En refaisant ensemble l’histoire de cette compétition extrême au nom douteux, je souriais satisfaite à chaque fois que je pouvais apprendre quelque chose de nouveau. Je continuais de me montrer curieuse et ce garçon ne semblait pas s’en plaindre en répondant à chacune de mes questions en me faisant même un compliment sur mon accent français.

- C’est que je n’ai pas souvent l’occasion de perfectionner mon Français.

Je pourrais même dire jamais, et si j’en avais l’occasion je serais vite limitée par mon manque de connaissance en la matière. Je me contentais de sourire avec un petit clin d’œil pour lui montrer que j’étais contente de savoir parler 3 mots dans sa langue mais que ça n’irait pas plus loin.

Quand j’insistais pour monter derrière lui, il me laissait une place, et même son casque avec les explications qui allaient avec sur la notation de la compétition. J’écoutais attentivement, et proposant une note qui paraissait lui plaire. J’étais certaine qu’il méritait plus que ce à quoi il aspirait.

- J’essayerai de proposer ma candidature dans le jury du prochain mondial alors.

Est-ce que tous les membres du jury étaient des motards, des anciens participant avec déjà une certaine expérience de la compétition ? Mais si c’était le cas, qui aurait présidé le 1er jury lors des 1ers jeux ? L’idée fulminait dans ma tête comme le débat philosophique de la poule ou de l’œuf, mais ça restait une idée que je gardais pour moi quand il me proposait une démonstration.

- Et comment que je veux ! C’est moi qui ai le casque et c’est toi qui t’inquiète de la figure ?

Je me serais un peu plus contre lui, pour me préparer à cette figure qu’il voulait nous faire faire. Je ne risquais pas grand-chose, si ? Mes bras autour de lui, renforçant mon étreinte avec mes cuisses qui le tenaillait un peu plus fort entre mes jambes, je restais à la fois confiante et enthousiaste.

- Je suis prête, c’est quand tu veux !