incapacité de retenir quoi que ce soit. Autant avouer que je n'étais pas intéressée ? Ouais, ça devait être ça. Je soupirais, me demandant si je n'allais pas rentrer chez moi quand soudain une détonation se fit entendre et ressentir. Je n'avais pas le temps de réagir, ni même de comprendre que mon corps fut propulsé en arrière, heurtant je ne sais quoi et expulsant tout l'air de mes poumons. La détonation m'avait complétement bousillé les tympans et petit à petit que je retrouvais mes esprits, je fus saisie par une vive douleur à la cuisse. Une balle s'était plantée dans cette dernière, le sang s'écoulant avec vitesse. Ma main venait automatiquement se poser sur le lieu de la douleur, sentant un liquide chaud se rependre entre mes bras. Le cœur haletant et le regard en panique, je regardais partout tout autant de moi jusqu'à ce que quelqu'un me donne un coup de pied en plein figure dans sa course poursuite pour échapper au cauchemar. Après cela, je ne comprenais plus rien, me laissant simplement m'épuiser à même le sol.

   

C'est le chaos, l'enfer sur terre. En l'espace de quelques secondes, l'explosion et les assaillants venu tirer sur tout ce qui bouge avait pris possession de la ville et de la terreur des personnes présentes. Blessant et tuant beaucoup de personnes. Je n'ai pas le temps de réagir, pas le temps de protéger mon frère et ma soeur. Je m'en veux d'avoir demander à Zélia de venir, si elle ne serais pas venu ici, elle ne serait pas dans cette merde. J'essaye de rester forte, de me contenir pour ne pas sombrer et perdre connaissance. La douleur est si intense au niveau de mon abdomen, c'est le brouillard complet. Je lutte pour ne pas fermer mes yeux, j'entends vaguement ma soeur, je ne vois pas ni n'entends mon frère que mes yeux se ferment tout seul, m'emportant dans un sommeil profond. Un trou noir, je me vide de mon sang et je ne sens plus rien que le néant. Je suis complètement dans un autre monde, l'impression d'être transporter dans un rêve et de ne pas pouvoir en sortir. Mon corps transporter par un inconnu avant d'être déposer au sol. Mais mon esprit est ailleurs, dans une autre dimension.

Tu détestes la politique, c'est confirmé. Tu aurais pu rester tranquillement chez toi aujourd'hui, ou aller te promener à des kilomètres d'ici, mais non, t'es plantée là devant une estrade qui part soudainement en mille morceaux. Tu n'as pas le temps de comprendre pourquoi, mais (@DEMYAN C. BROCK ) le gars à qui tu as proposé des churros te projette au sol. Tu t'écrases violemment. Tu restes inerte au sol pendant quelques secondes, minutes, la notion du temps n'existe pas pendant quelques instants. Tu restes inerte, jusqu'à ce que quelqu'un te bouscule en courant. Tu t'assieds tant bien que mal, sans savoir ce qu'il se passe, mais tu sens la douleur se diffuser dans tout ton corps. Tu lèves ton bras avec difficulté pour atteindre ton visage. Tu saignes, tu ne sais pas exactement d'où, vers ton sourcil ou ton crâne, mais tu te stoppes de toucher immédiatement dès que la douleur est ravivée. Ok. Il s'est passé quelque chose de grave. Il y a de la fumée, des cris, des gens qui courent dans tous les sens. Tu commences à paniquer toi aussi. Merde. Tu sais pas quoi faire, ni où aller. Tu te relèves tant bien que mal en cherchant dans la foule effrayée un visage familier, mais tu ne vois personne. T'es seule. Y'a juste le mec là, à qui tu dois probablement la vie. Tu t'approches, il a l'air paniqué, à crier le nom d'une fille, tu essayes de poser une main sur son épaule sans l'effrayer. "Elle ressemble à quoi ?"

J'ai protégé Céleste, celle dont je suis finalement amoureux.. Parce que y'a que l'amour qui a pu me faire agir comme ça... Allongé sur le côté, je sens que je vais tomber dans les vapes, la douleur étant trop forte... C'est juste mon cerveau qui veut m'épargner cette douleur en me faisant m'évanouir, c'est ce que je me dis. Céleste est là, elle tient ma main. Je... Je suis désolé... Parce que je veux pas mourir, je veux vraiment pas mourir, j'ai tellement de chose à découvrir dans la vie, avec elle, ma première petite amie. Je n'ai encore rien vécu, rien vu de la vie. Et pourtant... pourtant, j'arrive à prononcer les derniers mots. Céleste, je.... je t'ai... je t'aime... Dans un dernier souffle avant de fermer les yeux, n'ayant plus de force pour quoique ce soit d'autre, mes dernières énergie s'évaporent. Les secours prennent trop de temps à arriver et... mon âme quitte mon corps pour partir vers d'autres cieux...

J'essayais désespéremment d'attirer les regards sur moi, pour que les plus mobiles qui étaient venus en courant m'aide à sortir de là, m'aide un peu pour ne pas mourir ici connement. Mais personne ne vient. Mes forces diminuaient malheureusement de plus en plus, et mon sang se déservait toujours autour de moi. Je tremblais j'avais froid, je perdais connaissance souvent avant de revenir peu àp eu. Sauf que ce liquide chaud qui s'évacuaient de mon corps, commence à manquer et l'oxygène aussi. D'un coup au loin j'entend les secours, des sirènes, c'était flou. Des cris, des "où sont les blessés, je levais le bras difficilement en tremblant puis mon bras tombe. Mon cerveau disparait, mon esprit aussi. Ma femme qu'est ce que fait Aymalyne. J'espère qu'elle est à la maison avec notre fille et qu'elle était pas en ville. Mes parents? Ma mère était toujours à l'hôpital mais mon père? Ma soeur, ma cousine.. Mes amis. Tout mes souvenirs se font de plus en plus fous. Je sens qu'on soulève mon corps, qu'on arrive à extraire de cette scène détruite Je n'arrive pas à me reveiller. Je n'arrive plus. J'arrive à entendre quelques sons qui étaient flou. "Trop de sang perdu". Et là, mon esprit me lâche, les sons deviennent sourds. Je ne sens plus rien. Je ne veux pas mourir. Suis-je mort?