Tu sais que vous réussirez bien à trouver un accord, ou du moins que vous ferez votre possible pour accorder vos disponibilités, quelle qu’elles soient. Déterminer une sorte de planning spécifique à ton frère et à sa sœur te semblait être une bonne idée, si tant est que ces derniers n’en viennent pas à refuser vos propositions respectives. Connaissant Alec et son amour à se faire désirer, ça te semblait quelque peu tendu selon ses humeurs. « Ca me semble bien, en espérant qu’Alec n’en fasse pas qu’à sa tête en se faisant désirer. Tu connais le bestiau, un peu rebelle à ses heures. » t’amuses-tu rien qu’en pensant au terrible comportement de ton jumeau. A aimer la contradiction des choses les plus simples, du moins avec toi. Pour le seul plaisir de te pousser à bout. Tu viens alors à le taquiner sur un éventuel budget shopping, ce à quoi il s’empresse de répondre que tu auras droit à ton cadeau. Tu ne peux qu’accepter, secouant légèrement ta tête de droite à gauche en repensant Ô combien il te comble chaque jour. Ce qui te fait le plus plaisir dans tout ça, c’est de te rendre compte du changement auquel a fait face ton petit-ami. De cet homme qui autrefois s’amusait sans s’attarder sur une potentielle relation sérieuse, à cet homme qui fait tout pour te combler. Evidemment, t’en es particulièrement fière. Fière d’avoir toujours su Ô combien il était capable de t’apporter tout ce dont t’avais besoin dans ta vie. Un regard amoureux à son intention, et te voilà qui lui voles un baiser, murmurant un doux « Je t’aime. » avant de l’entraîner dans une première boutique. Tu te diriges directement vers les sacs, jetant un coup d’œil aux divers modèles exposant pour finalement lui demander son avis. Et il ne tarde pas à te proposer l’un des sacs à main présents, à la fois sobre et travaillé, tout ce que tu apprécies dans la maroquinerie. « Je dois dire que tu as très bon goût, chaton. Il me faisait de l’œil, je vais le prendre. » lui réponds-tu en glissant ta main autour de son avant-bras.