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I LOVE HARVARD
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    kaleidoscope of memories (louki)
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    Le soleil ne s’est pas encore levé sur Cambridge. Il est tôt, très tôt. Mes lèvres caressent le front de mon petit-ami et je me lève. Une longue journée commence pour moi. Il est lundi, premier jour de la semaine. Et aujourd’hui, j’ai mon premier plaidoyer au tribunal. Une affaire dès plus banale. Un homicide. Est-ce que je suis nerveuse ? Totalement. Je n’ai pas dormi de la nuit, j’ai bougé dans tous les sens, récitant encore et encore mes arguments dans ma tête. L’angoisse siège au fond de mon estomac. Mes muscles tétanisent sous la peur. Je me prépare en tremblotant. J’foire mon trait d’eye-liner, je recommence l’opération. J’foire mon rouge à lèvres, je recommence. Je vais craquer. J’enfile ensuite mon tailleur réglementaire, je me pointe à la cuisine, mais je fais l’impasse sur le petit-déjeuner. Impossible de manger, impossible. Je m’assieds à l’îlot central et je répète. J’étale tous mes dossiers, je relis en vitesse, l’heure tourne. Les premiers rayons de soleil traversent les fenêtres. C’est l’heure. Je laisse un petit mot sur le frigo pour Pluton et je détale. Je descends de mon appartement, une goutte se fracasse sur mon nez. Magnifique. La pluie. Et où est mon parapluie ? Dans ma voiture. Tant pis pour mon carré wavy, je presse le pas, recevant quelques larmes du ciel et je me faufile dans ma Chevrolet. Je démarre, les essuie-glaces s’enclenchent et je m’insère dans la circulation. Première escale, le bureau de mon garant de stage, l’avocat principal de l’affaire que je vais aujourd’hui représenter. J’emprunte quelques rues peu fréquentées et tout à coup, un toutou déboule de nulle part sur la chaussée. Le coeur à mille à l’heure, j’appuie sur la pédale de frein, mais un bruit sourd se fait entendre. Damn, je l’ai écrabouillé ? Il était trop mignon. Non. Les mains cramponnées sur le volant, je réfléchis une poignée de secondes. Partir ou aller voir le carnage ? Le carnage. On sait jamais. Je détache alors ma ceinture et je sors de l’habitacle sous l’averse. Je contourne mon bolide et j’vois le petit chien sur le flanc, la langue qui pend dans le vide. God. Hésitante, je m’abaisse vers lui, je prends son pouls. Toujours en vie le canidé. Je le soulève alors du bitume et je l’installe sur la banquette arrière. Il n'est pas mort, il y a encore de l’espoir. Tant pis si j’arrive en retard à la réunion. Fonçant dans Cambridge, je finis par tomber sur l’enseigne d’un véto. Je me gare à l’arrache devant la clinique et j’amène la bête à l’intérieur, à bout de bras, le souffle court, mes cheveux blonds ruisselants « AIDEZ-LE ! HÉHOOOO, Y A QUELQU’UN ??? » C’est désert, peut-être trop tôt ? Franchement, bougez-vous le cul, je veux pas une mort supplémentaire sur le dos. « C’EST UNE URGENCE BORDEL ! »
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    Lien du postSam 17 Nov - 13:28
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    Je suis crevé. Dire le contraire serait mentir. Cette nuit a été assez calme, c’est ce qui est le plus tuant d’ailleurs. J’aime quand ça bouge, quand il y a du mouvement. Mais là, la clinique vétérinaire est trop calme et moi, à part m’occuper de quelques soins, je me fais royalement chier. Donc, j’ai pratiquement passé toute ma nuit à m’occuper des animaux, somnoler dans un canapé, regarder mon téléphone, parler sur Tinder et ce genre de chose qui n’est pas très lucratif. J’étais revenu d’un week-end avec Cali, mais le soir même, je bossais, donc j’avais pas mal d’heures de sommeil à rattraper. Comme quoi, pas de repos pour les héros ! Observant ma montre, je devine qu’il est bientôt l’heure de refaire les soins pour les vétérinaires qui vont prendre le relais. J’aime bien avancer les tâches, histoire d’avoir de bonnes notes et bonnes remarques par la suite. Après tout, j’adore ce que je fais et c’est pour cette raison que je me dirige vers les cages pour m’occuper des chiens, chats, lapins et autres petites choses qui sont hospitalisés. Mon titulaire n’est pas là, il m’a laissé gérer en m’annonçant que de toute façon, si il a besoin de moi, il habite à deux maisons et que j’ai son numéro de téléphone. Je travaille ici depuis près de deux ans, du coup, je sais comment gérer les crises si nécessaire. Enfin, j’ai encore énormément à apprendre, ça j’en suis conscient, mais je m’en sors plutôt mal…je crois. Je sors Bingo de sa cage, un gros malinois qui a eu des points de sutures suite à une bagarre avec un autre chien plus agressif que lui. Une fois sur la table, j’observe les points qui sont nets et précis, je nettoie ceux-ci et lui offre quelques caresses, un petit biscuit et prend le temps de le laisser un peu traîner dans les environs. Une fois fait, j’ai à peine le temps de le replacer dans sa cage que j’entend beugler dans l’entrée une jeune femme appelant à l’aide. Je suis souvent confronté à des propriétaires en état de stress, et là, je sais que je vais devoir m’armer de patience et de compréhension. Refermant rapidement la cage, je me dirige vers l’entrée en courant, passant le comptoir pour enfin arriver vers la jeune femme qui…a un visage que j’ai clairement déjà vu, mais pour l’heure, je prête surtout attention au chien dans ses bras. « Que s’est-il passé ? Venez avec moi. » Dis-je avec un calme contrôlé, lui faisant signe de me suivre dans une salle d’occultation pour le diagnostique du chien, bien que je glisse plusieurs mots à une assistante qui vient d’accourir aussi en lui annonçant qu’il me faut de l’oxygène, des tranquillisant, que les radios doivent se tenir prêtes et potentiellement une échographie et un scanner. Une fois que je suis dans la pièce avec la jeune femme, je repose mon regard sur elle et là, seulement là, je la reconnais. « Louison ? » Ah ben ça, si c’est une surprise ! Cet amour d’enfance, de gosse, qui refait son apparition après bien des années dans un moment comme celui-ci.
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    Lien du postSam 17 Nov - 18:10
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    Il ne peut pas partir, il ne peut pas. J’suis pas une meurtrière. Je ne voulais pas lui faire de mal. Il est inconscient ce petit, probablement perdu, abandonné. Il a traversé, je l’ai pas vu venir, j’ai freiné, mais c’était trop tard. Il est adorable, mais il me lâche là. Sa respiration est beaucoup trop faible. Pourquoi j’suis tombée sur la seule clinique tenue par des fantômes ? Personne pour sauver cette petite créature ? Putain, il doit avoir qu’un an à tout casser. Il a encore toute une vie à vivre. Et il n'a pas de collier, rien. Mes bras s’engourdissent sous son poids. J’ignore ce que c’est comme race. Je gueule de ma voix éraillée. La faute à mon tabagisme excessif. Enfin ! Du mouvement. Un homme d’une envergure impressionnante apparaît. Mes yeux l’examinent à toute vitesse. MA-LA-KI. C’est toi ? Mon tout premier amoureux. Le riche héritier d’un empire de .. chevaux ? Le type à qui je donnais mes sucettes Chupa Chups sans grincer des dents, le premier petit mec que j’ai embrassé.. C’est une caméra cachée ? Pas le temps de vérifier ton identité, on part à l’arrière de la clinique. Je bafouille, à la fois par la situation catastrophique, mais aussi par ce coup du hasard. « Je .. Il m’a foncé dessus. J’allais en ville, sur Boston. Accident de Chevrolet, bam ! » L’assistante nous rejoint. Je suis dans un bloc opératoire pour animaux. C’est aseptisé et super glacial. Je dépose le chien sur le billard en inox’ et je recule. Tout s’accélère. Tu parles dans un jargon qui m’est complètement inconnu. Tu te souviens de moi ou pas ? Je dois partir ? Le tonnerre gronde dehors et je sursaute. Je grelotte, toute trempée. Je fixe le néon qui bourdonne au-dessus de nos têtes. « Oui, c’est bien moi Dragonfly. » Je prends le risque de me tromper. Ça m’étonnerait. Ce petit nez en trompette, ces jolis yeux verts et cette petite cicatrice sur ta joue. C’est toi. J’en suis sûre et certaine. « T’as bien mué depuis le temps » Ouais, c’est plus du tout la même voix, elle est plus rauque, mais douce à la fois. « Tu vas pouvoir lui sauver la vie ? Je dois sortir d’ici ? » Je m’avance alors vers toi et pose mes mains sur la bête allongée. Steplait, qu’il ne devienne pas aussi froid que mon amie. J’en peux plus de la mort. Elle est partout, elle me course, elle me veut. Timidement, je relève ensuite mes prunelles vers ton visage haut perché « T’as aussi super grandi .. » Je me tais, promis. Tu me connais non ? J'ai toujours été une pipelette. La pipelette en quête d'aventures, celle qui te traînait hors du centre pour explorer les alentours. C'est moi, Louison Chamberlain.
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    Lien du postSam 17 Nov - 19:49
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    Louison, je la reconnais un peu tardivement, je dois bien l’avouer, mes les années ont fait qu’elle a pas mal changée. Adieu la gamine qui m’a fait rêver quand j’étais gosse, ne laissant place qu’à une femme, charmante évidemment. Ça, ça ne changera sûrement jamais, elle est née avec ce charme, sinon, elle ne m’aurait pas fait tourner la tête quand j’étais gosse, c’est clair. En-même temps, elle a été mes premiers papillons dans le ventre, mon premier baiser, mes premiers sourires débiles. A cet âge, je ne pense pas que ça puisse être de l’amour en soit, mais Louison, elle a fait partie de ma vie, une de ces parties qu’on n’oublie pas. Un accident, un chien renversé, j’en vois tous les jours. Parfois c’est grave, parfois non, ça dépend des séquelles externes ou même internes. Je secoue la tête pour indiquer que j’ai bien compris, regardant le chien. « Pauvre vieux, t’as pas eu de chance, les Chevrolet ce n’est pas ta cam. » Parler à l’animal l’aide à se calmer, même si là, il ne semble pas spécialement conscient, ou à demi. Je l’entraîne dans une salle d’examen, l’assistante, elle se presse de me préparer tout ce dont j’ai besoin alors que je reconnais enfin la blonde. Bordel, ça aurait dû me frapper directement, mais elle aussi elle se souvient, vu qu’elle prononce mon nom de famille avec aisance. Je souris légèrement alors que je palpe l’animal face à ses mots. « Et toi, t’es devenue plus femme. » Dis-je sans vraiment la regarder, me concentrant surtout sur la pauvre petite bestiole. Quelques os cassés sûrement, mais rien d’irréparable, du moins, si il n’y a pas d’hémorragie en plus. La question qui tue arrive…elle me demande si je vais pouvoir sauver le chien, je ne peux rien promettre, c’est une des règles de base. « Je vais faire mon possible en tout cas. Je vais juste te demander de sortir quelques instants, le temps que je fasse mon boulot. » Dis-je calmement, lui souriant alors que j’attrape une seringue pleine de tranquillisant, pas pour elle mais pour le chien, bien qu’elle doive sûrement en avoir besoin. Je regarde l’assistante et demande qu’elle appelle mon titulaire, s opération il doit y avoir, je ne suis pas encore assez compétent pour le faire seul. Une fois que Louison a quitté la pièce, je m’active à faire mon possible, panser les plaies évidentes, faire l’échographie, les radios. Les minutes s’écoulent, bientôt deux heures, avant que je ne sorte pour retourner à l’entrée où attend toujours la demoiselle. Entre temps, j’avais demandé à ce qu’on lui apporte une couverture et de quoi se sécher, ainsi que du café, histoire qu’elle ne tombe pas malade. Bref. Arrivé devant elle, je souris doucement. « Ça va aller, il a quelques côtés cassés, la patte avant gauche fracturée, sûrement une commotion, mais rien de mortel. Il a besoin de repos, de soins et il sera bientôt comme neuf…Toi ça va ? T’as l’air blanche comme un linge… » Je viens m’asseoir près d’elle, ayant du temps libre, mon titulaire étant arrivé en urgence pour assister aux soins et ayant pris le relais.
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    Lien du postSam 17 Nov - 23:32
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    « Non, la Chevrolet c’est ma cam’ à moi » Je me tais. Je te laisse palper le chien. T’es doué. Tu l’as toujours été. Tu as toujours su parler aux animaux. Petit, tu murmurais déjà aux oreilles des chevaux alors que je leur criais dessus. Ta route était toute tracée alors que la mienne, elle était drôlement sinueuse. Sérieusement, regarde où je te retrouve désormais, dans une clinique vétérinaire ! C’est insensé. Pourquoi tu n’es pas à la tête de ton empire avec tes parents ? Pourquoi ? Bordel, j’ai déjà des tas de questions qui se précipitent. Je te taquine dès que nos identités sont échangées et je remarque ton sourire, celui que je cherchais à dégoter en permanence plus jeune. Moi plus femme ? Ouais, pour cette journée peut-être, mais dès demain, je retrouvais ma dégaine de petite baroudeuse. Peu importe, je reporte ensuite mon attention sur la pauvre bête quasi-inconsciente et mon coeur se serre dans ma poitrine. S’il s’en sort, je l’adopte. Je ferais tout ce que je peux pour réparer mes erreurs, pour lui offrir un foyer décent et beaucoup d’amour. J’ignore quelle réaction aura Pluton quand je le lui apprendrais, mais je peux pas le laisser partir s’il nous revient. C’est encore un chiot, j’en mettrais pas main à couper, ou peut-être juste un doigt. « Eum, ok, je vais attendre juste derrière, bon courage » Je te salue d’un petit geste de main et je disparais hors de cette pièce aux allures de morgue. Perchée sur mes talons, je fais les cent pas dans la salle d’attente. Je tourne ma montre flottant à mon poignet et l’heure .. C’est foutu. Mon patron va être furax. Je décide d’ailleurs de le joindre pour lui expliquer ma mésaventure. Le ton est sec. J’ai intérêt à assurer toute à l’heure ou je suis virée de son programme, super. Le temps devient long. Heureusement, j’ai pu me sécher et me réchauffer avec un bon petit café. Je suis désormais en train de revoir mon plaidoyer dans un siège inconfortable. Les minutes s’égrènent. Pas de nouvelles. Malaki cherche peut-être la façon de me dire qu’il est .. mort ? En parlant du loup, le voilà qui arrive enfin. Je referme alors mon dossier sur mes genoux et je te regarde t’asseoir à côté de moi. C’est bon, maintenant je suis encore plus stressée par l’état du chien plutôt que par le job qui m’attend au tribunal. Verdict ? Il va s’en sortir ? Putain. Je peux respirer. « Je paierais tout Malaki, soignez-le, prenez soin de lui, donnez-lui les meilleurs soins ok ? » C’est peut-être super con, mais c’est important pour moi. C'est un peu le moyen de compenser ce que je n’ai pas pu faire avec mon amie Serah, décédée d’une putain d’overdose. Je n’ai pu rien faire. Elle est partie, sans que je m’en rende compte. C’était pas accidentel pour elle, c’était sûrement volontaire. « Non ça va, j’ai toujours été blanche comme un cachet d’aspirine, tu le sais non ? » Tu te souviens pas de ma mère qui me courait après pour m'étaler de la crème solaire un peu partout ? J'refusais, toujours. J'dictais ma loi. « Il m’a vraiment surprise je te jure, je voulais pas le dégommer. Ça tombe mal en plus .. J’dois défendre un client en milieu d’après-midi. C’est mon tout premier tu vois.. » Je sais pas si tu te rappelles, mais mes parents sont eux aussi avocats, je marche dans leurs pas. Vive l’originalité hein. « Tu montes toujours toi ? » Je marque une pause et m’attarde sur ton visage ayant subi quelques évolutions. Mon petit Malaki Dragonfly a grandi. C’est un homme. Un géant. « Enfin, tu montes toujours "des chevaux" ? Je veux pas savoir si tu montes des nanas ou .. si tu démontes même des mecs »  
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    Lien du postDim 18 Nov - 20:04
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    J’ai toujours aimé les animaux, davantage que les êtres humains sûrement. Avec eux, les sentiments sont purs, les sentiments sont vrais. Pas de mensonges, pas de faux semblants, quand ils n’aiment pas quelqu’un, ils le font ressentir. Alors oui, j’étais destiné à travailler dans ce monde, davantage quand on sait d’où je viens, dans la famille où j’ai grandi. J’assemble les pièces du puzzle, je sais qu’en étant vétérinaire, je pourrais mieux travailler et reprendre les rênes de l’entreprise. Parce que oui, je suis cet héritier que mon père a choisi avec ma sœur jumelle, nous sommes une fierté, bien que elle, elle fasse des études en droit. Nous sommes ainsi, voyons plus loin, combinons ce que nous aimons. Ce chien, il n’a pas eu de chance, encore trop jeune pour s’en aller, je refuse de le voir succomber. La mort n’est jamais une réjouissance et pourtant, dans certains cas, c’est une délivrance. Combien d’animaux n’aies-je pas du faire partir moi-même pour leur bien ? Un cheval à la jambe cassée, brisée, ne pourra jamais plus fonctionner de la même pareil, n’engendrera que de la souffrance physique. Des chiens aux blessures trop sérieux, des animaux trop vieux pour continuer à exister par eux-mêmes. Ça fait partie de la vie, du métier, je dois l’accepter. Du coup, je demande à la jeune femme de quitter la pièce, j’ai besoin de calme, de me concentrer…Hors, avec la miss dans les parages, je vais plus penser à ce passé en commun, à la surprise de cette rencontre. Non, je dois faire mon boulot. Elle sort et je lui fais un signe de tête, histoire de la remercier et je continue mon boulot. Dire que je suis en forme serait mentir, le poids des heures accumulées est bien là, mais je garde quand même le contrôle de mon corps. Heureusement, ma jeunesse aide beaucoup, je suis sûr qu’un vieux médecin n’en serait plus spécialement capable, pas convenablement du moins. Une fois que l’animal est hors de danger, je reviens pour rejoindre Louison qui est toujours là, installée dans un des sièges aves un dossier sur les genoux. Plus j’approche et plus je me dis qu’elle a changé sans vraiment changer, un avantage à mes yeux. Je lui annonce la bonne nouvelle et elle semble respirer à nouveau, m’annonçant qu’elle payera les frais vétérinaires, que c’est le moins qu’elle puisse faire. « Respire, on a des fonds pour ce genre de situations. Tu sais à qui appartiens ce chiot ? Il n’a pas de puces, rien. Et vu son jeune âge…soit c’est un chien errant qui a été séparé de sa mère, il est à peine sevré, soit on l’a abandonné. » Je pousse un léger soupire. Des abandons, j’en vois tellement que ça me rend fou, que ça me dégoute royalement. Je bosse dans un refuge, là où beaucoup attendent une famille…si je pouvais, je les adopterais tous, mais dans mon loft, ça risque d’être compliqué. Je ris légèrement à sa réponse, secouant la tête positivement. « Ouai, je pensais qu’en grandissant t’aurais pris des couleurs, comme quoi…blanche un jour, blanche toujours. » Croisant les bras contre mon torse, je me laisse aller dans mon siège, sachant que de toute façon, ma journée elle est finie donc, je peux me laisser aller. J’écoutes attentivement Louison et grimace. « Ouai, je vois, tu n’as vraiment pas eu de chance sur ce coup-là. Tu es devenue avocate du coup ? La classe…Moi qui pensais que tu deviendrais…chieuse à plein temps, bourreau…ça t’aurait bien été. » Bien sûr, je tente de lui rendre le sourire. « Pour le chien, ne t’en fais pas, je suis sûr que tu ne l’as pas fait exprès, ça arrive les accidents Louis. » Sauf que là, j’explose littéralement de rire, attirant l’attention de la secrétaire qui se demande ce que j’ai, mais il faut dire qu’elle n’a pas changée la demoiselle. « Je te rassure, je monte toujours, je suis fait pour monter. Par contre, je monte aussi les filles, les garçons ça n’a jamais été le cas, mais j’adoooooore monter les jolies demoiselles et entreprendre des rodéos féroces avec elle. Et toi ? Tu fais toujours des fuck aux beaux gosses ou tu as réussis à trouver chaussure à ton pieds ? »


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    Lien du postDim 18 Nov - 23:42
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    Il va s’en sortir. C’est tout ce qui compte. Si je dois débourser tout ce que j’ai sur mon compte pour cela, je le ferai sans hésiter. J’en peux plus de la mort qui rôde autour de moi. Que ce soit un animal ou un être humain, je veux plus en entendre parler. J’aime la vie. J’aime le mouvement. J’aime les autres. Je veux apporter de la joie à ce monde en décrépitude. « Je ne sais pas non. C’est bien ce que j’ai remarqué, il est à .. Personne. Mais s’il s’en sort comme il faut, je crois qu’il va trouver refuge chez moi.. Tu m’expliqueras la procédure ? » La paperasse, les croquettes, les bases en éducation, tout ça quoi. Je sens qu’une grande histoire d’amour nous attend à ce bébé et moi. C’est mon petit miraculé. Je vais le chouchouter autant que je peux. Ne soupire pas Malaki, il va être entre de bonnes mains, enfin, je ferais tout pour lui avec ton aide. Et ouais, maintenant que je sais que t’es là, je vais en profiter. Bordel, c’est si space de se retrouver avec l’évolution du petit garçon que j’ai trop aimé. C’est comme si toutes ces années passées loin de l’autre n’avaient eu aucun effet. Regarde, tu te moques de moi, comme ça, alors que je pourrais être devenue hyper susceptible. « C’est ça, c’est dans mon ADN, t’es censé le savoir espèce de scientifique » Et puis oh, t’es pas plus bronzé que moi toi. T’as limite un teint .. Cadavérique. Je peux te prêter un peu de font de teint pour éviter qu’on t’amène à la morgue. Et voilà, encore le sujet de la mort qui revient. Damn it. « C’est en cours. J’suis en quatrième année de droit à Harvard. Mon stage me donne beaucoup de responsabilités. Mais oh !!! T’es un enfoiré !! » Je cogne mon poing dans ton épaule, le sourire jusqu’aux oreilles. Voilà ce dont j’avais besoin depuis quelques jours, de la légèreté. Mon passage à l’hosto pour voir Camila the suicidaire m’avait carrément foutu un coup de mou. T’es l’homme qui tombe à pic. Un peu de baume au coeur. « Si je dormais mieux et que ma vie était plus calme, j’aurais pu l’éviter Malaki » Je me collerais bien une beigne je te jure. Si tu savais ce que je suis devenue, tu me regarderais pas avec ces yeux. Tu serais déçu. Tu serais même .. dégoûté. Alcool, drogue, baise et relations chaotiques. Le seul truc que j’ai conservé, c’est mon franc-parler, celui qui te faisait rougir quand t’étais gamin, mais qui t’arrache désormais des éclats de rire. « Hey, je ne faisais pas que des fuck aux beaux gosses en poneys ! La preuve, je t’ai bien embrassé.. Puis je t’ai poussé dans la mare et tu m’as boudé.. » Mon regard braqué sur mon dossier, je tripote mes doigts, la nostalgie imprégnée sur mon minois. « Je te l’ai jamais dit, mais le lendemain, je suis retournée dans ce bois en lisière du ranch et j’ai gravé nos initiales dans l’arbre qui nous a regardé nous embrasser. Elles y sont peut-être encore.. » Je hausse mes épaules et reporte mon regard mi-noisette, mi-verdâtre sur ton visage « Pour la chaussure à mon pied, disons qu’elle n’est pas très bien attachée. Je l’ai déjà perdu deux fois. C’est la troisième fois que je la retrouve. Malaki si tu savais .. » J’ai mal au coeur là. J’ai envie de chialer. J’suis fatiguée de me faire du souci. « Tu m’as manqué » Affectueusement, je tapote ensuite sur ton genou, un sourire bien plus mensonger que les précédents arborant ma frimousse.
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    Elle veut l’adopter, du moins, c’est ce que je comprends quand elle me parle, quand elle me dit qu’il trouvera un refuge chez elle. Dans un sens, ça me rassure, puis, une telle rencontre peut clairement créer des liens, entretenir une relation plus proche entre l’animal et le propriétaire. Je secoue affirmativement la tête avant d’ajouter. « On verra ça le moment venu, il devra être hospitalisé quelques jours, le temps qu’on le soigne convenablement…mais, disons qu’il va demander du temps, beaucoup de temps Louison. Il va être plâtré, va demander de l’attention, des médicaments…Tu penses que tu auras assez de temps pour gérer ça ? » Ce n’est pas contre elle, je suis juste réaliste. Nous, les jeunes étudiants, avons pas mal de cours, pas mal d’instants volés à cause de nos études, de nos internats, de nos stages. Hors, le chiot va réclamer plus de temps que nécessaire, sera sûrement en retard au niveau de la propreté vu qu’il va avoir deux pattes plâtrés, un collier pour l’empêcher de mordre dans ses files et autres petites choses. Mais heureusement, la conversation est déjà plus légère qu’avant vu que je prends un petit air cynique en la regardant de haut en bas. « C’est clair que t’as toujours ressemblé à un zombie. » On ne change pas une équipe qui gagne, les habitudes sont tenaces, jamais vraiment envolées. Pourtant, quand j’étais gosse, j’avais plutôt tendance à râler, à lui tirer la langue et m’en aller en tapant du pied. Mais aujourd’hui, je suis grand, j’ai plus de maturité et surtout, plus de répartie. Elle m’annonce qu’elle est en droit, comme Saskia d’ailleurs, mais pas dans la même année, ma sœur étant un an au-dessus vu l’âge de ma jumelle. Quand elle vient à me frapper, je prends un air outré, faisant de gros yeux en la fixant. « ET ! Pas de maltraitance envers les animaux de pure race, tu seras gentille ! J’ai un putain de pédigré ! Violente va ! » Dis-je en faisant mine de me frotter l’épaule, bien que je n’aies rien senti. J’ai toujours été quelqu’un qui accusait les coups, qui ne pleurait pas facile. En-même temps, toutes les fois où j’étais tombé de cheval quand j’étais gosse, me fracturant un os, me le casant complètement, me foulant des chevilles et autres conneries, j’avais appris à ne plus être douillet. Néanmoins, je tente vraiment de la rassurer en lui disant que ce n’était pas de sa faute, mais elle n’en démord pas. « On manque tous de sommeil…tu crois quoi, que je ne suis pas en train de dormir debout ? Ça aurait pu m’arriver à moi, ne te lance pas la pierre. » Je pousse un léger soupire, passant une main dans ma nuque, cherchant à enlever les raideurs qui s’y sont logées et ris avec elle. Ça fait du bien de la retrouver, de retomber en enfance, bien que ça ne soit plus vraiment pareille. Je l’aimais bien, j’étais gosse, elle était cette première gamine farouche à attirer mon attention, à faire palpiter mon petit cœur de gamin. Au final, Louison ne s’est jamais effacée, encore aujourd’hui, j’ai gardé toutes les lettres, les dessins, les mails, les photos… « En-même temps, tes preuves d’amour laisses à désirées ! La preuve, j’ai teint ton poney en vert pour me venger…mes parents hésitaient entre rires et pleurer. » Dis-je en pouffant de rire, me remémorant ces instants inoubliables, laissant cette nostalgie prendre le dessus. Mais face à ses révélations, je tourne doucement les yeux vers elle, essayant d’imaginer cette enfant graver nos initiales dans un arbre. « Ah ouai ? Faudra que j’ailles voir ça alors, comme quoi, t’étais pas tant sans cœur que ça…et dire que moi, j’ai chialé comme une Madelaine tout le long du trajet, en hurlant que je ne voulais pas partir, en menaçant mes parents de libérer tout les chevaux si ils me ramenaient pas… » Je pousse un léger soupire, réalisant que ça avait sûrement été ma première peine de cœur. Quand elle me parle de sa chaussure, je souris doucement. « Jamais deux sans trois… » Si seulement je pouvais aussi avoir une personne dans ma vie, mais dès que ça prend des proportions sérieuses, je fuis en courant. Je lui ai manqué, elle aussi et quand elle tapote mon genou, je roule des yeux. « Viens ici. » dis-je sans lui laisser le choix, l’attirant dans mes bras pour la serrer contre moi. « Tu m’as manqué aussi, énormément. »

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    Oui, t’as toujours été plus sage que moi. Je prends toujours des décisions de manière impulsive. Pour tout et pour n’importe quoi. Je fais toujours des conclusions hâtives et ça me mène toujours à ma perte. Stop. « Je sais pas .. Ça me fout juste les nerfs qu’il soit de nouveau abandonné en pleine rue. Tu penses que vous pourrez lui trouver une bonne famille ? » Faire passer un entretien avant l’adoption quoi. S’assurer qu’il aura un maître ou une maîtresse qui lui accordera un peu de temps tous les jours et surtout beaucoup d’amour. Bref, la conversation a ensuite dévié de direction. Les tacles ont commencé à pleuvoir, notamment sur ma peau d’une blancheur extrême. Ouais, j’ai déjà perdu tout l’effet des vacances au Portugal et en Grèce. « Parle pour toi ! » C’est toi le zombie russe. Le dresseur de chevaux à l’accent glacial. Le mec qui ose enfin me remettre à sa place alors qu’il prenait la fuite lorsqu’il était plus jeune. Moi je n’ai pas changé, d’où mon poing qui s'éclate contre ton biceps. « PURE RACE ? » Je rigole franchement, attirant alors l’attention de l’assistante derrière son ordinateur. C’est pas ma faute mademoiselle, c’est votre nouveau vétérinaire, il a les chevilles qui ont trop enflé je crois. D’ailleurs, je parie qu’elle fantasme sur mon vieil ami, il est beau gosse le Malaki. « Tu as pris le melon depuis qu’on s’est perdu de vue, j’suis dégoûtée » Je te regarde masser la zone que j’ai frappée et je roule des yeux en me remémorant le nombre de fois où j’ai reçu une lettre, une photo mentionnant une grave blessure. J’crois que t’as brisé tous les os de ton corps avant d’atteindre ta majorité. T’es en miettes Dragonfly, pauvre chou. « Ouais .. C’est plus fort que moi, j’me suis toujours blâmée plus qu’il ne faut » Je t’accompagne dans ton soupir, fronçant mes sourcils en constatant les douleurs qui semblent t’accabler. Je replonge ensuite dans notre enfance, me perdant dans la nostalgie de cette époque où tout était si facile. Pas de petit-copain qui en aime une autre et qui l’a même foutu en cloque. Pas de tromperies. Pas de fausse-couche. Juste un petit Malaki qui gambade un peu partout et qui me fait bizarrement tourner la tête. C’était simple, pur et pas sinueux comme ma vie actuelle. « Je l’aimais bien en vert, je me disais qu’il venait d’une autre planète. » Je ris et secoue ma tête, essuyant quelques larmes de .. Mélancolie, de joie j’en sais rien. C’est brumeux l’état dans lequel je suis. Et j’crois que c’est désormais l’heure des confidences. Celles qu’on a pas pu se faire lorsqu’on a été arraché l’un à l’autre. T’es parti et je t’ai plus jamais revu pour de vrai. C’était affreux. Une histoire inachevée. Tout ce que tu me contes, ça me fait chaud au coeur. J’ignorais que tu avais été aussi touché que moi. Je l’ignorais complètement. « C’est vrai ? Moi j’ai fait une grève de la faim et j’ai arrêté de faire mes devoirs pendant plusieurs jours. J’savais pas que tu tenais vraiment à moi, c’est trop mignon.. » De fil en aiguille, on bifurque sur nos situations présentes et ouais, à travers une métaphore boiteuse, j’explique ma situation faite de hauts et de bas. Troisième fois que je donne une chance à Pluton. C’est trop ? J’en sais rien. J’ai juste l’impression que notre histoire n’est pas encore allée au bout du bout. On est toujours coupé et toujours par la même personne. « Oui, c’est ce qu’on dit, on verra bien. » Je tapote ton genou, ma voix bien plus basse et fragile qu’au tout début de notre conversation. Je faiblis. Tu le sens et tu m’accueilles dans tes grands bras interminables. Je pose mon oreille sur ton torse. Je capte ton tambour dans ta cage thoracique et je ferme un peu mes yeux humides. « J’en peux plus en ce moment. Me quitte plus s’il te plaît. Je sais que tu as dû vivre des milliers de choses, que Louison Chamberlain n’est plus qu’un vague souvenir, mais je veux bien te retrouver Malaki.. » Mes bras autour de toi, je relève ma frimousse vers la tienne pour distinguer tous tes traits si délicats, tes grands yeux ronds qui m’ont toujours hypnotisé « On peut aller prendre l’air ? Je sais pas comment tu fais pour rester dans cet environnement toute la journée. Tu vis loin d’ici ? » Me décrochant douloureusement de toi, je range mon dossier dans mon sac à main et je me relève pour dégourdir mes guiboles aussi fines que des cure-dents. « Ne me dis pas que tu te déplaces à cheval même en ville.. »
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    Je me gratte légèrement la nuque, assez mal à l’aise sur le coup. Que pourrais-je lui répondre ? Je ne souhaite pas lui mentir, pas à elle, pas dans une telle situation. « C’est encore un chiot, je suppose qu’il sera adoptable assez vite. Le souci, c’est les soins, les gens adoptent rarement des animaux blessés…Je ne saurais pas vraiment te dire, sur le coup, je pense que ça dépendra des événements, des situations. Je ne veux pas te donner de faux espoirs, tu me connais. » Dis-je en tournant légèrement les yeux vers elle. « Je l’aurais bien adopté, mais j’ai un Dog Allemand qui attend l’adoption que je finalise pour le ramener chez moi. Il a eu pas mal de soucis dans la vie, j’ai décidé de l’adopter et je ne pense pas avoir le temps de gérer les soins du chiot. » La situation dérive finalement vers des paroles plus calmes, plus légères, plus faciles. Elle me frappe, je fais semblant de me frotter l’épaule d’un air pénaux. Mais elle sait, oui, elle sait que mes os ont souvent été brisés, que je n’ai jamais été bien douillet quand on y pense. Heureusement, parce que pour fréquenter Louison, il vaut mieux savoir gérer la douleur et ce, même en étant gamin. Et voilà qu’elle explose de rire face à mon allusion sur mon état de pur race, ce qui me fait sourire davantage. Je préfère la voir dans cet état qu’en train de s’en faire pour rien, de se combler dans ses regrets, ses remords. La secrétaire lève de nouveau les yeux vers nous, passant ses iris de moi à Louison, comme pour chercher un indice quelconque. La pauvre, je suis certain qu’elle se fait déjà des films là où il n’y en a pas, n’en aura probablement jamais. Autrefois, ça aurait été possible, sûrement, si nos chemins ne s’étaient pas séparés, si nos vies étaient restées liées. « Ouai madame, je suis un pure race et tu pourras jamais le nier ! Puis, je n’ai pas pris le melon, t’as juste pas l’habitude que je te tienne tête blondie.» Je ricane avec un amusement certain, me souvenant de cette époque où j’étais capable de dire amen à tout. Le gosse à bien changé, laissant place à un jeune homme bien plus sur que lui, ayant du traverser pas mal d’épreuves pour en arriver là. Mais elle, elle replonge dans ses remords, elle se laisse bouffer par ça et je n’aime pas cette idée. Malgré les années qui se sont écoulées, je garde cette facette qui aime davantage la voir bien que mal. Je me contente de secouer légèrement la tête, affirmant simplement ce qu’elle dit, sachant que c’est la vérité. Rajouter quelque chose serait inutile, davantage quand la conversation revient sur ce passé que nous avions en commun, sur ce poney teint en vert par pure vengeance. Des trucs d’enfants, mais qui laisses des traces indélébiles dans nos mémoires. Je ris doucement, me rappelant parfaitement cette image, du moins, jusqu’à ce que je voie ces quelques larmes qu’elle essuie d’un mouvement de la main. « Louison… » Je ne sais pas trop quoi ajouter d’autre, je n’ai jamais été doué pour réconforter quelqu’un, fuyant ces moments-là en règle générale. Alors, je me contente de passer une main dans sa nuque, un simple signe d’affection que j’espère juste réconfortant. Elle ne savait pas que je tenais vraiment à elle ? C’est une blague ? Je fronce légèrement les sourcils en posant mon regard dans le sien. « Je tenais énormément à toi…vraiment. Si j’en avais eu la possibilité, je serais resté… » Oui, mais je n’étais pas majeur, trop jeune, je ne prenais pas mes propres décisions. Malheureusement. Elle finit par tapoter mon genou et moi, à la place, je l’attire contre moi pour la serrer dans mes bras. Après tant d’années, ça fait un bien fou, c’est étrange, mais bien présent. Face à ses paroles, je sens un léger pincement au cœur, glissant mes doigts dans ses cheveux, dans sa nuque. « Tu n’as jamais été qu’un vague souvenir Louison, je n’irais nulle part, maintenant que je suis là, j’y reste d’accord ? » Murmurais-je simplement alors qu’elle lève le visage vers moi et que moi, je baisse légèrement le mien pour plonger mes iris dans les siennes. Elle fini par se détacher et je la laisse faire, secouant affirmativement la tête, me redressant aussi, souriant à ses dernières paroles. « Je n’habite pas loin d’ici non…et, ouai, je me déplace en cheval, sauf que y’a plusieurs chevaux sous le capot si tu vois ce que je veux dire. Laisse-moi juste le temps d’aller me changer…Histoire d’enlever la blouse blanche, bien que j’en suis sûr, elle me donne un air sexy ! » Je ris doucement avant d’approcher légèrement et de déposer un simple baiser sur son front, m’éclipsant rapidement pour prendre mes affaires et me remettre en civil. Dix minutes plus tard, je rejoins Louison dans l’entrée, saluant quelques personnes au passage. « Alors, tu veux aller où ? »
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