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J'étais pire que paumé à ce moment précis. J'en oubliais tout ce qu'il fallait savoir sur Louison Chamberlain et son besoin d'avoir du réconfort, d'être rassurée. Et elle avait le droit à tout ça, à un mec qui saurait lui dire les bons mots, qui pourrait l'entourer de ses bras pour la rassurer comme il se doit. Ouais, peut-être qu'elle avait trouvé tout ça avec Liam et que j'avais fait que donner un coup de pied dans une fourmilière, dans le simple but de foutre le bordel. Elle avait droit de m'en vouloir, je n'étais pas le plus fiable des mecs. Elle s'en était rendue compte la première fois et elle continuait de retomber dans mes bras malgré ça. « Et je sais même pas ce que j'ai fait pour mériter ton amour » Parce qu'elle était tout aussi stupidement amoureuse de moi que je l'étais d'elle dans le fond. Je ne sais pas ce qu'elle m'avait jeté comme sort, mais j'étais totalement dedans, incapable de m'en dépatouiller. « Je vais faire en sorte que oui » Je ne promets rien, mais je n'allais pas la laisser tomber. J'allais faire en sorte de la monter plus haut que les étoiles, dans le simple but de la faire briller. « Je vais essayer ça aussi, promis » Et j'avais l'impression d'être dans une situation où on mettait à plat tous les termes qui menaient à une mise en couple. Je sais pas elle, mais c'était l'impression que ça me donnait. Je n'étais pas forcément contre pour le coup. Pas d'étiquette pour les autres, mais pour moi, elle était bel et bien ma petite amie. J'esquissais un sourire à ses mots. Ouais, ensemble. J'aimais ce mot sortir de sa bouche, parce que ça me donnait espoir d'un monde meilleur, d'une relation bien mieux gérée et ouais, c'était quelque part gratifiant de voir que je ne l'avais pas totalement détruite. C'était enfin le calme après la tempête et j'avais même droit à un bisou de sa part. Rien de très folichon, du chaste et doux, ce qui pouvait être appréciable de temps à autres. « Et si j'en ai pas envie ? » L'invitation, je la prenais quand même. Mais je ne me relevais pas, elle préférait s'installer sur le lit, ses cuisses autour de ma tête, ses mollets se retrouvant sur moi. « Dois-je te considérer comme une princesse ? » Ça ne me dérangerait pas pour le coup. D'ailleurs, je faisais ce qu'elle me demandait, laissant mes lèvres trouver sa peau, embrassant sa cheville, je remontais doucement le long du mollet tandis que mes mains massaient délicatement son pied. Et je faisais de même avec l'autre, pour finalement me retourner, finissant sur les genoux face à elle. « Tu n'es pas rassasiée d'hier soir ? » Non mais parce qu'on y a été assez fort, entre la piscine et toute la nuit dans la dépendance. Insatiable, c'était clairement le mot. Et pour le coup, je l'étais tout autant qu'elle.

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« Y a aucun mérite là-dedans, c’est quelque chose qui me dépasse totalement Pluton » L’amour, une vraie énigme, même si les scientifiques évoquent des hypothèses de réactions chimiques. Et maintenant, je voulais quelques garanties, je te mettais aussi en garde, parce que je voulais le meilleur pour nous et que tu ne sois pas également en défaillance totale le jour où tout s’accélérera. Je ne veux pas te voir souffrir et être déchiqueté par une horde d'avocats impitoyables. Bref, peu à peu, je faiblis et m’ouvre à toi. Je m’autorise à lâcher prise et à retrouver un futur proche à tes côtés. C’est presque inévitable. Mon abruti de coeur pulse beaucoup plus vite lorsque je t’ai sous mes yeux. Il veut simplement s’accorder avec le tien j’imagine. Nous vs le reste du monde. À genoux, je franchis alors ton espace vital pour rencontrer tes lèvres. Ouais, c'est probablement un signe pour marquer qu’une page se tourne et qu’une autre démarre. Et qu’est-ce qu’il y aura dans celle-ci hein ? Mystère. « Si tu n'en as pas envie, je la garde contre mon sein, elle est bien au chaud là-dedans » Partant ensuite sur le lit, je laisse mes jambes flotter dans le vide autour de toi, enfin, jusqu’à ce que je les dépose rapidement sur toi pour que tu en fasses ce que je désire. « Non ! Les princesses sont trop naïves, considère-moi comme la fille qui te fait rêver » Je claque ma langue contre mon palais, mes mains s’enfonçant dans le matelas pour ne pas chavirer en arrière. Oh nom de dieu ! Tu t’exécutes vraiment et je fais soudainement moins la maline. Ta bouche titille des zones extrêmement sensibles chez moi. Je suis victime d’un soubresaut accompagné d’un petit soupir de plaisir ridicule. Fermant les yeux, je laisse ma tête basculée en arrière tout en pinçant mes lèvres. Tu te charges de l’autre jambe. Je frémis de plus belle. Tout s’éveille dans la partie inférieure de mon corps. Le feu se développe de secondes en secondes. Tout à coup, tu t’arrêtes. Je rouvre mes paupières, légèrement déçue et j’aperçois ta frimousse entre mes jambes. « Jamais.. » Mais c’est peut-être pas le moment aujourd’hui.. T’as eu ton lot de déceptions. Alors mon regard plongé dans le tien, je descends en intensité pour adopter un air plus compatissant « Je t’aime » chuchotais-je en battant lourdement des cils. Attends, j'ai pas fini. « J’suis capable de t’aimer toute ma vie, je le sens.. Tu remplis ce vide en moi, c’est inexplicable. Tu me donnes ce qu’il me faut, juste ce qu’il me faut.. Je ne peux pas m’empêcher de t’aimer. Et t’es le seul jusqu’à présent qui est arrivé à combattre toutes mes idées noires et mes crises incontrôlables. Des fois je voudrais revenir au premier jour où on s’est rencontré et en même temps, aujourd’hui est encore mieux.. » C’est trop étrange de parler dans cette position, si j’écarte de quelques centimètres mes jambes, vue imprenable sur mon intimité. Pis j’tremble avec mes conneries « Si c’était à refaire, je le referais. T’as été un vrai petit con, mais je l’aime mon petit con.. Je veux tout récupérer de nous. Ça prendra le temps qu’il faudra, mais je veux qu’on me rende notre histoire ! Je veux plutôt qu'on continue de l'écrire tous les deux..» Voilà, ça fait du bien. Un verre d’eau peut-être non ? J’ai beaucoup parlé et je me sens si à découvert là, dans tous les sens du terme. Vas-y, tu peux faire ce que tu veux de moi, j'suis à toi.. Chamberlain est à toi.

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Ça la dépassait. De toute évidence, ce n'était pas quelque chose que je méritais et j'étais bien d'accord avec elle. Je ne la méritais pas. Ni elle, ni son amour. Et pourtant, j'avais les deux à portée de main alors il fallait réellement que j'évite de tout foirer sur ce coup. Camila n'était plus dans l'équation, ou seulement quand l'alliance à mon doigt apparaissait dans la discussion. Le reste du temps, je préférais éviter de l'apporter, de peur de la blesser inutilement. Quoiqu'il en soit, elle venait m'embrasser tendrement, chastement. Signe de paix ? Fin des hostilités ? C'est ce qu'il semblerait en effet et ça me faisait bien plus de bien. « Tu peux même la perdre, ça me dérangerait pas plus que ça » que je disais en souriant, la regardant changer de position pour s'installer sur le lit, ses jambes retombant contre mon torse. « Je note, femme qui me fait rêver » Son ordre était assez clair et je ne cherchais pas à prendre de détour. C'était sans un mot que je m'attelais à lui prodiguer quelques gestes de bien être comme des baisers sur sa peau, mes mains expertes - ou pas - sur sa peau, massant alors ses pieds, chacun son tour. Et va savoir, elle était en train d'apprécier tout ça, plus que je ne l'aurais cru. Comment ça ses pieds étaient une zone érogène ? Première fois que je m'en rendais compte et pour le coup, c'était bon à savoir pour la suite. Mais je me retournais pour être face à elle, enfin surtout à son entrejambe là, mais qu'importe. Mon regard était rivé vers le sien et mon cœur s'accélérait tout seul à ses premiers mots. Quand je pensais devoir répondre dans l'immédiat, je me trompais lourdement. Louison continuait de débiter des phrases, toutes plus belles les unes que les autres. Même ses insultes sont belles quand elles sortent de sa bouche. Putain, je sais pas comment elle fait ça, mais j'ai l'impression de tomber une nouvelle fois amoureux d'elle. Un cran au dessus. L'intensité de mes sentiments était telle que je sentais la fournaise en moi se déchainer. « Je t'aime... je t'aime, je t'aime, je t'aime » Comme si je ne le lui répétais pas assez. Et je finissais par me redresser pour foncer tout droit sur ses lèvres, les capturant des miennes tout en tombant sur elle afin qu'elle soit allongée sur ce lit. « Je suis incapable de te laisser partir... cette histoire n'a pas eu ses chapitres suivants et je suis prêt à reprendre l'écriture pour tout écrire avec toi » Parce qu'il était temps de savoir si on aurait notre happy ending, avec le “ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants”. Invitant ses jambes à s'enrouler autour de moi, je l'embrassais de nouveau, avant de replonger mon regard dans le sien. « Je suis pas parfait... Mais j'ose croire que je suis meilleur à tes côtés. Tu me rends meilleur, tu me rends fort et indestructible. Ton amour me fait pousser des ailes mais je vais faire en sorte de pas voler trop haut, de pas me brûler les ailes » Ma main glissait de son genou à sa hanche, délicatement, cherchant la moindre parcelle de peau pour la rendre folle. Si elle n'était pas rassasiée, je ne l'étais pas non plus, ce qui nous faisait un point commun, et j'étais prêt à lui faire l'amour ici même, sur ce lit, pour lui prouver à quel point je pouvais l'aimer.

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J’dois prendre ce risque. Au moins une dernière fois. Je dois encore essayer pour ne pas le regretter jusqu’à mon dernier souffle et même après. Notre histoire n’a pas été jusqu’au bout du bout. J’ai envie que tu saisisses que c’est toi que je veux. T’as pas intérêt à merder. Certes, on dit toujours : jamais deux sans trois, mais moi, je crois que je m’arrêterais volontiers au chiffre deux si tu venais à foirer. Ma voix dérape à chacune de mes déclarations. Je tremble comme une feuille. C’est à cause de toi, c’est l’effet Pluton Westerberg. Moi aussi je t’aime, je t’aime comme pas possible. Notre passé ne m’a jamais quitté, j’ai toujours été accroché à lui et je n’ai jamais voulu le laisser s’en aller. Tombant sous ton poids, je faufile mes bras sous les tiens et je glisse mes doigts directement sous ton tee-shirt pour toucher ta peau si douce. C’est tout ce que je voulais entendre de toi. J’enroule mes jambes autour de ton corps, buvant tes mots et recevant tes baisers. Je continue de me balader sur ton dos en t’écoutant silencieusement, le sourire illuminant mon visage encore marqué par quelques sillons de mes larmes. Oh oui, c’est lui que j’aime, ce type complètement sûr de lui et qui se sent invincible. Je l’aime tellement celui-là que j’suis incapable de le laisser me quitter. Pourquoi ? Parce que c'est moi qui le rend si beau et il mérite de l'être toute sa vie.. En sentant tes mains arpenter mes courbes, je ronge ma lèvre inférieure, accablée par le désir qui s'installe « Bébé.. » Putain, j’pourrais vraiment continuer de te recouvrir de déclarations qui déchaîneront ton palpitant. J’sais pas ce qui me prends, je m’emballe drôlement et à cet instant, plus personne n’arrive à ta cheville. Je pourrais mourir pour toi, pour te sauver la vie ou stupidement attirer ton attention sur moi. J’pourrais faire des trucs idiots pour continuer de te plaire. J’suis pas guérie de toi. C’est pire, je t’aime de plus en plus. « Hey, on est pas obligé.. J’sais que c’est dur tout ça pour toi là.. J'peux te laisser un peu de temps si tu veux.. » soufflais-je en récupérant ton visage entre mes deux mains « Avant ça, j’veux que tu saches qu’aujourd’hui, je décide de prendre tout de toi ok ? Ton passé, ton présent et ton futur, mais si tu sens que tu risques de me blesser par un de tes actes, arrête tout avant d’agir Pluton et préviens moi de la connerie que tu risques de faire. Je crois pas que je survivrais à un autre coup de poignard..» Bien évidemment, je préférerai que l'on n'arrive pas à ce stade où je puisse anticiper la douleur, mais si jamais ça venait à se produire, ouais, je voulais pouvoir me barrer avant d'être prise en otage et humiliée..

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Des mots doux, des câlins, des bisous. Voilà comment se terminait l'affrontement : de la meilleure façon qui soit. Faut pas se méprendre, j'avais compris que c'était ma dernière chance avec elle. Elle ne se fera pas avoir une autre fois. Alors il fallait espérer que cette fois c'était la bonne, sinon je pouvais dire adieu à Louison Chamberlain. Rien que d'y penser, j'avais mal au coeur. Ouais, je préférais éviter d'y penser. Alors quand elle me déclarait sa flamme, j'en avais des palpitations, j'en avais un coeur affolé parce que je me rendais compte que la réciproque de mes sentiments était bel et bien là. Elle m'aimait, elle me voulait et j'étais juste un peu plus rassuré. Si elle l'était moins que moi pour le coup, je tâcherai de faire en sorte qu'elle le soit un peu plus chaque jour, par ma simple présence à ses côtés. Je l'aimais. J'étais amoureux d'elle et j'étais désireux d'avancer à ses côtés. Mon histoire avec Camila... c'était une sombre histoire et je préférais la gérer sans que ça n'interfère avec elle. Je voulais protéger Louison de tout, y compris de Camila, Cléolya ou encore Dimitri. « Je te promets... Je vais tout faire pour t'épargner la moindre douleur » que je finissais par dire, lui volant un smack, sentant ses mains autour de mon visage. Dommage, j'aimais quand c'était sur ma peau, sous mon t-shirt. Son toucher m'avait toujours électrisé. Frôlant ses lèvres, mon regard était totalement envouté par le sien, incapable de m'en défaire. Elle était là, sous mon corps, à ma merci et j'étais enivré par le simple fait qu'elle pouvait de nouveau être mienne. « Je te veux toute entière, toi et tes défauts, toi et tes crises... toi et tes déclarations enflammées qui me rendent tout chose » Parce que ouais, je tombais un peu plus amoureux d'elle à chaque instant. « Je n'ai pas besoin d'attendre Louison, je te veux » Et comprends bien que c'était pas qu'une question de sexe entre nous. Même si c'était génial et qu'on pouvait atteindre les étoiles ensemble, il y a plus, beaucoup plus. « Et je suis toujours opé pour fumer le joint par la suite » Je l'embrassais une nouvelle fois furtivement avant de laisser mes mains glisser sous son t-shirt, cherchant à attiser le feu qui sommeillait en elle.

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Tant pis si j’suis naïve. La vie est trop courte pour réfléchir des heures et des heures. Pour peser le pour et le contre. Mon coeur il a les réponses immédiates. Il me mène à toi depuis que je t’ai rencontré. T’as changé ma vie au moment où je préférais la mort. Je veux avancer avec toi, qu’importe les obstacles. Bien évidemment, j’ai toujours peur de m’attacher encore plus à toi et que tu t’en ailles violemment, mais c’est le risque à prendre. « D’accord.. » Ta bouche tamponne la mienne au cours de mon sourire. Je ris alors un peu plus et je m’adoucis totalement sous tes mots qui ruissellent jusqu’à mes tympans. Je veux te donner tout ça, sans me modérer. J’crains juste de ne pas être à la hauteur par moment. J'crains de trop déborder dans le trash, ce qui me caractérise plus que la princesse dont tu parlais plus tôt et dont tu n'es pas vraiment  fan. Seulement, quand j'suis avec toi, tu m'apaises. Tu révèles la vraie Louison, tu la tempères et tu la rends vivante comme jamais « Quoi ? Pluton veut Louison ? » C’est si rare que tu m’appelles par mon prénom, ça te rend un brin autoritaire et moi, tout ce qui attrait à l’autorité, c’est mon kiffe. Passant ensuite ma main sur ton front, je décolle tes cheveux de cette zone pour te faire une houpette méga sexy à la Tintin. « J’sais pas pourquoi, mais ça m’excite quand tu te dévergondes comme ça » Nouveau baiser plus passionné. Je fonds. Tes mains se joignent même à la partie en se glissant sous mon tee-shirt Iron Maiden, un vestige de mon adolescence. J'effleure à peine ta langue hors de nos bouches et je plante mes prunelles coquines dans les tiennes « Je te roule un joint à UNE condition bébé » Tu veux savoir hein ? Attends. Je rampe sur mes coudes un peu plus haut sur le lit pour me défaire de ton emprise. Je m’élève sur mes genoux en plein milieu du matelas et je passe mon tee-shirt par ma tête pour le retirer. Je suis chaude comme une baraque à frites avec toutes ces émotions qui m’ont frappé là. « Déshabille-toi un peu, ça va me faire chier sinon » Je m’esclaffe en écoutant ma vulgarité et je te fais signe de ramener ta fraise avec mon index crochu pointant en ma direction plusieurs fois « Viens voir maman vilain garçon » prononçais-je d’une voix sensuelle tout en faisant claquer l'élastique de ma culotte sur mes hanches. Ok, maman quoi. Oublie, juste viens, j’ai envie de toi et qu’on s’amuse, qu’on explore d’autres scénarios, qu’on laisse notre imagination déborder, qu’on augmente notre complicité pour faire pâlir tous ceux qui nous détestent.. J’veux qu’on s’aime plus fort et que tu te lâches carrément avec moi. Je crois que je veux déteindre sur toi, juste un petit peu..

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On ne peut pas nier une chose, le destin fait bien les choses. Il l'a mis sur mon chemin. Il a mis Louison dans ma vie et je crois que c'était une des meilleures choses qui me soit arrivée. Certes, tout dépend le point de vue. Mais dans la globalité, je sais pas, je trouve qu'elle me change en bien, qu'elle fait de moi un homme un peu plus posé mais à la fois plus aventureux. Elle me challenge, me booste et m'aime comme je suis, sans chercher à me changer. Je dis pas que Camila faisait ça mais c'était différent. Notre relation était différente puisqu'elle était malgré tout ma meilleure amie à la base. C'était sûrement le pire dans l'histoire, je l'avais trahie et maintenant, je la laissais s'en aller à l'autre bout de l'océan pour se reconstruire et sûrement nourrir une certaine rancoeur à mon encontre. Je voulais pas ça, surtout pour l'enfant que j'allais avoir avec elle mais soit, la vie est comme ça et je n'allais pas m'y opposer. « Pluton veut Louison beaucoup, beaucoup, beaucoup » Trois fois, c'était suffisant pour lui dire à quel point je la voulais ? Non mais parce que ouais, dès que je me retrouvais en sa compagnie, c'était comme si j'avais un interrupteur qui switchait en mode "horny" et j'avais juste envie de lui arracher tous ses vêtements pour lui faire l'amour. Nenuphar, tulipe ou qu'importe. « Faudrait que je me dévergonde plus souvent alors » Parce que j'aimais l'exciter, avoir cette lueur dans ses yeux qui pétille, qui montre que oui, elle me désire plus que tout et que le reste n'a plus aucune importance. Je crois que le fait d'avoir été séparés pendant plusieurs mois n'a fait qu'amplifier ce qu'on ressentait l'un pour l'autre au point de toujours vouloir rattraper le temps perdu. Je ne vois pas d'autre explication à cette façon de ne jamais être rassasié l'un de l'autre. Alors qu'elle s'était défaite de mon emprise, je me mettais à mon tour sur les genoux, la voyant se déshabiller comme il faut, la laissant simplement en sous-vêtements face à moi. Me mordant la lèvre, je m'appliquais alors à ses ordres. T-shirt au sol, je finissais par me lever du lit pour retirer mon pantalon ainsi que mes chaussettes, pour revenir avec elle sur le matelas, non sans tiquer sur le fait qu'elle veut être... ma maman ? Ugh no way. « J'aime bien les petits surnoms... mais s'il te plait, ne me fais pas penser à ma mère, sinon on devra reporter ce moment » que je disais en rigolant, avant de venir capturer ses lèvres, enroulant mes bras autour d'elle pour la pousser à s'allonger, et je m'installais à califourchon. Mes deux mains posées de part et d'autre de sa tête, j'avais le visage proche du sien et le cœur battant à dix mille. « Tu sais ce dont j'ai envie...? Que tu... » je m'humectais les lèvres, regardant mon boxer avant de plonger à nouveau mon regard dans le sien. « J'ai envie que tu profites de mon corps, que tu profites de ce que je peux t'offrir... J'ai envie que tu fasses ce que tu m'as dit lors de notre appel » Doucement je décalais mon visage pour que ma bouche soit proche de son oreille et non sans un sourire en coin, je me dévoilais.

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Le sexe peut guérir hein. C’est Marvin Gaye qui l’a dit, j’y peux rien moi. Faire l'amour nous réussit toujours. Me déshabillant alors au centre du pieu, je te propose d’en faire de même avant de me rejoindre. Le tee-shirt en moins, je me retrouve dans mes sous-vêtements, la clé de mon donjon dépassant de mon soutien-gorge sur mon sein gauche. Je te propose ensuite de m’imiter avant de me rejoindre et tu t’exécutes sans la moindre réticence. Gentil Pluton. J'le savais, j'ai abusé avec le maman. Je pouffe alors de rire de concert avec toi tout en m’agrippant à tes gros bras. « J’aimerais la rencontrer ta maman moi.. » Je dégaine mes gros yeux de bébé, je retrousse ma lèvre inférieure et bim, tu m’embrasses en me repoussant vers l’arrière pour que je m’écroule sous ton poids. « Tu m’écraaaases » exagérais-je en me débattant sans grande conviction, bien trop à l’aise dans cette position, à me faire dominer par le mâle squattant toutes mes pensées. Mh, tu deviens soudainement plus sérieux. Je suis captivée. Tu me fais frémir par le suspens que tu instaures. Je fixe ta bouche qui remue et je pose mes mains sur tes cuisses bien plus musclées qu'on pourrait le croire. « Ce que je t’ai dit durant notre appel ? » Je t’ai dit tellement de choses, des choses qui m’ont complètement dépassé. J’étais en transe ce jour-là. Ta bouche dérape dangereusement vers mon oreille. Je caresse tes jambes et je m’arrête subitement quand tu déposes ton ordre auprès de mon tympan. J’ai bien entendu ? Tu ne peux pas t’imaginer la décharge que j’ai reçue dans l'entrejambe avec ces quelques mots si bruts.