Je suis dans un état pitoyable mais ma petite amie l'était encore plus, donc il fallait que je l'aide d'abord parce que les secours n'étaient pas encore arrivés. Ce que je ne comprends pas, parce que normalement le discours du Maire aurait dû se dérouler sous la plus haute protection possible de la ville... Mais voilà on venait de subir un gros attentat et tant de personnes mourraient sous nos yeux... Moi-même, je sentais que mon corps n'allait pas tenir une minute de plus mais je m'accroche et j'essaie de me déplacer un peu pour soutenir ma fiancée en pleine crise de panique. Il m'a fallu plusieurs minutes pour parvenir à la calmer, à l'apaiser. Et finalement, elle perd connaissance mais avant que je ne hurle, les secours arrivent et de ma voix faible, je leur demande de s'occuper d'elle en premier... Puis c'est à mon tour de tomber dans l'inconscience, pensant même que j'étais en train de mourir là... « Je t'aime... Leslie... Sois heureuse et protèges notre enfant... » voilà les mots qui tournaient en boucle dans mon esprit avant que tout ne s'évapore... Le néant total ! Je ne me rends même pas qu'on venait de me mettre dans une ambulance et qu'on m'emmenait directement à l'hôpital.

Audran était habitué à ce qu’Ethan prenne soin de lui et son côté protecteur l’avait agacé plus d’une fois. Aujourd’hui le fait qu’il le protège et l’emmène à l’abri étais le bienvenu. Le truc c’est qu’Audran  ne pouvait pas comprendre l’angoisse qu’on peut ressentir de perdre l’autre, parce que c’était lui l’enfant malade. Aujourd’hui, alors que les choses viraient à l’horreur, ce n’était pas Audran qui était blessé… mais Ethan ! Les traits de son visage se crispèrent et une certaine  naquit dans son regard alors qu’Ethan affirmait que ça allait. «  Me raconte pas des cracs, tu saigne ! » souffla Audran qui ne le lâchait plus des yeux. «  Il faut empêcher ta blessure de saigner » dit-il en posant sa main sur celle d’Ethan pour compresser la plaie. Il chercha du regard quelqu’un qui puisse les aidé. Il aperçut Céleste mais elle semblait s’occuper de son petit ami. Il se rencontra sur Ethan. «  Ça va aller ! »  

Je sens que je faiblis de plus en plus mais j'essayais tout de même de résister à l'envie de m'endormir. Je voyais bien qu'Audran était en panique, je ne voulais pas qu'il s'inquiète, c'était mon rôle ça, pas le sien. Si une leucémie n'a pas pu te tuer, je pense que c'est pas une petite balle de rien du tout qui va me faire passer l'arme à gauche. Je me voulais à la fois drôle et rassurant, mais la marre de sang qui se formait autour de moi peu à peu n'aidait pas vraiment. Au fond de moi j'avais une trouille bleue. La trouille de fermer les yeux et de ne jamais plus les rouvrir. Juste au cas... au cas où ça n'irais pas... je fis une pause et toussota légèrement avant de pouvoir enfin reprendre. Tu sais que je t'aime, t'as toujours été comme un petit frère pour moi, et je veux que tu ais une très longue vie. Tu le mérites. J'esquissais un léger sourire malgré la douleur. Je le sentis appuyer sa main contre la mienne. Aide qui était la bienvenue parce que je commençais sérieusement à fatiguer. Alors que je perdais connaissance, je sentis quelqu'un me soulever de terre et me poser brutalement sur un brancard. Dans un dernier moment de lucidité, je cherchais le bras de mon cousin à côté. Audran? T'es là? Tu restes avec moi? Je délirais à moitié, et l'hôpital paraissait être si loin... mais quitte à crever, je préférais ne pas être tout seul.  

Quand tu dis que la vie est dangereuse en voilà la preuve. Tout est balayé et tu te retrouves au sol, Deirdre est sous toi et ton corps fait pression sur le sien meurtris. Tu saignes mais tu ne veux pas bouger parce que tu ne peux pas la voir mourir comme ça devant toi. Tu la rappelle a l'ordre, tu lui dis de te regarder, tu lui dis de tous faire pour rester en vie. Franck va arriver, tiens le coup encore 5 minutes Deirdre regarde moi. oui tu veux qu'elle plante ses prunelles dans les tiennes. Toi tu tiens le coup et il faut qu'elle fasse pareil, il faut qu'elle voit plus loin, le bout du tunel. Elle essaie de tenir mais tu la vois perdre connaissance partir un peu tu l'appelles sans succès. Elle ne te répond pas et tu gardes un calme olympien. Tu finis par l'entendre au loin, cette voix venue pour toi, cette personne qui te protège toujours. Il est payé pour le faire mais il reste ton meilleur allié. Abelard! il s'avance vers toi et tu tournes la tête vers lui pour reprendre Maak je geen zorgen, het gaat goed. Vertel anderen om voor haar te zorgen en haar mee te nemen. We hebben iets te doen Ik zag Arthur. Hades is hier. tu le regardes, tu tousses, il te réprimande et tu le regardes Ik meen het, we moeten hem vinden. t'es sérieux. Il te tire en arrière et tu grimaces de douleur. Il fait un état rapide alors que deux des quatre hommes de mains venus en renforts partent vers elle les autres allant récupérer Hades. Franck te regarde Tu dois aller à l'hôpital t'es pas en état de chercher des réponses. T'as même pas le choix de facon vu son regard T'as pas le choix Abelard. Mon rôle est de te garder en vie. et t'es fatigué, un peu trop fatigué d'ailleurs. Als we niet gaan, zal ik je afwijzen. Ik zal ... et plus rien, rien que le vide alors qu'il t'emmène, probablement en sécurité mais une chose est sure : tu ne pars pas chercher ton frère.