Née à Moscou, je suis fille unique, la petite princesse de la famille, la dernière membre de la "meute" Rollins. Notre nom de famille disparaîtra avec moi, si un jour je me marie. Mes parents ont essayé durant cinq années avant de réussir à avoir un bébé. Bébé qui est né avant le terme de la grossesse qui plus est. Les médecins étaient pessimistes quant aux chances de ma survie. En plus d'être arrivée trop tôt, je suis arrivée très malade. Imaginez la peur de mes parents en entendant les mauvaises nouvelles… Mais heureusement, je m'en suis sortie ! J'ai rapidement repris du poil de la bête, comme on dit, et j'ai étonné tout le monde. Je suis restée quelques mois en couveuses, suivit d'une petite période à l'hôpital des enfants mais, je suis bien vivante aujourd'hui !

J'ai grandi dans un environnement calme et entourée d'amour. J'ai été gâtée comme personne, les gens s'attendaient souvent à voir une petite fille capricieuse et bien portante, et à chaque fois, ils ont été surpris par ma petite morphologie et ma bonne éducation. Quand je demandais quelque chose et qu'on me disait non, je n'insistais pas. D'aussi loin que je m'en souvienne, on me disait souvent non mais je finissais toujours par avoir ce que je voulais sans faire de caprices, sans brailler. On faisait souvent des deals avec mes parents. Si je voulais ça, je devais faire ça. Ca marchait à chaque fois !

Malgré que nous soyons riches, je suis allée dans une école des plus simples, on devait porter un uniforme mais sinon, ce n'était pas une école de riches ou de pauvres, ont été tous logés à la même enseigne. Bien sûr, il y avait quelques moutons noirs mais, je me chargeais de les remettre dans le droit chemin s'ils se permettaient de dévier dans la mauvaise direction. Vous savez ce que l'on dit : les enfants sont méchants entre eux. Je faisais partie des enfants qui subissaient quelques railleries jusqu'à ce que je me décide à me défendre. Après ça allait tout seul bizarrement…

Le collège n'a pas été une période géniale pour moi. Mon "en bon point" me valait bien des méchancetés de mes camarades. De plus, j'étais la première de la classe, toujours plongée dans ses bouquins et totalement réfractaire aux amusements, divers et variés, de mes camarades comme : les boums, les premières expériences etc... J'étais la grosse coincée intello et moche, de la classe. Oui, la confiance en soi en prend généralement un grand coup. J'ai quand même réussi à m'en sortir malgré tout, je ne me suis pas laissée abattre, ni même piétinée sans représailles. Clouer le bec aux autres, j'adorais ça !

Passons au lycée… En fin de collège, je me suis reprise en main et je suis devenue jolie entre autre. Oui, quand on me le dit, j'ai encore du mal à y croire, je l'avoue. Mais bon, là n'est pas la question. Au lycée, ce n'était clairement pas la même ambiance et je me suis fait beaucoup d'ami(e)s. J'ai appris à m'amuser un peu de temps en temps mais sans excès.

Alcool, drogue, sexe, je ne connais rien de cela par contre… A mon âge, beaucoup de personnes ont déjà tout essayé : être ivre, fumer, le premier baiser, la première fois etc... mais moi non. Comment je le vis ? Très bien. Pas besoin de se retourner la tête avec des cochonneries pour s'amuser selon moi. Bon après, je ne juge personne. On ne peut pas juger ce que l'on ne connait pas. J'attends toujours le prince charmant qui m'aimera comme je suis, et pour de vrai.

Maintenant je me dis que, pour conclure, je devrais peut-être parler de mes projets d'avenir, ce serait pas mal ! Donc, après mes dernières études, j'espère pouvoir créer ma propre marque de vêtements de luxe, sans être à des prix exorbitants pour que tout le monde puisse en profiter. J'aimerais bien aussi, me lancer dans une carrière de mannequin en complément, mais je ne sais pas si c'est possible. Après, si je n'y parviens pas, je bifurquerais dans le domaine de la musique. Toujours est-il que je croise les doigts pour que tout se passe bien dans ma vie et que les gens que j'aime soient fiers de moi.