d'un côté, même si c'est toi qui nous a laissé, je m'en veux. à cette époque, j'étais un idiot et je n'ai pas vraiment cherché à rester en contact avec toi, de t'appeler. m'enfin, c'est du passé non ? tu m'expliques ce que tu as fait, un road trip en asie. je suis surpris, mais plutôt content pour toi. c'est génial... et je n'ai jamais bougé d'alma, juste pour venir ici à boston et étudier. t'as du adoré, mh. mais, j'le vois bien que t'as aimé et c'est tant mieux. tu étudies quoi ? je veux savoir ce que tu fais, ce qui t'est arrivé d'autre encore.

Le sujet avait dévié sur elle, pas que ça la dérangeait, au contraire. Floyd s'intéressait à ce qu'elle était devenue, et c'était cool d'après Bri, genre vraiment. Elle était contente. Elle s'avança vers lui, lui montrant l'escalier de la tête. Ils n'allaient pas restés au milieu du hall, seuls. Autant qu'elle l'aide à trouver sa chambre. « Adorer c'est encore faible comme mot. C'était juste génial. J'y retourne dès que je peux. » Briséis adorait les découvertes, la sensation de liberté qu'elle avait ressenti. Alors, ouais, dès qu'elle le pouvait, elle repartirait. « Archéologie. Lara Croft et Nathan Drake m'ont un peu trop inspiré. » dit-elle en souriant en coin. Elle monta les escaliers, direction le premier étage pour trouver la chambre de Floyd.

je suis content que tout aille bien pour toi, t'as été plutôt importante pour moi dans le passé. j'avais aimé dire à ceux de ma ville que tu étais ma copine, personne ne m'a cru à l'époque. tu as raison. je te fais un sourire, c'est vrai que tu dois profiter de la vie comme tu peux. tu m'accompagnes jusqu'à l'étage, t'as envie de m'aider, bri ? je te fais un autre de mes magnifiques sourires timide. ouais, moi c'est plus... sheldon cooper. un long soupir. c'est beaucoup moins glamour que tes idoles. je suis loin de... indiana jones, mh. on marche à travers le couloir de l'étage, je cherche sur les portes pour trouver mon nom.

Même si sa timidité était toujours présente, Briséis espérait que Floyd se détendait un peu. Ça lui ferait plaisir en tout cas. Ah, un sourire. C'était déjà pas mal ! Et l'entendre lui dire qu'elle avait raison, ça lui faisait du bien. Elle poursuivait ses rêves et ça faisait plaisir d'entendre ça. « Merci ! » dit-elle avec un grand sourire. Elle l'accompagnait donc à l'étage, traversant le couloir à la recherche du nom de Floyd quelque part. « Chacun son truc t'sais. Y a pas de bonne ou mauvaise idole t'vois ? J'l'aime bien moi Sheldon ! Il est cool, t'es cool, j'aime les gens cools. » dit-elle, toujours aussi souriante. Elle voulait l'encourager un peu, l'aider à s'affirmer. Glamour ou pas, on s'en fiche, non ?

je galère un peu à porter cette fichue valise bien trop lourde, mais j'y arrive et je garde donc la face. on commence à marcher, je me compare à sheldon cooper que j'apprécie énormément, j'aime bien l'acteur aussi par ailleurs. je trouve qu'il correspond parfaitement au rôle. ouais, c'est pas non plus.. le genre de mec avec qui une fille sortirait.... même si dans la série, il a une petite amie, ce n'est pas penny non plus. bref, on arrive finalement devant la porte de ma chambre et je prends sur moi, je prends surtout mon courage à deux mains : tu... est-ce-que tu veux m'aider à aménager ma chambre ? ouf, j'ai réussi sans même mourir.

Floyd avait l'air de se sous-estimer, ou d'avoir peu confiance en lui. Briséis était son opposé, elle n'avait pas peur du ridicule et avait une grande confiance en elle. Elle avait besoin de ça, pour avancer. Si elle pouvait aider les gens autour d'elle à avoir davantage confiance en eux, elle les aiderait sans hésiter. Après, elle avait vraiment une personnalité je m'en foutiste, et ça l'aidait beaucoup elle-même. « Bah ? Pourquoi pas ? » dit-elle, le regardant, l'air interrogateur. Elle comprenait où il voulait en venir, mais elle n'était vraiment pas d'accord. Les deux jeunes gens finirent par trouver la chambre de Floyd ; celui-ci lui demanda si elle voulait l'aider à emménager. « Si je peux t'aider, c'est avec plaisir ! » lança-t-elle, joyeusement en souriant. Elle n'attendit même pas la réponse de Floyd pour ouvrir la porte de la chambre.

j'hausse les épaules, tant pis si tu ne comprends pas. sauf que les mecs comme moi, les filles ne s'y intéressent pas. non, elle préfère les sportifs musclés, qui se comportent comme des cons. moi je ne suis qu'un gamin de dix-huit ans encore tout innocent. m'enfin, ça ne me dérange pas qu'aucune fille ne s'intéresse à moi, je suis bien comme ça. je te demande ton aide pour m'accompagner à aménager ma chambre, t'acceptes et pénètre même en première dans la petite pièce. c'est plutôt grand, je souris. ma.. ma mère va m'amener mon ordinateur de bureau, je pourrais jouer tranquille ici. c'est assez grand pour que je l'installe et puisse geeker un peu. je pose ma valise dans le centre dans la pièce, me met à réfléchir à comment je pourrais tout agencer. j'... j'aime bien quand mon lit est collé à la fenêtre.

Briséis n'insista pas. Elle n'avait pas de genre particuliers de mecs, ni de filles, parce que elle avait l'amour en horreur. Elle avait décidé d'écarter tous les sentiments amoureux qu'elle pouvait avoir. Ainsi, elle n'aurait pas mal, elle ne sera pas comme son père qui était malade d'amour, ivre pour oublier ses peines. Non, elle ne laissera jamais qui que ce soit lui faire du mal de la sorte. Jamais. L'espace d'un instant, son regard s'obscurcit, signe qu'elle avait ce genre de pensées noires. Mais elle se reprit bien vite, Floyd commençant à parler de l'agencement de sa chambre.  « T'as pas de colocs du coup ? » Elle sourit en coin, quand il mentionna son ordinateur.  « J'ai pas ramené le mien, j'ai ma console mais j'joue peu maintenant. » Elle était davantage prise dans ses recherches pour devenir de nouveaux endroits après tout. Et puis, elle allait pas bouger sa console entre Kirkland et la maison qu'elle partageait avec Agathe. « Alors, on le bouge ce lit ? » dit-elle en s'avançant vers le lit pour le pousser vers la fenêtre.

on est différents mais on a quelque chose en commun : l'amour n'est pas pour nous. autant que toi tu l'évites, moi je ne l'ai jamais cherché et il n'est jamais venu à moi. tant mieux, peut-être. ne le connaissant pas, ça ne me manque pas. pas pour l'instant apparemment, peut-être plus tard ? arrives-je à dire. je n'espère clairement pas, je ne me vois pas partager une chambre avec quelqu'un, mais s'il le faut, tant pis. tu t'avances vers mon lit pour le mettre comme je préfère, tu es bien sympathique. alors je me mets de l'autre côté et nous portons le lit jusqu'à la fenêtre où je le colle. parfait, comme ça. je passe ma main dans mes cheveux avant de te regarder. t'as... t'as des coloc toi ?

Ah, l'amour. Autant elle pouvait comprendre que les gens le cherchaient, le désiraient mais nop, clairement pas pour elle. Elle n'y voyait que du mal, et elle n'avait absolument pas envie de chercher du bien là dessus. Elle ne cherchait pas "la bonne personne", ça n'existait pas ça. Les chimères, non merci. Briséis secoua la tête, bouh, elle voulait ça de sa tête. Elle devait se concentrer sur ce qu'elle faisait, ça serait cool. « Sûrement, t'es arrivé tôt après tout. » Et hop les deux jeunes portèrent le lit pour le mettre près de la fenêtre, comme l'avait voulu Floyd. S'il était content de sa place, tant mieux ! « Yep, un mec qui s'appelle Nolan. » dit-elle avant de se mettre à sourire puis à rire un bon coup. « On jouait pas mal ensemble, il pensait que j'étais un mec. Il a été très très surpris de me voir. » Il ne s'imaginait pas que Briséis était une fille, elle avait beaucoup ri et elle continuait de le faire chier avec ça encore aujourd'hui.