Je ne prends pas n'importe qui comme amies, elles sont toutes canons sans exceptions. Non en vérité je ne les prends pas pour leur beauté physique, mais celle du coeur. Elle est belle cette phrase, mais sincère. N'empêche qu'Alejandro aurait du succès avec mes amies, je n'en doute pas. Qui ne voudrait pas d'un bel Espagnol aventurier dans leur vie?"Et bien les amis, c'est fait pour ça." Au moins j'aurais un but dans la vie, autre que de porter un enfant et d'être maman. Celui-ci était plus spécial, jouer les cupidons ça paraît être tout une aventure palpitante. Pour l'instant, on se retrouve sur la plage, il me passe de la crème solaire sur le dos et je fais de même pour lui, un petit regard et un petit sourire sur les lèvres tandis que je lui passe la crème solaire sur le dos. Finissant par les épaules, vaut mieux se protéger parce qu'on a vite fait d'attraper un coup de soleil. Il veux directement jouer, comme un gosse il me propose une course et je me mets à rire. "Rien ne m'arrête pour te battre à plat de couture !" Un regard et un sourire malicieux à ton égard avant de crier. "GO !" Je me mets à courir comme jamais sur le sable, surtout que celui-ci était vraiment bouillant au contact de mes pieds. Arrivant jusqu'à la mer en rigolant. Surtout que j'avais vraiment gagne, vu que je suis arriver la première. L'éclaboussant en riant comme une gamine. "OUIIIIII ! J'ai gagnééé !!! T'es trop nul !" J'étais carrément folle de joie.

À quoi serventn les amis si ce n'est à s'entraider justement? Bonne réponse de la part de Milena. Alejandro la gratifie d'un petit sourire, puis ils discutaient d'autre chose, avant de prendre le chemin de l'hôtel, pour se changer, puis de la plage. Vient le moment où les deux amis se crèment l'un et l'autre. Le beau brun eut-il des flash de leur passé un peu plus intime? Peut-être, mais l'Espagnol comprenait bien que c'était du passé, ce qui ne l'empêchait pas de cultiver quelques beaux souvenirs.

L'Espagnol avait envie de bouger et de jouer et il savait Milena joueuse. Il la narguait sur sa condition de femme enceinte, se doutant que la jeune femme ne voulait pas qu'on la prenne en pitié non plus, ce n'était juste pas le style de la belle blonde. La belle se met à rire et se levait, annonçant ses couleurs.

À son tour, le beau brun rit, il reconnaissait bien là Milena. Ils se plaçaient, prêts pour la course. À son signal, ils s'élancent et si Alejandro a un départ canon, la jeune femme était tout juste derrière lui. Courir dans le sable n'est jamais une mince affaire. À un moment, le jeune homme met le pied dans une sorte de petit trou et perd l'équilibre. Oh pas longtemps, pas complétement, mais juste assez pour que Milena le dépasse et passe devant, arrivant ainsi la première.

Se montrait-elle modeste dans la victoire? Du tout. Elle l'arrosait, le traitait de nul et rigolait un bon coup. L'objectif était atteint en tout cas. Même Alejandro, qui prenait une mine susceptible au départ, finit par rire.

-Hey ça va han... T'es drôle quand tu gagnes. Zéro modestie.

Une vraie Américaine! Commentaire qu'il garde pour lui. Après, l'Espagnol commençait à nager avec son amie, à plonger à travers les vagues et oui, de temps en temps à l'arroser aussi à son tour et à faire mine que ce n'était pas lui, alors qu'il n'y avait que lui dans les parages bien sûr. De vrais gamins! Le courant tirait pas mal quand même, caractéristique de l'océan Pacifique de cette région. Fallait faire un brin attention.

-Tu me dis si jamais tu en as assez de nager.

Parce qu'Alejandro se connait, il peut passer des heures et des heures dans l'eau sans se lasser.