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{ we're on the edge
of tomorrow }
crédit/ tumblr ✰ w/pluson

« Qui sait, peut-être que tu deviens un être dématérialisé qui peut voir ce qu’il advient de son corps et que tu ressens les bêtes qui te bouffent » Ouais, pas glorieux comme conversation mais on fait avec ce qu’on a. Elle a été curieuse, je lui donnais des éléments de réponses mais ça n’allait pas plus loin. Seulement, on parlait de Louison. Louison qui savait que c’était la dernière fois qu’on se voyait. Louison qui aimait être provocatrice dans son genre. Et ouais, j’étais désarçonné, ne sachant pas vraiment quoi lui dire, quoi lui répondre. Alors je cherchais à m’échapper. Physiquement mais également dans ma tête. Je ne pouvais pas continuer comme ça, à être attaché à elle quand je me donnais corps et âme à Camila. Et alors que j’étais parti un peu plus loin pour ne plus l’avoir dans mon champ de vision, elle venait me retrouver malgré tout, enroulant ses bras autour de ma taille, son visage collé à moi, non sans oublier le baiser à la naissance de ma nuque. Fermant les yeux, je baissais la tête en soupirant, appréciant que trop cette proximité éphémère qui me faisait autant de bien que de mal. Et ce qu’elle me disait me plaisait autant que ça me faisait peur. Peur que je finisse par revenir vers elle un jour pour rallumer tout ça, lui faisant du mal par la même occasion et.. ouais, c’était effrayant d’avoir autant de pouvoir sur une personne. « Je comprends… Mais tu devrais essayer quand même. Me détester, me haïr s’il le faut. Créer une poupée vaudou pour me faire souffrir de tout ce que je t’ai fait souffrir… » Parce que je ne l’avais pas épargnée malheureusement et ouais, peut-être qu’elle sera bien plus heureuse si elle me diabolisait. « J’ai envie que tu sois heureuse surtout… » Mais une part de moi voulait pas qu’elle m’oublie. Je voulais pas qu’elle tombe dans les bras de n’importe qui. Mais je n’étais plus personne pour lui conseiller quoique ce soit malheureusement et je pourrais que subir ses choix de loin.

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tu deviens si morbide tout à coup. chacun ses croyances, mais si tu pars du principe que l’on reste quelque part dans l’coin une fois mort, alors tu sentiras aussi les flammes consumant ta chair.. mais voilà, je n’étais pas venue ici juste pour débattre sur la vie après la mort. j’étais surtout venue pour obtenir quelques réponses. mon deuil de pluton westerberg n’en est toujours qu’à ses prémisses. je n’arrive pas à me débarrasser de toi. tu restes dans mes pensées malgré les tonnes de pare-feux que j’ai installé. ainsi, alors que je t’entoure de mes bras, que mes lèvres goûtent ta peau légèrement iodée, je libère mes sentiments le plus sincèrement possible. je n’attends rien en retour. je redoute juste ce moment où tu te débarrasseras de mon emprise et où je serais de nouveau en manque. pourtant tu ne me repousses pas comme je l'avais prévu. « j’ai déjà essayé de te maudire, mais c’est l’amour qui triomphe toujours » répondis-je en cherchant à emmêler mes doigts aux tiens, comme au bon vieux temps. « pis le bonheur est éphémère pluton, il va, il vient.. que ce soit avec toi ou un autre, je ne serais jamais heureuse vingt quatre heure sur vingt quatre.. » nos phalanges s’entrechoquent, s’effleurent, se soudent. je frotte mon nez contre ta colonne vertébrale. je me décroche ensuite de toi volontairement. plus je m’imprégnerais de toi, plus la séparation sera forcément douloureuse. je dois écourter ce moment frustrant pour mon petit coeur fragile « j’ai rêvé de nous il n'y a pas longtemps.. c’était complètement fou » un petit rire résonne dans la bâtisse en repensant à ce songe totalement barré. toutefois, je ne te délivre pas le contenu de ce rêve. non, je cherche à t'appâter, pour éventuellement te garder quelques minutes de plus à mes côtés. j'veux pas te dire au revoir.. je décide pourtant de disparaître dans une nouvelle galerie emplie de squelettes, histoire de voir si tu me suivras. mes yeux sautent de dépouille en dépouille. bordel, ce moment devient gênant pour nous deux hein. si tu veux partir, pars.. je poursuivrais ma visite avec mon chagrin..  

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Je crois bien que c'était ce lieu qui me rendait totalement glauque, mais qu'importe. Dans tous les cas, je savais que j'allais me faire cramer jusqu'à la moelle et que jamais les bestioles ne viendront bouffer ma carcasse. C'était bien comme ça, et jamais on ne me retirera ça. Mais j'étais avec Louison là et je laissais l'opportunité à mes sentiments pour elle de me bouffer entièrement, comme les insectes sous terre. Putain, quel idiot je pouvais être. Ses bras m'entouraient, ses lèvres se posaient sur ma peau, m'arrachant un triste sourire. On ne devrait pas, et pourtant je la laissais faire, incapable de la repousser. Je l'avais déjà fait, ça m'avait demandé beaucoup trop d'énergie. Là, je devais juste... résister à la tentation de l'embrasser. En plus, elle ne me rendait pas la tâche facile, ses doigts venant trouver place entre les miens, resserrant leur étreinte autour de mes mains. Je serrais aussi, comme un dernier contact avant l'au-revoir. « Je sais... mais je veux que tu le sois globalement. Que tu n'aies pas d'idées noires ou de... je sais pas » Mais on parlait de Louison, et de son esprit assez fucked-up en soi. Elle avait des idées noires même dans le bonheur ou alors elle finissait par sourire en pleine dépression. Oui, elle était dans son monde à elle et j'avais bien trop apprécié être dedans, avoir mon rôle à jouer. Maintenant je n'en avais plus le droit et c'était dur de s'y faire, mais c'était comme ça. C'était terminé et il fallait aller de l'avant. Elle finissait par se détacher, me laissant sans aucune surface de sa peau contre la mienne. Je me sentais presque nu, vide. Mais c'était juste sur le moment. Tournant le visage à ses mots, je fronçais les sourcils. « C'était un rêve ou un cauchemar ? » Après tout, ça pouvait tout changer. Mais elle s'en allait, dans une autre pièce tout aussi morbide que celle-ci. Est-ce que je devais la suivre ? J'en sais trop rien, sûrement pas. Mais mes pieds me guidaient malgré moi vers elle et je la découvrais, le regard attiré par tous ces crânes. « C'était un rêve ou un cauchemar Louison ? » que je redemandais, sûr qu'elle m'entendait cette fois.

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je me demande vraiment pourquoi je continue de m’accrocher à tout ceci, à toi. entre nous, c’était déjà mort avant que cela n’ait commencé. enfin, de ton côté, car pour moi, tout était possible. t’as tout tué pluton. t’as exterminé mes espoirs en moins deux secondes, alors que je souffrais à l’hosto. tu sais, j’y ai peut-être laissé quelques plumes là-bas, mais je n’ai pas perdu la foi pour autant. « je n’ai pas d’idées noires ou alors elles s’envolent très vite, j’aime la vie plus que la mort » certes, je pouvais traverser des périodes d’incompréhension totale où je me mettais en danger, mais je finissais toujours par retomber sur mes pattes, comme un putain de chat. à contre-coeur, je décide par la suite de te relâcher pour me volatiliser dans la pièce d’à côté. bingo ! j’ai réussi à titiller ta petite curiosité. tu es toujours là. je souris alors discrètement tout en me penchant vers un crâne dépossédé de ses dents « euh, un rêmar » inventais-je en me retournant vers toi, mes mains liées dans le dos, comme si je venais de commettre une bêtise « parfois cela avait l’apparence d’un rêve, parfois d’un cauchemar. » d’humeur taquine, je hausse mes épaules en me rapprochant de toi. je m’étire sur la pointe des pieds et je chuchote quelques mots à ton oreille pour éviter que les morts m’entendent « tu sais ce que je retiens le plus ? quand on a fait l’amour sur un nuage, au beau milieu de confiseries géantes… » eh ouais, mon inconscient fonctionne toujours, ce n'est pas de ma faute. ça te fait quoi d'entendre ça ? ça te rappelle de bons souvenirs au moins ? tu ne regrettes rien westerberg ? rattrapée par la réalité, je me retire toutefois de ton espace vital, sans forcément ôter mon sourire narquois. je t'offre ensuite mon dos afin de sauter dans une marelle constituée par les pierres posées au sol « et je serrais fort tes fesses poilues pendant que tu cherchais à semer ta graine dans mon utérus » rajoutais-je à moitié morte de rire. alala, y a pas à dire, la team pluson me manquera énormément.

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C'était la pire idée du monde que de choisir de la voir, de lui offrir un cadeau, de faire en sorte qu'on retrouve une sorte de complicité. Parce que ça me frappait en pleine face, à quel point elle me manquait, sa folie, son envie de vivre qui allait au delà de tout le reste. C'était dingue cette façon qu'elle avait eu de me marquer au fer rouge. Mais Camila m'avait marqué plus profondément et j'étais faible en amour, vraiment faible. Et maintenant, Louison comme moi souffrions de ce qui se passait. « C’est vrai » Je ne pouvais pas la contredire là-dessus, même si j’avais eu des doutes après notre rupture. Mais elle avait su se reprendre de toute façon, puisqu’elle était fiancée à un garçon qui n’était pas moi. Certes, je voulais les meilleures choses pour elle mais se fiancer aussi vite ? C’était juste trop pour moi alors je préférais ne pas aborder ce sujet. Voilà qu’elle s’était volatilisée dans une autre pièce et ouais, bon pigeon que je pouvais être, lui posant de nouveau la question qui me brûlait les lèvres. « Ah.. ouais, je vois » Enfin, pas tellement, je fais partie de ceux qui ne se souviennent de rien de toute façon. Mais dans tous les cas, ça me parlait un peu, me disant que les moments cauchemardesques devaient être plus rares que les rêveries. Mon cœur s’affolait cependant quand elle s’approchait de moi, ses lèvres venant se positionner près de mon oreille alors pour me donner quelques détails. À ses mots, je me rendais compte que ce genre de moments ne sera plus que dans les rêves malheureusement. Oui, bien sûr que ça allait me manquer, c’était quand même quelque chose de lui faire l’amour. « Elles sont pas poilues, tu dois confondre avec une de tes conquêtes » Je me braquais légèrement, même si quelque part, j’étais quand même flatté qu’elle rêve encore de moi. « Tu es tombée enceinte du coup…? » La curiosité me piquait et je voulais savoir le fin mot de cette histoire, même si c’était pas forcément l’idéal.

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je joue avec le feu. je te provoque une dernière fois, mais après ça, tu risques d’entendre parler de moins en moins de louison chamberlain. c’est ton choix après tout, je n’ai pas été assez mesquine pour t’accrocher dans ma toile. parce que je n’ai rien d’une araignée vicieuse au fond. je suis une fille qui n’a pas de chance et qui se retrouve toujours dans des situations délicates. tu sais, je te taquine peut-être en te contant ce rêve torride, mais c’est uniquement dans l’espoir de te sortir de ce maléfice dans lequel tu es emprisonné. je voudrais que tu puisses dire, merde, je loupe quelque chose, mais non, tu refuses. tu t'obstines.. « je ne crois pas, je vois pas comment j’aurais pu serrer d’autres fesses alors que je te sentais bien en moi, ça ne pouvait pas être un autre, je me souviens de ta.. » ne poursuivant pas ma phrase, je pars m’amuser un peu plus loin avant d’être interrompue par une nouvelle question. « pourquoi tu voudrais savoir ça ? » secouant à peine ma frimousse tout en fronçant mes sourcils, je te retrouve en quelques pas pour attraper ta main et la poser sur mon ventre « j’en voulais trois, comme neptune, jupiter et toi » je trouvais que c’était l’histoire qui se répétait, que cela ne pouvait être que positif d’engendrer trois bout de chou comme l’ont fait tes propres parents.. « et on a réussi, mais finalement, je portais des chiens dans le ventre alors je me suis suicidée pour sauver notre univers » j’explose aussitôt de rire tout en relâchant tes doigts. le pire, c’est que je ne trouve plus rien de drôle, c’est juste pour détendre cette atmosphère si lourde que tu cultives. mon sourire finit ainsi par s’estomper tandis que la mélancolie m’enrobe totalement « écoute, je.. je devrais y aller, parce que j’ai envie de t’embrasser, de te dire à quel point je t’aime, que je m’étais imaginée qu’on aurait pu avoir ces triplés, mais ce n’est plus possible. et pour ça, je commence effectivement à te détester pluton westerberg. satisfait ? »

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C’était réellement pas la meilleure idée du siècle, je m’en rends compte seconde après seconde. Mais c’était trop tard, on était ici tous les deux et c’était pas comme si je pouvais m’éclipser comme ça, sans prévenir, sans lui laisser l’opportunité de se dire au revoir. Seulement, je savais que c’était de plus en plus difficile. Être loin d’elle me permettait de l’oublier doucement mais sûrement. Cette proximité au contraire, elle ravivait un peu trop ce que je ressentais pour elle. « T’as rêvé des fesses d’un autre à la place des miennes » Je n’avais pas les fesses poilues, parce que j’étais chanceux de ce côté, j’étais quasiment imberbe à cette zone. Peut-être qu’elle confondait avec son fiancé, que sais-je. Qu’importe qu’elle était sérieuse ou non, au final, les détails importaient peu. La question qui suivait était quelque peu étrange mais je sais pas, curiosité mal placée? Sûrement. « Je sais pas, pour avoir la fin du rêve je suppose » Parce que ouais, j’étais curieux, c’était pas nouveau. Je l’écoutais alors parler de trois enfants, comme mon frère, ma sœur et moi. Et ouais, c’était quand même fou ce qu’elle avait retenu, ce qu’elle avait souhaité pour nous… ce que j’avais souhaité tout autant dans le fond. « Je vois… » Je l’interprétais d’une façon qui n’était pas drôle. J’étais néfaste pour elle, la preuve. Elle avait enfanté des monstres. Mes monstres. Elle s’était suicidée dans son rêve quand même, à cause de moi en quelque sorte. Je la regardais, un sourire sincère qui était en train de se transformer en sourire triste au fur et à mesure qu’elle s’exprimait. « J’suis pas satisfait non, mais je sais que c’est difficile alors si tu t’en vas, je comprendrai » que je finissais par dire, tentant de garder mon calme, paraissant peut-être un peu détaché, aussi difficile que ça pouvait être. « Je sais pas quoi te dire de plus… Je risque de te blesser encore plus » Parce que j’étais réellement désolé de la tournure des choses et je savais dans le fond que le célibat récent de Camila avait signé l’arrêt de notre relation, sans que je l’admette réellement à ce moment là.

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je fais des efforts, mais tu n’accroches plus. tu n'adhères plus à louison chamberlain, c'est bien triste. tu t’en bats carrément les couilles comme on dit par chez moi. tu te montres de plus en plus distant. je ne sais plus quoi faire. c’est l’heure. je ne ferais plus aucun pas vers toi. non, je vais les faire en direction opposée à partir de maintenant. c’est terminé, je tourne la page. le monde m’attend dehors, pourquoi rester avec la seule personne qui me repousse sur terre. « c'est bon, tais-toi, le mal est fait de toute manière » chuchotais-je en avalant péniblement ma salive. y a deux minutes, je brûlais d’envie de retrouver ses lèvres que tu remues, mais plus maintenant. je me sens idiote pour la énième fois. la colère me dévore de l’intérieur, mais je ne laisse rien transparaître. ma bouille pivote sur le côté. je ne peux plus affronter tes prunelles bourrées de compassion à deux balles « au revoir pluton » sans un regard de plus, je t’esquive et regagne la sortie en fixant droit devant moi. le soleil m’aveugle lorsque je déboule sur le parvis. la boule au ventre, les larmes aux yeux, je sors brutalement mon téléphone de mon sac et il s’explose par terre. l’écran est brisé, génial. je ris et adresse un doigt d’honneur au ciel, la grosse folle en puissance. je finis ensuite par rattraper mon mobile en tentant de contacter un taxi pour me barrer d’ici. il répond plus l'enfoiré. sortez moi de ce calvaire ! je vous en supplie quoi ! j’suis pas venue ici pour souffrir ok ? te sentant me rejoindre, je place mes lunettes sur mon nez pour t’éviter d’apercevoir une once d’émotion en moi « bon retour, bye » et même si je n’avais pas réussi à commander un putain de taxi, je préférerais fuir dans ce village inconnu, quitte à galérer pour rentrer à l’hôtel. plutôt crever que de te demander un service. je ne pouvais plus t’adresser la parole. j’avais besoin de temps et de trier mes sentiments à ton égard, et ce, pour la seconde fois consécutive, thanks a lot.

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J’aurais voulu m’accrocher à elle, mais le choix a été fait et je ne pouvais pas revenir sur ma décision. Tout aurait été plus simple si Camila était toujours fiancée à Abelard. Le choix impossible, le choix à ne pas faire dans le fond. Elle aurait été hors d’atteinte et Louison et moi aurions vécu ces vacances comme deux êtres amoureux. Mais la vérité, c’était que c’était terminé, tué dans l’œuf et maintenant, on vit tous les deux avec des sentiments qui nous blessent plus qu’autre chose. Elle était en train de vivre sa vie de son côté tandis que moi, je m’épanouissais en retrouvant Camila un peu plus chaque jour. Ouais, c’était assez compliqué tout ça et le fait que je vienne me renfermé, devenant alors distant et hors d’atteinte, c’était peut-être la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Ne disant rien de plus, je la laissais ravaler ses larmes, ses sentiments… sa colère, même si je doute qu’elle veuille vraiment la ravaler. Le fait est qu’elle va me détester dès à présent et je n’aimais pas ça, je ne voulais pas ça. Seulement, c’était la seule solution. « Au revoir Louison » Oui, il fallait plus qu’on se voit. La boule à neige de Paris, je lui renverrai d’une certaine façon. De toute façon, ma chambre de Cambridge n’était plus qu’un lointain souvenir, puisque j’avais retrouvé mes marques à Beacon Hill. Je soupirais en la voyant partir, avec cette envie de taper dans tous les crânes que je voyais. Putain de bordel de merde. J’étais incapable d’avoir une rupture en bonne et due forme. Le pire, c’est que j’avais l’impression c’était la deuxième rupture qu’on vivait et c’était dur, vraiment dur. Je prenais le temps de recentrer mes idées avant de sortir des lieux, retrouvant la chaleur du soleil portugais. Pour le coup, je voyais qu’elle ne bougeait pas, s’acharnant sur son téléphone, sans vraiment capter ce qui s’était passé juste avant, et je recevais une nouvelle fois ces mots d’adieu. « Toi aussi… » Et j’avais envie de lui dire un mot doux, gentil, réconfortant. Mais ce n’était plus mon rôle et il fallait juste que je m’éloigne d’elle pour de bon. Alors je commandais un uber qui arrivait dans les deux minutes, et une fois dedans, je lançais un dernier regard vers une Louison qui n’en avait plus rien à faire et je m’en allais, le cœur encore une fois en miettes.