« Ghalia ! REVIENT ICI ! » Ma mère me cri dessus sous prétexte que je refuse de faire une cérémonie pour ma jumelle décédée dans son utérus… Je refuse tout simplement parce que depuis ma naissance, j’ai le sentiment que le manque que je ressens dans mon cœur n’est pas tout à fait normal… Je lève la main droite, tout en prenant mon sac de la main gauche. Je claque la porte de chez mes parents ou plus précisément l’appartement de l’Ambassade du Royaume-Uni… Je fulmine, cela fait bien longtemps que ma mère aurait dû faire ça ! Seulement pour son karma chéri, elle ne s’en occupe que maintenant…. C’est la joie quoi.

Dans la rue, je soupire, je suis lasse, je croise mon père qui revient d’une réunion. Il baisse le carreau de sa voiture de fonction. « Elle…. Elle recommence… ?  » Je fais une grimace, puis, je ne sais pas trop ce que je peux répondre. Je souris, puis, je rajoute patiemment : « Je vais au boulot à demain.  » Je lui fais un bisou sur le front, puis, je pars à pied pour mon travail. En fait, je ne travaille pas ce soir, je suis juste en congé, mais je ne désirai pas rester dans la même pièce qu’elle… Je réalise aussi que pour la première fois de ma vie que je ne suis guère contente de la situation. J’ai mis beaucoup de temps à m’en remettre, et voilà qu’elle remet ça une nouvelle fois.

Mon enfant, mon adolescence, ma vie d’adulte a toujours été une catastrophe. Pas sentimental, juste familial, j’ai toujours eu un trou dans mon cœur. Un manque je n’ai pas pu remplir sauf en allant courir partout, grimper les montagnes, faire du saut à ski, et autres sports à sensations fortes pour remplir ce trou béant. Je trouve qu’il est pas mal aussi que je me fasse suivre tout simplement pour aller mieux. Ce que je fis dès mon enfance afin de pouvoir aller bien mieux. De plus, je constate tout simplement tous les jours que je ne peux pas non plus rester sur la même case. Je fais toujours en sorte pour avancer. Cela peut vous paraitre un peu fou, mais bon, j’aimerais bien progresser.

Entre mes heures à l’hôpital, je cours, je sors faire mes courses, je fais aussi la limace devant la télé ! Je me repose, je dois vivre à l’ambassade de toute façon, je n’ai guère le choix. C’est une contraire auquel je dois faire avec. J’ai bien envie d’aller dans un autre lieu, c’est la raison pour laquelle, je dois me trouver un autre appartement ou maison. Je suis en pleine discussion pour que cela se mette en place tout en ayant des gardes dans tous les recoins. Sérieusement, je suis en plein bazar pour profiter de ma vie d’adulte. Je suis en train de marcher pour aller prendre le bus, lorsque je me dis que je peux en profiter pour regarder les maisons. Après tout, j’ai aussi un compte à mon nom bien rempli, je vais voir pour me faire un petit plaisir.

Prévenant le chef de cabinet de mon père, je lui demande de m’aider. Je l’attends au café juste à côté au coin de la rue. « Alors Ghalia, tu cherches un appartement ?  » Je souris, puis, il me dis pas très content : « Je vais devoir prendre le temps nécessaires pour te trouver un endroit avec la sécurité appropriée.  » De plus, je ne suis pas surprise, il doit y avoir un tas de règles à suivre, en tous les cas, il me dit qu’il va chercher pour moi. Je suis contente d’avoir un peu de son aide à vrai dire. On repart pour l’ambassade après avoir été visité des lieux aux noms de mon père pour améliorer sa politique.

Les patients à l’hôpital ne sont pas une corvée pour moi, j’aime les aider, les soigner. C’est un plaisir pour moi, je me dis que cela peut être une bonne chose pour que les gens aillent bien mieux. Après parfois, il est surprenant pour moi parfois de ne pas trop réussir non plus, mais je retente toujours encore et encore. Je suis comme ça, je ne vais pas me refaire non plus ! Il est aussi sympathique pour moi de rester dans le domaine de la médecine, je soigne les humains, les vivants, même si je crois que les morts sont tous aussi bavards…

C’est la question qui me turlupine en ce moment, j’ai fait une erreur, enfin pas de ma faute, le patient à omis de nous donner les détails sur certains médicaments. C’est la raison pour laquelle, je suis suspendue en ce moment. Je tourne en rond en ce moment, je pars en repos deux jours en forêt, je fais de l’escalade, je tente de trouver un moyen pour m’occuper. Je vais patienter le temps que le ciel s’éclaircisse un peu.