Lorsque j’ai reçu ton message texte pour me proposer de t’accompagner à New-York pour le week-end, je n’ai pas pu résister. Il ne m’en a pas fallu beaucoup pour te répondre à l’affirmative. Cela fait déjà un bon moment que je souhaite visiter cette ville dont j’ai tant entendu parler. C’est dans mes projets, mais malheureusement, je n’ai pas été en mesure de m’y rendre jusqu’à présent malgré qu’elle soit tout de même assez près de Boston. Or, aujourd’hui lorsque tu étais en entretien pour un boulot, j’ai pu visiter cette rue avec ces immenses gratte-ciels. À couper le souffle, vraiment. J’ai été émerveillé par ce que j’ai pu voir et lorsque tu es sortie de cet immeuble, j’en avais les étoiles dans les yeux, qui se sont multipliés lorsque mon regard s’est posé sur toi. Tellement belle, tel un rayon de soleil, comme toujours. « Eh puis ? Comment ça s’est passé ? » Je m’approche de toi, sourire aux lèvres. Je suis prêt à te prendre dans mes bras que ce soit positif ou négatif. « Allez dis-moi qu’ils ont adoré ce qu’ils ont vu et qu’ils sont tombés sous ton charme, comme moi. » Mon sourire s’agrandit face à mes paroles, j’ai n’es aucun mal à admettre que je suis bien amoureux de toi et que malgré toutes les craintes que tu peux ressentir à mon égard, c’est certain que je ne pourrai pas être en mesure de te faire du mal. Et j’avoue que ça parfois, ça me fait peur de penser à toute l’emprise que tu as sur moi.

L'enfer de cet été m'a obligé à mettre entre parenthèses mon avenir professionnelle. Mais aujourd'hui je peux de nouveau y songer, rêver d'une carrière prometteuse. C'est pas la gloire qui m’intéresse mais le désir de prouver à mon père à quel point il a tort, lui qui n'a jamais cru à la réussite de sa fille. Je rêve de voir sa tête d'ahuri le jour où je remporterai l'oscar de meilleur réalisatrice. Mais pour y parvenir, j'ai encore un long chemin à parcourir, de nombreuses portes à ouvrir et celle que j'ai poussé aujourd'hui pourrait être le commencement. J'ai eu besoin de toi pour poser le pied dans ce bâtiment. Parce que oui si je t'ai demandé de venir c'est pour passer du temps en ta compagnie mais aussi pour être certaine de ne pas faire marche arrière. Tu aurais refusé que je baisse les bras et m'aurais trainé dans cette salle d'entretien par tous les moyens, s'il l'avait fallu. Après une heure de stress, je retrouve la lumière du jour mais également ton sourire." Je ne sais pas trop. Ils n'ont rien laissé paraître. " Je me demande comment tu peux être si optimiste pour mon avenir alors que je n'ai jamais été chanceuse. A ta remarque mes yeux dévient vers le sol. Je suis toujours aussi gênée lorsque tu parles si librement de ce que tu éprouves à mon attention alors que de mon côté j'ai bien du mal à aligner deux mots." Ils étaient concentrés sur le court-métrage que je leur ai montré donc c'est bon signe. De là à dire que je les ai charmé, je ne m'avancerai pas à ce sujet. " Je suis persuadée que mon manque d'expérience me fera défaut et ce malgré tous mes stages." J'aurais la réponse dans une semaine au plus tard. Donc j'ai le temps de te faire découvrir NYC. " Je veux éviter de ressentir une quelconque angoisse à l'idée d'un potentiel refus. Et comme je te l'ai dis ce week-end est aussi fait pour s'évader." Si tu n'es pas encore aller te balader sur le pont de Brooklyn, on peut commencer par ça, c'est à quelques rues d'ici. " T'as de la chance je suis un guide parfait pour visiter cette gigantesque mégalopole qu'est la grosse pomme.

Je suis certain qu’ils ont apprécié ton court-métrage. Personne ne peut rivaliser avec toi et si par malchance, tu n’obtiens pas ce poste tant convoité, c’est qu’ils ne sont pas capables de percevoir les gens qui ont réellement du talent. Je ne suis peut-être pas impartial, mais si j’avais une boîte, un commerce ou peu importe de quoi il s’agit et que j’étais à la recherche de personnels, je te choisirais sans même hésiter une seule seconde. « Peu importe leur décision, je serai là pour toi, quoi qu’il arrive ! » Eh oui ! Ce cher bon vieux Davi, toujours là au poste à remonter le moral à celle qui fait battre son cœur. Je t’offre un baiser sur la joue, espérant tout de même que tu ne commences pas trop à t’en faire et que le week-end sera une source d’évasion pour toi. Que tu vas en profiter et que, je l’espère réellement, ma présence à tes côtés soit un plus dans l’équation. Je sais que tu m’as dit vouloir y aller à ton rythme. Tu m’envoies régulièrement des messages texte, prends de mes nouvelles. Tu me donnes de l’attention, et j’apprécie beaucoup tout ça, mais parfois, je me pose des questions sur tes véritables intentions à mon égard. Il y a toutefois un bon signe, c’est ton invitation et crois-moi que je ferai tout ce que je peux pour que ce week-end soi autant extraordinaire pour toi, que pour moi. « Allons sur le pont de Brooklyn alors. Tu es mon guide touristique ! » Je te souris et hésite quelques secondes à attraper ta main, avant de me souvenir que je t’ai demandé si je pouvais te donner quelques marques d’attention de temps à autre, malgré ton souhait d’y aller doucement et tu m’as répondu à l’affirmative. Le pire dans tout cela, c’est que je ne sais même pas si tu es consciente de tout l’effet que tu me fais. Au simple touché de ta paume dans la mienne, un long frisson m’a traversé l’échine dorsale. « Est-ce que la statue de la liberté n’est pas très loin de là ? Ça serait vraiment quelque chose que j’aimerais voir. » Partager tous ces moments avec toi me fait vraiment très plaisir, si tu savais..

Que tu m'offres autant de soutien me réchauffe le coeur. Hélas mon avenir professionnel ne repose pas sur toi. Mais si j'en suis là aujourd'hui c'est grâce à toi. Si tu ne m'avais pas relevé cet été, mon corps inerte serait sans doute en train de dériver en pleine mer Méditerranée. Ma renaissance je la dois principalement à toi. Et aujourd'hui j'ai vraiment envie de commencer un nouveau chapitre dans ma vie. Panser mes blessures et me donner une dernière chance de trouver le bonheur." Merci d'être là. " Enfin merci est un bien faible mot étant donné tout ce que je te dois. Maintenant que cet entretien est derrière moi, nous avons tout New-York pour nous. Je t'ai promis un super week-end fait de tourisme, de balades entre les gratte ciel et de hot dogs alors crois moi que je compte bien tenir ma promesse. Je te propose de commencer par le pont de Brooklyn, se situant à quelques minutes à pieds et tu sembles enthousiaste à cette idée. Je tourne les talons pour te montrer la direction et avant que je n'ai le temps de faire un premier pas, ta main s'accroche délicatement à la mienne. Un contact anodin qui m'électrise. J'avais oublié l'effet que ce simple toucher pouvait procurer. Ce geste riche de sens m'effraye moins que les mots alors je ressers un peu plus mes doigts aux tiens avant de t'entrainer vers notre première destination." On pourra la voir du pont. Tu sais c'est un peu surfait la statut de la liberté. Il y a mille fois mieux à NYC, surtout à Greenwich village. Mais si tu y tiens, on ira là bas. " Ca m'enchante guère de me rendre sur un site tant fréquenté mais je peux bien t'accorder ce cadeau." On ne pourra pas tout voir en 2 jours. Je crois qu'on sera obligé de revenir. " Je me surprends à planifier une deuxième visite mais j'en ai envie. Avec toi tout semble si simple et je redécouvre le monde en couleurs.

Ton entretien est désormais du passé pour moi et cela devrait être de même de ton côté. Je peux comprendre que c’était un moment angoissant pour toi, mais à partir de l’instant où tu as posé un pied à l’extérieur du bâtiment, je me suis fait la promesse de te changer les idées, de faire en sorte que tu ne penses plus à l’entrevue passée. Je compte bien t’occuper l’esprit tout le week-end et ça allait commencer par le guide touristique. Une chose est certaine, c’est que je voulais voir la Statue de la Liberté. Tu ne semblais pas emballée par l’idée et je ne comprenais pas tout à fait. Il me semble que c’est un must, non ? Que toutes les personnes qui visitent New-York pour la première fois, veulent voir ? Du moins, c’est ce que je croyais jusqu’à présent. « Ah bon ? Non, ça va. On pourra aller ailleurs. Et l’Empire State Building, world trade center memorial et central park, est-ce surfait ? » C’était tous des endroits où je suis intéressé à me rendre, mais en même temps, je ne veux pas non plus t’embêter. Comme je disais, il s’agit de la première fois que je mets les pieds à New-York, du coup, je ne sais pas ce qui est IN ou OUT de nos jours. Je vais me fier à toi pour me faire passer un agréable moment et de me faire visiter tous les endroits intéressants. De toute façon, je serai à tes côtés, alors forcément que tout aura son charme. « Et… Greenwich Village, c’est quoi exactement ? Qu’est-ce qu’il y a de spécial à voir ? Probablement les restaurants, non ? » Je me retrouve totalement pris au dépourvu. Tu es en train de me sortir de ma zone de confort et j’adore ça. Je suis certain que ce week-end sera haut en couleur et en émotion quoi qu’il arrive et le fait que tu me dis vouloir revenir à New-York en ma compagnie, me donne le sourire. Comment ne pas le faire, de toute façon ? Passer du temps avec toi, c’est ce qui va me permettre de te montrer que tu ne peux pas te passer de moi et que nous agissons déjà comme un couple à quelques différences près. « On revient quand tu veux… Sans doute que l’hiver ça doit être magnifique, non ? Dans le temps de Noël, ou encore l’année prochaine ? Boire un bon chocolat chaud près d’une cheminée, emmitouflés dans une couverture chaude. » Je m’imagine déjà en ta compagnie, assis sur un banc, alors qu’il neige, en train de boire un bon chocolat chaud tout en regardant des enfants jouer un peu plus loin dans un parc. « Ah et au fait… J’aimerais bien également, lors du week-end passé un petit moment tranquille juste tous les deux. Ne pas courailler les rues à toutes les heures. » Je veux bien faire du tourisme, c’est même prioritaire, tu l’as dit toi-même il y a beaucoup de choses à voir, mais j’ai bien envie de souffler, aussi.

Tant pis si cet entretien ne me permet pas de lancer ma carrière, il aura au moins le mérite de me faire passer quelques jours avec toi. Et finalement c'est ça le plus important, toi et moi dans cette mégalopole loin de l'enfer de Boston. Je ne pouvais pas rêver mieux pour me détendre. Sur le chemin qui nous mène au Brooklyn Bridge, tu me confies vouloir approcher la statue de la liberté, un site riche en histoire mais un peu too much à mon goût." On peut y aller quand même. C'est juste que la foule y est importante. Je préfère l'empire state building. On a une belle vue de là-haut. Ou le calme de Central Park. " Là dessus je ne fais aucune objection. Personne ne peut nier le charme de cette immense poumon vert en plein coeur de la ville, pas même moi." Greenwich, c'est plus authentique. Les immeubles aux briques rouges, les petites boutiques. Et on pourrait y diner au calme. Promis pas de pizza au menu. " Que j'atteste dans un rire sincère, en laissant mon égoïsme de côté. Mon humeur légère se ressent dans ma voix. Je suis bien déterminée à te faire vivre un week-end parfait, à te rendre heureux d'être ici en ma compagnie. Je me projette même dans un prochain voyage que tu acceptes de suite, te laissant même bercée par l'imagination d'un week-end hivernale. Je te regarde avec des yeux pétillants. Le romantisme n'est pas ma tasse de thé mais là j'avoue que je suis emballée par ton idée." C'est un plan parfait. On peut même programmer ça pour le nouvel an ? " Je me projette dans l'avenir, moi qui en suis pourtant effrayée." Promis on fait la grasse matinée demain matin et on prendra la petit déjeuner en chambre. " Là tu peux être certain que rien ni personne ne viendra nous importuner. L'immense pont se dresse enfin devant nous, l'air maritime balaye mes cheveux sombres et mes yeux se perdent face à la baie d'Hudson. Je m'arrête contre la balustrade de fer et pointe l'horizon du doigt." Tu la vois ta statue de la liberté ? " Certes elle parait petite d'ici mais ça ne t'empêche pas de l'admirer. Je recule d'un pas, et sort téléphone pour capturer l'instant. Toi avec un regard émerveillé. Me dire que tu es heureux en partie grâce à moi fait battre des papillons dans mon coeur.

Je veux bien voir la statue de la liberté, c’est un fait, mais si c’est réellement un site touristique beaucoup trop bondé de personnes, je préfère ne pas m’y rendre. En vrai, je suis surtout ici afin de pouvoir passer le plus de temps possible, seul avec toi. Tout ça est mon but premier et je compte bien le respecter. « Non, ça va aller. Si tu me dis que je pourrai la voir du pont, ça me va ! » Je te souris, me posant même des questions sur Greenwich et la perspective d’y être au calme en ta compagnie me ravis tout autant que voir une statue. Avec toi au moins, je risque d’avoir une conversation plus intéressante, qui ne sera pas à sens unique. « Oh, tu prendras une pizza si tu en as envie, tu sais ? T’as un corps splendide de toute façon. Je te ferai faire du sport, pour brûler tes calories pris. » Après t’avoir adressé un clin d’œil pour te prouver que ma parole n’était qu’une blague. Jamais je ne pourrais me permettre de te faire faire quoi que ce soit que tu ne veux pas faire. Ce n’est pas parce que moi, je ne mange pas de junk, que de ton côté t’es obligé d’avoir une saine alimentation, au final. N’est-ce pas ? Je ne veux surtout pas que tu sois effrayée à mes côtés. Ce qui n’a pas l’air d’être le cas, sachant que tu projettes de revenir en ma compagnie à New-York lors du nouvel an. Marcher sous la neige, main dans la main serait parfait pour moi, à condition évidemment que la vie ait décidé de nous réunir d’ici là. « Grasse matinée demain ? Petit-déjeuner au lit ? T’es une femme à marier. » Je rigole bien, en disant cela, mais cette phrase, je la pense énormément. Agrippant ta main, le pont se montre finalement devant nous et dès lors, nous pouvons voir au loin, la statue comme tu me l’as promis. Cette question rhétorique me fait sourire, avant de me mettre à ma contemplation oubliant un peu ce qui m’entoure. Jusqu’à ce que j’entende un flash. Je me retourne vers toi, faussement offusqué que tu m’es pris en photo. « Ah, t’es comme ça toi ? Prendre les gens en photo sans autorisation… » Je m’approche de toi comme un lion en cage s’approchant de sa proie et te prend le téléphone des mains, je regarde la photo et j’avoue que je parais bien. Je ne me trouve pas photogénique d’ordinaire, mais pour le coup, je n’ai rien à dire. « J’fais comment pour en prendre une autre ? » Une fois que j’ai compris comment ton téléphone fonctionne, je te regarde toujours en souriant. J’agrippe ton visage de ma main libre et me penche pour t’embrasser. Je profite de cet instant pour prendre un cliché de nous. À croire que j'aime capturer l'instant présent en ta compagnie. Ma main glisse sur ta hanche, lorsque je me recule et je continue à sourire, les yeux pétillants. Je t’avoue d’une voix rêveuse : « T’es tellement magnifique ! ». C’est bien le cas de le dire. T’es de la racine des cheveux au bout des orteils. La légère petite teinte de rouge qui recouvre tes pommettes sont même à croquer.

Je n'échangerai ma place pour rien au monde. On me proposerai d'aller me prélasser sur une plage de sable fin sous le soleil de Caraïbes que je resterai quand même avec toi à arpenter les rues de la grosse pomme. Malgré la foule compacte qui nous entoure, j'ai cette impression qu'il n'y a que toi et moi, que la ville nous appartient. Je suis bien déterminée à te montrer le meilleur de la ville et tu me fais confiance à 100% à ce sujet. En contrepartie je t'autorise à choisir le restaurant de ton choix mais comme toujours tu te veux galant à mon attention, gentleman même en m'offrant le plus beau compliment qu'une femme puisse recevoir." On avisera au moment. Je t'avoue qu'un vrai burger me fait de l'oeil. Navrée de te décevoir mais je vais faire l'impasse sur un après midi sport avec toi. " Par chance, je fais partie de ces gens qui n'ont pas besoin de souffrir pour avoir un corps de rêve. Alors niveau sport, je fais vraiment le minimum syndical: une séance de temps en temps et encore si j'en ai la motivation. J'ai d'autre passe temps que celui-là. Comme tu souhaites un peu de répit durant ce week-end, je propose de passer la matinée de demain à ne rien faire mais manque de m'étouffer à l'entente de tes derniers mots. Tu le sais qu'ai nullement l'intention de m'unir par les liens sacrés du mariage. Cette cérémonie est pour moi d'une stupidité sans nom. Mais comme je n'ai pas envie d'entrer dans un débat avec toi, je me contente de lever les yeux au ciel avant de t'entrainer sur le fameux pont, là où tu peux enfin admirer la statue pointant sa flamme au ciel. Mon côté espiègle se réveille lorsque je capture un cliché de toi sur le vif. Le naturel qui se dégage de cette photo me fait grandement sourire. A moins que ce soit ton regard outré qui me fasse rire." Je pourrais faire pire. Comme te prendre en photo durant ton sommeil. " Mais là encore je suis certaine que le rendu serait parfait. Tu me voles mon téléphone et demande gentiment comment celui-ci fonctionne. En quelques mots je te donne le mode d'emploi et tu ne perds pas une seule seconde pour mettre en application ce que je viens de t'apprendre, me coupant même le souffle en attrapant mes lèvres. J'ai encore du mal à m'habituer à ce contact avec toi mais je ne peux nier à quel point ce moment hors du temps est réconfortant. Tes mots me font rougir et j'en suis presque gênée alors je tourne la tête." Tu oses dire que je suis sournoise mais tu n'es vraiment pas mieux. " Peut être que je commence à déteindre sur toi. Je ne l'espère pas. T'as intérêt à rester toi même, à rester cet homme trop bon pour la personne que je suis." J'ai une idée. On achète de quoi grignoter et on va s'installer à Central Park. " Je bifurque totalement la conversation car je crois avoir eu mon lot de compliments pour la journée, voir même le week-end.

Tu me parles et j’avoue que cette fois-ci, l’information entre d’une oreille et me sort par l’autre. Crois-tu sincèrement que même si tu manges une salade verte, je ne t’emmènerais pas avec moi pour un après-midi sport? Ce n’est pas que pour brûler des calories ou maigrir que nous en faisons, mais aussi pour une bonne qualité de vie et se garder en forme. De plus, ça pourra faire en sorte de passer plus de temps avec toi. « Ouais ouais, on verra. On verra! » Dis-je d’un air joueur ayant clairement une idée derrière la tête. J’aime passer du temps avec toi et même si jamais tu n’as aucune envie de venir t’entraîner une fois de temps en temps en ma compagnie, ce n’est pas ce qui va me déranger. Jamais je ne t’obligerai à faire quelque chose que tu ne souhaites pas. De toute façon, je n’aimerais pas que tu le fasses de ton côté. Un cliché pris de moi, une fois rendu sur le pont, je commets un acte irréparable qui me tentait depuis des minutes entières. Ce geste légèrement intime n’a pas trop l’air à te déplaire, pour mon plus grand bonheur. J’aime savoir que je peux me permettre quelques actes de ce genre avec toi, sans que tu ne te sauves en courant. « Ah oui, tu trouves? J’dois avoir eu un bon professeur ! » Petit clin d’œil à ton encontre. Oui, je parle bien de toi. « À force de me tenir avec toi, tu es en train de déteindre sur ma personne, tu crois qu’on devrait arrêter de se voir? » Faussement outré, je commence à rire de ma connerie. J’ai vraiment le sourire facile. Peu importe ce qui peu arriver, j’essaye toujours de voir le bon côté des choses. « Avec joie ! Un tas de cochonneries pas bonnes pour la santé. On est à New-York, autant en profiter. » Je t’attrape par la main et d’un pas pressé, je nous fais errer d’un bout à l’autre, sans savoir où nous allons. En vrai, il y a de fortes chances que nous nous perdions et je compte sur toi pour nous sortir du pétrin, en cas de besoin. Quelques minutes plus tard, je vois devant nous une supérette et mon regard s’illumine. « Sandwich de tout genre, arachide, eau gazéifiée, fromage, chocolat, chips salade de pâte et j’en passe… » C’est certain que je prendrai des trucs un peu plus santé aussi, mais je tiens à te montrer que même si je prends une très grande importante à ma qualité de vie ainsi que mon alimentation alimentaire, je peux faire quelques excès. Un bon petit pique-nique en perspective avec la plus jolie femme de la terre. Quoi demander de mieux ?

Tu as l'air bien déterminé à me faire subir cette torture qu'est le sport. Preuve que moi et les efforts ça fait deux. A ce propos, nous sommes bien différents. Je te connais assez bien pour savoir que tu accepterais de me suivre sans broncher dans les activités qui sont à mon goût mais la réciproque n'est pas de mise. Et ce n'est pas parce que je n'ai pas envie de passer du temps avec toi, juste mon égoïsme qui prend toujours l'ascendant sur ma personne. Jamais je ne comprendrai comment tu peux accepter cette part si détestable de moi. Nous deux si différents et pourtant si proches. On ne se complète peut être pas à la perfection mais je ne peux nier que j'ai cruellement besoin de toi, de ta lumière pour atténuer les ténèbres qui vivent en moi. Rares sont les personnes qui ont le don de m'apaiser. T'es magique, Davi. Et je ne peux t'en vouloir d'abuser de tes capacités lorsque tu viens doucement caresser mes lèvres, malgré ce que je peux bien te dire." Un professeur ? J'aurais plutôt dit une sorcière. " Je n'ai jamais nié ce statut, m'en amusant même parfois. Mais t'as intérêt à ne pas prendre exemple sur moi comme tu le sous entends. Tu le sais pertinemment que ça m'effraye de te blesser en ayant mauvaise influence sur toi. Je m'y refuse et pourtant je me refuserai de m'éloigner de toi." On sait très bien tous les deux qu'on ne parviendrait jamais à rester éloignés l'un de l'autre. " Je sais très bien que tu plaisantais mais je ne peux m'empêcher de souligne ce point, te rappeler qu'un abandon est inconcevable de mon côté. Le compliment qui parvient jusqu'à mes oreilles me prend de court. J'ai l'habitude d'entendre de tels mots de la part des hommes mais venant de toi il a une signification toute particulière. J'ai encore un peu de mal à poser des mots sur notre relation actuelle alors je trouve un échappatoire, te proposant un pique nique improvisé dans le poumon vert de NYC. Je suis quelque peu choquée de t'entendre dire que tu as envie de manger toutes les cochonneries que la ville a à nous offrir mais je ne vais pas m'en plaindre. Tu nous conduit je ne sais trop où. Enfin je reconnais le quartier dans lequel nous nous situons mais pas la rue. Notre course se stoppe devant un magasin d'alimentation générale qui a retenu ton attention. Si seulement tu avais connaissance de la chaleur qui s'empare de mon coeur à chaque fois que je te vois heureux comme un enfant. Le plus beau sentiment que je n'ai jamais connu et j'espère pouvoir le vivre encore longtemps." Tu m'as eu au mot fromage. " Et oui je suis une fille qui a eu une préférence pour le salé bien que je ne dirais jamais non à quelques plaisirs sucrés. Je t'entraine à ma suite dans le magasin où nous pouvons faire notre marché. Je crois que tout y passe: jus de fruits, soda, salades en tout genre, fromages italiens évidemment, pop corn, biscuits. Je ne fais cependant pas la maline quand mon regard se pose de longues secondes sur une bouteille de vodka: le péché mignon par excellence. Par réflexe, j'attrape ta main alors que mon rythme cardiaque s'accélère." C'est bon on a tout ce qu'il nous faut ? On peut passer à la caisse. " Fuir avant que je ne succombe. Je déverse toute cette mauvaise ou bonne nourriture sur le tapis roulant avant de dégainer ma carte bancaire, plus vite que mon ombre, ne te laissant pas la moindre chance de faire preuve de galanterie. Ferrari a largement de quoi nous payer notre week-end tout entier, peu importe ce que tu me diras. On aurait même pu se faire plaisir avec une boite de caviar mais c'est vraiment surfait.