feat. kim jongin.
- PREMIER AVRIL 2000
- VÄXJÖ, COMTÉ DE KRONOBERG
- DIX-HUIT ANS
- SUÉDOIS
- BISEXUEL OFFICIELLEMENT,
GAY OFFICIEUSEMENT - CÉLIBATAIRE
- AISÉ
- MULTIMÉDIA
- DANSE
- YOUTUBER
- NON BOURSIER
Pour le moment tu observes, tu regardes. T'es pas vraiment intéressé d'entrer dans une maison, pas de suite. Plusieurs choix s'offraient pourtant à toi, des possibilités de futurs et de cercle social aussi divers et variés les uns que les autres. La winthrop tout d'abord te faisait de l'oeil, avec leur groupe que de beaux garçons – et soyons honnêtes deux secondes, c'était déjà un énorme bon point pour la personne que tu étais, que d'avoir le loisir de pouvoir laisser tes yeux se balader sans aucune gêne sans avoir peur de tomber sur une nana qui ferait retomber ton humeur entre deux reluquages. Puis ce qui te plaisait aussi c'était le côté sportif qui était rattaché à l'image des rouges, tu savais que tu pouvais retrouver des gens aux mêmes passions que toi. Puis t'avais la mather qui, pour un amoureux de la liberté comme toi, t'appelait à la joindre et à venir faire la fête avec eux sans jugements ni contraintes, les seules règles étant celles que tu te mettais toi-même. Et ça faisait rêver ça, de rejoindre leur petite bande de rebelles. Autre salle autre ambiance, mais t'avais également la possibilité d'entrer chez les eliots de part ton statut – puis tu ne pouvais oublier les quincy, qui avec leurs bons sentiments et leurs vagues d'amour et de compassion dégueulasses pouvait t'aider à maintenir une image de toi très lisse et bénéfique auprès de tes petits moutons. Au fond t'avais le choix, t'avais le temps.
caractère en bref : rusé. ≈ calculateur. ≈ ambitieux. ≈ observateur. ≈ mythomane. ≈ effronté. ≈ insolent. ≈ sans-gêne. ≈ blagueur. ≈ égoïste. ≈ esprit libre. ≈ artistique. ≈ flemmard. ≈ je-m'en-foutiste. ≈ piquant. ≈ imposteur. ≈ girouette. ≈ trublion. ≈ petit con. ≈ en recherche d'attention. ≈ loyal avec ses amis proches. ≈ gamin. ≈ influenceur.
égoïsteesprit libretrublionsurdouésans-gêneblagueur
Je souhaite ▲
je veux être parrainé si oui, par pseudo du parrain (voir la liste des parrains)
Je recense mon avatar ▲
si personnage inventé:
- Code:
[size=10][url=http://www.i-love-harvard.com/u8966]☆[/url] ☆ <span class="pris">KIM JONGIN (KAI)</span> ◊ “ Felix Kamprad ”[/size]
please tell us more
- MEMO JUSTE POUR MOI PARCE QUE JE SUIS UNE TETE EN L'AIR.:
1969 ≈ naissance de Niclas Achim Mathias Kamprad, il est le petit dernier de quatre enfants.
1973 ≈ Ingvar quitte avec sa femme Margaretha Stennert et leur quatre enfants la Suède et part s'installer en Suisse afin d'échapper à la fiscalité du pays.
1976 ≈ Ingvar s'installe à Epalinges, sur les hauts de Lausanne, en Suisse romande.
septembre 1997 ≈ Catrin étant enceinte de deux mois, elle décide avec Mathias de quitter la Suisse et de s'installer en Suède afin que l'enfant ai la nationalité suédoise et qu'il grandisse dans la langue et la culture du pays.
premier avril 1998 ≈ naissance d'Elis.
premier avril 2000 ≈ naissance de Felix.
2004 ≈ la famille déménage au Danemark car Mathias devient chef de la filiale danoise du groupe Ikea. Felix a quatre ans, Elis six.
2008 ≈ Mathias change de poste et devient conseiller administratif d'Inter Ikea Group et la famille décide de retourner en Suède. Felix à huit ans, Elis dix.
2011 ≈ Margaretha Kamprad-Stennert meurt d'une maladie.
juin 2013 ≈ Felix ouvre sa chaîne youtube pendant les vacances, à treize ans.
2013 ≈ la famille s'éclate un peu, et un procès de quelques milliards d'euros se met en place entre les trois fils Kamprad et leur père, car ce dernier aurait gardé quelques pourcentages sur les ventes et des droits sur la marque Ikea quand il avait dit avoir tout laissé. Les fils engagent de grands avocats aux Etats-Unis et sentant qu'il allait perdre, Ingvar cède.
juillet 2013 ≈ Ingvar retourne dans son pays natal, en Suède, et paie pour la première fois ses impôts en 40 ans.
28 janvier 2018 ≈ Ingvar meurt, à l'âge de 91 ans. ( et est 8e dans le classement des hommes les plus riche de la planète. )
juin 2018 ≈ Felix passe ses examens, et il les réussi.
septembre 2018 ≈ Felix quitte la maison familiale et entre à Harvard.
nom ≈ le nom de famille de ta mère était Termén, mais s'étant mariée avec ton père, elle a ensuite utilisée son nom, le seul que tu as finalement eu accolé à ton patronyme. ce dernier est donc Kamprad nom de famille assez connu et peu commun en suède. prénom(s) ≈ on t'a nommé Felix, qui veut dire protégé par la chance, heureux, ce qui semble te convenir assez bien à première vue lorsqu'on t'observe avec ton grand sourire insouciant sur les lèvres. ton second prénom est Ingvar, référence évidente à ton grand-père et à tout ce qu'il a construit de lui-même, comme un clin d'oeil pour te pousser à faire aussi bien que lui de tes propres moyens. ton père et ses deux frères ayant tous trois prénoms, il a décidé de t'en rajouter donc un qu'il adorait beaucoup, Ulrik, qui signifie patrie et puissant. âge ≈ jeune homme mineur de dix-huit ans, heureusement que la fausse carte d'identité existe. date de naissance ≈ premier avril deux mille, et non, ce n'est pas une blague. vous voulez savoir la meilleure ? mon grand-frère est né deux ans pile avant moi. lieu de naissance ≈ l'hôpital à Växjö dans le Comté de Kronoberg en Suède. statut amoureux ≈ tu es sans aucun doute célibataire. tu aimes tant flirter et profiter de corps différents chaque jours que les histoires longues et sérieuses, très peu pour toi. peut-être que tu n'as tout simplement pas eu l'occasion de tomber sur la bonne personne qui remettra toute ta philosophie en question lorsque tu l'as rencontrera, mais pour toi, l'amour éternel qui dure toute la vie, c'est juste des conneries. orientation sexuelle ≈ officiellement bisexuel à l'esprit très ouvert, officieusement assez gay. très gay même. il n'est pas encore né le jour où une fille complètement à poil devant tes yeux te donnera la trique et déclenchera une bouffée de désir irrépressible pour son corps – les seins, aussi beaux soient-ils n'était vraiment pas pour toi. les hommes par contre, c'était différent. leur corps masculins, leurs jolies fesses tendues et musclées et leur membre pendant entre les jambes, il ne t'en fallait pas plus pour perdre toute raison et te donner envie de déchirer habits afin de profiter de leurs corps. classe sociale ≈ aisée. tu es le second fils de Catrin Termén et Mathias Kamprad, ce dernier étant le président d'Inter Ikea Group depuis deux mille treize et tu es le petit-fils d'Ingvar Kamprad, le fondateur d'Ikea. études majeures ≈ multimédia. études mineures ≈ danse. job ≈ malgré que tu aies entrepris des études à Harvard, tu pouvais largement t'arrêter et continuer comme youtuber à temps plein. en cinq ans, tu es parvenu à te faire une jolie communauté d'une douzaine de millions d'abonnés, et chacune de tes vidéos atteint les trois ou quatre millions de vues en quelques jours seulement, vidéos que tu fais évidement monétiser.
« On mange dans deux heures lorsque tout le monde sera là, vous restez propre d'ici là les garçons ok ? Pas de bêtises. » Prévenait ta mère alors qu'Elis et toi promettiez en cœur de rester sage comme des images. Les grands dîners d'adultes, ce n'était pas toujours très marrant pour de jeunes enfants comme vous. Ils pouvaient rester des heures à table à parler du beau temps et de leurs boulots, alors que vous, après vingt minutes et une assiette à moitié entamée, vous aviez déjà envie de vous dégourdir les jambes et d'aller jouer dans le grand jardin, loin de leurs discussions à mourir d'ennui. C'était encore mieux lorsqu'il y avait les enfants des amis de tes parents, car de cette manière vous étiez plus à vouloir vous amuser et ça changeait, ça vous permettait de faire des jeux que tu ne pouvais pas faire avec seulement ton frère. Tes mains munies fermement des nouvelles cartes Pokémon que tu venais de recevoir, tes yeux qui pétillaient comme des diamants au soleil, tu t'aventurais vers le lac à quelques mètres, là où vous adoriez plonger vos pieds en été. T'étais super content, sautillant d'excitation tout en courant, car tu venais d'avoir Dracaufeu et Pikachu et tu vais hâte de pouvoir les emmener à l'école lundi, et les faire combattre contre les cartes de tes autres copains. Ils allaient tous être jaloux de la chance que tu avais à ouvrir les displays, et tu serais de le Roi de la cour de récréation, comme toujours. Devant ton élan, tu ne fis pas vraiment attention où tu marchais et tu glissais sur une pierre mouillée, tes mains lâchant toutes tes cartes afin de venir prendre appui sur le sol en un réflexe et de protéger ton visage alors que tu tombais. Tu lâchais une exclamation de douleur sur le coup, avant de lever tes yeux vers le lac et d'y voir toutes tes nouvelles cartes pokémon neuves et belles qui parsemaient maintenant le lac, se gondolant dans l'eau. Et en quelque secondes, avec le changement brutal d'émotion d'un gosse de six ans, tu fondais en larme. C'est ton frère plus âgé de deux ans qui t'entendait le premier et qui venait te voir, ses yeux s'écarquillant en voyant les cartes, avant de t'aider à te relever et de poser une main sur ton épaule, essayant de comprendre ce qu'il s'était passé et de te réconforter maladroitement. « Felix... Pleure pas c'est pas grave... Ce n'sont que des cartes... » Et à ses mots, dans un excès de colère, tu lui donnais un bon coup de pied dans le tibia, tes larmes de rage coulant toujours sur ton visage rougi. C'était méchant, et il ne le méritait pas du tout. Mais à cet âge-là, ton esprit d'enfant malheureux déformait quelque peu la situation, et tu avais besoin de défouler ta frustration sur la première personne qui était là pour toi, même lorsque cette dernière n'avait rien à voir dans l'histoire. Tu avais l'impression de ses mots qu'il remuait le couteau dans la plaie, et t'enfonçait encore plus, ce qui te vexait royalement et t'amenait à lui porter un coup, comme si ça pouvait tout lui expliquer et lui faire comprendre ton point de vue sur la chose. Car non, ce n'était pas que des cartes, tu avais réussi à obtenir Pikachu et t'allais pourvoir narguer pendant des semaine Hans dont tu pourrais lire avec malice l'envie qui régnerait au fond de ses prunelles brunes. Mais ça, il ne comprenait pas ton frère, parce qu'il était bête bête bête. Alors c'est lui qui pleurait à son tour face à la douleur, parce qu'il ne fallait pas croire, il n'avait que deux ans de plus, il n'était évidement pas mature ni réfléchi comme un adulte, et lui aussi pouvait pleurer lorsqu'il se faisait mal et bouder quand il se sentait humilié. Votre mère accourait, alertée par vos cris trente secondes plus tard, et ses yeux papillonnaient entre vos deux figures larmoyantes, ne sachant pas vraiment par où commencer. « Qu'est-ce qu'il s'est passé les garçons ? » Elle finissait par demander, ayant peur que l'un de vous – ou même les deux – se soit fait très mal pour pleurer de cette manière ; et tu pris les devants, serrant tes poings avant de montrer du long de ton bras Elis. « Il a fait tomber mes nouvelles cartes Pokemoooooooneeeuh ! » Tu t'exclamais parmi les larmes, mentant, le visage d'un petit bonhomme trahi dont on pouvait croire tous les dires, et les yeux de votre mère se firent plus sérieux lorsqu'elle jetait un coup d'oeil au lac, avant de poser son regard sur l'aîné. « Elis ! On vous à déjà dit que vous avez chacun votre paquet de cartes, et que vous ne piquez pas celles de l'autre ! Regarde ce que tu as fait maintenant ! » C'est comme ça que tu as fait punir ton frère à ta place. Même si à y repenser, si tu avais seulement dit la vérité, tu n'aurais sûrement pas été si grondé que cela, ta mère t'aurais expliqué plutôt qu'il ne fallait pas jouer avec vos cartes près du lac ou de n'importe quel point d'eau. Elis fut privé du bon gâteau au chocolat dont il raffolait tant, et ton père t'acheta quelques nouveaux displays à ouvrir pour compenser ceux perdus, et lorsque tu eues la chance d'avoir la carte full-art de Pikachu en double, tu tirais la langue puérilement à ton frère, qui lui ne l'avait toujours pas. On pouvait dire que c'était tes premiers pas en tant que comédien et mythomane, et qu'avec les années, tu t'amélioras. Tu continuais à faire punir ton frère pour des choses qu'il n'avait pas faite – mais lui aussi finissait par jouer à ce jeu dangereux et gagner de son côté quelques batailles lorsque votre mère ne savait pas démêler le vrai du faux – et tu commençais à être plus convainquant dans tes mensonges, plus naturel, et tu te servais de ce petit don énormément aujourd'hui encore.
« Là y a mon morfar qui joue aux cartes avec Elis... » Aller papy, fait un petit coucou à la caméra, ça fera plaisir à mes abonnés. Ton grand-père malgré sa fortune n'était pas quelqu'un de très visible médiatiquement, loin de l'univers bling-bling des êtres aussi riches que lui - en fait, au lieu de passer son temps à montrer son argent et à le dépenser, il l'économisait, tel un Balthazar Picsou, avare de la moindre petite pièce brillante. Ton père et tes oncles eux aussi faisaient profil bas et s'occupaient de leur petites affaires de leur côté, sans prendre part à la jet set, gardant un mode de vie assez simple entre famille et travail. Tu te demandais comment ils le prendraient, à voir que la nouvelle génération s'intéressait et s'occupait bien plus de l'apparence et de profiter de leur argent au regard de tous, quand ils étaient eux si loin de cette idée de vie malgré leur réussite. Ils n'avaient d'ailleurs pas vraiment compris ton envie de poster des vidéos sur internet, d'y montrer ta tête et de parler de ta vie quand tu n'avais encore rien bâti de concret à ton âge – ils ne voyaient pas encore qu'internet deviendrait vite l'avenir et que si tu ne fondais pas de grands magasins de meubles en kit, ça ne t'empêchait pas de te construire ton propre petit empire virtuel. Ton grand-père faisait un petit coucou avant de reprendre son tarot, et tu comptais ça comme une victoire, comme un petit geste que tout le monde allait pouvoir reprendre et commenter sous ta vidéo ou dans les médias. Qu'ils spéculent tous sur votre vie de famille : ça te faisait plus d'argent. Et t'aimais ça l'argent. T'aimais savoir que tu pouvais à ton âge subvenir à tes propres besoins, de manière si simple. Il semblait que le côté que tu montrais à la caméra plaisait aux gens, qui venaient semaines après semaines te regarder parler de ta vie et de diverses sujets sur ta chaîne, et tu serais fou de ne pas en profiter – en plus youtuber, ça aidait bien à chopper. Alors tu continuais, espérant pouvoir faire ça pendant quelques années encore. « Il est en train de vous dé-fonceeer. » Tu chantonnais en français – vous étiez en vacances en Suisse, là où vivait ton grand-père, c'était le meilleur moment pour pratiquer cette langue étrangère non ? - alors que ce dernier était contre ton frère et tes parents. Et c'était assez marrant de voir qu'ils n'arrivaient pas à suivre un vieux bonhomme de quatre-vingt années passées, tu te disais, filmant quelques bout de la partie. Sans suspens, il finissait par gagner.
« It's Felix guuuuuys ! Il est trois heures du mat', j'tiens à peine debout, et comme vous avez été trèèèès nombreux à me le demander, on va pranker mon bror tonight ! » Tu chuchotais joyeusement alors que tu tenais d'une main ta caméra, et que tu marchais silencieusement dans le couloir du premier étage de votre maison familiale. C'était toujours assez difficile de tourner le soir très tard – ou le matin très tôt – car tu étais du genre à toujours parler fort, laissant ton excitation transparaître devant la caméra, puisque les gens semblaient tant aimer ça. Or, dans ce genre de situation-ci, où une farce se mettait en place contre une personne, le but était évidement pour toi de faire le moins de bruit possible, pour ne réveiller ni tes parents, ni ta tendre victime. « Bizarrement, ce genre de vidéos fait le plus de vue sur ma chaîne, bande de petits vicieux ! » Tu laissais échapper dans un rire, un petit regard complice à la caméra car tu devais avouer que tu adorais toi-même faire ce genre de concept, puisque ça t'éclatait dès que tu pouvais avoir un bon rire et faire des farces aux gens – surtout à ton frère, qui était devenu un récurent dans ta chaîne. C'était genre, le meilleur moyen de gagner de l'argent ever. Il allait finir par devenir complètement paranoïaque avec toi, le pauvre. Arrivant vers la chambre D'Elis, tu fis un signe à la caméra, afin que tes futurs spectateurs comprennent qu'il te fallait maintenant être totalement silencieux car là devenait un moment important de la farce. Tu ouvrais la porte, lentement, grimaçant au moindre crissement qui risquait de faire foirer ton plan, et tu entrais à pas de loup, retenant presque ta respiration. Dans tes toutes premières vidéos, tu n'aurais pas pu faire quelque chose de ce genre, pas si tard, pas dans une atmosphère si religieusement calme. Tu te serais sûrement éclaté de rire à mis chemin entre la porte de la chambre et le lit, tu aurais fait du bruit, ne pouvant retenir un gloussement, ce qui aurait tout fait foirer. Depuis ça allait mieux, comme si tu avais dépassé tout cela après un certain nombre de farces, et tu arrivais mieux à te contrôler, même si l'air malicieux au fond de tes iris ne mentait pas sur ton excitation malsaine. Tu prenais ton temps pour poser la caméra à un endroit où tu pouvais filmer la scène, la posant sur une commode juste en face du lit, et tu t'avançais vers la figure de ton grand-frère qui dormait paisiblement, un espèce de seau qui avait l'air bien remplit que tu portais à deux mains, et que tu avais préparé quelques minutes avant de tourner. Tes pas te menèrent au plus près de lui que tu le pouvais, et, une seconde plus tard, tu renversais avec un plaisir visible le contenu du seau sur ton pauvre frère. Tous les glaçons qui se trouvaient dedans se déversaient sur lui, mouillant ses draps et le réveillant d'un coup. Ses yeux s'ouvraient immédiatement, la sensation du froid paralysant ses membres obligeant, et un rire se mit à s'échapper de tes lèvres, ne pouvant te retenir plus longtemps en voyant le comique de son expression choqué et paumé, totalement confus sur ce qu'il était en train de se passé et violenté par ce vif réveil mouvementé. En une seconde, tu avais attrapé ta caméra – ce qu'il remarquait, comme si d'un coup il reprenait ses esprits – et tu courais en dehors de sa chambre, riant en te filmant. On pouvait tout de même entendre clairement le cri de rage d'Elis, qui raviera tes spectateurs. « FÖRBASKAT FELIIIX, DIN JÄVLA IDIOT ! » Et en plus, lorsqu'il jurait en suédois, ça faisait toujours le plaisir de ta communauté. Te filmant toujours dans le couloir, tu mordais ta lèvre inférieure, une expression faussement coupable sur le visage. « Oups ? » Tu fis la moue, avant d'éclater de rire une nouvelle fois. « J'crois que j'vais vite aller m'cacher, j'viens de réveiller la bête sauvage ! Laissez un gros pouce en l'air si vous aimer voir ce bon Elis souffrir, et abonnez-vous à ma chaîne si c'est pas déjà fait ! A la prochaine, kyssar ! » Tu finissais, saluant avec deux doigts, avant d'éteindre la caméra. Hm, t'allais commencer le montage de suite, ça occuperait ta nuit. Qu'on te traite de lâche, mais tu ne te sentais pas du tout confiant de rejoindre Morphée maintenant lorsqu'il se trouve un Elis en pétard à quelques portes d'ici. T'étais pas fou non plus.
« Heeeey motherfuckers, it's Felix guuuuuys ! Et devinez qui à été pris dans freakin' Harvard ? This guy here ! » Tu t'exclamais de ton grand sourire, tes pouces tournés vers ta personne. Harvard... Tu y avais réfléchit longuement avant d'envoyer ton dossier de candidature, et même après avoir fait les démarches nécessaires, ça te faisait toujours cogiter. Essayer, ne pas essayer ? Tu savais que tu avais les capacités pour entrer avec un score pas trop mauvais lors des SATs, mais tu étais plutôt indécis sur ton envie ou non d'intégrer cette université – et n'importe quelle autre pour tout avouer. Dans des circonstances différentes tu aurais sûrement foncé la tête baissée, mais ta chaîne YouTube te faisait douter et te poser pour une réflexion face à l'avenir imposée. A l'avenir putain, comme si t'étais pas assez jeune pour ça. Passons. Alors, tu mettais en action ton esprit calculateur et rusé, et tu réfléchissais. Ta chaîne marchait très bien, tu gagnais déjà ta vie grâce à elle, et tu avais la possibilité de te concentrer exclusivement sur son expansion et son avancée maintenant que tu finissais le lycée, tranquillement entre les quatre murs de ta chambre en Suède. Et cette perspective était excitante pour n'importe quel être humain, encore plus lorsqu'on savait que tu étais de ceux à choisir la facilité, et que là, c'était peut-être même trop facile comme choix à faire. D'un autre côté, tu ne savais pas de quoi serait fait demain, si dans deux ans tu gagnerais toujours autant à faire tes vlogs, et si tu devais pour une fois être honnête avec toi-même, tu sentais que tu pouvais rapidement partir en dépression si tu passais l'année entière à ne faire que des look book pour gamins en manque d'inspiration et des tags rapides à monter sur ta magnifique personnalité qui faisait fantasmer les deux sexes. T'avais besoin d'avoir d'autres activités pour te maintenir sain d'esprit, faire des choses que tu aimais réellement. Et c'est là qu'en cherchant les différents programmes qu'ils proposaient dans leur faculté, tu tombais sur le multimédia – qui te permettait toujours de faire de vraies vidéos dont le contenu t’intéresserait mieux – et le sport - t'étais fou de danse. Rien qu'avec ces deux matières, tu comptais bien t'amuser si tu étais pris, alors tu finissais par sauter le pas, et réussir l'examen d'entré, finger in the nose.
Re Bienvenue parmi nous
Good luck pour ta fiche and have fun
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