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I LOVE HARVARD
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    SOS louki in distress. (Louki)
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    Lien du postJeu 29 Nov - 14:25
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    { SOS louki in distress. }
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    Une nuit de plus, une énième nuit. Ce soir, j’ai décidé de dormir dans la Mather House, histoire de ne pas emmerder ma sœur jumelle avec la conquête que j’ai ramenée. Une de plus d’ailleurs…Ces derniers jours, j’avoue que je fais fort, n’arrêtant pas spécialement les conneries, cherchant sûrement à me rassurer ou combler un vide quelconque. Peut-être…sûrement. Mon regard s’ouvre sur mes rideaux tirés, alors que des bras féminins sont posés sur moi, entourant mon corps comme si c’était un foutu oreiller. Je pousse un léger soupire, tournant la tête vers la demoiselle aux cheveux blonds, aux yeux clairs également si je me souviens bien. Il faut dire que j’avais pas mal picolé le jour précédent, donc, ouai, je ne me souviens pas des détails…comme son prénom. Bon, je ne suis pas un salopard, pas assez pour la réveiller et la jeter dehors ou encore, lui dire que je ne me souviens de rien. Je sais juste qu’on a fait pas mal de bruits…beaucoup de bruits d’ailleurs. Disons que plus les demoiselles gueules, plus c’est amusant et j’ai mes raisons personnelles pour ça. Sourire léger qui vient glisser sur mes lippes, je finis par me redresser en passant une main dans mes cheveux. Bien sûr, en bougeant, je réveille la belle au bois dormant qui me souhaite bien le bonjour et je fais de même…à ma façon, histoire d’en rajouter une couche. Les minutes passent, bientôt les heures, avant que j’ouvre la porte de ma chambre pour laisser la demoiselle sortir. Elle bat des cils, glisse son numéro dans la paume de ma main en souriant naïvement. Je n’ai pas la réputation d’être un connard, juste le mec qui profite de la vie et qui ne promet rien en retour. Parce que je me connais…je vais la rappeler, oui, mais jamais pour quelque chose de sérieux. C’est plus facile pour moi, pour elles, pour ma solitude également. J’ai déjà testé les relations longues durées, à chaque fois je partais en courant finissant par prendre peur. Sûrement parce que je n’ai pas trouvé la bonne personne…sûrement parce que, actuellement, ma vie est un gros bordel sans noms et qu’il vaut mieux éviter d’y inclure quelqu’un d’autre. Elle s’en va en faisant claquer ses talons sur le sol, alors que, bien sûr, j’admire sa silhouette qui fini par disparaître, appuyé contre l’encadrement de ma porte. Je m’apprête à fermer celle-ci et à partir, habillé de ma veste et de mon écharpe histoire d’aller rejoindre des amis, quand la porte voisine s’ouvre à la volée et laisse apparaitre une bouille blonde que je connais bien, que j’ai un peu trop aimé autrefois, qui me perturbe sûrement encore un peu aujourd’hui. « Louison, quelle surprise. » Dis-je d’un air totalement innocent, enfonçant la clef de ma porte dans la serrure, histoire de la verrouillé, lui offrant à peine de l’attention. Il faut dire que ce week-end, je partais en France et que elle, elle restait ici, sûrement avec son copain. Sauf que de base, ce voyage, je voulais le faire parce que ça faisait partie de mon histoire, de la nôtre, aussi lointaine fut elle. Mais voilà, elle avait refusée de m’accompagner, pour son petit-ami, parce que c’est étrange de partir avec moi, chose que je ne comprenais pas spécialement. Donc ouai, depuis, je l’avais clairement évitée, emmerdée avec les demoiselles que je ramenais encore et encore dans ma chambre. Ma manière de me venger aussi enfantine soit-elle, mais vu la tronche de Louison, je peux dès lors deviner qu’elle est loin d’être bonne humeur et que j’en suis la cause. Ben tiens ! Chacun son tour !
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    Lien du postJeu 29 Nov - 17:49
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    Claquement de porte, bruits de talons. J’émerge soudainement, la colère s’emparant déjà de moi. Hier soir, j’ai vécu une soirée abominable, le nez dans un dossier épineux. Je suis restée cloîtrée dans cette chambre recouverte de toiles d’araignée pour m’éviter toute distraction, mais les distractions sont venues à moi. Ouais, tranquillement installée à mon bureau, les cris ont commencé à traverser mon mur pour titiller mes tympans. Il devait être approximativement minuit. Mes yeux me brûlaient, je commençais d’ailleurs à mélanger les lignes lorsque deux bêtes sauvages ont décidé de copuler dans la chambre voisine. Un cauchemar. J’ai cru que la cloison allait céder. C’était interminable. J’ai fixé mes écouteurs dans mes oreilles, j’ai mis le son à fond, et même là, je les entendais rugir de plaisir alors que je rugissais d’exaspération. Moi aussi je voulais m’envoyer en l’air, je voulais mon Pluton, mais je m’en étais volontairement privée pour travailler dans le calme. Loupé. Fort heureusement, après plusieurs rounds perdant en intensité, le silence était finalement revenu. Pile au moment où la force me manquait pour bosser. J’me suis alors faufilée sous mes draps et j’ai fermé les yeux. Cette fois-ci, aucune rumination mentale. J’suis tombée direct dans les bras de Morphée pour me réveiller en sursaut dès maintenant. Bordel, en plus de baiser sans discrétion, ils font aussi du bruit pour quitter une putain de chambre. Les cheveux en pétard et curieuse de voir ce couple survolté, j’balance violemment ma couette au bout du lit pour descendre de ce dernier. Je titube. Trop de sang au cerveau tout d'un coup. J’oublie d’enfiler la robe de chambre et j’ouvre ma porte d’un coup sec. La meuf est déjà au bout du couloir. J’tourne ma tête de l’autre côté et qui je vois ? Malaki Dragonfly. « Tu plaisantes ? » Tout le monde sait que c’est ma piaule ici. Oh putain, je viens de saisir. J’ai refusé ton invitation pour la France et tu me le fais payer en déboîtant la première fille croisée ? J’ai les nerfs. Je me rapproche de toi et je vole la clé que la présidente Mather a dû te filer. « Je te la confisque, ça suffit ce vacarme. T’es casse-couilles putain, tu le fais exprès ? T’as vraiment besoin de gueuler quand tu baises ? Et elle, c’était la reine de la simulation ou quoi ? » Même moi je fais moins de bruit, enfin, je crois. Et ouais, j’suis en pyjama Hello Kitty, je m’en fous, les nuisettes sont à l’appartement, j’avais que ça en stock, ça ne veut pas dire que j’suis restée une gamine ok ? Quoique.. Ne crois pas non plus que cela a été facile de décliner ton invitation. Au contraire. Seulement, si je t'avais dit que j'voulais amener mon copain, t'aurais toujours été d'accord ? Sérieux, tu voulais qu'on aille à notre arbre, ne me dis pas que c'était sans arrières-pensées .. Notre passé te manque, un point c'est tout.
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    Lien du postJeu 29 Nov - 18:18
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    « Tu plaisantes ? » Oui, non, peut-être. A vraie dire, rien que de voir sa tronche, ça me donne radicalement envie d’ouvrir de nouveau ma porte et de m’engouffrer dans ma chambre, histoire d’éviter la folie blonde. Parce que déjà à l’époque elle n’était pas manchote, mais là, avec les années, je suis sur que je viens de souffler sur des braises pour qu’elle s’incendie. Mais dans un sens, je n’en ai pas grand-chose à faire, parce que je me suis vengé et que, d’une façon ou d’une autre, je fais ce que je veux dans ma chambre ! Quoi que, apparemment, ce n’est pas le cas vu qu’elle me fonce dessus pour m’arracher mes clefs des mains, me faisant froncer les sourcils. « Oh, tu baisses d’un ton, t’es peut-être la vice présente, mais à ce que je sache, je n’ai absolument rien fait de mal ! » Depuis quand il y a une règle contre les parties de jambes en l’air ? Je n’en ai pas vu ou encore, pas encore pris la peine de bien étudier la question. Mais là, sur le coup, je lui reprends les clefs des mains en grognant quelques paroles en Russe histoire qu’elle ne comprenne absolument rien. Les lettres roulent sur ma langue alors que, déjà, j’ouvre de nouveau la porte. « Puis, désolé de te décevoir, mais elle ne simulait absolument pas. Tu sais, depuis les années, j’ai appris à me servir de ce que j’ai entre les jambes ! D’ailleurs, si ça te faisait tant chier, t’avais qu’à aller tirer ton coup avec ton copain non ? » Ma voix est agressive, un ton que je n’ai jamais entretenu avec Louison, simplement parce que nous étions des gosses, que des enfants, ça ne parle pas comme ça. Mais aujourd’hui, nous n’avons plus rien des enfants d’autrefois, du moins, pas vraiment. « Puis quoi ? T’es jalouse ? T’es jalouse de pas avoir pu avoir une partie de jambes en l’air ? » Je suis provocateur, parce que c’est comme ça que je gère mieux les situations dramatiques, les étincelles. Je ne suis plus l’enfant qui se laisse potentiellement marcher dessus par la belle blonde, non, je suis le jeune homme qui en a bavé, qui a la tête à l’envers, qui prépare un putain de voyage en France pour vérifier que des initiales de gamins y sont toujours. En réalité, je suis juste trop con, je ne sais même pas pourquoi je fais ce voyage de merde, davantage sans elle, ça n’a pas de sens…mais je n’ai pas de sens en règle générale, non, je tourne à l’envers. « Puis tu sais quoi, va te faire voir, ça me gonfle ! » Grognais-je en claquant ma langue contre mon palais…fuite…ça, ça n’a pas changé. Je préfère fuir qu’affronter une dispute qui n’a pas de sens, alors que, déjà, j’entre dans ma chambre en claquant la porte avec virulence. Ok, j’aurais peut-être dû verrouiller la porte non ?
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    Lien du postSam 1 Déc - 12:04
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    Si je mets la main sur ce gars et cette fille qui m’ont empêché de bosser, j’vais leur coller un de ces avertissements. Ok je peux pas et alors ? J’veux juste gueuler et me décharger de mes frustrations. Laissez moi aboyer tranquille. Et merde, en sortant de ma chambre, qui j’aperçois ? Mon premier petit amoureux devenu immensément grand et masculin. J’suis désolée, mais je ne t'épargnerais pas. J’étais studieuse la nuit dernière, tu peux pas t’imaginer ce que ça me coûte que d’entrer en état de grande concentration. Je sais très bien que mon statut de vice-présidente n’interdit pas les parties de jambes en l’air, quoique .. C’était vraiment bruyant la nuit dernière, j’aurais pu contacter les flics pour mettre un terme à ce raffut. « Personne me dit de me la fermer ok ? C’est pas Monsieur Dragonfly qui va commencer » Vas-y rends moi la clé, c’est moi passe-partout ici, je suis la maîtresse du fort. Insulte moi en russe aussi, je t’en prie. T’as bien changé, il est où mon Malaki tout mignon qui .. se laisser faire. J’crois que je m’emballe un peu trop et tu te justifies sur tes compétences sexuelles, ce qui me tire une grimace de dégoût. « Je bossais. Je me suis privée de lui pour avancer sur un dossier. Je peux pas tout avoir en signant un chèque comme certains » Sous-entendus ? Maybe. Je croise ensuite mes bras sur ma poitrine, je me referme totalement. Position de défense contre le ton qui s’élève. Pourquoi on se crie dessus en fait ? « Non ! Ta gueule putain » Tu comprends rien à rien. C’est bien plus complexe que ça. C’est peut-être une sorte de rancœur qui éclate enfin. Je crois que t’aurais pu m’éviter toutes mes péripéties dramatiques de ces dernières années. Sauf que t’es parti, tu m'as planté. T’as pas pu être mon tout premier vrai petit copain et encore moins ma première fois. Je t’en veux sûrement inconsciemment pour tout ça, j'sais, c'est con. Et puis tout à coup, dans cette dispute si stupide, je me souviens d’un détail que tu m’as livré par texto et je m’éteins. T’as perdu ta soeur. Je n’étais pas là pour te soutenir comme j’aurais dû. Peut-être que le sexe et ta bouée de sauvetage pour éviter de couler ? Vlan, tu me craches ton venin au visage et tu disparais dans ta chambre, me laissant paumée au milieu du couloir désert. Sans hésitation, je me rapproche de ta porte, j’enclenche la poignée et j’entre. Je referme aussitôt derrière moi et je découvre ta garçonnière. « Pwah, ça pue le sexe ici » Je me pince le nez et louche sur le lit complètement défait. Les images viennent toutes seules à ma conscience, too late. Je t’imagine copuler. « Mh, alors toi aussi tu prends la fuite quand tout devient trop compliqué ? » Mon animosité s’est écrasée au profit de la curiosité. C’est trop tôt pour hurler. J’dois m’échauffer avant. « Parce que c’est ma spécialité de me barrer quand je flippe .. Du coup, j’en déduis que je te perturbe pour que tu me claques la porte au nez .. »
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    Lien du postSam 1 Déc - 14:59
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    « J’ai été plus poli que ça Chamberlain, mas ouai, en gros, fermes-là ! » Elle est loin cette enfance, ces deux gosses qui faisaient du grand n’importe quoi. Elle est loin cette époque ou les engueulades n’existaient pas vraiment, mais au fond, elle n’est pas si loin la gamine qui me faisait tourner en bourrique. Elle n’a pas changée, du moins, pas de ce côté-là. Moi bien, j’ai changé. J’ai crevé de plusieurs façons, que ça soit physiquement ou mentalement. Ouai, j’ai crevé face à la perte de cette gosse, j’ai crevé à la mort de ma sœur, j’ai crevé en dépression pendant près d’un an, me repliant sur moi-même…Saskia, elle n’a jamais fait son deuil, dans un sens, moi non plus. Mais ça, Louison, elle ne le sait pas, mais elle va vite piger que je ne suis plus l’enfant qui se laisse bouffer le visage, qui court après sa chevelure blonde ou encore, qui veut absolument l’aider à monter sur son poney. J’ai grandi, comme elle, et peut-être pas de la meilleure façon qui soit. Parce que j’ai choppé des défauts, énormément de défauts. Je suis devenu rancunier, je suis devenu explosif, agressif, jaloux, secret. J’ai des qualités aussi, mais aujourd’hui, je ne pense pas qu’elle puisse s’en rendre compte. Alors, quand elle me prend mes clefs des mains, je refais le même geste, comme si c’était un jeu, comme si c’était notre jeu. Tu prends, je reprends, je me souviens d’une pomme que nous nous étions arrachés des mains à plusieurs reprises avant que j’abandonne…mais pour mes clefs, je ne vais pas abandonner. « En signant un chèque ? Je n’ai pas besoin de payer pour baiser, crois-moi, j’ai ce qu’il me faut dans mon entourage… » Et pas si loin au fond, alors que je pense à Apple, cette amie avec quelques avantages en plus. Mais je ne le dis pas, je n’engage pas mon amie dans cette connerie de guerre. Je ricane, je lui demande si elle est jalouse. J’ai droit à un nom, à un ta gueule. Mon majeur se soulève avant que je ne rentre dans ma chambre, balançant mon écharpe sur le lit. J’évite la dispute, je fuis, parce que c’est plus facile comme ça que de hurler dans un couloir. Bordel, qu’elle idée d’avoir choisi la Mather et davantage, avoir accepté une chambre si proche de la sienne. Au début, je ne le savais pas, mais rapidement, j’ai compris qui dormait à côté…enfin, quoi que, la chambre est souvent vide. Bref, je réalise que la porte n’est pas verrouillée, je l’approche pour la fermer. Too late, Louison refait son entrée, se pince le nez en annonçant que ça pue le sexe ici. Elle n’a pas tort, c’est pour ça que j’ai ouvert les fenêtres avant de partir…enfin partir, c’est un grand mot vu que je suis revenu rapidement. « Personne ne t’oblige à rester. » Dis-je froidement, enlevant ma veste pour la jeter sur une des chaises. Respirer…expirer…Je me répète ça en boucle, sauf que la conne, elle revient à la charge et je me crispe, lui offrant une belle vision de mon dos. « Je ne prends pas la fuite, j’évite une folle furieuse. » Plutôt crever que d’avouer une telle chose ! Et a ses paroles, je ris jaune, me tournant de nouveau vers elle pour planter mes yeux dans les siens. « Toi ? Me perturber ? » J’éclate de rire, parce que je sais bien jouer la comédie, enfin, à moitié. « Non, navré, tu ne me perturbe absolument pas…Et d’ailleurs, la preuve, quand j’irais en France, c’est pour déboiser un peu les environs…en commençant par ton arbre. ! » Outch…je pense que là, j’ai été trop loin, ça m’a échappé, j’attaque ce passé que nous partagions, mais je peux être méchant quand je suis touché trop près des sentiments.
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    Lien du postSam 1 Déc - 23:48
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    Nos cris résonnent dans le couloir. Personne ne sort. Tu me fauches les clés que je t’ai moi-même fauchées des mains. Je laisse passer. J’peux pas récupérer ton logement, encore moins t’en priver. On ne s’est jamais écharpé à ce point tous les deux. C’est insensé. On était l’incarnation de l’insouciance. On s’est aimé, même si le sens n’était pas aussi poussé qu’il pourrait l’être entre deux adolescents ou adultes. On était attaché l’un à l’autre. Très attaché, tu peux pas le nier. « Je ne parlais pas de baise, je parlais des cours. Je dois bosser pour obtenir des résultats moi » T’façon tu t’en fous complètement de ma vie. Tu m’as éliminé au fur et à mesure du temps passé. Tu m’as gommé et tu t’en es plutôt bien sorti sans moi. J’vois pas pourquoi je perds de l’énergie à me justifier ou m’égosiller. Bordel, ton rire, il m’irrite. Il est grave allergène sur moi. J’en aurais limite des démangeaisons. Depuis quand tu me fuck ? Omg. Tu m’as volé mon attaque favorite, tu l’as retourné contre moi, j’hallucine. T’es .. mon double. Abracadabra, tu disparais dans ta chambre. J’réfléchis pas, -sinon ça se saurait- et j’entre immédiatement dans ta chambre. Mes prunelles rencontrent aussitôt ton dos. T’es si large, j’pourrais bouffer sur ta colonne vertébrale. Les tables à repasser doivent être jalouses quoi. La fenêtre est grande ouverte. Un courant d'air me traverse. Je soulève mes épaules et constate l’odeur que tu tentes sûrement de chasser. « Je le sais très bien, je suis là de mon plein gré » Je tournoie autour de toi, sans réellement savoir où me poser définitivement. « Une folle furieuse ? Je .. » Je suis pas folle, ni furieuse. Je suis atypique. Spéciale. Incompréhensible. Et boum, tu fais volte-face. Tes yeux se braquent sur moi. T’es tout rouge. La veine de ta tempe se gonfle. N’explose pas Malaki, respire. Quooooi ? Pourquoi en arriver là ? T’es ignoble. Infecte. Abjecte. Les synonymes pullulent. Mon coeur se déchire dans ma poitrine. « NOTRE ARBRE ! » que je corrige en hurlant et débarrassant l’intégralité de ton bureau de mes deux mains. « JE T’INTERDIS DE FAIRE ÇA, JE T’INTERDIS ! » Je continue. La tornade Chamberlain se dirige vers le lit et ramasse les draps souillés pour les balancer par la fenêtre. «  Je te déteste ! » Pétage de plombs en beauté. Je reviens sur mes pas et je te pousse violemment pour te faire reculer, c'est peine perdue. Le Dragonfly est en marbre putain. « T’as aucun respect pour notre passé. Tu le déracines, sans sourciller. Est-ce que j’ai vraiment compté pour toi au final ? Jusqu’à mes quinze ans, tes lettres, tes photos, tes coups de fil, c’est tout ce que j’attendais moi .. Vas-y tu m’as saoulé. J’étais trop conne en fait. Une gamine, une pauvre gamine » Cette fois-ci, c'est à moi de rire jaune. Je glousse et je renifle bruyamment en coupant le contact visuel. Plus je te regarde, plus j'ai mal, autant arrêter.
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    « C’est clair que moi non ! » Grognais-je en la regardant, en sentant la colère grimper, s’insinuer. Putain, comme si je pouvais acheter mes professeurs, comme si je n’avais pas à bosser pour gagner ma vie. Je pourrais rester coucher, ne pas me lever, l’argent il coule à flot sans que je n’aie rien à faire. Ouai, c’est vrai, mais je me bouge le cul, parce que je veux apprendre, parce que je veux être différent de ces gosses de riches. Elle pige rien, elle ne comprend pas que plus ça grimpe, plus les tambours de guerres résonnes dans ma tête. Alors, je dégage dans ma chambre, je l’évite, je lui offre mon majeur comme j’ai souvent tendance à le faire. Ouai, une attaque comme une autre, mais ça suffit pour qu’elle ferme sa gueule…durant un moment en tout cas. Mes doigts s’accrochent à mon bureau, mes muscles sont bandés, j’ai du mal à me tourner pour la regarder. Non, ne la regarde pas, reste calme, respira. Impossible. J’étouffe, je réagis à la Russe, je réagis de cette façon même où j’ai réagi quand ma sœur est morte, quand j’ai compris que j’avais échoué dans mon rôle de grand frère. Je suis minable dans ce putain de rôle, incapable de protéger les miens. Je me tourne, je lui fais face, cœur qui palpite dans ma cage thoracique, qui manque d’imploser. Notre arbre, je n’en veux plus, pas dans ces foutues conditions. Il peut crever sur place, je peux le voir s’arracher sans même éprouver un remords…mensonge, mais quel putain de mensonge, je sais que je serais le premier à sortir un flingue, à tirer sur le premier qui approcherait de ce qui nous appartiens. « TON ARBRE. » Hurlais-je à ses paroles, pointant du doigts cette gosse qui fait valser mes affaires sur le sol, qui pique sa crise. Je ne bronche pas, je ne bouge pas, je ne fais que regarder les événements défiler devant mes yeux. Les draps valsent par la fenêtre, les étudiants dans les parages doivent se demander ce qu’il se passe. Rien à faire, je devais quand même changer…Elle me déteste…elle approche, me pousse sans avoir la moindre réaction de ma part. Je ne vacille même pas, je me contente de serrer les dents. Néanmoins, ses mots, ils me vont vriller, passer du rouge au blanc, du blanc au vert, du vert au rouge…je suis devenu un feu rouge qui clignote là. « Aucun respect ? » Au ton de ma voix, c’est à mon tour de péter un plomb… « AUCUN RESPECT ! » Que je hurle en m’approchant d’elle, mon visage à quelques centimètres du sien. « Tu veux voir où il est mon respect ? » Sans plus de cérémonie, j’attrape son bras, mes doigts serrent furieusement sa peau alors que je la traîne vers une commode. Je l’oblige à ne pas bouger, elle aura beau se débattre, ma poigne est plus ferme. De l’autre main, j’ouvre le dernier tiroir et je la lâche. Furieusement, je prends cette boite à chaussure, autrefois décorée par des doigts de gamins, Loulou la Filou écrit en évidence. « Tiens ! » Hurlais-je de plus belle, lui balançant la boite dessus, les lettres, les dessins, les photos, les mails, tout ça tombant sur le sol, se fracassant sur le tapis sans plus de cérémonie. « Voilà où il est mon respect ! Alors ne me fis jamais plus que je n’ai pas tenu à toi, parce que t’étais où quand je t’ai envoyée cette lettre ? » Dis-je en me baissant ramassant une vieille lettre, sur l’enveloppe, un renvoi à l’expéditeur. « T’étais où quand j’avais besoin de toi ? Quand elle est morte et que je t’ai écrit, mais que t’étais plus là ? Hein ?! T’étais où putain ! » Je frappe dans la chaise, elle va s’éclater contre le mur alors que je lâche l’enveloppe contenant des supplications pour qu’elle revienne, cette enveloppe qui hurle, qui pue la souffrance, qui lui avoue que j’ai besoin d’elle, que j’ai toujours eu besoin d’elle. « Ce n’est pas moi qui t’ai oubliée, c’est le contraire ! Maintenant, dégage d’ici ! »
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    Lien du postDim 2 Déc - 22:54
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    J’suis entrée. J’suis dans ta chambre en pyjama. J’me dispute en pyjama. Quelle honte. J’suis pas crédible. J’voudrais en rire, arrêter les hostilités, mais c’est plus fort que moi, plus fort que nous. Je pique. Je titille. J’cherche à appuyer là où ça fait mal, j’suis experte dans ce domaine. J’suis une adepte des conflits, mais derrière chaque colère se cache un peu d’amour. Seulement, tout ce que tu hurles me fait une peine pas possible. Dégommer notre arbre, c’est s’attaquer à ce qui ne devrait jamais changer, à nos souvenirs. Laisse le passé comme il est bordel, mon avenir est si flou. Dans mes heures les plus sombres, je veux pouvoir me raccrocher à toute cette époque moi. « Ouais, le MIEN ! » Je me suis faite beaucoup trop d’idées quand j’étais gosse, quelle petite naïve. J’crois que t’es la goutte d’eau qui fait déborder le vase. J’explose. Je m’attaque à tes affaires pour finir avec ta carcasse figée au beau milieu de la pièce. Je te pousse, mais aucun mouvement de ton côté. T’es solide. Si la violence physique ne marche pas, j’opte pour la violence verbale. Les mots sont une arme bien plus agressive que les gestes non ? Tu mords enfin à l’hameçon. Tu réagis. Mes yeux se plissent. Les décibels sont puissants. « Bah ouais, il est où ton respect ? HEIN ? » Je continue à crier comme tu le fais. Je peux monter bien plus haut dans les aigus moi. Tout à coup, tes doigts s’enroulent à mon poignet tout frêle. Je gémis et sens mon os à l’étroit dans ta poigne. Je grince des dents et m’arrête devant une commode. Qu’est-ce que tu me fous là ? T’ouvres un tiroir et me relâches enfin. J’en profite alors pour masser la zone que tu as compressée un peu trop fermement jusqu’à ce que tu sortes une boite. Une boite que tu me lances dessus et que j’ai à peine le temps de rattraper, mais son contenu se déverse sur le sol. Du papier vole. J’reconnais mon écriture et mes dessins. Merde, j’vois même une de mes mèches de cheveux roux quand j’avais osé ma première teinture. T’as tout conservé, comme j’ai tout conservé. Mon coeur se resserre dans ma poitrine. Je déglutis péniblement, effarée par les propos qui suivent. Je l’ai jamais vu cette enveloppe. Je l’ai jamais tenu entre mes doigts. Je l’ai jamais ouverte. « J’en sais rien .. » Je peux plus en placer une autre. Tu m’accuses, encore et encore. Tu me fragilises. L’émotion grappille du terrain. Les larmes entrent en jeu. J’suis sensible comme nana. Ton pied part dans la chaise pour produire un son épouvantable. La destruction, c’est le son de la destruction. Pire, de la haine. Je pose alors mes mains sur mes oreilles et je fonds en larmes. J’attends que tu te stoppes. Du coup, quand tes lèvres cessent enfin de remuer, j’abaisse mes bras et libère mes oreilles. « Non » Je veux pas dégager. Un pas en avant, sans écrabouiller les lettres qui gisent sur le sol, je t’enlace et enroule volontairement tes bras autour de moi. Les sanglots s’enchaînent, me coupant la respiration. J’aplatis fortement ma joue contre ton torse, peinant pour prononcer quelques syllabes « Pardonne moi. J’ai dû déménager pour la énième fois. J’ai fait tout Paris avec mes parents, enfin, les quartiers les plus huppés. » Me décrochant ensuite de toi, je te ramène sur ton lit. « C’est pas de ma faute Malaki .. Tu sais que je t’aurais répondu hein ? Je n’ai jamais laissé un de tes courriers sans réponse. Jamais ! Si j’avais su tout ça, j’aurais fait mes valises, j’aurais pris l’argent que papa cache dans son coffre et je t’aurais rejoint à l’endroit exact où tu étais. Bordel, t’étais le gamin que mon petit coeur adorait un peu trop .. » Le visage recouvert de larmes, je pars chercher ta main pour la capturer dans la mienne. Tu vois, j’suis toujours là. Tu m’as gueulé dessus, mais je suis pas partie. Tu peux toujours compter sur moi, toujours. « Mh .. C’est arrivé comment ? » Ouais, comment elle est partie ta petite soeur .. J'pourrais ouvrir la lettre que tu m'as tendu, la lire, mais .. Tu veux vraiment que je remplisse cette chambre de larmes ? Tu veux qu'on se noie tous les deux ?
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    Lien du postMar 4 Déc - 20:04
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    Le miens, le tiens, le sien. Sérieusement, je suis dans un état de rage où je m’en fou, où plus rien ne compte. Vraiment. J’ai juste envie d’hurler, de l’envoyer chier. J’ai besoin qu’elle ouvre les yeux, qu’elle comprenne qu’elle n’a pas été la seule à souffrir de cette putain de séparation. Nous n’étions que des gosses, mais la douleur reste la même, pire encore. Les enfants ne comprennent pas pourquoi les chemins se séparent, ne trouvent pas les raisons évidentes. Non, on m’a enlevé Louison sans que je comprenne pourquoi, sans que je sache comment. Ils avaient beaux m’expliquer, me dire que les choses sont ainsi, que je ne pouvais pas rester en France, ça ne me semblait pas évident. Pourquoi ne pas rester ? Pourquoi partir ? Pourquoi maintenant ? J’avais tellement de questions sans réponses, tellement de questionnements enfantins qu’ils ne parvenaient pas à combler. Mais mon respect, il est là, quelque part entre mes cris, mes changements, mon énervement. Alors, je ne réagis pas de la bonne façon, certes, mais je réagis à la mienne. Mes doigts la traîne vers cette commode banale, basiques. Je n’ai pas encore eu le temps de décorer ma chambre, n’y étant pas depuis assez longtemps. Mais qu’importe ! La boite apparaît, son contenu se repend sur le sol. Tiens, il est là mon putain de respect, il est devant toi. Souvenirs d’un gosse brisé, souvenirs qui font mal, souvenirs qui n’ont jamais pu être effacés. Il est là ce respect que je n’ai plus jamais eu pour personne. Elle a été la seule chieuse à me faire tourner en bourrique, après elle, mes histoires furent désastreuses, compliquées, pénibles. Alors ouai, je me suis raccroché à une histoire d’enfant, à une histoire qui n’avait pas vraiment de sens. Parce qu’au final, nous n’étions que des enfants, mais ça ne change rien à la douleur éprouvée. Elle plaque ses mains sur ses oreilles, elle fond en larme. Non, elle ne dégagera pas…Et moi, je tremble, j’ai envie qu’elle parte, putain, j’ai besoin qu’elle parte. Ses larmes, je ne les regarde même pas, je détourne les yeux pour ne rien voir, pour jouer l’aveugle. Qu’elle pleure, qu’importe, il est trop tard pour ce genre de choses. Et pourtant, au fond, mon palpitant se crispe, il semble peine à battre comme autrefois. Il s’effrite le con, se laisse toucher. Elle approche, je reste immobile, trop immobile. Elle se blotti contre moi, oblige mes bras à venir le rendre cette étreinte que j’aurais préféré éviter. Je sens mon souffle se couper, je me sens crever sur place, comme manquant d’air, comme manquant de plusieurs choses. Je me sens fébrile, dépourvu de toute énergie. Je la déteste, je me déteste tout autant. Elle a dû déménager, encore, mais à mes yeux les excuses ne sont plus utilisables, pas pour l’instant. Mon regard océan est fixé vers ce mur sans vie, blanc. Je ne réponds pas, me laisse faire malgré tout quand elle me dirige vers le lit, marchant sur plusieurs affaires éparpillées sur le sol. Elle serait venue, c’est ce qu’elle dit…mais je n’aurais jamais la preuve d’une telle chose, alors, je ferme ma gueule, je préfère ne pas la regarder, encore. C’est seulement quand sa main vient chercher la mienne que mes iris daignent bouger, venir caresser nos mains liées. L’espace d’un instant, je suis tenté de prolonger le contact, mais c’est douloureusement que j’enlève ma main de la sienne. Un rejet comme un autre, mais pas seulement. Un contact trop difficile à gérer, je ne peux pas me le permettre, pas avec elle, pas avec toi. C’est arrivé comment…La question qui tue, qui fini par m’achever alors que je sens mes yeux s’humidifier malgré mon putain de self contrôle, malgré le fait que je lutte pour que ça ne coule pas. « Je n’ai pas… » Ma voix se brise, mon visage se détourne du sien, ma gorge se noue douloureusement. « Je n’ai pas été capable de la protéger…elle est morte d’une overdose…elle avait quinze ans. » Murmurais-je simplement, repensant à cette histoire tragique, ce moment où mon monde s’est écroulé. « Elle ne trouvais pas sa place…je crois…j’aurais dû…merde, je suis l’aîné, j’aurais dû le voir venir. » Culpabilité fragile, qui pèse sur mes épaules depuis des années. « J’ai l’impression qu’on m’a arraché deux personnes que j’aimais en si peu de temps… » Elle, ma sœur, les années sont traitres.
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    Lien du postMer 5 Déc - 16:25
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    Peut-être que cette crise est nécessaire pour repartir sur de bonnes bases ? On se purifie de nos énergies négatives tu vois. J’préfère le voir comme ça, plutôt qu’il s’agisse d’une rancoeur mal placée. De toute façon, à l’instant où tu sors cette boite à chaussures contenant des morceaux de ma vie, la guerre cesse. L’armure se fracasse sur le sol. Les armes tombent. Mon coeur se fractionne. Tu me craches des vérités douloureuses. La perte de ta soeur. Ta petite soeur qui avait presque le même âge que moi si mes souvenirs sont bons. La salive passe péniblement au fond de ma gorge. Je me charge en émotions. Je réplique. Je cherche des excuses valables, mais rien n’est valable. On était connecté, j’aurais dû sentir ta peine où que je sois. Nous guidant vers ton lit débarrassé de ses draps et de sa couette, je nous y assieds. Je glisse ma main dans la tienne, je serre tes doigts, mon regard s’humidifiant. C’est contagieux. J’sens tout le chagrin qui émane de toi et j’suis qu’une éponge moi, je prends tout, j’absorbe. Ta main quitte finalement la mienne. Je la range alors sur mes jambes, te sentant te briser au fil des mots qui sortent. Overdose. Le mot résonne en moi. J’ai perdu Serah d’une overdose, pas plus tard que le mois dernier. J’ai enterré ça comme si rien ne s’était passé, j’ai encore dénié, une fois de plus. « Malaki, j’suis tellement désolée, tellement » Je renifle fort, je ravale les larmes et la morve par la même occasion. Ouais, tout le glamour a quitté mon corps. Je me blottis contre toi, contre ton gré, je m’en fous. Je referme mon étreinte dans ton dos, mon nez frigorifié frottant ton tee-shirt. « On ne voit jamais ce genre de choses arriver. Jamais. Ne te blâme plus. C’est trop tard malheureusement, elle ne reviendra pas. Elle est là-haut ou je ne sais où, à se moquer de nous et nous attendre .. On la rejoindra un jour » J’sais pas si c’est maladroit. J’crois pas beaucoup au paradis et tout le discours catholique à la con. Mais, peut-être que toi ouais. J’peux pas non plus nier que cela puisse exister, on a aucune preuve. « J’sais que je ne pourrais jamais remplacer ou compenser cette perte, celle de ta soeur, mais .. regarde, on m’a rendu à toi » Me décollant de ton torse, je souris, tentant ainsi d’éloigner toute noirceur rôdant autour de nous. « Je suis revenue. Je gouverne juste à côté, quand tu ne baises pas comme un taré. Tu peux venir me parler n’importe quand. On va tout niquer désormais, ok ?? Enfin sauf nous. On va pas se niquer. Je .. Euh .. Je me tais. » Mon sourire s’étire encore plus. Je tapote le bout de ton nez de mon index et je regagne ma place, te déchargeant de mon poids « Elle repose à quel endroit ? » Et j’espère vivement que son âme a trouvé la paix en quittant ce monde parfois si ignoble.
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