A la remarque de ta cousine, après un haussement de sourcils, tu ne peux t’empêcher de rire en secouant légèrement ta tête de droite à gauche. En fait, elle te pose la même question que d’autres t’ont posée avant elle. Et tu as toujours eu du mal à vraiment comprendre ça. Certes, tu prends grandement soin de toi, et tu fais également attention à ce que tu peux bien dire ou faire habituellement, mais delà à te trouver trop parfaite… ça t’a toujours faite rire. Pour autant, tu le prends plutôt bien. « Est-ce que je suis censée mal prendre cette question ? » t’amuses-tu d’un air faussement outré. « Tu es loin d’être la première personne à me faire cette remarque, mais tu sais, je suis moi-même. Tu es plutôt bien placée pour le savoir d’ailleurs. » reprends-tu finalement d’une voix douce. A vrai dire, ce sont peut-être tes parents qui t’ont menée à avoir un comportement un peu trop ‘parfait’ du fait de leur notoriété probablement, et tu es particulièrement attachée à ton image qui plus est. Tu refuses les faux pas, la non-maîtrise de ta vie, les éventuelles mauvaises impressions que tu pourrais faire. Alors, tu réfléchis à tout et ça te fait peut-être perdre un côté authentique… tant pis. Toi, tu te sens bien ainsi et tu supposes que c’est le plus important. Les employées viennent vous installer sur des tables de soins pour entamer votre première activité. Et, à peine installées, tu poses une question à ta cousine. La fameuse question à un million. Tu te doutes d’ores et déjà de sa réponse, qu’elle acceptera d’être ta demoiselle d’honneur lors de votre mariage à Magnus et toi. Ton regard reste braqué sur elle en attente d’une réaction, jusqu’au moment où elle se relève brusquement de sa table pour s’approcher de toi. Et elle te pose déjà mille et une questions, ce qui, une fois de plus, t’arrache un rire amusé. Lorsque tu t’apprêtes à lui répondre, elle vient te relever pour te serrer dans ses bras. Tu viens déposer un rapide baiser sur sa joue avant de t’en détacher pour lui répondre. « Oui, il a fait sa demande, et elle était parfaite. Même si… » tu te stoppes, un sourire aux lèvres en repensant à son excuse. « Ses collègues de la caserne m’ont appelée pour me dire qu’il était grièvement blessé, et lorsque je suis venue, il m’a fait sa demande sur le camion de pompier. J’étais morte de peur, je me demandais ce qui lui était arrivé, et il est venu vers moi avec une rose. » Disons qu’à ce moment, t’as hésité entre le tuer et accepter sa demande. « Je crois que s’il avait raté sa demande, je lui en aurais voulu de m’avoir faite paniquer ! » ris-tu. Ca fait six mois déjà que vous êtes ensemble, et de très nombreuses années que vous vous aimez secrètement. Vous avez tous deux été fiancés par le passé et les drames de la vie ont fait que vous vous retrouvez finalement ensemble ; comme quoi, c’est un peu votre destin.

Our moment.

Leslie & Aeren

Je souris quand elle me demande si elle doit mal prendre ma question et je secoue la tête parce que non, il se trouve que je me suis toujours demandé comment elle faisait pour géré son comportement en tout temps. Je n'aurais pas pu être comme je pense après tout sa dépend de la personne, ma mère me faisait être comme Leslie, je devais bien me tenir, je devais tout contrôlé de mon être jusqu'au petit souffle que je poussais e public. Ma mère m'a tellement traiter comme une poupée qu'elle pouvais manié a son image que maintenant je suis tout le contraire de ça, je suis du genre à faire tout ce qu'il me plait, je suis grossière et sans gêne... Parfois d'ailleurs les gens ne m'aime pas pour ce que je suis. Je soupire un coup et je laisse les demoiselles du spa s'occupé de nous mais encore une fois je n'arrive pas à me contrôlé puisque lorsqu'elle me demande d'être sa témoin je saute presque partout avant de foncé sur elle pour un câlin. Elle embrasse ma joue et elle me raconte sa demande en mariage, je pouffe de rire. Il est original au moins le pompier.

Je me recule légèrement et je hoche la tête. «Je suis tellement contente que tu aie pensée à moi pour être ton témoin, je serais ravie de l'être et de t'aider dans tout t'es préparatif de princesse futur mariée. » !je pouffe un peu de rire en la regardant. «N'empêche que c'est original de m'annoncer ça ici alors que ces pauvres filles essaie de nous masser, je doit comprendre que vous êtes pareil ton futur mari et toi, originaux tout les deux. Vous vous êtes bien trouvé !» Je souris un peu plus et dans un geste naturelle je viens m'attacher les cheveux en un chignions loose. Je retourne sur ma table de massage en m'excusant auprès de la jeune femme qui semble un peu perdu par notre comportement. Je m'installe et je tourne le visage vers ma cousine. « Raconte moi tout, est-ce que tu a déjà pensée à certains détails ou on part de rien, au feeling ? Tu veux un truc digne d'une princesse ou bien quelques choses de sobre ?» Je souris grandement contente de cette si belle nouvelle. Sa a l'air de rendre ma cousine heureuse et c'est contagieux parce que je le suis tout autant pour eux.

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Partager un moment de détente avec ta cousine pour vous retrouver, vous raconter vos derniers potins, toutes les choses qui ont pu changer dans ta vie comme dans la sienne, c’est une chose que t’apprécies particulièrement. Lorsque vous quittez les vestiaires, les masseuses vous amènent dans une salle où deux tables de soins vous attendent. Chacune est placée sur la sienne, mais Aeren ne tarde pas à se relever lorsque tu lui demandes si elle accepterait d’être ta témoin. Après tout, elle n’est encore au courant de rien. Du fait qu’il t’ait demandée en mariage, du fait que vous ayez pris la décision d’avoir un enfant dans un avenir proche. T’as toujours eu cette envie au fond de toi de te marier, d’avoir ta petite famille. C’est d’ailleurs ce qu’il se serait passé il y a un peu plus de deux ans si ce conducteur ne vous avait pas foncé dedans, à Flavio et toi. A l’époque, enceinte de six mois, installée du côté passager, ton fiancé conduisant le véhicule, un homme ivre vous est rentré dedans de plein fouet. On t’a retrouvée inconsciente et, lorsque tu t’es réveillée, on t’annonçait que tu avais perdu ce petit être qui grandissait en toi, ta propre chair, ton propre sang. Tu as longtemps refouler cette envie, apeurée, craintive face à la brutalité du monde. La peur au ventre qu’on puisse encore une fois t’arracher ce qui t’est le plus cher. Mais, ça y est, tu t’es lancée. Magnus a su être le soutien nécessaire, et il sait toujours l’être d’ailleurs.

« A qui est-ce que j’aurais pu le proposer si ce n’est toi ? » lui réponds-tu en souriant. A Nyssa, évidemment, ta meilleure amie. Et tu le lui proposeras sans hésitation aucune lorsque tu le lui auras annoncé, afin d’avoir les meilleures à tes côtés pour ce jour si précieux. Sa prochaine remarque t’arrache un rire amusé, à tel point que t’en viens à secouer ta tête de droite à gauche. « Je te rappelle que c’est toi qui as sauté de ta table… j’en conclus que l’originale ici, c’est toi dans ce cas. » Tu t’allonges à nouveau sur la table, plus confortablement cette fois, toujours attentive aux paroles de ta cousine tandis que les deux femmes commencent votre moment détente. « Quelque chose de sobre, d’élégant. Les mariages de princesse ne m’intéressent pas spécialement je dois t’avouer. Je pense déjà avoir une petite idée de la robe que j’aimerais porter, mais il faudrait déjà que je convienne d’une date avec Magnus. » La tête dans le trou de la table, tu ne peux t’empêcher de sourire timidement à cette idée. Il est vrai que vous n’en avez pas encore parlé précisément, c’est relativement récent. Et le fait que tu sois susceptible d’être enceinte durant le mariage est aussi une chose à prendre en considération. « Je suppose qu’on ne va pas tarder à en parler puisqu’on a pris une autre grande décision qui mérite d’être prise en compte… » reprends-tu en laissant planer un instant de doute, comme si tu cherchais à la laisser creuser, à tenter de comprendre où tu veux en venir.  

Our moment.

Leslie & Aeren

Alors, allongé là sur cette table j'écoute ma cousine qui me parle de son futur mariage. Elle semble si heureuse alors que moi sa me replonge dans mes années de pur cauchemars avec ma mère. Elle avais tout fait pour que je me marrie à ce garçon avec qui j'avais grandit, elle avais même passer un contrat sur nos têtes. Le genre de contrat qui est plus utiles à nos entreprise qu'à nos sentiments. Lui il était plus que d'accord parce qu'il m'avais avouer ses sentiments plus tôt mais pour moi, il n'était que l'ami que j'avais besoin d'avoir à ce moment précis de ma vie. J'en veux encore terriblement à ma mère de m'avoir comment vendu à cette famille, je lui en veux aussi pour ces années à me dire comment m'habiller, me coiffer, me tenir en public. Elle faisait de moi sa poupée et comme je ne voulais pas la décevoir je suivais ce qu'elle me demandé de faire sans rien dire, j'essayais d'être le modèle de perfection qu'elle voulais que je soit, sans réussir à le devenir. Une fois devant l'autel, j'ai vrillé j'ai fui, je l'ai hais, détester et je ne voulais plus jamais la revoir. Mon père lui m'a suivi, il n'a pas réfléchie, il m'a avouer qu'il aurais pu faire quelques choses sans avoir eu envie de brouillé ma mère...

Je soupire et je me reprends me laissant masser par les jeunes femmes qui ne cherche qu'à faire leurs travail et alors que j'ai ma tête dan le trou de la table je souffle doucement. «Je te souhaite tout le bonheur du monde cousine, si tu dis qu'il est le meilleur que tu puisse avoir alors fonce, mais par pitié et par rapport à on expérience avec ma mère soit heureuse, ne fonce jamais sans que tu soit sûre d'en avoir envie. » une simple mise en garde qui me secoue parce que je la veux heureuse plus que jamais. On finit par sourire à nouveau alors qu'elle me parle de e qu'elle aimerais pour son mariage, sobre et doux j'imagine, puis je souri un peu plus quand elle m'annonce qu'elle voudrais prendre en compte un autre détail. Je pouffe sans savoir. «Quoi, un bébé par exemple ? » Je pouffe encore une fois comme si c'était pas ce dont elle me parlais du tout.

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Ta cousine est la première personne à qui tu as voulu révéler cette nouvelle. Si ton frère avait encore été à tes côtés à ce jour, il aurait probablement été informé avant elle, mais ce n’est plus le cas et tu préfères d’ailleurs ne pas y penser. Aeren semble se réjouir de la situation et, une fois réinstallée à sa place, ne tarde pas à t’avouer à quel point elle est heureuse pour toi. Il est vrai que vous n’avez pas les mêmes plans de vie, dû à vos histoires respectives ; toi, tes parents ne t’ont jamais promise à quiconque, tandis que sa mère à elle prévoyait son mariage dès son plus jeune âge. Une différence notoire qui a fait d’elle ce qu’elle est aujourd’hui et de toi ce que tu es. En soi, ce n’est pas plus mal puisque t’as énormément d’estime pour ta cousine paternelle. « Ne t’inquiètes pas pour moi, je sais que c’est lui. Ca a toujours été lui, depuis que je suis petite… les choses ont fait que ça ne s’est pas produit plus tôt mais c’est une décision qui est mûrement réfléchie, n’aies crainte. » lui avoues-tu, ta tête toujours positionnée dans le trou de la table de massage tandis que la masseuse prend soin de masser chaque parcelle de ton corps avec délicatesse et fermeté à la fois. « Tu sais, Magnus n’est pas n’importe qui. Et puis, ses parents sont amis avec les miens depuis tellement d’années… ça tombe sous le sens quand on y pense. » Tu souris, attendrie par tes propres propos. Magnus est exceptionnel et tu n’aurais pas pu espérer avoir mieux que lui à tes côtés. Tu avoues d’ailleurs à ta cousine que parler de votre mariage ne saurait tarder puisque vous avez pris une autre grande décision, en plus de ces fiançailles et du chien que vous venez tout juste d’adopter… Sa question te fait rire tant elle tape dans le mille. Tu réponds d’abord d’un simple « Oui. » pour attendre sa réaction, avant de reprendre : « On a décidé d’avoir un enfant, oui. Je pense qu’il est grand temps qu’on se lance, même si ça ne fait pas très longtemps qu’on est officiellement ensemble lui et moi. » Six mois tout juste. Mais ta cousine sait parfaitement où tu veux en venir, toi qui attendais déjà un enfant il y a un peu plus de deux ans et qui l’a perdue lors d’un accident de la route alors que tu étais à ton sixième mois de grossesse. Même si tomber enceinte et devenir maman te fait peur pour cette raison, au fond de toi, tu es incapable d’être réellement épanouie sans ça.

Our moment.

Leslie & Aeren

La savoir heureuse me rend tout autant heureuse. Elle est mon roc, ma cousine mais tout autre en réalité, je l’aime beaucoup et savoir qu’elle va se marier me rends heureuse même si ça me pousse à repenser à ma propre mère qui j’avoue me manque un peu dans le fond. Elle me poussait à toujours donner le meilleur de moi-même et maintenant je n’en suis plus là, je sais pas parfois j’aimerais qu’elle me pousse encore à donner le meilleur de moi. Ma cousine reprends en laissant en suspend sa phrase. Elle se lance sans détour envers cet homme qui semble a comblé, elle pense à tout pour lui, un enfant ? Elle fais pas les choses à moitié au moins. JE sais ce qu’elle à vécu y a pas si longtemps que ça quand on y pense mais il doit sacrément bien prendre soin d’elle pour qu’elle semble si confiante à l’idée de recommencer. « Wow, tu ne fais pas les choses à moitié, chérie. Sache que si tu as besoin de quoi que ce soit, tu sais où me trouver, je vais être là et m'occuper de toi jusqu’au dernier moment, tu sera jamais seule ! » Un moyen de lui faire comprendre qu’elle pourra compter sur moi mais aussi qu’elle n’aura plus à avoir peur parce que je risque de la surprotégé jusqu’à ce que la naissance aie lieu. Je la regarde un moment et je souris finement : « Tu semble tellement sûre de toi que j’ai rien à redire quant au fait que tu veuille un enfant avec ce gars-là, je serais là pour vous et pour toi tout particulièrement. Je te soutiendrais dans tes choix cousine ! » Je lui fait un clin d’oeil et je me laisse masser tranquillement dans le calme de la pièce qui diffuse légèrement un son zen. « Bon faut qu’on se fasse belles pour ton mec dans ce cas, vous avez un bébé à mettre en route et pour ça ma belle, ce soir tu passera à la casserole ! » Okey, Aeden en force. Je passe pas par quatre chemin quand je parle et je souris un peu plus de mon audace, est-ce qu’elle va rougir ou bien est-ce qu’elle va en rire et pourquoi pas en rajouter une couche tant qu’on y est. Je pouffe de rire.

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