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    77 résultats trouvés pour Sanie

    Invitéle Sam 14 Jan - 20:02Rechercher dans: Archives 2012-2019
    Les emmerdeurs
    et nous nous aimons, et nous sommes dingues l'un de l'autre. et nous rions, et nous pleurons. et nous avons des nuits plus belles que vos jours.

    Je regarde la sécurité. Honnêtement il ne me fait pas peur, c’est pas parce que vous avez des gros bras que vous savez frapper. Même si je me doute que lui, il sache très bien le faire. J’arque un sourcil quand je vois Harley venir entre nous deux. Et quelques minutes après nous sortons enfin du magasin. J’échappais un faible rire alors que mon époux lui, repartait en arrière dans ce lieu où nous venions de foutre un peu la merde. Mais j’aimais ça, je veux dire. C’est nous. On ne va pas changer, pour personne. On fait notre vie comme on a toujours voulu la faire. Alors que je fourre mes mains dans mes poches je revois Harley qui s’empresse de me donner le sac en plastique où contenait le pull qu’il avait précédemment regardé. Il me fait fondre ce petit con. Je l’entoure de mes bras. Mes lèvres sur le sommet de son front. « T’es vraiment un petit emmerdeur. Merci, pour le cadeau. » Je glisse la pointe de mes doigts dans ces cheveux, en laissant mon nez passer sur les pointes en humant discrètement son parfum qui m’enivre totalement. « J’étais très sage. Dans ma jeunesse. C’est quand je suis arrivé ici, que j’ai commencé à aimer emmerder les gens. Mais au Brésil. Je ne faisais jamais de connerie. » Parce que faire des bêtises là-bas, c’est risquer sa vie. Et honnêtement je n’avais pas trop envie de mourir. Je haussais les épaules, tenant le sac d’une main et l’autre voyageant jusqu’à son fessier que je tripotais aux yeux de tous. Je me surprends à imaginer qu’il y a quelques mois, jamais j’aurai fait ce geste. « Mmh.. Et si la prochaine fois. Dans un autre magasin. On pourrait être l’inverse ? Dans le sens, limite baiser. » Je souris grandement. J’ai aussi envie de profiter de mon mari en le touchant comme je le désir. Et je sais aussi que ça pourrait être pas mal. Que certaines personnes en viendraient tout particulièrement gênées. Je me recule légèrement. Attrapant ça main pour la placer sur mon entrejambe en abordant un sourire provoquant et plein de sens. « En plus, tu es plutôt fort dans ce jeu. » Je lui donne un clin d’œil. Alors que je me recule, je passe devant lui. Je sais qu’il va jouer un rôle, parce que lui aussi est assez discret. Nous le sommes au quotidien. Ce qui ne nous empêche pas de nous embrasser. De sauter l’un sur l’autre quand nous avons envie. Mais c’était différent. Là, je vais me lâcher comme jamais. Et puis… Cela ne sera pas forcément très compliqué… Vu comment je suis rapidement excité à la moindre attitude de mon mari.  
    {#}Sanie{/#}
    Invitéle Sam 14 Jan - 19:48Rechercher dans: Archives 2012-2019
    Je... Il.. ?! Nous ?! - JALEY
    13 Réponses756 Vues
    Pardon.
    Il l'aimait avec ses doutes, son désespoir, il l'aimait depuis le plus sombre de lui-même, au cœur de ses lignes de faille, dans la pulsation de ses propres blessures. Il l'aimait avec la peur de le perdre, tout le temps.

    Je me sens si mal, et non ce mal physique qui peut être guéris par des médicaments. Non, ce mal est bien pire. Il vous enveloppe et vous ménage comme jamais. Il vous fait sentir comme une sous-merde, alors que nous n’avez fait que protéger l’amour de votre vie. C’est ainsi alors ? Quand on veut faire la justice par notre propre moyen on est renvoyé à l’hôpital. Poignardé ? Je sais que ce n’est pas juste. Qu’ils devraient plutôt être à ma place. Bordel, j’ai fait ce qu’il fallait. Ce qui me paraissait juste. Parce que la police n’aurait rien fait, qu’ils auraient été libre. Alors qu’ils ont fait des attouchements auprès des personnes qui n’étaient pas consentantes. Je hais, ce monde. Je hais ces gens qui se disent protecteurs des droits de l’homme, mais qui tournent la tête dès qu’il y a une merde quelque part. Je soupire, bruyamment. Je veux que l’infirmière se casse et qu’elle nous laisse seuls, lui et moi. Parce que j’avais peur. Ma conscience ne cessait de m’envoyer des conneries dans la tête, des mots qui avaient tendance à me faire davantage mal. Il ne va jamais t’accepter, parce que tu es trop dangereux. Il va avoir peur de toi, tu vas le faire fuir. Tu vas le perdre. Tout ça tournait en rond dans ma tête et je ne pouvais contrôler ou faire taire ces horribles démons. J’écoutais à peine les paroles d’Harley. Non pas que je ne veux pas, mais j’étais tellement hypnotisé par le « après » que je n’arrivais pas à faire face à cette maudite réalité. Peut-être que dans un sens j’éviter de me rendre conscient, que je voulais éviter de regarder la vérité en face. Je suis dangereux. Et je risque de mettre en danger Harley. Et intérieurement, je ne peux le concevoir.

    Quand je redresse mon visage, je vois Harley courir en direction de la salle de bain. J’eu un réflexe qui était celui de tendre mon bras, mais ce dernier me faisait tellement mal qu’un faible gémissement s’évacuait de mes cordes vocales. Où vas-tu ? Comment… Mes yeux tombent sur la chemise d’hôpital que porte Harley. Il n’est pas là en visite, il n’est pas là parce qu’on l’a appelé. Il est là, parce que lui aussi, est malade. Je prends panique, je sens mon cœur se contracté et cette souffrance m’enterrer. Je ne savais pas, je n’avais pas été au courant, si j’avais su. Non, je ne pouvais pas savoir c’est impossible. Mais si je n’avais pas fait de connerie il ne serait sans doute pas là. Je le scrute de mon regard inquiet, je parviens à simplement lui demander pourquoi, pourquoi ces habits. Mais il m’informait qu’il allait bien. Je détournais le regard. Pour ne pas pleurer sans doute, alors que mon époux se trouve à mes côtés en sanglots prêt à exploser. Je ferme les paupières par sa question. J’ai très soif, et je crois que c’est à cause de ça que j’ai du mal à parler. Quand je sens sa main derrière mon crâne, je réussi tant bien que mal à me redresser faiblement pour pouvoir boire quelques petites gorgées de ce liquide qui traversait ma gorge comme une lame de couteau. Puis je me reculais, le souffle court et les mains légèrement tremblantes. Sachant qu’il allait me demander ce qu’il s’était passé. Ça voix ce brise, sous mon regard. Je plisse des yeux en observant le plafond. Comme si ce dernier allait pouvoir me donner des réponses. Mais au final, il donne juste un silence pesant et gênant. « J’ai voulu me venger. » ce sont les mots les plus durs que j’ai dû articuler depuis que je suis avec lui. Je le regarde du coin des yeux, en abaissant les paupières tout en venant passer ma main sur mon visage, sur mes cernes. Mes traits épuisés. C’est à peine si j’avais de la force pour me lever. « Je… » Je ne peux aligner d’autres mots qu’un médecin pénètre dans la pièce. Il a l’air plus jeune. Enfin, ce n’est pas le même qui m’a opéré. Il me semble.

    Il ne veut pas déranger. Cependant il s’approche de moi. Retire lentement mes draps pour observer le pansement qui recouvre la blessure. Elle est légèrement tâchée, sans doute qu’elle rejette le sang pourrit. Grimaçant par ces mains sur mon être. N’aimant absolument pas être touché de la sorte. Je vins lui empoigner le poignet en fronçant les sourcils. Je vais bien, je respire. Je suis en vie. Pas besoin de venir me regarder comme si j’étais une espèce rare.

    « Vous avez eu de la chance, Monsieur Fox-Anderson. Mais je dois observer. Après, la police viendra vous interroger. Et vous aurez le temps de vous reposer. »


    J’hoche la tête, et lentement je défais l’étreinte que j’ai créé autour de son poignet. Ma muqueuse passait entre mes chaires. Alors que je le laisse faire. Voulant occuper le regard de mon époux. Je décide de le regarder. Passant un faible légère sur sa joue. « Tu devrais aller te reposer… Je ne veux pas que tu sois là quand il y aura la police… » Je ne veux pas que tu saches que tu as un monstre qui dort dans le même lit que toi.


    {#}Sanie{/#}
    Invitéle Sam 14 Jan - 18:13Rechercher dans: Archives 2012-2019
    Je... Il.. ?! Nous ?! - JALEY
    13 Réponses756 Vues
    Rien sans toi.
    Personne n'a étudié la douleur des humains quand ils sont ferrés du ventre. Cette impression de brûler, de se vider tout en restant vivant.

    Non. Non, je ne voulais pas que ce soit vrai. Ca devait être cauchemar. Je vais me réveiller dans peu de temps, je le sais. Il ne peut pas être dans cet état, il ne peut pas. Je ne sais même pas ce qu'il s'est passé. Je le sentais mal, le fait de ne pas l'avoir vu de la nuit ensuite, puis de la journée.. Il fait nuit dehors, je vois bien. Il est parti cette nuit, et je ne sais pas ce qu'il a fait. Je n'en sais rien, est-ce qu'il est allé revoir le couple de la veille ? C'est ça ? Ils l'ont poignardé ? Non. Non ça ne peut pas être ça. James les a menacé, ça ne peut pas être eux. Mais qu'est-ce que c'est ? J'ai mal au coeur, j'ai envie de vomir mes tripes. J'ai tellement mal de le voir ainsi allongé, il doit tellement souffrir.. Il a dû tellement souffrir. Je ne veux pas y penser, je ne peux pas. Avachi dans le fauteuil, la tête dans mes bras, ma main dans la sienne, il faut que je sois fort, il faut que je reste à ses côtés jusqu'à au moins son réveil, et plus encore. Il faut que je reste fort. Pour lui, je lui dois bien ça. Une infirmière me demande encore de partir, je redresse vivement la tête pour la foudroyer du regard. « C'est mon mari espèce de pimbêche !! Je reste avec lui si j'en ai envie ! » Je crie presque, je me retiens pour ne pas réveiller mon James, mais sa caresse sur mon front me dit qu'il l'est déjà. Je tourne mes yeux déboussolés, anéantis dans les siens, je suis désespéré. Je serre sa main, je l'ai réveillé. Je l'ai réveillé.. Je m'en veux tellement. De l'avoir laissé partir. De ne pas avoir été là. De ne pas l'avoir cherché. De l'avoir réveillé.

    Il prononce mon nom, et je pose ma main contre sa joue. Je me relève, toujours penché au-dessus du lit, je le regarde avec douleur. « Mon amour.. Je.. Je suis tellement, tellement désolé.. Je voulais pas te réveiller je.. Je suis désolé. » Je me mords la lèvre pour ne pas céder une nouvelle fois à de nouveaux sanglots bruyants, alors, je hoquete. Je regarde en direction de l'infirmière qui est toujours là, et je me frotte les yeux. « Laissez nous seuls quelques minutes. S'il vous plaît. » Face à ma voix faussement calme et à mon regard insistant, elle finit par sortir de la pièce d'un air contrit, et ferme la porte derrière elle. Quant à moi, je reste dos à James le temps de quelques secondes, pour respirer. Et reprendre contenance, et sécher mes larmes. Dans ma blouse d'hôpital. Oh merde, il va savoir que je suis là pour un malaise. Merde. Non il ne faut pas qu'il s'inquiète. Quel con je suis..

    Je me rassieds un peu plus calme que tout à l'heure, et je remonte mon regard sur lui. Reprenant sa main. Il doit tellement se sentir mal. Il doit tellement être fatigué.. J'ai mal au coeur rien que d'y penser. Et je pense, en silence, je pense à la façon dont ça a dû arriver. Je l'imagine allongé sur le bitume, la peau transpercée, un couteau dans le ventre. Baignant dans son sang. Je me relève brusquement et cours aux toilettes de la chambre pour vomir mes tripes. C'est ce que je voulais éviter, et pourtant je suis au-dessus des chiottes en train de dégobiller ma peine pendant qu'il s'inquiète pour moi. Il ne devrait pas s'inquiéter. Alors je me reprends, passe de l'eau sur mon visage, et me rince la bouche. Et je reviens vers lui. Je m'excuse lamentablement en me réinstallant sur la chaise et je soupire, passant une main dans mes cheveux. Puis je le regarde, calmement. « Je vais bien. D'accord ? Comment tu te sens, toi ? Tu as soif ? Oui, bien évidemment que tu as soif. » Je soupire face à ma bêtise tandis que je sers un verre d'eau. Je le fais boire en relevant sa tête avec douceur, puis je me rassois et lui prends la main, la serrant lentement. Je ronge la peau de mes lèvres, comme je le fais toujours quand je réfléchis, ou quand je stresse. Il faut que je sache ce qu'il lui est arrivé, mais j'ai tellement peur de ce qu'il va me dire. J'ai aussi très peur de ma colère. Je l'aime comme c'est pas permis, et je hais de savoir qu'on lui a fait du mal. « Qu'est-ce qu'il s'est passé ?.. » Finis-je par dire d'une voix tremblante, les yeux rivés sur son ventre. Et j'attends sa réponse, en remontant mon regard inquiet sur son visage endormi. Pâle. Et cerné. Bon dieu mais qu'est-ce qu'il t'est arrivé, mon ange ?..

    {#}Sanie{/#}
    Invitéle Sam 14 Jan - 17:45Rechercher dans: Archives 2012-2019
    Je... Il.. ?! Nous ?! - JALEY
    13 Réponses756 Vues
    Pardon.
    Il l'aimait avec ses doutes, son désespoir, il l'aimait depuis le plus sombre de lui-même, au cœur de ses lignes de faille, dans la pulsation de ses propres blessures. Il l'aimait avec la peur de le perdre, tout le temps.

    Je ne réalise pas vraiment, l’ampleur des dégâts qu’on causer cette perte de sang. Honnêtement je ne me voyais pas de l’extérieur alors il m’était difficile de juger. Cependant, la douleur était là. Je sentais que j’avais quelque chose qui clochait et que je ne pouvais tout simplement pas être bandé et repartir à la maison l’air de rien. Non, cela serait bien trop facile. Il mon opéré. Je suppose qu’ils devaient vérifier que rien n’avait été touché, j’imaginer que rien ne l’avait été. Pas à cet endroit. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé. Je vois la scène devant mes yeux. Je marchais le long des ruelles et je m’étais dit que passer chez eux serait une meilleure idée d’arriver en gueulant. Mais, la vie en a décidé autrement. Je les avais croisés dans une rue où plusieurs passants passaient. Je vous jure, je voulais faire attention parce que de base c’était simplement parler avec le pervers et ensuite lui en foutre une et me casser. Mais, j’ai bien senti qu’il avait bu, les deux à vrai dire. Et que cela n’allait pas être comme je le désirai. On sait tous que les rues sont parfois dangereuses, mais jamais ne je me suis baladé avec un couteau dans la poche en attendant de me faire agressé. Non, jamais. Puis après, c’est le blanc. Je me suis jeté sur lui quand j’ai entendu quelques mots qui ne m’avaient pas plu, et je me retrouve à l’hôpital. Les poignets attachés, les côtes qui me font un mal de chien, et une blessure plus grave au niveau de mon abdomen. J’ai eu de la chance, je le sais parfaitement. En cette soirée la mort n’a pas voulu de moi. Je me demandais comment ils s’en sont sorti eux. Est-ce qu’ils sont aussi à l’hôpital ou à la police ? Et si c’est le cas, est-ce que je risque gros ? Je suis dans les vapes. J’entends à peine autour de moi, mais je suis conscient. Même si je n’arrive pas à ouvrir les yeux. Je sens que des choses se passent autour de moi. Comme si ma conscience m’informait de la situation.

    « On doit transfuser du sang. Il a perdu beaucoup de sang. Mais son état est stable ça vie n’est pas en danger. »

    « Il faut le surveiller. La police veut l’interroger… »


    Si j’ai des emmerdes avec la police, je sais que je peux en avoir aussi à l’université mais aussi pour mon futur. Je n’arrête pas de commettre des emmerdes et je ne sais pas si un jour j’arriverai à calmer cette haine que j’ai en moi. Je me détends, j’oublie un peu tout. Je me laisse faire, je n’ai pas envie de me battre. De toute manière je ne suis pas en état de lever un seul bras. Je n’ai pas la force. J’ai juste envie de dormir, de me reposer. Parce que je sais qu’après ça sera dur. Très dur. Et je prie que personne n’aille informer mon mari. Pas maintenant, ce n’est pas le bon moment. Il est encore fragile de la nuit passée. Il a besoin de positif autour de lui. Pas d’un gars négatif comme moi.

    La porte claque, ce qui me fait froncer les sourcils. Ce bruit me réveil. Et j’entends quelqu’un. La présence d’une personne autour de moi, paniqué. Sans doute anxieuse. Une voix masculine partant dans des sanglots, des étouffements qu’il ne peut sans doute pas contenir. C’est la voix d’Harley, que j’entends. Personne d’autre ne pouvait être au courant. Je maudis l’hôpital, parce qu’il ne devait pas prévenir qui que ce soit sans m’avertir. Sans que ma vie ne soit plus dans le côté de la mort. Sa main m’électrise. Je gémis, j’essaie de parler. Mais ma bouche est tellement sèche que de simples plaintes surgissent. Mes yeux palpitent. Je suis shooté, mais je me force pour ouvrir les yeux. Ma vue est trouble. Embué de larme. Mon époux se trouve ici, son parfum vient gentiment me chatouiller les narines. Et c’est plaisant, tellement plaisir. Je ne fais que le regarder. Son visage abaissé, il est triste. Aussi triste que la nuit. Mon cœur se serre à cette vue, et je n’arrive même pas à pleurer. J’arrive à rien faire.

    « Monsieur Harley Fox-Anderson. Votre mari doit se reposer. Et vous aussi. Il va bien aller, il va s’en remettre. Il lui faut juste le temps… Et vous n’avez pas le droit de venir. La police voudrait l’interroger… »


    On peut sentir dans la voix de la jeune femme, qu’elle est autant perturbée. Pourtant, les infirmières sont obligées d’être préparées à ce genre d’événement. Moi-même, j’avais dû être mentalement prêt. Je bouge mon visage, pour que ma joue vienne à caresser le front de mon époux. L’incitant à redresser le visage pour que nos yeux épuisés se rencontrent. J’avale le peu de salive que j’ai, je soupire. La douleur est perçante. Mais je tente de simplement parler. Après une opération c’est toujours difficile. Mais je sais, que je peux y arriver. « Harley… » Ma voix est rauque. Je ne m’étais jamais senti de cette manière, pas depuis mon internat. Je ne veux pas retomber dans cette merde. Je regrette mes choix, mon attitude. Je regrette d’avoir rendu malheureux la seule personne qui m’aimait comme je suis.

    {#}Sanie{/#}
    Invitéle Sam 14 Jan - 14:45Rechercher dans: Archives 2012-2019
    fck u i love u
    et nous nous aimons, et nous sommes dingues l'un de l'autre. et nous rions, et nous pleurons. et nous avons des nuits plus belles que vos jours.

    Dire que je m'amuse comme un petit fou est un euphémisme. Je m'éclatais en réalité. Et je savais parfaitement que le jeu ne faisait que commencer. J'avais prévu quelques autres lieux où on pourrait foutre notre petit bordel, on n'avait jamais fait ça avant, et j'avais envie de lui montrer combien j'étais con avant. Tout en évitant de lui montrer pourquoi je me prenais des baignes en permanence. Enfin, une fois à la caisse, James me rejoint en jetant ses articles et je mime une moue outrée. « Ouais, en revanche, Sophie n'a pas apprécié, c'est peut-être parce que t'as choisi d'me tromper avec la pute du campus ! Tout lui est passé dessus, sauf le train. A croire que t'aimes les vagins bien écartés. » Je soupire plus lourdement cette fois, et passe une main sur mon visage, alors que mon amant jette sa carte au visage de la caissière. Je me retiens, mais j'ai tellement envie d'éclater de rire, c'est dingue. Surtout quand il la reprend en disant qu'il ne prendra rien de tout ça. J'aime bien quand il fait son petit con, et je ne peux m'empêcher de ricaner à la fin de sa phrase, mais je me rattrape pour faire passer ça pour du mépris. « Vous avez vu comment il fait son macho ? Vous avez vu avec quoi je dois vivre ?? » Je siffle entre mes dents, pour jouer le mécontentement, jusqu'à ce que je vois le vigile arriver vers nous. James continue son jeu de petit con, et je me mets entre eux, regardant le vigile. « Excusez-le, il est insortable. J'ai essayé de lui expliquer pourtant mais il comprend rien.. Enfin, on s'en va. » Je me tourne vers mon amoureux et lui lance un regard foudroyant, le poussant vers la sortie. Puis une fois qu'il est dehors, je repars en direction de la caisse pour payer le pull que je voulais, rapidement, puis je ressors très vite en prenant James par le bras l'emmenant plus loin. Et une fois que je suis sûr qu'on ne nous voit plus, je lui tends le sachet en souriant largement. « C'était pour toi, p'tit con. » Je me laisse aller et ris enfin, venant le câliner, le serrer contre moi, et l'embrasser tendrement. « Tu peux me le dire, que toi aussi t'as fait le petit con dans ta "jeunesse". »
    {#}Sanie{/#}
    Invitéle Sam 14 Jan - 14:30Rechercher dans: Archives 2012-2019
    Je... Il.. ?! Nous ?! - JALEY
    13 Réponses756 Vues
    Rien sans toi.
    Personne n'a étudié la douleur des humains quand ils sont ferrés du ventre. Cette impression de brûler, de se vider tout en restant vivant.

    ...

    « Ne bougez pas monsieur. Vous avez fait un malaise. »
    « James.. Où est mon mari..? »
    « Monsieur ... vous êtes dans une ambulance ... restez tranquille ... emmène à l'hôpital. »
    « Dans ma poche arrière.. Regardez dans mon jean.. Ma poche arrière.. »

    ...


    J'ouvre les yeux sur une chambre blanche. Des mouvements à côté de moi, sur mon bras, je peux le sentir. J'ai dormi longtemps ? Je n'en sais rien du tout. Mais je sais une chose : je suis à l'hôpital. L'infirmière tripote mon bras, et je vois la machine de transfusion. J'ai fait un malaise, je me souviens maintenant. En rentrant de ma visite au casino, en rentrant chez moi. Juste devant le bâtiment. Je m'en souviens bien. La transfusion de sang est terminée, j'ai dû dormir quelques heures pour qu'elle soit terminée. Je fronce les sourcils. Pourquoi James n'est pas là ? Il aurait dû être prévenu. Il est toujours prévenu quand je vais à l'hôpital. Il devrait être là. Il est peut-être parti fumer une cigarette.. Je préfère me rassurer en me disant ça. Je me redresse sur mes coudes, sourcils froncés. L'infirmière pose sa main sur mon épaule et je grimace. Je n'aime pas qu'on me touche. « Doucement, Monsieur Fox-Anderson. » Je la regarde, très mal. Elle retire sa main et grimace un sourire désolé, et puis je soupire, assis sur le lit. « Où est mon mari ? Où est James ? » Elle trifouille encore les machines et prend le dossier. « Je ne sais pas. Je vais chercher le médecin, d'accord, monsieur Fox-Anderson ? » Je hoche la tête et passe une main sur mon visage. Elle part en laissant la porte entrouverte sur des médecins qui discutent. Je ne les écoute qu'à moitié.
    « ... le bloc est déjà pris par une opération sur.. James Fox-Anderson, tu dois attendre, ils viennent à peine d'entrer. Monsieur Chenning peut attendre encore un peu, quelques.. »

    Oh bordel. James, à l'hôpital, en train de se faire opérer ? Non c'est pas possible, c'est un cauchemar. mon coeur dans ma poitrine s'arrête de battre, j'arrête de respirer. Je me relève, violemment, en arrachant ma perfusion. Je vacille jusqu'au mur auquel je me rattrape, pas le temps de faire un malaise, Harley reprends toi bordel !! Je marche difficilement jusqu'à eux, l'air paniqué, je les regarde l'un après l'autre. « Vous avez dit James Fox-Anderson hein ?? Il se fait opérer maintenant ?? Il a quoi ? Il se fait opérer de quoi ?? » Je hurle presque sur les médecins qui restent choqués et me demandent encore de me calmer. Mes mains dans mes cheveux, je hurle encore. « RÉPONDEZ MOI PUTAIN !! » Je les regarde d'un air ahuri jusqu'à ce que le médecin réponde enfin. « Il s'est fait poignardé. Mais il ira bien, calmez vous et.. Attendez ! » Je ne lui laisse pas le temps de terminer, je me mets à courir vers le bloc opératoire en suivant les indications. James s'est fait poignardé. Il s'est fait poignardé. Putain de merde, mais comment ? Pourquoi ? Par qui ?? Mes yeux s'embuent de larmes, heureusement j'arrive à la porte close du bloc. Je commence par faire les cent pas, en essayant de calmer ma respiration. En vain. Je panique. Je pleure. Je hurle mes sanglots, les mains sur ma tête à m'arracher presque les cheveux, je me laisse glisser contre le mur, paniqué comme jamais. Et j'attends.

    ...


    James est sorti du bloc il y a quelques minutes à peine. Je l'ai vu allongé, inconscient sur ce lit d'hôpital. A ce moment-là, un vide s'est creusé dans ma poitrine. Comme si on m'avait arraché le coeur, et je n'ai pas pu retenir un nouveau flot de larmes abondantes. Je me suis écroulé au sol en hurlant, tant j'avais mal. Les bras croisés sur mon torse, je me suis recroquevillé sur moi-même alors que des infirmières me demandaient de me calmer, de respirer et de rejoindre ma chambre. Elles m'ont aidé à me relever, mais moi, je ne voulais pas rejoindre ma chambre. Je voulais aller dans la sienne. Alors je les ai poussées, je me suis débattu en hurlant comme une furie, et je me suis remis à courir. J'ai couru vers lui jusqu'à arriver à sa chambre, dans laquelle il était encore endormi. J'ai cessé mes sanglots bruyants et je me suis approché de son lit en silence, le visage rouge, rongé par la chaleur de mes larmes. Les membres tremblants. Je me suis affalé sur la chaise à côté de son lit, mon regard est vide, triste. Mon âme soeur s'est fait poignardé, et je suis impuissant. Je porte une main à ma bouche pour retenir un sanglot, et ferme les yeux pour retenir mes larmes. Ma seconde main vient prendre la sienne, et je pose finalement ma tête près de lui, dans mes bras, pour pleurer en silence ma peine. Je me sens totalement détruit, je ne peux pas supporter de le voir comme ça. On était tellement heureux.. Je sais qu'il ne va pas partir mais.. J'ai tellement mal..
    {#}Sanie{/#}
    Invitéle Sam 14 Jan - 4:02Rechercher dans: Archives 2012-2019
    Je... Il.. ?! Nous ?! - JALEY
    13 Réponses756 Vues
    Pardon.
    Il l'aimait avec ses doutes, son désespoir, il l'aimait depuis le plus sombre de lui-même, au cœur de ses lignes de faille, dans la pulsation de ses propres blessures. Il l'aimait avec la peur de le perdre, tout le temps.

    Le désespoir pouvait se lire sur les traits de mon visage. J’étais paniqué, perdu entre ma colère et l’envie d’éclater en sanglot. Les poignets attachés aux barrières du lit, je ne pouvais plus faire de geste sans avoir la sensation de coupure à ce niveau. Je ne sais plus, je ne me souviens plus. J’ai entendu des hurlements, des pleurs. J’avais du sang sur les mains et je n’arrivais pas à comprendre le déroulement de la situation. J’ai rejoint Denys, et j’ai fait mine d’aller bien, j’ai fait semblant pour que finalement je puisse aller moi, m’en charger. Parce que je ne voulais pas mettre mon ami en danger, et je ne voulais surtout pas inquiéter Harley. Parce que pour moi, j’allais rentrer. J’allais rentrer et dormir avec lui, comme tous les soirs. Mais, je me retrouve dans un lit d’hôpital. Ils parlent de blessures graves, au niveau de mon ventre tâché de sang. C’est à peine si j’ai le temps de comprendre qu’un médecin vint me voir, il se poste à mes côtés. Et je le questionne sur les prises autour de mes poignets. Il veut simplement connaître quel type de sang j’ai, est-ce que je me souviens de mon prénom, et si j’ai quelqu’un à appeler. Non, je secoue la tête à plusieurs reprises. Je ne veux pas qu’ils préviennent Haley, parce que cela ne serait pas bon. Je n’arrive pas à me calmer, je fais que des conneries et à force je sais que mon époux va finir par me quitter. Je m’étouffe à cette pensée, je ferme les yeux et j’essaie d’imaginer les scènes qui se sont déroulées. Non, ce n’était pas si grave. Je n’ai blessé personne, si ? Je sais que je devais aller me venger, que je n’allais pas laisser mon époux de la sorte, que personne ne devait le toucher à part moi. Oui, oui je suis devenu cinglé, je n’ai rien vu venir. Je voulais juste que la justice soit faites. Je vois le médecin regarder les papiers que j’avais dans le porte-monnaie, mon jean est déchiré sur les côtés, et mon haut est totalement trempé de mon propre sang, ou celui d’un autre. Et il m’explique, mais j’ai du mal à comprendre. Parce que tout tourne autour de moi, j’arrive à peine à respirer. J’ai mal au cœur, putain. Je suis médecin, je sais qu’il y a un problème. Il devrait m’entuber pour que je puisse respirer correctement. Mais je vois à l’expression du visage du médecin. Qu’il est nerveux. Je vois qu’en regardant mon nom. Il appelle une infirmière. Je ne sais pas quelle heure il est, je suis rentré tard. Enfin, je voulais que tout soit fait et qu’au petit matin ma vie reprenne de plus belle. Mais non, ce ne fut pas le cas. Et j’ai peur que cela ne le soit plus du tout.

    Mes paupières sont lourdes. Ma voix ne veut pas sortir de mes cordes vocales, mais je me bats comme un cinglé pour observer ce qui m’entoure. Des policiers sont présents. Ils disent que je ne suis pas coupable, que l’homme tenait une arme, ou un couteau. Je ne sais pas. Mais qu’ils sont dans l’obligation de me maintenir ainsi, par la force. Parce que je n’ai pas su me contrôler. Je ne cesse de penser à Harley, je ferme les yeux. Et pour la première fois de ma vie, je prie pour qu’il ne sache rien du tout. Je me sens lourd, apaisé. J’ai un peu froid, mais je sais que je ne vais pas mourir. Je suis juste blessé. Et ensuite, je vais pouvoir rentrer chez moi. Parce que ce n’est pas ma place ici. Ma place est auprès de l’homme que j’aime. Je n’arrive plus à ouvrir les yeux, je soupire. Je suis épuisé.
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    Invitéle Sam 14 Jan - 3:21Rechercher dans: Archives 2012-2019
    03h54 - JALEY
    16 Réponses813 Vues
    Invitéle Sam 14 Jan - 2:26Rechercher dans: Archives 2012-2019
    EVC (James)
    14 Réponses662 Vues
    Les meilleurs
    Le suivre dans ses délires, lui porter ses valises. Promener son poisson rouge et partir surfer à Nice. J’m’y attache c’est pour pas qu’il m’lâche.

    Je lui lançais un regard amusé, la tête secouée de gauche à droite alors que je partais dans un rire joyeux. Je ne cessais d’avoir cette vision de Denys recrachant dans son verre et la tête des vendeuses qui devaient réellement être à deux doigts d’appeler la sécurité. Non mais, on fait fort. Et c’est le top. C’est le top d’avoir un ami comme ça, qui finalement puisse te comprendre et sans même te juger te suive à travers tes conneries. C’est pour ça, que je tenais tant à Denys, qu’à chaque foutu problème c’était lui, et lui seul que je pouvais contacter. Je détourne rapidement le regard sur l’endroit où il plante ces yeux, avant de me faire pousser en direction du bar. On est en journée, et on va boire comme des trous. C’est plutôt une bonne chose. J’entame la marche, ou plutôt les quelques pas qui nous sépare de ce paradis, ma main rentre en contact avec la poignée et rapidement je l’abaisse pour faire passer mon meilleur ami avant moi. On ne sait jamais, je voyais tout aussi bien un homme nous fixer et dire que c’était fermé. Là, j’aurai été le malin. Derrière son pote, personne ne pouvait presque me voir. Cependant, dans un soupire soulagé. Nous pénétrions dans le bar, qui avait une ambiance assez cool, détendu. Ce qui était assez étrange puisque nous étions dans une rue où les marques dominaient pas mal. « Je paye les premiers verres. Il le faut bien. Après ton crachât j’imagine que ta bouche a du mal à faire de la salive. » D’accord, j’affiche un sourire de con, en lui faisant un petit clin d’œil. Je m’avance vers le comptoir où un homme vient se poster face à mon être. Un sourcil arqué en se demandant sans doute qu’est-ce que deux petits emmerdeurs venaient faire dans son établissement. « Je vais prendre… Non, je veux la surprise. Vous avez notre bénédiction ! Surprenez-moi ! » Je tapotais le bar en bois de mes doigts. Comme un excité, j’avais envie de boire, de rire. De raconter de la merde. Je m’en tapais. Je voulais juste passer du temps en compagnie de mon meilleur ami. Quand il vint à soupirer, et lever les yeux. Je me détournais pour lui remercier. M’installant à la table de Denys, passant une main habituelle à l’arrière de ma nuque. « Alors, parle-moi de tes plans. Je parle de tes plans culs. Pas de tes plans de future maison. »  Parce que ouais, j’ai l’impression d’avoir loupé pas mal de choses depuis quelques temps.
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    Invitéle Sam 14 Jan - 1:57Rechercher dans: Archives 2012-2019
    Petit con.
    “Trois variétés de femmes : les emmerdeuses, les emmerdantes, les emmerderesses. Cette dernière catégorie comprenant celles qui amènent l'homme à la passivité totale.”

    Je fronçais rapidement les sourcils quand elle vint à parler de cette manière. Ciel, c’est quoi cette nana qui pense encore qu’elle est au-dessus de tout le monde ? Je soupire, exagérément je dois avouer. Détournant le regard quelques secondes avant de reposer mon attention sur les traits de la jeune femme. J’avais cette fameuse habitude de venir l’emmerder à mes heures perdues, et je priais ciel qu’Harley ne vienne jamais à le découvrir. Il risquerait de me tirer les oreilles pour que je vienne lui quémander un pardon. Croisant les bras sur mon torse, je m’adosse contre les casiers alors que je ne cesse de la scruter de mes pupilles légèrement dilatées. « Oh, je vois que tu as passée une très très mauvaise journée. Tu as brisée un talon de tes louboutin ? » Je grimace, comme si ça pouvait réellement me toucher. Certes ce n’était pas le cas, mais quand je pose ma main sur mon torse là où est disposé mon organe, je fais une mine triste. « Si jamais, t’as un truc entre les dents… Je veux pas dire, mais c’est pas glamour. » Gamin ? Putain, jusqu’aux bouts des doigts. Je m’en tape totalement de ce que les gens peuvent bien penser ou imaginer de ma personne. Je pointe du doigt sa bouche, en lui indiquant la position de ce faux bout de morceau coincé entre ces dents blanchâtres.
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