Allez, Elias était peut-être plus un adepte des soirées "m'as-tu" où il pouvait faire sa star, signer quelques autographes et poser devant les photographes mais un nouveau bar juste en face de la fac, avouez que ce n'était pas rien. Donc bon, grand curieux qu'il était, monsieur le winthrop avait décidé d'aller y jeter un coup d'oeil. Qui sait, peut-être que cet endroit aller devenir the place to be dans les mois à venir ou bien le lieu des futures réunions entre bro. No one knows.

Je suis là pour la même raison que d'habitude : Il y a une fête, j'ai été invité. Say no more. L'alcool est l'un de mes meilleurs amis, c'est à peu près de seul remède à mes nombreuses heures d'études, ou nombreuses heures debout dans une salle d'opération. La seule chose qui arrive à me changer les idées... sauf bien sûr, Lauri, qui est fraichement arrivé dans ma vie. J'entre et laisse un billet à l'entrée, puis pose mes yeux sur la foule.

Le Lowell se retrouve avec deux cocktails pour le prix d'un. Il se marre en réceptionnant les contenants, ça lui fait pas peur la soirée sera longue. « Un verre du patron ça se refuse pas ! » qu'il rétorque à Lauri avant d'ajouter. « Merci mec, t'assures !! Ils font bien de t'embaucher. » Il avait eu le cran de se proposer et ça avait payé. D'ailleurs Mav' repérait un je ne sais quoi chez lui, un truc similaire qu'ils avaient en commun, la débrouillardise dans le sang, les petits jobs et l'âme artiste. On reconnaissait ses pairs sans qu'on sache expliquer pourquoi. Le monde affluait, Mav' observait des visages connus et d'autres moins. Une petite Blonde (Andy) entre finalement dans la place et son regard se perd sur la foule. Il interpelle de nouveau Lauri « Je crois qu'on te cherche ! » dit-il en désignant la Blondinette du menton, ignorant qu'en réalité il ne se trompe pas d'un pouce.

Oui, quel était le but de cette soirée. Bon, d’accord, c’est en rapport avec la nourriture, elle l’a bien compris mais elle veut surtout savoir, par qui et pleins d’autres petits détails, à savoir. Autant ne pas être ridicule. Et elle n’a pas la tête à l’être. Vendredi soir, fin de semaine, début de petites vacances. Non, juste relax aujourd’hui. En plus, elle est avec sa meilleure amie, ça fait un bien de fou de la voir et de pouvoir être là pour elle. Parce que Nina n’est pas l’exemple même de l’amitié. C’est dans ce genre de moment qu’elle se rend bien compte de sa décision. Elle est contente d’être rentrée à la maison. Boston lui a tellement manqué. Si tu ne connais personne, tu as eu les invitations par qui ? Un mystérieux gentleman ? qu’elle dit d’un sourire taquin. Elle voit juste, une bonne soirée entre fille peut lui faire du bien. Nina n’est pas du genre à se lamenter auprès de ses amis, et surtout pour le côté sentimental. Elle est du genre à tout garder pour elle. Si elle explose parfois ? Oui mais dans un sens tout autre. Bref, Nina ne peut s’empêcher de voir ce qu’ils proposent à manger. Son ventre fait un peu trop de bruit. Allez ! dit-elle pour le shot alors qu’elle se prend quelques trucs à manger, croisant alors le regard de personnes inconnues. Merci, vous êtes les gérants ? Parce qu’elle a une trop grande curiosité puis elle est ici, elle se doit de les féliciter ou de dire quelques mots, non ? C’est la moindre des choses, elle qui mange toute leur nourriture. Que quelqu'un la stoppe, please !

Lorsque @Serena Parris comprend qui je suis, elle semble perdu. « Qu'est-ce que tu fais ici ? » Je ris doucement en voyant son expression et jette un regard rapide autour. « C’est mon bar… alors c’est pas plutôt à moi de te poser la question? » Je passe une main sur ma nuque en regardant un peu autour et me voit abordé par une belle blonde (@Nina B.-Dunford) qui a déjà trouvé le petit coin repas apparemment. « Ouais, moi et le mec là-bas. » Je pointe Wes par-dessus les têtes, lui qui discute toujours avec Saphir et reporte mon attention sur la nana qui vient de me demander si nous étions les gérants. « La bouffe est là pour être mangé, fait toi plaisir! »

J’essayais de rester discrète, parce que j’avais un peu peur de ta réaction, quand je t’annonçais que j’étais retourné en Grèce voire Vega, mais je me doutais bien que tu penses à la présence de Mael. Oui, je l’avais vu, mais autant de dire que ce n’était pas une partie de plaisir. Tu semblais froid, ou du moins sur la réserve sur ce sujet, alors je te demandais si tu m’en voulais d’être partie comme une voleuse. Tu me disais que non, avant de sourire en coin pour me dire qu’un peu.. Malin. « C’est vrai ce mensonge, ou t’essayes d’avoir de belles excuses ? » Je connaissais déjà la réponse, mais ce petit jeu, il m’amusait. « Peut-être que je pourrais me faire pardonner quand on sera que tous les deux ? » Que je chuchotais à peine, histoire que personne ne puisse nous entendre. Le souci, c’est que je te dévorais déjà du regard et ça ce n'était pas bon pour notre couverture, mais je ne pouvais pas m’en empêcher.

Pourquoi devrais-je lui en vouloir d'être allé voir sa soeur ? Je me doute que Vega ne soit pas la seule à qui elle est partie rendre visite... Mais je ne peux pas assumer, ou l'accuser. Ça se fait pas et de toute façon je n'en ai pas le droit. J'suis pas son mec, non ? Elle veut se faire pardonner de n'avoir rien dit et je n'ai pas mis de temps à comprendre le sens caché derrière cette phrase. Je lui dis que je ne lui en veux pas, sauf bien sûr, rien qu'un peu. Je ris à sa question. Tu m'en voudrais si je te répondais que c'est pour les belles excuses ? Car pour la peine, peut-être que je pourrais trouver de quoi me faire pardonner aussi... Un véritable puits sans fond, cette histoire. Elle me réponds qu'elle pourra se faire pardonner quand on sera tout seul et god, j'fais tous les efforts du monde là, pour rester neutre. Je pense que c'est une bonne idée. Maintenant n'est pas le moment, ni l'endroit pour ça. Affirmai-je, en détournant les yeux pour lui faire comprendre qu'il y a Zeno, vraiment pas très loin. D'ailleurs, on devrait peut-être s'approcher un peu plus de la fête, non ?

Attend... c'est son bar ? J'écarquille les yeux, étonnée. Comment peut-il passer de... ce qu'il était, à propriétaire de bar ? J'habite à Boston. Et comme tout le monde, j'ai entendu parler du bar, quoi. Une fille l'aborde et vite, il perd intérêt. Je le laisse échanger avec elle, en restant silencieuse à côté. J'sais même pas quoi lui dire de toute façon... Les choses sont étranges entre nous. C'est pas comme s'il avait sauvé mon cul, plutôt que de me tuer !

J'avais demandé aux nouveaux arrivants qui voulait quelque chose à boire et des jeunes femmes se manifestèrent. Je servis donc des shots à Nina, adressant un sourire à Maverick. Méfie-toi, s'il décide de te saouler ce soir, je serai son complice, répondis-je avant de me mettre à rire. Y avait une bonne ambiance et ce mec avait l'air franchement cool. Si je bossais effectivement ici, j'allais m'y plaire, j'en doutais pas. Tu t'es fait ta blessure de guerre comment ? demandai-je en désignant son plâtre et son épaule. Il s'était clairement pas loupé en tout cas. Je relevai les yeux vers la blonde qu'il me désignait, curieux... pour remarquer Andy, à qui je fis signe une fois la surprise passée. Je reportai mon attention sur Maverick, suspicieux. Comment t'as su ?

J’avais vu Vega en priorité, mais en effet, j’étais tombée sur Mael, pour autant on s’était plus pris la tête que pardonner, alors t’avais aucun souci à te faire de ce côté. Taquine pourtant je jouais sur ce sujet pour me rapprocher un peu plus de toi, sans éveiller de trop les soupçons en étant vigilante sur mes termes et le volume de ma voix. « Je crois que moi aussi, je t’en veux un peu alors.. » Que je soufflais un petit sourire timide aux coins des lèvres. On jouait avec le feu quand je voyais ton regard dévier vers Zeno. « Alors on réglera ça plus tard. » Tu pouvais compter sur moi pour ne pas oublier. « Ouais, sans doute, j’vais te laisser voir vos invités, je vais féliciter Zeno. » Je souriais simplement, ne pouvant avoir aucun geste d’affection à ton égard pour partir en direction de Zeno qu’étaient avec deux filles ( Nina et Serena ) « J’espère que je ne dérange pas, enchantée moi, c’est Saphir, la petite sœur de ce beau mâle. » Et je m’empressais de faire une accolade à mon frère. « Encore mes félicitations, c’est superbe ! »