Les occasions se faisaient de plus en plus fréquentes et je supposais que c'était la faute des vacances. Normal, certaines personnes se faisaient chier et cherchaient un peu d'action dans de la baise pure et simple. Moi ? J'étais toujours partant pour ça et j'avais pas su résister à l'appel de Serah. La meuf, j'ai du la voir une ou deux fois depuis que je suis arrivé à Cambridge mais je me suis toujours éclaté avec elle donc pourquoi pas. Et puis, on était au Portugal alors autant s'amuser à fond les ballons. Attrapant des préservatifs, je les foutais dans les poches de mon short et après un tour dans la salle de bains pour vérifier que je suis présentable, je me rendais à la fameuse chambre. M'humectant les lèvres, je frappais et attendais qu'elle ouvre, pour finalement pénétrer dans la chambre. « Alors comme ça, on cherche un peu de compagnie ? » Ouais, elle avait fait le premier pas, cherchait sûrement un peu d'action dans un lit et moi, j'y répondais volontiers.

Allongé dans mon lit, je tourne et tourne sans arriver à dormir. Je regarde l’heure à toutes les trente secondes et il me semble bien avoir vu les chiffres reculer au lieu d’avancer à quelques reprises. La vérité, c’est que j’suis mal. Mal et que j’sais absolument pas vers qui me tourner –non pas que j’ai réellement quelqu’un vers qui me tourner en fait. J’suis pas du genre à m’ouvrir et vu ma conversation avec Moses, j’crois que ce sera pas pour prochainement non plus. Alors j’attrape mon phone et fait défiler les contacts jusqu’à tomber sur ton nom. Un petit sourire étire les coins de mes lèvres et je t’envoie un sms en espérant que tu ne dors pas. Heureusement pour moi, tu réponds dans la minute qui suit et en quelques texto à peine, t’es en route pour ma chambre. J’me lève rapidos pour me brosser les dents et t’accueille en simple nuisette –les nuits ici sont plutôt chaudes. « Alors comme ça, on cherche un peu de compagnie ? » J’esquisse un sourire et t’attire par le col de ton t-shirt à l’intérieur de la chambre, poussant la porte de ma main libre pour qu’elle se ferme et attrapant tes lèvres pour éviter que tu ne parles d’avantage.

L'invitation est là et j'avais choisi de l'accepter plutôt que de la décliner. Certes, c'était pas forcément dans mes plans mais j'aimais l'inattendu, le non-prévu. Cet été était le moment de toutes les opportunités et j'allais toutes les saisir, les unes après les autres. Alors je m'étais rendu dans sa chambre, avec l'idée de la faire crier une bonne partie de la nuit et elle m'ouvrait sa porte, simplement vêtue d'une nuisette terriblement sexy. Ouais, elle faisait son effet. Entrant, lâchant une petite phrase, mais rien ne sortait de sa bouche. Juste, elle attrapait mon col pour m'attirer contre elle et plaquer ses lèvres contre les miennes. Ok, c'est tout aussi bien. Bien évidemment, je préférais qu'elle fasse le premier pas, consentement oblige. Mais quelque chose me dit qu'elle dit jamais non à ce genre de choses. Rapidement, l'envie et la passion étaient de la partie, si bien que ma langue allait chercher la sienne, tandis que je tentais de trouver le chemin vers son lit. C'était une fois qu'elle se retrouvait proche du matelas que je lâchais sa bouche pour me déshabiller, de mon débardeur dans un premier temps et de mes tongs, pour ensuite l'allonger et m'allonger sur elle.

Je ne perds pas de temps parce que je sais que t’as très bien compris pour quelle raison je t’ai demandé de venir me rejoindre. Tous les deux, on n’a jamais eu de conversation complète je crois et c’est aussi bien comme ça. J’suis pas là pour me faire un pote, mais pour oublier cette engueulade stupide que j’ai eu avec Moses, ce post instagram qu’il a fait de son ex et mes potes qui sont aux abonnés absents quand j’en ai le plus besoin. Nos lèvres ne se quittent plus alors que tu avances dans la pièce, m’obligeant à reculer jusqu’à ce que mes jambes percutent le lit. De là, tu t’arrêtes pour retirer tes fringues et c’est reparti pour un tour alors que nos corps se retrouvent allongés sur le lit. Je te laisse dominer un moment, remontant les jambes pour encadrer tes hanches de mes genoux alors que mes mains parcourent ta peau et ma langue danse avec la tienne. Puis, je t’oblige à te redresser pour pouvoir inverser les rôles et te force à t’allonger, m’installant à califourchon sur toi en posant mes mains à plats sur ton torse. Un sourire carnassier sur les lèvres, je te demande d’une voix suave : « Tu veux m’aider à retirer mes fringues ou bien je le fais moi-même? »