≈ ≈ ≈
{ njut }
crédit/ tumblr ✰ w/louison chamberlain

« Noté » Ne pas foirer, ne pas faire plus de mal que j'en avais déjà fait. Plus facile à dire qu'à faire, je sais, mais il fallait pas que j'échoue parce que Louison avait un coeur pur mine de rien et je ne faisais que l'ébranler un peu plus à chacune de mes erreurs, je le fissurais. Un jour, il sera en mille morceaux, sans que je puisse être capable de tout recoller pour n'en faire qu'une seule et unique pièce. Mais ouais, le 14 février de cette année a changé bien des choses dans nos vies respectives, ce qui faisait qu'elle et moi étions là, en Suède, ensemble envers et contre tout. Du moins, c'est ce que j'espérais. Mine de rien, j'avais peur de faire la moindre erreur à présent, la moindre boulette qui pourrait me la faire perdre à tout jamais. « Mh, Halloween ? Je prends note » que je disais d'un sourire en coin. Ouais, passer du temps avec elle m'allait très bien, qu'importe l'occasion. Seulement, elle avait des questions, sur les regrets et je n'étais pas sûr d'apporter la bonne réponse. J'avais confirmation quand je voyais qu'elle s'éteignait un peu plus. Et puis ses mots... ouais, ils voulaient tout dire. « Hey, hey... Avec des si, on refait le monde » Et c'était vrai. Le fait est que les choses s'étaient déroulées de cette façon et on ne pouvait plus rien y faire. Camila a été en désintox, je l'ai trompée et on est en Suède, point. « Je suis avec toi là, non ? On est tous les deux, dans un chalet, perdu au milieu de nul part... le reste n'a plus d'importance » Enfin, j'osais croire que c'était la même chose pour elle mais je pense qu'elle va avoir du mal à se livrer totalement à moi, pas dans l'immédiat en tout cas et il fallait que je fasse en sorte qu'elle se sente en confiance. Je sentais alors ses mains toucher mon torse avant qu'elle ne mette de la distance entre nous, encore une fois, cherchant une échappatoire en prétextant aller dehors. Meh, si elle voulait. De toute façon, on était là pour se changer les idées, pas vraiment pour rester dans le chalet. Sortant mon téléphone de la poche pour voir l'heure qu'il était ici, je le remettais aussi sec, ignorant toutes les notifications que je pouvais avoir. « Allons-y » J'attrapais sa veste sur le lit et je revenais vers elle pour le lui tendre afin qu'elle ne prenne pas trop froid. J'attrapais la mienne et j'emboitais le pas pour sortir, attendant qu'elle soit sortie pour refermer derrière moi. La fin d'après-midi se passait tranquillement, à marcher tous les deux pour découvrir les alentours et surtout prendre l'air. Il était bon ici, pas pollué, pas souillé par les industrialisations. On était bien. Si bien qu'une fois de retour au chalet, après un bon repas à l'auberge du village, je venais m'allonger directement dans le lit, regardant le plafond. Ouais, j'étais bien avec elle, vraiment bien. Et je sais que j'avais beaucoup de choses à gérer, mais elle était là, avec moi, et ça me suffisait amplement. « Je sais que c'est peut-être trop tôt ou... je sais pas, mais je me dis que d'ici quelques semaines... mois ? J'en sais rien... Je me dis qu'on pourrait prendre un appart tous les deux »

≈ ≈ ≈
{ njut }
crédit/ tumblr ✰ w/louison chamberlain

Je me sens revivre, regonfler à bloc et boum, tout redescend à l’apparition de ton regret. J’me sens désormais oppressée. Le souffle coupé. Je réinvente le passé dans ma tête. Je reviens en arrière, les scénarios se multipliant et modifiant le présent que je vis aujourd’hui. T’as raison, avec des si, on referait le monde. Et j’veux pas le refaire notre monde, il est presque parfait comme ça, presque. Alors ouais, j’aurais pu continuer à faire ma rabat-joie, en disant que le "reste" reviendrait bien assez vite nous hanter, mais j’ai finalement jeté l’éponge. À quoi bon ? Je ne maîtrise rien, je peux toujours faire des pronostics et puis c’est tout. J’préfère alors m’aérer et m’amuser comme une fille de vingt-trois ans plutôt que me prendre la tête indéfiniment sur des variables incontrôlables. À tes côtés, j’ai ainsi pu régénéré mes poumons encrassés pendant plusieurs heures. Je me suis aussi pris d’affection pour la nature de ton pays et pour sa gastronomie. Le ventre plein et les papilles conquises, nous avons finalement retrouvé le chemin de notre chalet sous un beau ciel étoilé. Enfin à l'intérieur, je me débarrasse de mon mille-feuille de vêtements pour enfiler mon pyjama. Je me faufile ensuite à la salle de bain pour me débarbouiller en prenant soin de laisser la porte ouverte. Et alors que je brosse activement mes dents, je t’entends tout à coup me proposer de vivre ensemble ?? Apparaissant lentement dans l’embrasure, je te fixe la bouche recouverte de mousse, ma brosse tendue comme une baguette magique en ta direction. « Mh, deux checondes » que je marmonne en tournant les talons. J’rêve ? Tu m’as bien proposé de.. vivre dans un appart, rien que toi et moi.. ? J’ai le coeur qui carbure. Je crache le dentifrice dans le lavabo et je me redresse en observant mon reflet. Bien sûr que je le veux, bien sûr ! Revenant dans la chambre, je grimpe sur le lit, déformant ainsi le matelas sous mon poids. Je m’agenouille ensuite à côté de toi, mes mains entre mes cuisses et je te regarde. Je te regarde, mon bas-ventre en ébullition. Je me penche ensuite au-dessus de toi, mes mains encerclant ton visage et je t’embrasse. Je colle et décolle nos lèvres plusieurs fois sans m’en lasser. C’est tellement inattendu. J’sais pas quoi dire. Pourquoi maintenant ? Damn, j’ai envie de te faire l’amour. Ça tape fort. Ça brûle. Je te désire ardemment. T’as pas le droit de sortir des bombes pareilles sans prévenir ! « Ne réfléchis pas. Trop tôt ou non, qui peut en juger ? On s’en fout. Quand tu seras vraiment prêt, mes valises seront prêtes. » Vivre avec toi, c’est un des aboutissements de notre amour. J’trouve ça logique de vouloir vivre sous le même toit quand on ne peut pas se passer de l’autre plus d'une nuit. Et puis on a un passé. On commence à se connaître. C'est différent d'Ezio avec qui je me suis installée après dix jours de relation. C'est complètement différent.. « Qu’est-ce qui t’as fait dire ça ? T’as eu un déclic ? Une révélation ? » Souriant tendrement, je finis par basculer sur le dos avant de me blottir tout contre toi. Ma main se calant sur ton torse, je relève ma bouille vers la tienne en pinçant mes lèvres. « Boston ou Cambridge ? » Pardon.. Tu me fais fantasmer aussi ! J'ai le droit non ? Juste un peu..

≈ ≈ ≈
{ njut }
crédit/ tumblr ✰ w/louison chamberlain

Je ne voulais pas la blesser mais elle m’a demandé d’être honnête et je l’avais été. Honnête. Oui, j’avais des regrets sur la façon de faire les choses. Camila méritait mieux que ça, mieux que la façon dont je la traitais, pour la seconde fois. Elle, malgré tout ce qui a pu se passer entre nous, elle ne m’avait jamais trompé et… ouais, j’étais le pire connard qu’elle devait avoir croisé. J’étais pire que tout. Mais penser à Camila quand j’étais avec Louison, ce n’était pas sain alors je profitais de ce moment à l’extérieur pour faire le vide dans ma tête, au moins le temps de ce voyage en Suède. Je profitais de ces simples instants, de ces moments intimes et qui montraient notre amour à l’état pur. Je l’aimais Louison et s’il fallait que je lui dise nuit et jour, je le ferai. Elle avait le droit de douter de moi, mais j’allais lui prouver qu’elle n’avait plus besoin. J’allais faire les efforts nécessaires et.. voir ce que ça va donner. Après, peut-être qu’elle sera incapable d’aller au delà de mes nombreuses erreurs et rompra. C’était tout ce que je méritais si jamais ça m’arrive. Mais voilà, après une fin d’après midi à se promener, on a fini au restaurant où j’ai pu lui faire découvrir quelques spécialités d’ici. Enfin, celles que je connaissais tout du moins. Et puis il fut temps de rentrer au bercail et c’était une fois allongé dans le lit que je me mettais à lui sortir ce que j’avais sur le cœur, dans la tête. Un appartement, tous les deux. Ouais, ça pouvait être une bonne idée je crois, je sais pas. Je me dis que ça pourrait être plus simple pour elle si elle voulait réellement me connaître. Le vrai moi, celui de la vie de tous les jours. Seulement, quand je lui demande ça, elle était dans la salle de bains à se laver les dents, ce qui l’empêchait de me répondre dans l’immédiat. Mais je prenais mon mal en patience, je l’attendais tranquillement allongé, à regarder le plafond qui était au dessus de moi. Le bois était sûrement un peu trop présent mais c’était ce qui faisait le charme de l’endroit. J’espère juste que le futur appartement ne sera pas comme ça. Mine de rien, j’aimais le brut… l’industriel. Pas le boisé. Finalement elle revenait vers moi, montant sur le lit pour venir m’embrasser à plusieurs reprises, sans me laisser le temps d’en placer une. Mais je souriais, parce que je crois qu’elle est heureuse là, en cet instant. Elle oubliait tout le reste, elle pensait qu’à nous. « On se mettra à chercher tranquillement quand on rentrera alors » Disons que j’avais envie d’une certaine stabilité et je commençais à en avoir assez de vivre à la Dunster. Quand on a l’habitude d’un peu d’intimité, c’était dur de revenir à une communauté aussi grande. « J’ai envie d’avoir notre lit… notre chambre, notre endroit à nous » Pas un endroit qui serait commun à plusieurs personnes. Qu’on soit libre de faire ce qu’on veut, sans avoir forcément des regards de personnes qui ne nous connaissent pas. « Cambridge » C’était mieux. Histoire d’être proche de la fac, d’être proche de nos maisons — on était quand même tous les deux vices-présidents — et puis parce que Boston c’est loin quand on y réfléchit. « Enfin, on peut regarder les deux mais j’ai une préférence pour Cambridge » Je tournais la tête vers elle avant de l’embrasser tendrement. Une fois, deux fois… puis la troisième devenait un peu plus langoureuse. « Mh.. je me suis même pas lavé les dents, ça fait un mix chelou de ton dentifrice et des restes de mon dessert » que je disais en rigolant avant de venir m’installer au dessus d’elle, les deux bras me tenant suspendu.

≈ ≈ ≈
{ njut }
crédit/ tumblr ✰ w/louison chamberlain

Vivre ensemble. Toi et moi, sous le même toit. Notre conversation de tout à l’heure, ô combien dévastatrice se disloque et se désagrège. Je taperais presque de mes mains pour célébrer cette annonce. Non, calme toi Louison, ce serait d’un pathétique. Tout peut encore basculer après tout. J’appuie alors sur le frein et je te rejoins en tentant de dissiper la joie immense qui explose en moi. J’ai plus de mots, mes baisers devraient faire l’affaire non ? Tu sens à quel point j’suis emballée par cette idée ? Je pourrais t’embrasser jusqu’au petit matin pour que tu piges. « Oui, on fera ça » J’émousse mon excitation et me cale tout contre toi. C’est plus fort que moi. Le sujet me passionne déjà. « Heureusement que j’ai mis de côté avec mon job. » À part si on loue un meublé. Je trépigne déjà d’impatience. Ça évitera les « tu viens ou je viens ? » en pleine nuit. Ça me permettra de veiller sur toi, de te faire ton dîner, tablier noué à la taille ou de t’apporter ton petit-déjeuner au lit le week-end. « J’suis team Cambridge également » Boston est beaucoup plus bruyante, impersonnelle et loin du campus. J’approuve. Mon sourire de retour, tu viens l’embrasser. Plusieurs fois. Je réponds, encore et encore, attrapant ton visage d’une main. Et le baiser devient de plus en plus ardent quand tu joins ta langue endiablée. Mes sens se réveillent. Je me cambre, cherchant ta bouche avec gourmandise. « Oui, t’es carrément en retard pour aller au lit ! Comment on va faire quand on vivra ensemble et que j’aurais une loooongue journée le lendemain ? J'sortirais le fouet et je te courrais après dans toute la baraque » Je pouffe de rire, m’imaginant déjà dans une routine que je.. ne supporterais pas. Il n’y aura jamais de routine, j’tenterais de la rompre en permanence, j’peux pas vivre le même jour indéfiniment moi. Mon rire disparaissant peu à peu, j’encadre ta bouille de mes mains afin de capturer toute ton attention « Hey.. J’suis vraiment touchée que tu puisses.. que tu puisses te projeter un peu avec moi. » J’espère que ce n’est pas des paroles en l’air pour me garder auprès de toi le temps que tout se tasse avec ton ex -toujours- femme. Au final tu l’as bien trompé, tu pourrais me tromper également. C’est comme s’il y avait une flèche bidirectionnelle entre nous, entre Camila qui me maudissait sûrement à en souhaiter ma mort et moi-même. Et cette flèche, si elle existait encore pour toi, je voudrais vraiment que tu puisses l’effacer avant que l’on emménage ensemble. Question de principe. J’ai volontairement gommé celle te liant à Liam, alors à ton tour. Les aller-retour, j'suis pas fan. « Mh.. Et si tu.. tu te rends compte que j’suis une horreur au quotidien ? J’suis bordélique tu sais, tu vas craquer. N’empêche, le seul truc positif, c’est que je pourrais crier aussi fort que je veux quand tu me feras l’amour comme un fou » Étirant ma nuque, j'enveloppe ta lèvre inférieure entre les miennes et je me cramponne à ton fessier tout en ondulant sous ton corps. Et ici aussi j'peux crier, j'connais personne.

≈ ≈ ≈
{ njut }
crédit/ tumblr ✰ w/louison chamberlain

On était dans mon pays, tous les deux ensemble et moi, je parlais des États-Unis. Je parlais d'emménager avec elle dans un appartement qui nous serait propre, dans un lieu qui serait à nous et on aurait personne pour nous déranger. Un lieu où on pourrait baptiser toutes les pièces les unes après les autres, par la passion de notre amour. Oui, je parlais de ça alors qu'on était ici, à des milliers de kilomètres de Cambridge. « Heureusement oui, je sais pas comment on fera sinon ! » Je faisais mine d'être choqué avant de rire, me foutant ouvertement de sa tronche. On allait trouver une solution. Et même si je n'avais plus l'argent des Marriott-Wildingham, j'avais quand même mon compte épargne et il serait suffisant pour trouver quelque chose. Au pire, je me mettrai aussi à bosser. Peut-être quelque chose d'aussi dangereux que l'histoire des $10,000. « Va pour Cambridge alors... Un studio ou un deux pièces me va aussi, rien d'extravagant » Un cocon, comme ma chambre dans la coloc par exemple, avec une salle de bains et une cuisine pas loin. C'était pile ce que je voulais et j'étais certain qu'elle n'était pas compliquée sur ce point là. Mes lèvres liées aux siennes et je prolongeais ce baiser, l'approfondissant même par la même occasion avant de rompre le moment avec une remarque des plus tue-l'amour. « Arrête, je crois que je trouve ça excitant » Qu'elle me poursuive avec un fouet. Et je me mis à rire à lui voler un nouveau baiser. Je savais pertinemment que vivre avec elle ne serait pas de tout repos et c'était ce que je voulais. Qu'elle soit elle même et qu'elle me contamine un peu plus par sa façon d'être. Ses mains encadraient mon visage et je la regardais avec les yeux de l'amour. « Ça me fait plaisir... que tu aimes l'initiative » Je voulais lui prouver que c'était pas du vent cette histoire et qu'elle et moi, on avait le droit d'avoir une réelle chance d'être heureux ensemble. Je voulais qu'elle soit heureuse en tout cas et l'appartement sera peut-être le début de tout ça. Je venais chercher une nouvelle fois ses lèvres pour un baiser langoureux, histoire de marquer ce nouveau tournant dans notre histoire. Oui, je voulais son bonheur à tout prix et c'était ce que j'allais tenter de lui offrir. Je me mettais à rire à ses mots, sachant pertinemment comment elle était. Il suffisait de voir ma chambre quand elle était dans le coin, un vrai carnage. « Je m'en fiche de tout ça... du bordel ou de ta façon de vivre. Je veux juste être avec toi, t'aimer tous les jours et te le montrer tous les jours, que ce soit en te faisant l'amour ou par des gestes simples comme te préparer le petit dej ou t'écrire un petit mot sur le frigo avant de partir en cours » Ouais, je me voyais très bien vivre avec elle pour le coup. « Et je veux t'entendre crier quand je te fais l'amour... Là, ici, je veux t'entendre crier à quel point tu m'aimes » Ici, dans ce lit, j'allais lui faire l'amour. Ce soir comme tous les autres soirs qui allaient suivre. Et sans plus attendre, je venais chercher sa bouche pour l'embrasser, laissant la passion s'installer petit à petit. Ses mains sur mon fessier avaient un effet immédiat et je me collais à elle, frottant mon bassin au sien. « Montre moi à quel point tu m'aimes »

≈ ≈ ≈
{ njut }
crédit/ tumblr ✰ w/louison chamberlain

Est-ce que j’ai une tête à toucher l’extravagance ? J’suis madame tout le monde. L’authenticité, il n’y a rien de mieux. Certes, les matériaux nobles et l’espace ne sont pas négligeables, mais loin de notre bourse, du moins ‘pour le moment’. Et puis, plus on sera à l’étroit, plus ça m’ira. Ça ne me gênerait pas que tu doives me passer dessus pour aller aux chiottes ou à la cuisine. Loin de là. Plus j’aurais du Pluton, mieux je me porterais. J'suppose qu'on devra s’ajuster à nos rythmes respectifs et à nos petites habitudes. « Tu riras moins quand tu auras les fesses toutes rouges » Mes fossettes se creusent le temps que je fauche tes lèvres. Les baisers se rapprochent entre chacune de nos phrases, l’ambiance se réchauffe. Love is in the air. Pourquoi j’ai cette chanson dans la tête. Je suis.. heureuse. « Je nénupharise ton initiative » J’ai envie de danser, de sauter partout, j’ai envie de toi. La Suède est drôlement aphrodisiaque, qu’est-ce qu'il y avait dans le plat principal déjà ? Du gingembre ! Tout s'explique. Je dois être si rouge, entre le vin que j’ai bu et l’effet Westerberg. Bref, il faut aussi que tu saches que Louison Chamberlain est une tornade, elle embarque tout sur son passage, elle n’est pas ordonnée, ni organisée. Le quotidien à ses côtés, c’est parfois infernal. T’es toujours prêt ? Ne me dis pas tout ça, j’ai l’impression d’écouter un conte de fées. « Tu veux m’entendre crier à quel point je t’aaaaime ? » Mes mains s’agrippant à tes fesses, je relève mes hanches pour entrer plus fort en contact avec toi. Je me tortille, une main sur tes côtes, l’autre sur la base de ta nuque sensuelle. Et lorsque notre baiser respirant le désir et l’amour cesse, j’hurle un beau « JE T’AAAAAAAAAIMEEEEE » en français s’il vous plait. Désolé à nos voisins de chambre. Oops, je t’ai pas prévenu, t’as pas bouché tes oreilles et oui, ma voix peut être stridente lorsqu’elle grimpe dans les aigus. « Ça te suffit ? Encore ? » Innocente, j’écarquille mes grands yeux encore maquillés, te fixant dans les moindres détails, comme si tu n’étais qu’un foutu mirage. Un oasis en plein désert, l’homme de mes rêves. J’arrive pas à y croire. T'existe vraiment ? Je te pince alors une joue assez fort, assez pour te faire grimacer. « Tu as vraiment envie de moi ? Genre beaucoup beaucoup ? Si je te disais non, tu me bouderais et tu n'arriverais pas à dormir ? » Mes doigts se faufilent simultanément sous ton pull qui pique. Mes ongles ratissent ton dos bouillant et remontent à tes omoplates. J'éveille tes sens bébé, tout doucement. « Est-ce que Pluton peut survivre à la frustration ? » susurrais-je contre ta bouche, qu'importe si ton haleine n'est pas en adéquation parfaite avec la mienne. Le chocolat mentholé, c'est parfait dans ces circonstances.

≈ ≈ ≈
{ njut }
crédit/ tumblr ✰ w/louison chamberlain

Ouais, je me visualisais plutôt bien vivre avec elle, je voyais alors un quotidien qui était loin d'être morose et plutôt mouvementé pour le coup. Et ça ne me faisait pas peur. Au moins, j'aurai pour sûr ma dose de Louison dans ma journée et je ne pouvais qu'apprécier tout ça. Cette initiative était peut-être précipitée mais je m'en fichais, je la voulais, elle toute entière. Qu'importe le lieu, qu'importe l'heure. On aurait été chez nous et on aurait fait ce qu'on voulait. « C'est pas pour autant que tu les aimeras moins, au contraire » Me pinçant les lèvres, je nous voyais déjà jouer comme des enfants, à finir sur le lit tout en s'embrassant, avec des étoiles dans les yeux, une insouciance à toute épreuve. « Quoi, tu oses nénuphariser autre chose que moi ? Je suis choqué, très choqué » Mais je la taquinais surtout. Parce que ouais, j'avais juste hâte de trouver notre lieu de vie et où le début d'un nouveau chapitre de notre histoire prendrait vie. « Oui je veux » Et elle ne se faisait pas prier. Rapprochant nos deux corps, je sentais l'envie qui s'emparait de moi un peu plus à chaque seconde, tout en trouvant le moment bien trop cute pour le rompre avec quelque chose de plus pervers. « J'aurais pu dire que j'ai mal aux oreilles à cause de toi mais c'est la plus belle symphonie que je pouvais entendre... tu peux continuer si tu veux » Ouais, Louison, répète moi que tu m'aimes, encore et encore, parce que le rythme que mon coeur a entrepris, je n'avais pas envie qu'il s'arrête. Tu me rendais fou, tu me rendais dingue. Et tu réussissais à me faire tomber amoureux un peu plus chaque jour de la personne que tu es. Je finissais par sentir ses doigts pincer ma joue, et ouais, elle le faisait fort. Pourquoi ? J'en savais rien. Alors je grimaçais, avant de tirer la langue. « Beaucoup, beaucoup, beaucoup, beauuuuucouuuuup. Et je crois que je serai obligé de regarder les quelques photos de toi que j'ai, seul dans la salle de bains, les yeux fermés à imaginer ton corps, tes gestes, tes mots... Ce sera pas suffisant mais ce sera mieux que rien » J'avais toute une bibliothèque dans ma tête, pleins de moments à rejouer et j'avais l'embarras du choix pour le coup. Mes lèvres étaient proches de siennes, je sentais même son souffle s'abattre sur ma peau. « Il peut... Mais il n'en a pas envie. Il veut vivre dans un monde où la frustration est proscrite. Aussi bien pour lui que pour toi » Je glissais mes lèvres sur sa peau, sans déposer de baiser pour autant. « Je veux que tu sois toi avec moi. Pas de faux semblants, pas de retenue. Je veux pas te brider sous prétexte que je n'ai pas tendance à dire des mots crus ou autre... Si tu veux le dire, les extérioriser, je te laisse libre court... parce que je t'aime et je veux que tu sois heureuse » On avait toujours eu des besoins et des envies différents elle et moi, mais c'est pas pour autant qu'on était pas compatibles, au contraire. « Tulipe, nénuphar ou orchidée, qu'importe ce que tu veux ce soir bébé, je t'offre tout »

≈ ≈ ≈
{ njut }
crédit/ tumblr ✰ w/louison chamberlain

« J’ose nénuphariser l’idée de nous deux ensemble, sous le même toit.. Ne sois pas choqué ! » Je ne peux qu’idolâtrer cette invitation à emménager ensemble. Mon coeur t’appartient et il bat beaucoup plus allègrement quand tu es tout près de moi. La joie explose. J’vois la vie en rose. Je m’enflamme contre ton corps qui se presse encore plus contre moi. Mon amour jaillit entre mes lèvres. Les mots ne suffisent même pas. Je suis toujours déçue, déçue de ne pas pouvoir réellement t’exprimer ce que tu provoques au plus profond de moi. Je cris. Mes tympans sont familiarisés à mes aigus, et les tiens ? Je te vois grimacer et j’ris à gorge déployée, caressant ta joue de mon pouce. « JE T’AIME, JE T’AIME, JE T’AIIIIIME » J’pourrais recommencer jusqu’à ce que mes cordes vocales se brisent. J’suis heureuse, ici, loin de tout ce qui pourrait t’arracher à moi. La dose de bonheur est si intense que j’en viens à croire que je rêve. Pour vérifier l’effet Chamberlain sur Westerberg, mes doigts pincent ta joue. Réaction obtenue, je relâche la pression. « Quoi quoi ? Tu te tripoterais dans la salle de bain alors que je serais tout juste à côté ? » Faussement offusquée, je glisse mes mains sous ton pull, cherchant à réchauffer ma peau grâce à ta température. Mon chauffage à moi. Je caresse ton épiderme, m’aventure sur des collines formées par ton ossature. « Louison partage son point de vue » Tes lèvres s’échouent sur mon cou, sans créer aucune impulsion. Pourquoi tu me dis tout ça ? J'ai l'impression de gravir plusieurs marches en quelques secondes à peine. Notre relation prend subitement la forme d'une courbe exponentielle à m'en donner le tournis. Ralentissant alors mes ondulations sous ton corps, j’attrape ton visage niché près de mon épaule pour le relever en direction du mien « Pluton, chut, promets-moi une chose avant que je te fasse l’amour à en crever » Mes lèvres s’aplatissant faiblement sur les tiennes, je retrouve ton regard sombre pour poursuivre « Pour que ce soit clair entre nous, quoiqu’il arrive dans les mois à venir, pour moi, ce ne sera jamais la fin entre nous. Quoiqu’il arrive, j’ai compris que je te voudrais toujours Pluton Westerberg. Je ne guérirais jamais, que je te perde une fois, deux fois, cent mille fois. Quand tu finiras par ne plus vouloir de moi, je voudrais toujours de toi. Quoique je puisse te dire sous le coup de la colère, je t’aimerais toujours au plus profond de mon coeur.. » Encadrant plus fort ta tronche entre mes mains, je soulève ma nuque de l’oreiller pour venir embrasser ta bouche bien plus ardemment. Imprime tout ce que je viens de dire, ne réponds pas si tu n’éprouves pas l’identique, mais tu le sais maintenant. Tu sais que je t’ai dans la peau pour l’éternité. Mon dos en est la preuve, le nénuphar qui y est gravé le sera jusqu’à ce que je termine entre quatre planches. « Maintenant je veux faire un bouquet de toutes les fleurs que tu as cité. La nuit ne fait que commencer n’est-ce pas ? » Arquant malicieusement un sourcil, je soulève ton pull jusqu’en haut de ton dos, cherchant ton aide pour m’en débarrasser définitivement « Tes doigts.. Dans ma culotte. Fous-moi le feu bébé »

≈ ≈ ≈
{ njut }
crédit/ tumblr ✰ w/louison chamberlain

« Bon... ça passe. Mais fais attention à toi Chamberlain » que je disais pour la taquiner. Non, en vrai, qu'importe ce qui pourrait se passer entre nous, je voulais être le seul qu'elle nénupharise. Le seul avec qui elle emploie des noms de fleurs pour expliquer la façon de faire l'amour. C'était notre truc le nénuphar et je ne voulais pas qu'un autre s'approprie tout ça. D'ailleurs, quand elle me criait qu'elle m'aimait, même si c'était fort à cause de sa bouche trop proche de mes oreilles, je lui proposais de recommencer tant j'adorais entendre ces mots sortir de sa bouche, mais surtout de son coeur. Est-ce qu'elle m'aimait aussi fort qu'elle pouvait le crier ? J'osais l'espérer, parce que ce n'était rien comparé à comment moi je l'aimais. Je me sentais bien à ses côtés, je me sentais vrai et réel. Je me sentais Pluton Westerberg et surtout, j'adorais cette façon qu'elle avait de me regarder, de planter son regard dans le mien et comment mon coeur répondait à ce simple échange. Qu'adviendra-t-il de nous quand on aura rempli la jauge au maximum ? Explosion de sentiments, déblocage du niveau supérieur ? « Si tu veux pas me faire l'amour oui. Parce que je respecte ta volonté, même si elle ne va pas dans mon sens » Et c'était tout le contraire de son meilleur ami qui avait cru bon trouver ça normal de la forcer, malgré son refus plus qu'exprimé. Mais voilà encore deux points de divergence entre nous deux. Ses mains se promenaient sur ma peau, sous mon pull et j'en étais électrisé. Qu'elle continuait, j'adorais que trop ce contact particulier. J'esquissais un sourire à ses mots. Elle partage le point de vue, c'est qu'on est sur la même longueur d'ondes. Et puis je lui faisais comme une déclaration qui l'aiderait à y voir plus clair quand les mois à suivre, dans notre relation si particulière. Finissant par poser mes lèvres contre son épaule, contre sa peau, j'étais bien vite récupéré par ses deux mains qui encadraient mon visage pour qu'elle puisse m'embrasser et ensuite se confier. Son baiser passionné me faisait totalement vibrer et je ne pouvais pas non plus rester sans rien dire. A mon tour de lui dire la réciproque. « Je pense tout pareil... Je suis pas sûr qu'on ait réellement une fin toi et moi. Parce que je crois que je te voudrai toujours. Tous les jours de ma vie, j'aurai une pensée pour toi, qu'importe qu'on soit toujours ensemble ou pas. Tu m'as marqué au fer rouge Louison... Pas sûr que je cicatrise proprement de ce que tu m'as fait » Qu'importe ce qui se passera à l'avenir, je l'aimerai probablement toute ma vie et c'était ce qui était beau dans cette relation. La passion qui nous animait tous les deux. « Tout le bouquet ? T'es sûre de tenir la cadence ? » Ok, je taquinais. De nous deux, j'étais probablement celui qui sera le plus rapidement épuisé. Mais je relevais le défi dans le simple but de la satisfaire et lui offrir ce qu'elle voulait : ce fameux bouquet floral. Je retirais le pull que je portais grâce à elle, avant de me mettre à la bouffer du regard, non sans exécuter ce qu'elle me demandait.

≈ ≈ ≈
{ njut }
crédit/ tumblr ✰ w/louison chamberlain

Doucement, attends. Mon coeur veut parler. J’en ai besoin. Avant que tout se fracasse. Écoute moi, n’oublie rien de ce que je te dis et intériorise tout au plus profond de toi. Je ne t’oublierais jamais Pluton Westerberg. Tu resteras ancré en moi jusqu’à ce que la mort m’emporte. Jusqu’à ce que la mort nous sépare. Je n’ai pas besoin d’alliance pour le savoir. Je le sais. C’est un fait. Tu es entré dans ma vie et tu n’en sortiras plus. Malgré la souffrance que j’endurerais à te maintenir auprès de moi, physiquement ou mentalement, je ne cesserais de t’aimer. Et si la réciproque est valable, j’peux être que la nana la plus heureuse du monde. « Ne cicatrise jamais, reste brûlé à vif jusqu’à ce que je revienne pour panser tout ça. Ne laisse personne d’autre te soigner que moi.. » Mes confessions faites, je rallume le désir. J’demande la totale. Un bouquet de fleurs. Une composition florale. Tout, j’veux tout. « Certaine. C’est pour toi que je me fais plus de soucis.. Donne-moi des dizaines de petites morts mon amour » Ton pull saute. Je t’encourage alors à t’infiltrer dans ma petite culotte. Nos baisers se multiplient. J’accompagne ta main sur mon ventre, mes doigts enroulés à ton poignet. Tu le connais le chemin, mais je m’en assure. Tu descends, encore et encore. Je me déconnecte. Tu entres sous mon bout de tissu. J’décolle nos lèvres en pleine fusion. J’ravale mon souffle lorsque tu me touches enfin, là, ici, sur la zone la plus sensible de mon anatomie. Mes doigts compriment plus fort ton poignet. Je voudrais autant le retirer que le forcer à rester là où il est précisément. Le supplice. Je me déhanche sous ton corps. Ton visage se niche dans mon cou. Ma peau crame sous ta bouche qui exhale de l’air brûlant.