Je suis dans un restaurant, assises en face de toi, toi qui me fait perdre la tête. Dans les films, les dialogues sont toujours sexy, enivrant. Nous ? On parle d'odeur de station essence .. « Mais non ça pue l'essence ! Comment tu peux aimer ça ? » J'te regard d'un air interrogatif. « Rassure moi, tu vas pas trainer la nuit dans des stations essences pour snifer les pompes ? » Franchement, j'suis plus à l'abri de rien avec toi. Le serveur débarque, tu commences à raconter de la merde et j'ai déjà envie de rire. Puis tu dis que tu sais pas qui je suis, que tu me connais pas. Le serveur nous regarde vraiment bizarrement avant de rejoindre les cuisines. Wow, il doit se dire qu'on est complètement tarés, sûrement échappés d'un asile. En vrai, moi aussi j'me pose des questions des fois. Et tu te mets à bouder. C'est ce que j'ai encore fait ? « Quoi ?? Je t'ai humilié ?? Mais je voulais juste être gentille et que tu vois que je pense à toi ! T'es chiant ! » Deux enfants je vous dis. Puis tu me dis que t'es plus du genre à demander en mariage dans un resto Thai. Je lève les yeux et je grimace. Franchement, je préfère encore une demande en mariage au mcdo que dans un resto thai. « Comment ça moins conventionnel ? » Bah ouais j'me pose des questions maintenant. C'est pas que je veux que tu me demandes en mariage hein, rien à voir, mais je veux savoir quelle genre de demande tu pourrais faire à une nana. Je crains le pire mais en même temps ce serait forcément original. Les demandes dans des resto chic avec balade sur la plage devant un couché de soleil, moi ça me donne envie de vomir. Et puis alors que je suis en train d'essayer de récupérer ton attention, tes yeux dans les miennes, je sais pas ce que tu branles mais un truc tape sous la table, certainement pas ta bite vu que t'as du mal avec moi en ce moment, et tu te mets à crier. Je suis surprise, encore plus quand tu renverse les verres et que ton verre d'eau vient couler sur moi. Sauf que j'étais un peu avancer sur la table pour essayer de minimiser les risques. Résultat ? L'eau à totalement tremper le eau de ma robe et tu peux remarquer dès à présent que je ne porte pas de soutiens-gorge sous ma robe.. Je suis pas gênée du tout, plutôt amusé. « Oups » Oups totalement ironique puisque je souris de manière ultra provocante !

Parle pour toi, j’adore l’odeur de l’essence comme toi tu adores l’odeur du désodorisant pour les chiottes, j’sais pas. « Si des fois, quand j’ai plus de joints, ça me fait le même effet et pour zéro dollar » Tu veux toujours de moi ? Je commence à faire peur ? J’vois pas ce qu’il y a d’effrayant a kiffer le pétrole raffiné. Au bout de quelques minutes de discussion où on ne se concerte pas du tout sur le menu à choisir, un serveur débarque. À partir de cette intrusion, je me mélange les pinceaux. J’suis fiché. Le voyant violeur clignote sur mon front. Et toi, tu en rajoutes sur ma phobie des microbes et autres germes dégoûtantes. Génial, en plus d’être un violeur, j’suis aussi un obsédé de la propreté maintenant. Ça va pas de pair hein. « C’est loupé, ils vont cracher dessus ou mettre des touffes de poil de kiki dans le jus » Un gamin. J’suis un gamin et j’y peux rien, j’changerais pas. À quatre vingt dix ans, j’agirais toujours identiquement. Je rebondis ensuite sur ton allusion au mariage, mais je m’aventure dans un terrain complètement inconnu là. J’ai fait mon malin. « J’ferais du sur-mesure, pour toi, j’irais sûrement sur la tombe de ton grand-père, j’en sais rien. Je lui demanderais s’il veut bien de moi dans la famille » Le mariage célèbre la vie et je t’emmènerais dans un lieu où règne la mort, logique. « Ou bien je m’agenouillerai au bloc opératoire, en plein milieu d’une opération à coeur ouvert que tu dirigeras.. » J’ai compris, je n’ai aucune idée digne d’un conte de fée, mais j’trouve ça juste surfait et nian-nian. Le coup de la bague dans le champagne, boring. Le coucher de soleil, boring. Les bougies, boring. Non ? Tu voudrais ça toi ? J’sais pas. Pourquoi on en discute, c’est bien loin de nous arriver après tout.. J’suis perturbé maintenant. Je relève trop fort mon genou et il secoue violemment toute la table. Mon verre roule et se déverse sur toi. Aucune réaction, j’ai un pète au casque, manque de connexions. Ta robe devient transparente, magie. J’vois tes tétons qui me saluent. Élévation soudaine dans mon slip. Mon index pointe tour à tour tes seins et je bégaie « On.. on voit tes mamelles, t’as ou..oublié de mettre un soutien-gorge » Une de mes mains part comprimer ma trique. Je croyais que ma queue était foutue te concernant. « Qu’est-ce que tu fais ? Arrête ! Tu me cherches ou je rêve ? » J’sais plus quoi faire, ni où me mettre. Tout le monde nous regarde. J’ai l’impression que tout le monde sait pour mon érection, mais c’est juste le boucan que j’ai produit qui a attiré l’attention hein ? « Tu veux ma veste ? J’refuse que quelqu’un d’autre voit ça, c’est à moi.. »

Non mais t'es sérieux ? Tu aimes l'odeur de l'essence au point d'aller dans des stations pour te shooter ? Putain mais t'es vraiment bizarre. Et je le suis carrément aussi ! Parce qu'à ma place, n'importe qui t'aurais trouvé trop déséquilibré et se serait barré. Mais pas moi. En fait je trouve ça totalement loufoque mais à ta décharge, moi c'était l'odeur du marqueur que j'adorais sentie et j'aimais bien le goût de la colle aussi. Du coup j'me dis à chacun ses tares quoi. Quand le serveur arrive, on lui offre un spectacle digne d'un asile psychiatrique. J'ai pas mon honte, j'ai même pas envie de fuir. J'adore ta folie et je crois que c'est parce qu'elle se reflète dans la mienne.« Arrête de faire l'enfant un peu Phin, tout le monde sait qu'il n'y a pas de jus dans la paella ! Et puis si ça se trouve, le chef il à même pas de poil et encore moins de kiki » Oui j'entre dans ton jeu parce que ce que tu me fais rire. Dans ma vie de tout les jours je dois être un médecin, l'ainée d'une famille; une Eliot, une Kennedy. J'ai jamais le temps d'être juste moi Hope, une meuf totalement barrée et une grosse gamine. Avec toi, je peux être qui je veux et encore plus moi-même. Et je ris comme Hope le ferait, à gorge déployé quand tu me décris comment tu me demanderais en mariage. Quand tu parlais de ça, je pensais pas que tu parlais de moi, je pensais que tu parlais d'une demande en mariage lambda. C'est mignon et effrayant que tu l'adapte à moi. « J'suis sûr qu'il t'aurais adoré. » Je souris doucement. « J'adore l'idée de l'opération ! J'te dirais oui en levant mon scalpel en l'air » Je rigole. Ouais je viens de dire que je dirais oui mais c'est parce qu'on rigole hein ? On en est pas encore là. Heureusement on a pas le temps d'en parler plus, parce que je commence à être gênée mais surtout parce que tu tapes violemment dans la table. Tout ce renverse, j'essaie de minimiser les dégâts, relève ton verre, éponge la table et .. l'eau atteint ma robe avant que j'ai eu le temps de tout éponger. Au lieu de râler, ça me fait sourire. J'te lance même un petit sourire provocateur. Toi tu bégaies, je t'intimide ? « J'ai pas oublié non.. » j'ai fais exprès. « Moi te chercher ? Jamais enfin. » Je cherche même pas à essuyer le haut de ma robe, au contraire, je pose mes deux mains sur ma poitrine, ce qui fait mouler ma robe encore plus contre ma poitrine que tu peux presque voir en entière à travers maintenant. « Non ça va, j'me sens bien, j'ai même un peu trop chaud. A toi vraiment ? » J'te provoque vraiment beaucoup mais je veux voir si j'te fais toujours de l'effet ou si l'histoire avec Elliot a vraiment tout brisé.

POURQUOI ? Le mariage, c’est une supercherie. Mes parents se sont séparés sous mes yeux. Pourquoi j’y pense avec toi ? Surtout toi, t’es le type de fille qui doit se lasser des hommes en permanence. J’ai si peur que cela m’arrive que j’en viens à inventer des scénarios burlesques pour t’impressionner. J’parle de Jojo Kennedy. JOJO. Il a rien demandé le pauvre, il est sous terre depuis des décennies, dévoré par des vers. Il en a rien à foutre de Phineas Abernathy. « T’aimes l’idée de l’opération ? T’as dit que tu me dirais ouiiiii, han ! » J’inspire un peu d’air, genre, choqué. Je mélange mon rire au tien. Mon genou fracasse simultanément le dessous de la table. Tout vibre. Les verres basculent. Le mien se déverse sur la nappe. Une rivière de flotte serpente jusqu’à ton haut. Pourquoi t’as reposé tes seins sur la table sérieux ? Trop lourds ? Maintenant je vois tout de tout. Je discerne parfaitement tes petites pointes que je rêverais de coincer entre mes dents de T-rex. « Si, tu me provoques, tu fais ta chaudière ! » Han, tu tires sur ton tissu et je vois encore mieux tous les détails. Mon zizi s’enflamme dans mon boxer. « Ouais, c’est.. c’est à moi tout ça, cache les putain je vais devenir fou » Je tape du poing sur la table et le serveur revient à cet instant là. Il remarque la catastrophe naturelle, mais surtout ta poitrine bien trop visible. J’suis rouge, rouge de colère. Le mec met trois cent ans à déposer ton assiette de ton côté. « Disposez s’il vous plaît, il n’y a rien à voir, c’est moi qui les lécherais ce soir, sorry not sorry » Disposez ? J’me crois au Moyen âge depuis quand moi ? Le serveur décampe enfin. Je me tortille sur ma chaise, prêt à me lever pour assommer ce crétin afin qu'il oublie ce qu'il vient de voir « Il a tout vu, je le hais, je vais lui couper la bite » maugréais-je en respirant comme un phoque en pleine détresse respiratoire. « Je bande, t’es contente ? » murmurais-je en attrapant une moule dans mon assiette. À mon tour de te chauffer. Séparant légèrement les coquilles autour du mollusque, je passe ensuite ma langue dans la fente et je la remue à l’intérieur comme un teubé. Bonjour les bruits de salive évocateurs. « Elle aime ça la salope, t’es pas trop jalouse ? » Je reprends de plus belle. Du bouillon coule sur mes lèvres, bordel, j’suis con ou quoi ? Cette fille me rend encore plus con que je le suis. « Mh Hope, elle mouille plus que toi !! »

« Oui j'aime l'idée de l'opération, c'est original et c'est drôle. Et je suis sûr qu'avec une blouse, des gants, un masque chirurgical et une charlotte tu serais quand même sexy. » Voilà voilà, on sait déjà comment se déroulera la demande en mariage. C'est bizarre d'imaginer ça, parce que le pire c'est que j'ai absolument aucun mal à me faire le film dans ma tête.. « Oui bah détends toi hein. » Ça va c'est bon on va pas s'éterniser sur ça. De toute manière on a pas le temps, tu démontes toute table en un coup de genou. Ton verre s'étale sur la table, laissant son contenu arriver jusqu'à moi. Heureusement, je tenais mon verre dans ma main. Le haut de ma robe lui n'est pas épargné, il est complètement trempé, laissant apparaitre ma poitrine à travers, parce que ouais, j'ai pas mis de soutiens gorge. A la base c'était dans le but de te laisser imaginer comment c'était en dessous quand en pleins milieu du repas je t'aurais dis que je portais pas de sous-vêtement. Mais là c'était encore mieux, tu pouvais voir par toi même. « Moi faire ma chaudière ? Je vois pas de quoi tu parles. » Je m'avance un peu plus vers toi pour te chuchoter assez fort : « Au fait, je porte pas de sous-vêtement en bas non plus. » Petit clin d'oeil avant de croiser les jambes, un petit sourire fière sur le visage. « A toi t'es vraiment sûr ? Tu les veux encore ? » Ouais mon but c'est qu'on termine pas le repas tellement que t'auras envie de moi ! Tu t'en mordra les doigts de m'avoir frustré à l'hôtel, après l'enterrement. J'ai pas le temps de continuer à te torturer, le serveur débarque avec nos plats. Gros gros matage de mes seins en direct et je te vois changer de couleur. T'es jaloux ? Putain t'es grave jaloux ! J'explose de rire quand tu lui demande de disposer et je lève un sourcil quand tu dis que c'est toi qui va lécher mes seins ce soir. « Ah bon c'est toi qui me fait ça ce soir ? » Oh déjà que la soirée était intéressant mais là c'est de mieux en mieux. En plus tu me dis que tu bandes alors je suis contente. D'ailleurs je te fais un grand sourire. Et puis tu te mets à faire littéralement un cunni à une moule. Pas ma moule, pas celle de la voisine, la moule, l'animal qui était vivant, dans ton assiette. J'suis folle si je te dis que ça a un côté sexy de voir ce que tu fais comme mouvement quand t'es entre mes cuisses ? J'me mords la lèvre en te regardant faire. Tu veux la jouer comme ça ? Aucun problème ! J'attrape un crevette et je me mets à sucer la queue d'une manière tellement cochonne que n'importe qui rougirait en voyant ça. Je lèche le bout de la queue avant de l'enfourner dans ma bouche et de la ressortir en te lâchant pas du regard. En même temps, je déchausse un de mes pieds de mon escarpin et je viens glisser mon pieds entre tes jambes pour te caresser le sexe à travers ton pantalon. « Tu détestes toujours autant la paella ? » Je vais te la faire aimer moi tu vas voir.

Euh. La paella. On est ici pour manger de la paella. Tes seins, tu les caches jusqu’à ce qu’on rentre j’dis. Tu m’allumes là. Je prends feu. J’sais plus où me mettre. J’arrête pas de regarder dans tous les sens comme un taré. T’en rajoutes des couches et des couches. J’suis un puceau forever moi. « T’es venue toute nue sous ta robe ? Putain, mais tu vas vraiment choper des microbes ! Tu prendras une douche en rentrant » Le mec super chiant est là. Quoi ? La chaise sur laquelle t’es assise doit comporter des millions de bactéries, j’veux pas étaler ma langue et récupérer tout ça plus tard moi. Tu continues de me narguer. Je t’ignore. J’fixe plutôt le serveur qui se noie dans ton décolleté. J’vais le dégommer lui, d’où il mate ma presque petite-amie ! Oust, j’accélère le service pour le virer de notre moment. « Ouais, c’est moi, tu vas t’en souvenir toute ta vie » Phineas prend la confiance oléééé. Ça mérite une Ola nan ? Comme au stade là, putain, ça me manque d’aller voir des match de foot, en Europe hein, ici c’est de la merde en boite. Bref, je n’en ai pas fini avec toi. Tu m’as cherché, tu vas me trouver. M’ébouillantant les doigts, je ramène une moule à ma bouche pour la titiller du bout de ma langue. Du jus emprisonné dans la coquille coule sur mes lèvres et mon menton. Ok, c’est peut-être plus répugnant que bandant non ? Je te lance des regards coquins, les yeux plissés comme si je prenais mon pied alors que c’est vraiment moyen. Disons que ta moule est moins salée que celle-ci, beaucoup moins quoi. J’oublie que le reste de la salle peut contempler ce spectacle ridicule. À ton tour, tu chopes une crevette qui n’a rien demandé et tu la.. suces. Tu lui suces le queue. Abasourdi, mon coquillage tombe dans mon riz. Je déglutis péniblement et je sursaute quand je sens tes orteils se balader entre mes cuisses. « Je la hais toujours autant » marmonnais-je entre mes dents vissées entre elles. J’en peux plus. Ça fait trop longtemps que j'ai envie de te baiser. On est obligé de manger ? On peut toujours donner ça à des sans-abris non ? Ou je peux tout anéantir pour mettre un terme à ce repas. Oh ouais. Tout à coup, je me rigidifie. Je ris intérieurement et paf. Je m’éclate la tête dans mon assiette. Je bouge plus. J’ai la gueule collée dans les grains de riz et les petits-pois. Une crevette me rentre un peu dans la narine et une moule me pète l'oeil. Crise cardiaque. Je vais mourir noyé dans un plat que je déteste. Aidez-moi. J'ai plus d'air. Sors moi de là putain ! Ils sont où tes réflexes de médecin ?

T'as l'air totalement perdu à regarder à droite et à gauche sans arriver à poser ton regard quelque part. On dirait que tu paniques. Ah oui, tu paniques parce que tu as peur que quelqu'un de plus que le serveur ne remarque qu'on voit à travers ma robe. Tu commences surtout à me donner des ordres et au lieu de m'insupporter ça m'excite. Ouais quand tu m'ordonnes de prendre une douche en rentrant, j'adore ça. Me dis pas que je suis bizarre parce que tu l'es autant que moi d'abord ! « Mais je vais pas attraper des microbes ! Je suis pas assises à même la chaise, je suis assise sur ma robe. Je vois pas en quoi un tout petit bout de tissus en plus aurait empêché quoi que ce soit. » Ouais parce que je suis pas du genre à porter des grosses culottes de grand-mère en coton hein ! Puis tu me dis que ce soir, c'est toi qui me touche et personne d'autre et que je vais m'en souvenir toute ma vie. Je lâche ma fourchette qui tombe dans mon assiette et je plante mon regard dans le tiens. « Et on attend quoi du coup ? » J'ai pas faaaaaaaaaaaim ! J'ai juste envie que tu me prennes dans un coin. T'as même pas idée de comment j'étais frustrée après la nuit dans l'hôtel. Ouais tu m'a pris dans tes bras pour que je m'endorme, j'ai vu une facette de toi bien plus calme et affectueuse que d'habitude. Tu m'a caressé les cheveux jusqu'à ce que je ferme les yeux, que mes sanglots se calmes et que je puisse me reposer. Mais moi j'avais envie de toi, comme tout le temps en fait. J'ai plus envie de sexe, j'ai envie de Phineas Abernathy ! Des fois le soir, quand t'es à la Winthrop je repense à nos moments ensemble et j'me touche. Avant je faisais ça sur un porno comme tout le monde. Et maintenant tu hantes même mes fantasmes espèce d'emmerdeur ! Alors te regarder faire un cunni à une moule dans ton assiette, ça me chauffe à mort ! Normalement, n'importe qui de censé aurait trouvé ça complètement débile et gênant. Mais nous sommes débiles et gênant chéri ! Alors moi je me mords la lèvre en imaginant que c'est moi à la place du crustacé. « Arrête ça tout de suite ou je te saute dessus Phineas ! » Voilà, ça s'est dit déjà ! D'ailleurs je joins mes envies à des gestes, je viens glisser mon pieds sous la table, jusqu'à ton entre jambe pour te malaxer le membre à travers ton pantalon. Et alors t'as une réaction à laquelle je ne m'attendais absolument pas du tout. Pourtant je commence à te connaitre, je devrais savoir que t'allais juste pas te lever, remercier le serveur et me raccompagner à ma voiture ! Bah non ! Toi tu t'enfonce la tête dans l'assiette. Pendant 3 secondes je réagis pas. Puis je me mets à rire parce que putain c'est complètement wtf de faire ça. Sauf que les gens autours de nous commencent à parler, s'inquiéter et s'agiter. Ils pensent que t'as vraiment fait un malaise. Du coup faut que je réagisse pour pas passer pour une veuve noir qui t'as empoisonné. J'me lève tout à coup de la table, faisant signe aux gens de se calmer. « Calmez-vous, tout va bien, je suis médecin. » Je redescends un peu ma robe le long de mes cuisses et je me demande comment je vais récupérer ta tête sans m'en foutre de partout.. J'attrape tes oreilles et je tire dessus pour basculer ta tête en arrière. Aaaaaaaaaaah t'as du riz dans les narines ! J'me retiens de pas éclater de rire et je défais ta cravate, parce que ouais t'en portais une ce soir. Je l'utilise pour nettoyer ton visage parce qu'on a plus de serviette, t'as tout mouillé ! Une fois le chorizo décollé de ta gueule, j'te bouche le nez et je colle ma bouche contre la tienne. Sauf que au lieu de souffler de l'air dedans, j'enfourne ma langue pour aller trouver la tienne. Une fois fait je me redresse, les gens doivent se dire que je suis le pire médecin sur terre. « Tout va bien il respire. Vous pouvez continuer de manger et bon appétit à tous ! » J'me tourne vers toi et j'te chuchote doucement : « On va au toilettes pour te nettoyer ? » Bah ouais t'as du jus orange de partout !

On attend que je remplisse mon ventre poupée ! Si je dois te tirer toute la nuit, me faut des forces, même si je vais manger en apnée ce putain de riz qui apporte rien à l’organisme. Sois sage, quelle impatiente celle-là. Je le vois ton petit regard aguicheur hein, je le vois. Tiens, un petit aperçu. Cunnilingus de moule élevée dans je ne sais quel bassin. Mate bien, rappelle toi de ma langue qui glisse entre.. « Ne fais pas honte à ton nom jeune fille » J’sais très bien que tu pourrais sauter sur cette table pour me bouffer la gueule. Je le sais, t’es pas très équilibrée et c’est ce qui me plaît. Phin’ il a pas le temps de niaiser et de lire entre les lignes. Il va droit au but, Olympique de Marseille frère. Et merde, j’me suis fait avoir à mon propre jeu. Tu te mets à aspirer la queue d’une pauvre crevette rose et j’commence à être sacrément à l’étroit dans mon slip power rangers. Pire, tu passes tes orteils sur ma bosse, j’deviens tout rouge et l’envie de te retourner pour m’enfoncer en toi me traverse violemment l’esprit. Stooop. Court-circuit. Phin il plonge la tête dans la paella. Aucune réaction. Enfin, si je tends bien l’oreille, j’entends quand même des « oh » « han » « qu’est-ce qu’il se passe ». Bah rien les mecs, il se passe rien, j’ai juste la quequette qui colle et les bonbons qui font des bonds. J’ris tout seul. Bon. Tic tac. Ouf ! Tu te relèves et aïe bordel de merde ! Tu tires sur mes oreilles ultra-sensibles pour me sortir la tête de mon plat. J’ai le visage recouvert de bouffe gluante. Regarde ce que je suis prêt à faire pour toi ! J’mets mon visage dans une paella ! Inspirant bruyamment pour calmer tous les cons aux alentours, je te regarde admirativement me défaire ma pauvre cravate. « J’ai fait un AVC non ??? T’es qui jolie rousse ? » Je plaque ma main sur ton cul alors que tu nettoies ma frimousse de mon accessoire gorgé d’eau. Et paf, tu m’embrasses en me bouchant le nez. J’ai pas pris d’air, je me sens vraiment mourir. T’es barge, vraiment barge !!! Ahhh, ok. J’ai pigé, tu fais genre que tu me réanimes ! « I’M ALIIIIVE » Je me relève et agite mes bras au-dessus de ma tête comme si je venais de gagner une compétition de … Pierre-feuille-ciseaux là. « Ouais et ensuite on rentre s’il te plaît.. Ne me prends pas là-bas, près des cuvettes, c’est hors de question, je commence à te connaître » Pas de han han dans les WC, NEVER. J’sais que t’es chaude, mais patience. Alors j’rentre dans les chiottes, mais je cours au bout comme un fou en faisant un signe de croix avec mes deux index « Vade retro satanas !!! »

Comment ça "ne fais pas honte à ton nom" ? Je rigole un peu avant de prendre un gorgée de mon verre de vin qui lui, bien heureusement, ne s'est pas crashé sur la table. « Pff je suis sûr que papy Kennedy devait sauter sur Jackie dès qu'il en avait l'occasion. Quand on vois mon cousin et moi, la nymphomanie c'est de famille crois moi. » Ah ouais parce que Hardin c'est un chaud du slip, il soulève des petites meufs à la pelle. Une machine, on l'arrête plus. Moi j'me suis calmée depuis que je t'ai promis une totale exclu sur mon minou. J'suis frustrée là, j'te regarde taper un cunni à une putain de moule alors que la mienne elle t'attend depuis quelques temps maintenant. Du coup je me venge ! Ouais ça marche comme ça avec moi. J'attrape une crevette et je me mets à la sucer de manière tellement sexuelle que même moi je m'excite toute seule. C'est quoi notre problème sérieux ? On se chauffe avec les ingrédients d'une paella, dans un restaurant remplit de gens. J'ai pas trop le temps de tenter quoi que ce soit ce plus, je crois que je t'ai achevé entre la queue de crevette, la robe transparente et le pieds sous la table. T'enfonces carrément ta tête dans ton assiette, ce qui me fait buguer. Je m'attendais tellement pas à ça. Et j'ai tellement envie de rire quand je vois ce que t'es capable de faire. Putain tu me fais tout le temps rire c'est fou, avec toi je passe ma vie à sourire, à rire, à m'amuser, à faire l'idiote. T'es bon pour moi Phin, t'es vraiment bon pour moi, je peux pas te lâcher. Surtout pas maintenant que les gens commencent à se demander ce qu'il se passe. Bah ouais ils pensent que tu fais un malaise et si je fais rien ça va devenir suspect. Alors je fais comme dans les film en mode "Pas de soucis je gère, je suis la femme de la situation, j'suis médecin les gars" J'me lève et je commence les "premiers soins de secours". Dès que je vois ta tronche pleine de riz gluant, j'ai envie de rire mais je me contiens. « C'est ça t'as fait un Accident Vraiment Con ! J'suis ta mère ! » Ca me fait rire de dire ça parce que tu plaques ta main sur mon cul, au moment où j'te dis que je suis ta mère. On a un problème avec les blagues d'inceste. Allez un petit bouche à langue et t'es sur pieds, déjà en train de gueuler comme un putois dans tout le resto. J'te propose d'aller te nettoyer dans les toilettes, j'ai aussi une petite idée derrière la tête mais tu me dis déjà non. Mais arrête de me frustrer bon sang !!! Je vais finir par te baiser dans ma voiture, sur le parking du restaurant tellement j'ai plus le temps ! J'ai l'impression de te courir après comme une harceleuse et toi tu me mets des vents. Espèce de goujat ! On arrive dans les chiottes d'ailleurs et j'ai même pas le temps de quoi que ce soit que tu cours comme un gosse au bout du toilette comme pour m'échapper, me criant un truc en latin. « Tu sais que je suis ni un vampire, ni un démon donc que ce que tu fais ne sert à rien. » La preuve, j'avance encore vers toi, jusqu'à ce que mon corps soit contre le tiens. « Allez mais roule moi une pelle au moins ! J'en peux plus moi ! » J'te supplie de m'embrasser. Je me mords la lèvre tandis que j'attrape une de tes mains que je fais glisser le long de mon ventre, jusqu'à ma poitrine. Mes tétons se mettent à pointer rien qu'à cause de la caresse de ta main sur l'un des deux. « Tu vas vraiment me laisser toute seule là dans l'attente ? » Je fais une mine faussement choquée. Ouais je joue carrément avec tes sentiments.


 

Je l’ai vu ! J’ai vu ton rictus, celui qui trahit ton envie de rire ! Avoue, je suis ton sketch préféré, je me renouvelle sans cesse et t’as jamais autant ris de ta vie qu’avec moi. J’ai pas de pognon, mais j’ai de l’humour. Comme toi. J’suis plié de rire intérieurement. Accident vraiment con. Pas mal. Ok, toi t’es riche et en plus, t’es drôle. C’est injuste. La tête enfin hors de la paella ma main se flanque ensuite sur ton cul rebondi. C’était plus fort que moi, ton derrière il m’aimante. Et hop, tu me roules une pelle. J’suis en apnée. Je me noie, glouglou. Ouf, tu finis par me relâcher et j’inspire profondément une bonne dose d’oxygène tout en me faisant traîner vers les chiottes du restaurant. Tu me prends pour un jambon ? J’connais très bien tes intentions. Par conséquent, dès que je pénètre dans ce nid à microbes, je me réfugie tout au fond en dégainant ma croix anti-tentation. « J’en sais rien après tout ! Peut-être que si, t’es une démone trop sexy ! À l’aaaaide !!! » Tu te rapproches de moi et je pousse un cri de cochon qu’on aurait égorgé. Mamah. Je suis québlo. Ton corps se colle au mien. Palpitations activées. Mon zizi gonfle. Le sang afflue dans mon zgeg, ça pulse de ouf. Tu te munis d’une de mes mains et tu la laisses traîner sur un de tes seins. C’est de plus en plus difficile de résister là. « J’aime te rendre folle » Récupérant ma paluche, j’amène la paire toute entière sur tes fesses. Je remonte ta robe et je caresse directement ta peau, je pétrie ton cul même, à la recherche d’un quelconque bout de tissus. « Putain, t’as vraiment pas mis de culotte, je te déteste » Tiens, fessée ! Je me mords la lèvre inférieure et j’prends enfin un air plus coquin, du genre, ‘ok, t’as gagné, j’vais te faire ta fête salope’. Salope est de trop, j'sais. Mes lèvres s’approchent des tiennes, je ne les effleure même pas, je les attise à quelques millimètres. « Je t’excite ? » Je suis en feu comme Soprano moi. Mes mains glissant sous tes fesses, j’en laisse une s'aventurer entre tes cuisses. Ne pas se tromper de trou, ne suuuurtooout pas se tromper de trooooou.