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{ kaleidoscope of memories }
crédit/ tumblr ✰ w/@malaki dragonfly

« Je comprends oui. Écoute, tu me tiendras au courant. Si personne ne craque pour lui, je me débrouillerai pour trouver le temps qu’il faut. » C’est ensuite notre complicité d’antan qui prend la relève. On se chamaille, comme les gosses que nous étions à l'époque. On attire l’attention de la secrétaire sous nos éclats de rire. T’as raison, je n’ai jamais eu l’habitude que tu me tiennes tête. Je gagnais toujours, plus maintenant. Tu t’es solidifié. Tu es plus fort, plus viril, plus têtu. T’as caché le petit garçon plus tendre qui me faisait craquer. « Cette version de toi me plaît aussi, ça change » Ouais, dans un monde aussi rude, j’imagine qu’il est presque obligatoire de s’armer et de se protéger. Alors j’approuve ta cuirasse. On a plus le choix. Le monde grouille d’âmes belliqueuses. Je préférais vivre dans l’ignorance. Mon enfance me manque. Les blagues. Les bonbons. Les parties de cache-cache. Je suis nostalgique. Je me referme et l’émotion me gagne. Les larmes traversent mes yeux pour s’échouer sur mes joues. Je les essuie aussitôt et me blottis contre toi. C’est naturel. Du temps s’est écoulé, mais c’est comme si notre histoire ne s’était jamais terminée pour de bon. Le livre est comme resté ‘ouvert’. On a pas pu le fermer et tant mieux. « Je me doute oui .. J’ai demandé à mes parents de faire un procès aux tiens pour t’avoir éloigné de moi » Entre rire et larmes, je me noie dans ton regard et le pincement au coeur est encore là. Notre séparation date d’une bonne décennie, mais la douleur est toujours la même. Elle retentit encore. « Deal. T’as pas le choix de toute manière, je ne comptais pas te lâcher » Mes yeux s’assèchent. Je renifle un bon coup et je me sépare de ton corps tiède. Notre étreinte pourrait porter à confusion, on sait jamais. Enfin, je ne voudrais pas te mettre dans une situation inconfortable sur ton lieu de travail. « Carrément, ça te donne un petit côté autoritaire et .. un petit côté boucher sanguinaire » Je m’esclaffe de plus belle tout en t’offrant volontiers mon front bouillant. Si j’ai pas une grippe dès demain, bravo à mes anticorps. Tu finis ensuite par t’évaporer de la salle d’attente. J’en profite alors pour raconter mes péripéties à mon petit-ami. Je fais également le lien avec mon boss et mes collègues stagiaires qui comptaient sur moi dès ce matin. Too bad. J’ai retrouvé Malaki, vous allez tous sagement patienter. Me rapprochant peu à peu de l’entrée, je finis sur le parvis de la clinique pour me griller une nouvelle cigarette. La cigarette post-accident. Le stress s’évade. La pluie a cessé de tomber. Un rayon de soleil réchauffe mon visage rougi. Et puis ta voix revient enfin chatouiller mes tympans. « En France ? Tahiti ? Bangkok ? » J’sais pas où je veux exactement aller. J’veux bouger. Voir du paysage, mais avec toi. Je veux juste qu’on rattrape le temps perdu, peu importe la destination. « Tu me paies une pâtisserie et un gros café ? Nan, attends. Je rectifie. Je te paie une pâtisserie et un gros café ? À moins que tu ne bois toujours que des Capri-Sun.. » Je glousse et je me dirige vers le parking. Je m’approche de ma caisse pour vérifier les dégâts. Rien du tout. C’est le pauvre toutou qui a tout pris. Je m’abaisse vers le pneu et frotte une trace sur la carrosserie juste au-dessus de la roue « Bon, ta voiture ou la mienne ? Tu conduis quel modèle monsieur le pur-sang ? » Étant donné ta situation financière, j'imagine que tu dois piloter un gros bolide.

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crédit/ tumblr ✰ w/@louison chamberlain

Le livre n’a jamais été fermé, non. Nous n’avions pas eu notre fin heureuse, nous n’avions pas eu cet happy end dont nous rêvions quand nous étions gosses. Parce que l’air de rien, quand j’étais gamin, je me voyais déjà la demander en mariage, l’emmener sur mon poney au gré du vent, loin de la France, dans mon pays natal. Je voulais l’avoir rien que pour moi, aussi chiante soit-elle, elle était celle que j’adorais, celle qui me faisait autant rire que grogner. J’avais même pensé à lui offrir une bague en spaghetti, sauf que ces cons, ils n’arrêtaient pas de se casser…peut-être que j’aurais dû les cuirs avant ? J’ai testé une bague en fleur aussi, sauf que je n’étais pas spécialement doué à cette époque pour construire des trucs. Cette version de moi lui plait, sûrement, je n’en sais rien. Je ne sais même pas si cette version de moi me plaît, parfois, le gosse me manque…mon enfance me manque et elle faisait partie de cette enfance. Je n’ai pas été malheureux durant ma jeunesse, la seule fois où je l’ai vraiment été, c’est quand elle m’a été arrachée. Je ris doucement quand elle me parle de procès, ne pouvant ajouter que cette phrase qui, pourtant, est bien réelle. « Le pire, c’est que t’aurais gagné. » Ouai, elle aurait pu avoir gain de cause avec son caractère de merde, mais tout ça, c’était avant. Aujourd’hui, nous avions nos vies, elle a la sienne, moi la mienne. Nous ne sommes plus des enfants innocents. J’ai perdu ma petite sœur…je lui avais écris une lettre à cette époque, le cœur brisé, mon monde s’effondrait. Sauf que cette lettre, elle est revenue vers moi, l’adresse n’était plus bonne, j’ai cru m’effondrer une deuxième fois. J’aurais aimé qu’elle lise la lettre, qu’elle me réconforte, j’en avais eu terriblement besoin. A la place, j’ai sombré et Saskia a dû tout assumer, elle n’a jamais réussi à faire véritablement son deuil à cause de moi. Finalement, après un baiser sur son front, je m’éclipse dans les vestiaires pour m’apprêter. Je devrais potentiellement rentrer, histoire de me reposer, mais je ne veux pas gâcher un moment comme celui-ci. Nous avions des années à rattraper, écrire cette fin dont nous avions été privés. Une fin différente de celle que j’imaginais quand j’étais gosse, parce qu’il n’y aura pas de mariage, pas de nouveaux baisers, pas de poney vert à l’horizon…mais ce n’est pas grave, une fin différente, ça me convient également. Revenant dans l’entrée, je salue quelques collègues et sort pour prendre une grande bouffée d’air frais, imitant la blonde pour m’allumer une cigarette. « Ben écoutes, si t’as le temps pour des vacances on y va. » Je ris légèrement, lui lançant un regard taquin, laissant la fumée de ce cône cancérigène glisser entre mes lèvres. Un café et une pâtisserie, moi ça me va, je pourrais déjeuner comme ça. « Ok, mais seulement si c’est moi qui offre, t’as pas le choix de toute façon… » Je ricane avec amusement, bien que je la suive vers sa bagnole que j’observe doucement. Pas trop de dégâts, le chien à pris le plus cher dans l’histoire. Le pauvre. Mais je ne veux pas retomber dans ce sujet, non, je préfère parler d’autre chose pour qu’elle ne retombe pas dans ses remords. Quand elle me demande quelle voiture on prend, mon regard devient légèrement plus pétillant, plus provocateur. « C’est bon, tu penses que tu seras capable de pas baver devant mon bébé ? » Parce que bon, ma voiture, c’est clairement mon bébé. « Suis-moi, on va prendre la mienne. » Je lui fais signe de venir avec moi, me dirigeant vers un parking sous-terrain privé, là où je fou ma voiture pour la sécurisé. Puis, je m’arrête devant une McLaren 720S de couleur gris brillant, une bagnole qui m’avait clairement couté la peau du cul. « Et voilà, je te laisse imaginer ce qu’il y a sous le capot. »

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crédit/ tumblr ✰ w/@malaki dragonfly

J’aurais pu réellement le faire. J’aurais pu convoquer tes parents, créer un jury et j’aurais plaidé pour que tu restes. Je leur aurais montré à quel point ta présence m’était vitale. Enfin, c’est ce que je croyais. Le temps s’est écoulé et finalement, je me suis rendue compte qu’on ne mourrait pas des disparitions subies. « J’en suis pas si sûre moi » Je n’avais pas mon mot à dire. On était plus que mineurs et tes parents avaient leurs impératifs, ce que je conçois parfaitement avec tout le recul que j’ai pu prendre. On a tout de même pu garder contact, c’était mieux que rien non ? Je pouvais toujours avoir un peu de toi quel que soit l’endroit où tu te trouvais sur le globe. Et un jour, tout s’est arrêté. Plus rien. Malaki n’a plus attrapé sa plume pour m’écrire. J’ai déménagé. C’était la fin d’une ère. Je m’en suis résolu, mais j’ai continué de penser à toi à quelques reprises. Quand le spleen m’envahissait, j’ouvrais ma boite Malaki le petit kiki et je regardais tout ce qui me restait de toi durant de longues minutes, parfois des heures. Je replongeais dans nos souvenirs et c’était bon, tellement bon. Alors puisque tu reviens dans ma vie sans toquer, je ne peux pas te dire au revoir ou à bientôt. J’peux pas tourner les talons et m’en aller. J’veux encore passer du temps avec toi, combler les béances qui se sont imposées à nous. Je t’attends. Je patiente, une cigarette au bout des lèvres. Tu reviens ensuite à moi, au même moment que le soleil. C’est un signe, je vois des signes partout moi. « Si seulement .. » Ouais, si seulement je pouvais prendre un billet d’avion et tout claquer pour aller me dorer la pilule. Oh, tu fumes aussi ? On a peut-être pris deux chemins différents, mais on est tombé dans les mêmes travers. « J’adore me faire inviter, je vais pas faire ma chieuse cette fois-ci » Je coince ma langue entre mes dents, le sourire bien présent et puis je me dirige vers le parking où j’ai déposé ma caisse. J’inspecte rapidement les éventuels dégâts, mais rien. Une vieille rayure, juste une vieille rayure. La bagnole fonctionne toujours, mais le chien lui, il est sûrement encore sous l’effet d’une lourde anesthésie, quelle nulle putain. « Pfff, tu m’as toujours fait râler de toute manière, montre moi ça » Te suivant, on s’enfonce dans un parking sous-terrain et on s’arrête après quelques mètres devant un de ces monstres. J'suis ébahie. « Euh .. C’est une voiture du futur ? » Je pouffe de rire et lui tourne autour, n’osant pas toucher la carrosserie qui brille de mille feux. « Tu peux la faire crier comme il faut entre Cambridge et Boston ? » C’est typiquement le genre de bolide que je peux apercevoir à la téloche, dans des télé-réalités bidon. Le genre de véhicule que seuls les plus fortunés de ce monde peuvent conduire quoi. « Les portes s’ouvrent vers le haut et tout ? » Vas-y, déverrouille-là, montre moi tout, j’ai toujours été un petit garçon manqué moi. « Bon, direction la pâtisserie avec une McLaren, on ne va pas passer inaperçu. T’aimes attirer l’attention hein ? Gros frimeur va ! » Bordel, je dois enlever mes chaussures pour entrer là-dedans ou quoi ? C’est un bijou ce machin, j’ose pas l’approcher de trop près.

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crédit/ tumblr ✰ w/@louison chamberlain

« Si seulement… » Je lui lance un léger regard interrogateur, ne laissant pas pour autant filer mon sourire. La Louison d’autrefois, elle aurait sauté sur l’occasion, elle aurait tout claqué pour un peu d’aventures. Mais les années se sont écoulées, chez elle comme chez moi, laissant certainement des marques indélébiles. Je laisse la fumée venir remplir mes poumons, venir m’enlever quelques secondes de vie, un peu plus à chaque fois. Un jour, on va m’annoncer que j’ai un cancer, que je finirais par cracher mes tripes. Ouai, j’en suis certain, mais ça ne me fait pas plus peur que ça. Je dois bien crever de quelque chose, mais l’air de rien, si je pouvais éviter de crever d’une mort douloureuse, ça m’arrangerait quand même…ma sœur, elle n’arrête pas de me dire d’arrêter de fumer, d’arrêter la clope. Mais pour quoi faire ? Je suis devenu accro à ce bâtonnet, comme un con, je suis tombé dedans pour faire comme mes potes au début, puis, par habitude. Heureusement, la drogue elle, elle reste loin de moi, ne supportant pas cette idée depuis qu’elle est morte, partie bien trop tôt. Faudrait peut-être que je le dise à Louison, que ce bébé de quelques mois qu’elle a connu est décédée d’une overdose à quinze ans. Mais pas maintenant, les mauvaises nouvelles ça sera pour une autre fois…Alors c’est décidé, c’est moi qui invite, parce que bon, elle ne va pas faire la difficile mais je sais qu’elle n’attendait que ça. Enfin, je crois, puis c’est normal que le mec paye la rencontre, le café et la pâtisserie. C’est dans la logique des choses, dans un sens, je pense que je reste un foutu gentleman malgré mes airs enragés et mon caractère qui peut rapidement vriller. « Louison, tu restes une chieuse, qu’importe les moments. » Je ricane avec amusement, moi et ma grande gueule, moi et le fait que j’ai appris à l’ouvrir sans réfléchir pour taquiner, pour faire chier mon monde. Ils sont loin les gamins d’autrefois, mais je suis certains que si on creuse bien, ils ne sont pas morts. Pas vraiment. Sûrement blessés par des épreuves, sûrement à vifs, mais pas encore crevés. La conversation, elle dévie vers les bagnoles et je souris à sa réflexion, haussant simplement les épaules. « C’est parce que t’étais encore plus mignonne quand tu rageais, donc, je n’allais pas me gêner. Allez viens. » Lui dis-je en la traînant dans le parking sous-terrain, faisant biper l’alarme de la voiture pour qu’elle la repère plus facilement. Une voiture du futur ? Je ris de bon cœur, secouant simplement la tête de droite à gauche. « Malheureusement non, le dernier modèle est encore meilleur…mais franchement, je vais éviter de l’acheter, mes parents ne parviendraient pas à se relever. » Ouai, parce que si celle-là a couté un pont, le dernier modèle c’est pire encore. Pour ça, Louison et moi on s’est toujours entendu, sur les voitures. « Tu ne pensais quand même pas que j’allais la faire ronronner…autant que le moteur fasse des siennes. » Si les portières s’ouvrent vers le haut ? Je souris amuser et appuie sur un bouton de ma télécommande, un léger bruit résonne et les portières s’ouvrent, effectivement, vers le haut. « Ça répond à ta question ? » Je lui offre un petit clin d’œil alors que je glisse sur le siège conducteur, observant une Louison qui semble ne pas savoir quoi faire. « Ok, tu montes ou tu décides de camper devant…Et si t’es sage, je te laisserais la conduire pour revenir. » Histoire de l’appâter pour qu’elle daigne grimper dans la voiture. « Et je ne suis pas un frimeur, j’aime juste les jolies choses… » Toutes les jolies choses, c’est certain. Une fois qu’elle daigne monter, je ferme ma portière et quand les ceintures de sécurités sont attachées, je démarre le moteur qui ronronne comme un chat heureux…mais pas pour longtemps vu que déjà, mon pied appuie sur l’accélérateur et que la voiture fait un bond en avant. Heureusement, je sais conduire.

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{ kaleidoscope of memories }
crédit/ tumblr ✰ w/@malaki dragonfly

T’as de la chance d’avoisiner les deux mètres de haut, sans ça, je t’aurais foutu une tape sur le crâne, comme je le faisais il y a des lustres. Bordel, j'ai l'impression d'être aussi vieille que Toutankhamon. « Je me suis assagie » que je réplique, la langue pendue et le doigt d’honneur brûlant d’envie de se déployer. Non, je peux pas, on est plus aussi familier qu’à l’époque. Je dois me tenir. Je peux plus me permettre d’être la petite fille sauvage qui bondit à la moindre réflexion. J’ai mûri, ou pas. « Tu me trouves toujours mignonne ? Je le savais. Je t’ai vu toute à l’heure, tu as rougi en me regardant » Les yeux rieurs, je te suis jusqu’au parking sous-terrain où roupille ton superbe bolide. Je parie que tu passes ton temps à l’astiquer ou à la faire astiquer ! Cette phrase était douteuse non ? Sérieux, j’ai l’impression d’être dans un film de Sy-Fy. « Pourquoi donc ? Les affaires ne vont plus si bien ? L’bébé à son papa et à sa maman est puni ? » J’sais pas, j’croyais que tu pouvais t’acheter dix modèles comme celui-ci moi. J’croyais que tes parents faisaient tous tes caprices aussi. Vous étiez plutôt gâtés les Dragonfly. Et ouais, j’imagine que tu dois faire gronder le moteur de ce bijou. Elle n'est pas faite pour taper des 30km/h la McLaren. Ce serait un gâchis quoi. Je te pose ensuite des questions de gamine de huit ans et t’y réponds avec la même innocence. « Wouaaaah. CHAN-MÉ. » Les portières s’élèvent vers le plafond. Je regarde le spectacle, la bouche grande ouverte alors que tu te faufiles dans ton bolide. Je m'approche du côté passager et je m’abaisse pour chercher ton regard à l’intérieur de l’habitacle « T’es sérieux ? T’as de sacrées couilles. Tu sais pas ce qu’on dit ? Femme au volant, mort au tournant » J’ai trop de talons, j’sentirais pas les pédales, on va se taper des tonneaux si j’pilote cet engin. Faut pas me laisser faire Malaki. Bref, j’entre enfin dans ton véhicule et je m’attache en contemplant l’intérieur aussi luxueux que l’extérieur. « Alors tu dois encore m’aimer, j’suis toujours jolie que je sache » Je passe une main dans mes cheveux, faisant un poil la crâneuse et tu ne tardes pas à démarrer. Je m’agrippe sur le siège, la tête se collant à l’appui-tête et la lumière du jour m’aveugle lorsqu’on sort du parking. « Merde, tu ne m'avais pas dit que t’avais eu ton permis dans une pochette surprise » Blague de gosse. J’ai pas grandi tu vois. Toujours la même. Enveloppe corporelle de vingt trois ans, âge mental très en deçà. Bref, après un petit-déjeuner dès plus amical, je fus malheureusement rappelée par le devoir. Ainsi, après avoir enregistré ton numéro dans mon téléphone, j’ai ensuite récupéré ma voiture bien plus modeste pour rejoindre mon lieu de stage. La journée a peut-être mal commencé, mais elle s’améliore de minute en minute. Hey, j’viens de retrouver Malaki Dragonfly les mecs. Mon premier amoureux. Mon premier baiser. Mon premier crush. C’est pas rien. C’est déroutant. Ce sont des souvenirs en pagaille qui affluent. Est-ce que je retrouverais une relation aussi pure un jour ? Est-ce que Pluton me fera m'sentir aussi unique que Malaki l’avait fait ?

hj : tu peux y répondre ou on laisse comme ça, au choix bb