Si au départ tu avais été intriguée, fouineuse et amusée, tu finissais comme rappelée à l'ordre par la nuance qu'apportait la belle italienne. Merde ! Elle avait raison n'empêche. Tu grimaçais, alors que ton masque s'asséchait, et tu finissais par soupire un coup. Oui.. c'est pourtant connu les potes et les exs c'est pas fait pour ce genre de choses et pourtant on s'y laisse aller. Oui tu n'avais pas dérapé avec un pote. Pourtant il y avait bien Simon qui longtemps t'avait fait de l'effet, mais là où toi tu avais merdé c'était avec Aaron, ton ex. La regardant tu finissais par dire. J'arrive à me tenir avec les potes, bizarrement, mais j'ai le chic pour fauter avec mes exs.

Bambi se surprit à soupirer face à la réplique de sa meilleure amie. Oui, on se laissait plus facilement aller avec les potes et les exs, parce qu'ils nous connaissaient, avaient un goût de reviens-y ou d'interdit plutôt délicieux. Ceci dit... on ne construit pas du neuf sur du vieux et avec des potes, le souci c'est que ça part vite en quenouille soupira-t-elle de plus belle avant qu'un rire ne secoue finalement ses épaules. Cette discussion pouvait être salvatrice pour l'italienne, ayant grand besoin d'y voir plus clair. T'as fauté avec l'un de tes exs récemment dois-je comprendre ? Allez, à ton tour de passer à la questionnette !

Tu ne pouvais pas t'empêcher d'approuver la réplique de Bambi, et tu grimaçais sans attendre. Puis à sa question, tu ne te faisais pas prier. Elle était ta meilleure amie elle savait beaucoup de choses de toi, et tu ne cachais rien à la belle italienne. Par conséquent elle avait su au bout de quelques temps que tu sortais avec le fameux Aaron, professeur de sport, puis vous aviez rompu. J'ai recroisé Aaron. Miller le prof de sport si tu préfères. As-tu ajouté en hochant la tête. Et ça a dérapé. Enfin ça remonte déjà à quelques mois, j'ai vite compris que c'était une mauvaise idée. Te laissant tomber sur le lit, tu repensais à ce moment, où tu avais croisé Cole dans l'ascenseur et là encore tu as eu un moment avec lui. Rien de plus qu'un baiser mais assez pour te pousser à te remettre en question. Et voilà qui te menait à cette confidence. Tu sais... j'ai le sentiment que je ne sais pas retenir les hommes. Je suis pas doué quand il s'agit de se battre pour un mec. As-tu dit le sourire presque sceptique. Pourtant quand tu aimais, tu aimais c'était un fait. Mais les hommes c'était tout une problématique. Les psys expliqueraient ça par la relation que tu avais avec ton père c'était certain.