C'est comme ça que ça se termine alors, à moins que ça commence. Tout juste. Le début de la partie, tous assis devant la table à regarder les cartes qu'on a planquées dans nos manches depuis trop longtemps. Depuis cinq ans. Les regards s'affrontent, se jaugent en silence. Lucrezia elle peste, elle grogne, elle montre son mécontentement la gamine pourrie gâtée. Qu'est-ce qu'elle cache elle sous ses faux-airs innocents ? Un carré d'As. A quoi je joue ? Moi ? Le sang pulse dans mes tempes, écœuré par l’hypocrisie générale qui gravite autour de l'étoile. J'ai serré si fort que je peux encore sentir l'emprunte de son poignet entre mes doigts. J'aurai du le casser, le broyer. Et toi là-bas, puisse le Diable te noyer dans ta bière, engloutir tes poumons pour que tu ne puisses plus jamais te tenir aussi sereinement près d'elle. Mila et son quinte flush royale. J'espère que t'apprécies le spectacle ouais, que tu vas le savourer jusqu'à ce que le rideau se referme sur ce qu'il restera de toi. Niente. Les éclats de ton âme déjà trop abîmée. Ce soir je mise tout. Tapis ! J'ai traversé la moitié de la planète pour l'épargner. Cinq ans de vide. De torture. Et vous ? Chiennes morbides que vous êtes, vous orbitez autour de la constellation, vous la laissez croire que vous aimez la regarder briller alors que vous avez toutes les deux contribuer à l'éteindre. Moi avec. Je l'ai abandonné, je suis un fils de pute. Mais moi j'suis parti, vous, vous restez. Vous insistez, vous appuyez sur les plaies pour que l'hémorragie perdure, toujours. Et personne dit rien putain, personne ouvre sa putain de bouche pour pas faire tomber son masque, pour sauver sa foutue peau. Jusqu'où je dois aller ? Jusqu'où je dois courir pour plus voir vos sales tronches devant mes yeux ? Et elle, Stella qui cherche de l'aide dans tous les regards sauf dans le mien, qui réclame presque à être rattrapée alors que vous ne faîtes que la regarder tomber, de tout là-haut, vous observez sa chute, lente et douloureuse. J'entends à peine sa voix, un bruit de fond qui vient bourdonner dans mes oreilles, un sourire béat accroché aux lèvres (@camille bonaparte). - Putain, mais c'est qui lui ?

@mila v. rossi @lucrezia strozzi @stella cavalero

Vous avez convenu de vous retrouvez à la fête forraine, histoire de passer du temps ensemble et aussi et surtout, parce que t'es une grande gamine dans ces endroits là, t'aimes tout, tu regardes tout, émerveillée. T'as toujours aimé ces ambiances de fêtes, la nouvelle année est là et tout le monde semble de bonne humeur, réveillé et éveillé, prêt à vivre en quelques sortes. Parce que nouvelle année veut toujours dire changement et nouveau départ en quelques sortes. Toi, tu commences cette nouvelle année avec un sentiment de demi teinte. Mais qu'importe. Tu te balades entre les allées pour rejoindre le bas de la grande roue, ton lieu de rendez vous. Appercevant Camille, tu lui adresse un large sourire et un coucou de loin, bien contente de voir sa frimousse de nouveau envahir Boston. Seulement, il semble être dans une conversation annimé, alors tu le verras plus tard. Mais ton regard se fige quand tu vois Noah en charmante compagnie, tournant instinctivement dans une allée pour prendre un autre chemin et rejoindre finalement la grande roue. Tu retrouves ton Phiphi, déjà là et cour vers lui, bras ouvert comme si tu disais bonjour au monde et venir l'attraper pour lui faire un calin Je suis trop contente de te voir ! sourire étincelant aux lèvres, je crois que vous allez avoir beaucoup de choses à vous raconter.

T'as du mal à pas craquer. La seule chose qui te retient c'est l'angoisse qu'un jour Stella ne te voie plus de la même façon. Tu te détestes pour ça, mais t'aimerais emmener ton secret dans la tombe. Après tout, qu'est-ce que ça changerait ? A part créer plus de peine, plus de douleur. La vérité c'est jamais beau à connaître, t'en as fait les frais quand tu l'as demandée à Cosmo. Chacun a ses secrets ici et t'es loin de tous les connaître. Tu dévisages tout le monde, mais ton regard s'arrête en permanence sur Mila. Tu la sais coupable elle aussi, mais de quoi ? Qu'est-ce qui justifie sa présence dans le cercle de l'hypocrisie ? Elle connait les frères célestes, ça t'en as pas le moindre doute, mais t'es pas encore certaine de voir clair dans son jeu. Si tu savais Lucrezia, si tu savais ... Le cambriolage, la mort, les blessures. Tu le sauras pas maintenant, t'es loin de l'imaginer alors ton esprit fomente une toute autre histoire. Tu vois comment elle le regarde, comment il la regarde en retour. Et là t'as juste envie de gerber. Ta mâchoire se crispe, t'entends tes dents grincer sous la pression de la colère. T'es trop conne Lu. « Il est avec moi. » tu grondes, avant d'attraper Camille par le bras pour l'attirer contre toi. Regard noir dirigé vers l'italien. Tu réagis à chaud, sûrement pas de la meilleure des manières mais tu t'en fous. « Camille, j'te présente Cosmo, Stella et Mila. » tu montres chaque concerné d'un geste de la tête. Tu prends la peine de faire les présentations dans le sens inverse, t'essayes de boucler cette conversation au plus vite, tu détournes l'attention de vos vilains secrets. T'aimerais juste te barrer avec lui, oublier qui t'es comme t'avais prévu de le faire en arrivant ici quelques dizaines de minutes plus tôt.

le ludique est bien loin des esprits à présent. maintenant c’est le jeu de la mort subite qui se met en place. qui va crever ce soir ? ça dépend que de nous, de ce que chacun est capable d’assumer. qui va crever encore ? toi @lucrezia strozzi ? qui me dévisage sans cesse. je peux entendre tes dents grincer jusqu’ici, je peux sentir ton animosité grandir et faire chanter tes canines parce que tes secrets pèsent trop lourds pour que tu puisses trop parler. c’est dur pas vrai ? d’être enchaînée à des mensonges insupportables, tellement qu’on aimerait juste les voir se volatiliser. mais c’est pas possible, alors t’as juste les regrets et les espoirs qui font aussi mal que tes petites cachotteries. je sais pas de quoi il en est, je sais juste que c’est moche vu ta grande capacité à vouloir esquiver la chose. reportant l’attention sur @camille bonaparte, l’intrus dans la bande des hypocrites. - on s’connait déjà camille et moi.. mais toi, tu connais mon prénom et je connais pas encore le tient ? que je souffle à la fameuse @lucrezia strozzi. mon regard se perd sur ton bras qui s’agrippe au sien, t’essayes de garder la tête hors de l’eau et lui, c’est ta seule bouée de sauvetage. et @stella cavalero grogne. toi, tu joues la demie aveugle. tu sais que y’a rien de sincère dans tout ce qu’il se passe ici, tu sais aussi que tu vas morfler si on te donne les réponses pourtant tu les demandes quand même. la question est, est-ce que la vérité tu la veux vraiment ? est-ce qu’elle en vaut la peine d’être dite là, maintenant. hein @cosmo cavalero, toi qui a ouvert la partie sans oser la terminer. l’achever, en mettre un point final. parce que t’as trop à perdre pour ça, t’oseras jamais aller au bout de ton jeu à la con dans lequel tu t’es bêtement enfoncé. parce que tu sais que c’est ton étoile qui va en pâtir, tu sais que la mort subite.. elle porte son visage. et l’étoile cessera de scintiller, elle ne volera plus jamais même. elle s’écrasera six pieds sous terre et rejoindra nos enfers à tous. t’es prêt à la voir te ressembler un jour ? non, évidemment que non. - milan. que je te réponds l’étoile. je vois de la méfiance dans ton regard quand tu me scrutes, mais je suis la seule à te servir un peu de vérité ce soir. - il me connaît, je le connais aussi. j’avoue enfin en refermant les bras contre ma poitrine. je sens ton regard noir qui se pose sur moi @cosmo cavalero, je sens que ton coeur faire des bonds tellement forts qu’il est prêt à venir m’arracher le mien. je sens que t’es pas serein, tu sais que je suis capable de tout foutre en l’air en quelques mots bien placés. j’ai quoi à perdre moi cosmo ? à part toi, nous.

T'allais pas vraiment prendre la grosse tête si elle nommait sa peluche en ton honneur. Enfin, tu ne pensais pas. Est-ce que ça pouvait te faire plaisir et que tu risquais d'être fier dès que tu verrais le lapin dans sa chambre ? Assurément – mais t'étais pas non plus imbu de ta personne, malgré que tu t'en amusais souvent. « Tu me vois très prétentieux. » Tu commentais dans un petit rictus, avant d'hausser doucement tes épaules. « En vrai, Tteokki c'est mignon aussi. » Simple, efficace, doux. Ou peut-être qu'elle devrait l’appeler Jonah maintenant que t'y pensais – petite vengeance pour le fait qu'il ai nommé son second poussin Lara, ainsi que le fait qu'il ressemblait pas mal à un lapin, le coréen. Vivres en main, vous vous échangiez les premières bouchées, et tu te laissais à apprécier le goût de son chichi, avant que Lara t'indique que dans ta hâte tu t'étais mis du sucre sur la bouche. Tes yeux se posaient sur ses lèvres, et tu venais presque inconsciemment reproduire son action, attrapant les grains de sucre du bout de ta langue. « M-merci. » T'étais même pas foutu de faire attention à bien manger en plein rendez-vous mais on allait dire que ça faisait parti de ton charme. Tu hochais ensuite la tête à sa réponse, marchant en direction de la grande roue, vos bras se frôlant à chaque pas que vous faisiez de part votre proximité l'un de l'autre. Si tu pensais rester calme et apaisé, c'était raté – elle te pris de court, ta tête se tournant en une fraction de seconde vers la sienne, tes yeux écarquillés face aux mots qu'elle avait prononcé. « N-nooooon. N-non non. Pas du tout. » Tu répondais rapidement, peut-être un peu trop rapidement, trébuchant à nouveau sur tes mots. Tu ne voulais pas paraître faible d'accorder si d'importance à de simples labels – mais d'une autre part, tu devrais peut-être te reprendre et être un plus précis dans tes réponses, afin qu'elle ne se fasse pas de mauvaises idées. « Ça m'a pas... Perturbé, tu répétais, un peu plus calmement. On se l'écrit souvent mais... Ça m'a fait tout drôle de l'entendre de vive voix. »
@lara-jean kim

je ne savais pas trop si il disait ces mots-là de façon peu agréable ou non à la base puisque je ne le regardait pas tellement et j'avoue avoir penché ma tête vers l'avant pour tenter de me cacher sous ma frange, grinçant des dents silencieusement avant de m'injurier mentalement. parfois je pouvais me montrer d'une stupidité, bon sang, je m'en mettrais des claques. mais à peine eus-je croisé son regard que tout d'un coup cette pression retombât pour laisser place à un sourire en coin de mes lèvres. il parlait de la peluche avant de me faire rire, une nouvelle fois, une énième fois je dois même dire. " au pire... je l'appelle Tteokki puis son surnom ça sera Minho ? ou l'inversement ?" dis-je tout en plaçant mon index contre mon menton, comme ce joli smiley qui réfléchit là vous voyez ? yeux plissés, je m'étais mise dans une concentration totale avant de reprendre court à ce que j'étais en train de faire. nous finissions par récupérer notre nourriture et voilà qu'après avoir prit une bouchée de chichi, Minho avait un peu de sucre en coin de lèvres ce que je m'empressais de lui signaler à défaut de ne pas pouvoir le lui retirer de moi-même pour qu'il profite de sa friandise à lui. dans les films, parfois ça pouvait partir en gros bisou mais là, avec mes deux mains prises, j'avais hésité à le faire. "de rien chaton." lui répondis-je avant de le suivre vers la grande roue, endroit qui me fascinait et m'effrayait à la fois. je voulais faire un tour là-dedans peut-être plus tard quand le soleil commencerait à se coucher mais j'avais peur de faire une crise de panique parce que le vide et moi, ça faisait deux... alors après avoir cligné un nombre incalculable de fois mes yeux, je reportais mon attention sur le coréen avant de lui demander si ça l'avait dérangé, gêné voire même perturbé que je puisse l'appeler ainsi en public et sous son nez bien qu'on n'avait pas spécialement de statut à notre relation. il bafouillait, preuve qu'il était peut-être stressé par la situation et je m'en voulais déjà de lui avoir presque mit un couteau sous la gorge pour me répondre. " je...je dois dire qu'en fait, j'arrive pas à juste t'appeler mon flirt, ou mon crush, devant les autres. on a parlé à Noël et on sait ce qu'on aimerait tout les deux du coup c'est sortit tout seul. et encore, j'ai bien faillis manquer de dire 'futur'." parce qu'on agissait tellement comme un vrai petit couple par moment que ça en devenait presque confus dans ma tête, bien que je sache que tant qu'on en aurait pas décidé, on resterait juste des crush qui flirtent ensembles. je passais ma langue sur mes lèvres avant de porter finalement le chocolat chaud contre ces dernières et en descendre deux bonnes gorgées. et en baissant les yeux pour regarder où je marchais, je remarquais qu'il portait la montrer que je lui avait offerte pour Noël, ce qui me tirait un grand sourire. et est-ce que j'avais moi-même sur moi le collier dont il m'avait cadeau ? oui, sauf qu'il était caché sous mon écharpe.

@Min-Ho Jo

Je ne suis pas portée politique et pourtant, je devrais peut être puisque je suis censée être une Eliot et les Eliot sont l’élite de demain. La politique entre en compte, mais pour moi, ce n’est pas çà qui fera qu’on sera meilleur qu’un autre. Il n’y a qu’à regarder autour de nous. Les politiques sont des hommes complètement idiots et qui se fichent pas mal des autres. Moi je préfère me battre pour les gens, me battre pour ce que je pense être juste. Je veux prouver à tout le monde que je peux gouverner le droit. Oui, mes ambitions ont toujours été très fortes, mais je ne baisse jamais les bras et je vais toujours au bout de mes idées. Pour l’heure, je ne veux pas être devant une télévision ou bien devant le lieu ou se tient le discours du maire, mais malheureusement la fête foraine ne se trouve pas loin de là ou il sera. Je ne pense pas que nous entendrons quelque chose, mais j’ai simplement envie de profiter de la journée. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai décidé d’inviter Virgil à venir avec moi. fais pas le mec avec moi. Et surtout ne lève pas les yeux au ciel comme si je te dérangeais déjà oui, c’est l’amour fou entre nous. Je crois que tous les deux, on ne se comprendra jamais. Je le regarde de haut en bas, tout en fronçant les sourcils. Et en plus d’être un imbécile, c’est aussi un égoïste qui ne donne absolument pas. Je soupire. Princesse ? Il me prend pour qui ? J’ai mes petites habitudes, mais je ne suis certainement pas une princesse. ah si tu crois que je suis une princesse, c’est ton problème. Par contre, ta générosité est encore à revoir mon grand je sors de mon sac un billet de 50. Ce n’est pas le plus gros que j’ai, cependant, je ne veux pas encore le montrer à Virgil. tu me prends pour qui ? Pour une gamine ou quoi. Par contre toi, j’ai pas envie que tu fasses une syncope sur ce super manège. Je te vois bien prendre place sur un joli petit cheval en bois. Ou bien dans un camion de pompier je me fiche ouvertement de sa gueule mais en même temps, c’est totalement réciproque.

Je jette un oeil à l'heure, et un nouveau autour de moi, ma barbe à papa à la main : Taehyun n'est toujours pas là. Je suis bien trop ponctuelle pour cet homme, et après, il ose me traiter comme une enfant. Distraite, je finis par m'arrêter en face de la grande roue, une idée derrière la tête. J'voulais l'attendre pour faire un tour, mais... au pire, qu'est-ce qui m'empêche d'en faire deux ? Un morceau de barbe à papa dans la bouche, je paie rapidement un tour avant de monter dans une des cabines, seule, mon téléphone dans ma main libre composant le numéro de Taehyun avant de coincer le smartphone entre mon oreille et mon épaule. Dès que je l'entend décrocher, j'annonce sans détour : « J'ai décidé de faire rencard avec moi-même comme tu traînes. » Et tu peux m'engueuler, Tae, mais en attendant, moi, j'profite de la vue.

IN

Suite à quelques échanges de sms avec Emilia, vous aviez convenu de vous retrouver au Boston Common Park pour profiter ensemble de la fête foraine nouvellement installée pour le début d’année. Et visiblement, vous n’êtes pas les seuls à avoir eu cette idée puisque la foule sur place est immense. Heureusement que vous vous étiez mis d’accord sur un point de rendez-vous précis et vous n’avez aucun mal à vous rejoindre. Tu souris quand elle te saute directement dans les bras, content de pouvoir passer un peu de temps avec elle. « Salut Mimi, ça me fait plaisir aussi. On commence par quoi ? Il y a des choses en particulier que tu veux faire ? » Vous entamez votre progression entre les stands, tout en discutant de tout et de rien. Vous avez du temps à rattraper. « Comment s’est passé ton nouvel an alors ? »

@Emilia S. de Bourbon-W.

Il t'en fallait plus pour prendre mal les choses – t'étais pas vraiment susceptible comme gars, même si ça dépendait forcément des situations. Tu savais bien qu'elle aimait te taquiner sur ta grosse tête, c'était drôle et innocent. Elle se retrouvait en pleine réflexion, à se demander si elle préférait pas lui donner un prénom mais utiliser l'autre en surnom afin de se servir de ses deux idées, et tu te mettais à réfléchir toi aussi. « Ou tu nous fais un petit shipname... Mineokki c'est pas mignon ? » Tu lançais dans un petit rire, avant de lui faire un petit clin d’œil. Bâtonnet de barbe à papa en main, tu suivais ses indications quand à ton sucre sur le coin des lèvres, avant de vous diriger vers les stands près de la grande roue. Tu fus déstabilisé au vu de sa question, troublé par son usage des mots quand elle t'avait appelée son futur copain. C'était pas que c'était faux – tu ne t'y attendais juste pas. « C'est vrai que c'est bizarre. Flirt ça fait assez... Passager. » Tu acquiesçais, essayant de trouver les mots pour expliquer la manière dont tu ressentais les choses. Un petit flirt ou un petit crush, c'étaient des expressions qui semblaient si éphémères, si précaires. Comme le début d'une relation très fragile qui ne dépassera pas ce stade, comme un rapide chapitre dans la vie de quelqu'un dont la page se retrouvera tournée et close sans plus une pensée dans le futur. C'était pas vraiment l'émotion que tu voulais transmettre en parlant de Lara – et t'espérais que ce ne soit pas ce qu'elle souhaitait transmettre également en parlant de toi. Tu lui lançais des petits regards, tes yeux vadrouillant entre son visage et le chemin devant toi alors qu'elle buvait son chocolat chaud. « Ça m'a surpris. Mais ne pense pas que ça ne m'a pas plu. Au contraire. » Tu insistais doucement, ne voulant pas qu'elle se fasse de fausses idées, parce que tu t'en mordrais les doigts si de par ton manque de communication et de précision elle se forçait à refréner ce label et à te voir différemment – t'aurais l'impression de régresser. Tu venais manger quelques bouchées de ta barbe à papa, avant de mordre doucement ta lèvre. « B-bientôt ? » Tu soufflais, en pleine tentative de réassurance, lorsqu'elle te disait avoir presque failli oublier de dire futur. Peut-être que dans quelques jours ou semaines, elle n'aurait plus à s'en encombrer du tout.
@lara-jean kim