Je toussais une fois de temps en temps, déjà que mon système était toujours en train de digérer l'alcool, j'savais pas trop si j'étais dans un état qui méritait qu'on me laisse seul. Mais j'aimais bien sa compagnie tiens, elle avait l'air pas si défoncée que ça quand même et pourtant elle jouait le jeu, même si pour moi c'était une question de vie ou de mort quoi. Ou pas de mort, nan, mais j'veux pas me réveiller demain la gueule dans le sable non plus hein. Qu'est-ce qu'elle fous là, elle parle quelle langue elle pour que "tu veux tirer un coup?" veuille dire "déshabille-toi". Et comme un con, je commençais à glousser à me demander ce qu'elle faisait, avant de taper son épaule entre deux rires. Je pointais vers la clope et faisait un pouce en haut, genre "oui" t'vois, puis vers sa poitrine et fis le pouce bas, genre "non". Mais merdeuh c'est pas ça que j'voulais dire. Et pis what déjà, pourquoi est-ce qu'elle portait toujours son haut si elle essayait de l'enlever, elle avait besoin d'aide ou c'est comment? Je dessinais à côté de moi: èd? comme pour faire un signal, et pointait vers le derrière de son haut, dans son dos. Ce bordel que j'étais mais oh là là ma foi.

@Agathe A. de Belgique-S

À côté, j'étais la moins bourrée. Tout le monde était au courant que les Belges c'tait les plus gros buveurs d'alcool. Forcément, je tenais bien l'alcool. Le mec était relou mais sympa, du coup je décidais de jouer le jeu sans vraiment me poser de questions. Askip les soirées improvisées c'étaient les meilleures et c'était exactement ce que j'étais en train de vivre. Le mec je le connaissais ni d'Adam ni d'Ève mais il réussissait à rendre la fin de soirée moins banale. Je refusais ma clope qui était devenue la sienne, pas que j'en avais pas envie mais j'avais du sable dans mon haut de maillot et j'aimais pas la sensation. Mon nouvel ami poussait des gloussements avant de taper de nouveau sur mon épaule pour attirer mon attention. Lorsque je posais mon regard sur lui, il pointait la clope en faisant un thumb up et en pointant ma poitrine, il faisait le pouce en bas. Aw il était gêné de voir des seins? Désolée d'être inconfortable en ayant du sable dans mon décolleté hein. Son doigt se mettait à écrire un truc dans le sable et je me penchais légèrement pour lire le '' èd? '' tout en me pointant mon dos. Et c'est à ce moment-là que je réalisais que j'avais encore mon haut par-dessus mon maillot. J'hochais la tête en acceptant son aide.


ps; vive les rps muets 

On avait atteint un point là ou rien n'était vraiment ridicule, là ou en fait le seul truc qui était vraiment bizarre c'était qu'on ne communiquait pas vraiment, on faisait juste dessiner des trucs par terre. Qu'est-ce que j'racontes, c'était moi en fait le taré qui dessinait par terre. Elle répondait assez positivement à ma requête, ou plutôt mon offre on va dire hein c'est clair qu'elle avait besoin d'aide. Elle tenait à peine aussi, faisait des contorsions et j'sais pas quoi juste pour enlever un haut de maillot, bon peut-être que j'hallucine un peu mais bon. Je tirais un autre coup avant d'aller écraser la clope dans le sable sur le côté, puis de me glisser derrière. P'tain c'était serré, je tapais encore dans ses épaules comme j'le faisais depuis tout à l'heure comme pour lui dire de me donner davantage d'espace. Je parvenais tout de même à glisser dans ce p'tit espace entre son dos et le rocher sur lequel elle s'adossais, défaisant le noeud sans trop de problème. Bravo champion, on perds pas les bonnes habitudes à ce que je voyais. Et sans vraiment lui demander, j'prenais le haut et le secouais un peu sur le côté histoire de vider le sable qui s'était amassé là-dedans, histoire de lui rendre un truc propre t'vois. Aucune gêne, haha quel con merde. Je lui le redonnais, j'étais toujours derrière elle donc j'avais rien vu hein mais bon c'était qu'une paire de seins quoi, rien de spécial. Je déposais donc le haut sur son genou juste à côté. Ah mais merde tiens, quand j'y penses, pourquoi est-ce qu'elle a enlevé le haut?

@Agathe A. de Belgique-S

Je galérais un peu avec mon haut et j'acceptais volontiers l'aide du gars. J'pouvais pas voir c'était quoi le problème dans mon dos, j'essayais de décoincer le truc en tirant carrément sur mon maillot. Ça devait être beau à voir, moi bourrée qui s'agitais de tous côtés. Il disparaissait de mon champ de vision pour venir se glisser derrière moi, tapant mes épaules pour lui laisser de l'espace. Je réagissais pas verbalement à son geste, au fond je m'en foutais c'était son délire là. Je m'exécutais en m'avançant légèrement pour lui laisser de la place. Je sentais ses mains s'attaquer au noeud de mon maillot qu'il défaisait  dans un geste précis. Ah bah le mec était pu bourré pour si peu? Aaah ouais quand même. Il attrapait mon haut de maillot de bain qu'il secouait afin d'enlever le sable. Et il le déposait sur mon genou, pour me montrer que c'tait bon je pouvais me rhabiller. Ptêtre qu'au fond, j'avais pas envie de  le remettre et j'faisais genre que j'étais une exhibitionniste tsais. Non mais svp, j'me montrais seins nus oklm devant un mec que j'reverrais jamais. Doucement, je me retournais vers lui pour lui faire face en lui faisant un clin d'oeil remplit de sous-entendus. J'savais pas moi-même qu'est-ce que j'étais en train de foutre. 

Arriver à défaire un noeud en deux temps trois mouvements, un des seuls trucs que j'étais capable de faire même bourré. Et pas juste faire, c'était comme une capacité spéciale quoi, mes doigts étaient faits pour les vêtements féminins. Pour tout ce qui concernait les femmes en fait, oups ça glisse je m'égare dans mes pensées. Je lui déposais son haut sur son genou, comme pour dire voilà quoi, maintenant tu fais ce que tu veux. J'étais toujours un peu serré derrière elle, elle avait fait l'effort le plus minimal pour bouger ses fesses vers l'avant et me laisser respirer, déjà que c'était pas facile avec ce mélange de fumée, mari et d'alcool dans mon système roh là là. Et d'un coup, comme ça, surprise. C'était pas aujourd'hui mon anniversaire que j'saches, et Noël c'était en décembre j'avais quand même pas dormi sur la plage jusqu'à décembre pour avoir un cadeau pareil là tout de suite. Et là elle se retournait, un p'tit clin d'oeil en prime. Autant d'habitude j'aurais pas posé de question, j'aurais chuchoté un truc chaud dans son oreille ou j'sais pas quoi pour l'exciter, mais là j'ai rien fait. Sans question hein évidemment. Si ça s'trouve c'était pas moi l'plus défoncé, ou bien elle était juste tarée comme moi. On était comme des sauvages quoi, des néandertaliens à pas parler, juste se déshabiller comme ça. Je la regardais dans les yeux l'espace d'un moment, d'abord un peu surpris, puis plus sympathique et agréable après. J'savais pas si j'avais vraiment envie de jouer ou c'était juste l'alcool, mais comme ça je lui ai lancé un de ces sourires, le tout en me mordant la lèvre inférieure à mon habitude. Oh non le p'tit réflexe en trop là, elle allait prendre ça comme une invitation. Non pas que j'étais contre hein, mais tout va un peu trop vite moi qui préfère prendre mon temps et apprécier le moment dans ce genre de choses. Me voilà en train de la regarder, les bras croisés, torse nu, en train de la regarder seins à l'air en me mordant la lèvre. Vu comme ça, la situation était pas si pire que ça, hormis le fait que j'allais probablement me planter royalement si j'essayais de la séduire davantage. Ou de la séduire tout court en fait. Allez, ta gueule et joue Riyaaz.

@Agathe A. de Belgique-S

J'étais une meuf imprévisible, même moi j'étais pas certaine de bien saisir mes actions que j'étais en train de poser. Y'a trois minutes je voulais enlever les grains de sable dans mon décolleté et trois minutes plus tard, j'faisais la meuf qui restait indifférente en voyant mon haut de maillot sur mon genou. J'avais pas tellement l'habitude de me retrouver dans cette situation, la poitrine dénudée devant un inconnu avec qui j'avais pas eu la possibilité d'échanger des mots verbaux. Agathe qu'est-ce que tu fous stp?? L'alcool me rappelait à quel point j'étais seule intimement parlant, du coup je jetais mon dévolu sur le mec aux cheveux frisés. Sans me poser de questions, je faisais volteface en lui faisant un clin d'oeil qui pouvaient signifier tellement de sous-entendus. Je me comprenais pas et lui, il devait pas comprendre non plus le délire dans ma tête. Ses yeux se posaient dans les miens, le mec luttait pour pas baisser les yeux plus bas. La tentation était là ça se voyait à des kilomètres v'voyez et j'avais raison, puisque les traits de son visage s'adoucissaient. Il me lançait un sourire en se mordant la lèvre inférieure. En voyant ça, j'me disais que je le laissais pas indifférent en fin de compte? Ou sinon, ses envies et humeurs étaient affectées par l'alcool? J'avais pas envie de chercher plus loin. Les bras croisés contre son torse, il matait ma poitrine. Je me rapprochais doucement de son visage, le mien étant à quelques centimètres du sien. Je m'approchais un peu plus et.. sans prévenir, je reculais brusquement en prenant mon maillot et je me levais maladroitement, en m'éloignant sur la plage.   

Pas de bruit de dissatisfaction ou quoi que ce soit, non, juste un peu déçu et, disons, confus. M'enfin, autant c'était assez bizarre qu'elle s'en aille comme ça après avoir laissé mes yeux se poser devant sa poitrine nue quoi, mais elle a pas cru que juste parce que je suis soûl j'allais la laisser tranquille hein. Déjà, j'étais même plus soûl, tranquille hein, j'pouvais détaler et la rattraper sans problème. Fallait juste être capable de se lever, mais après ça le reste c'était facile. Je fronçais des sourcils d'abord, avant de pousser mes pieds vers le haut et d'essayer de tenir debout. Miracle, bitch, I'm back. « Hmph arrt! » que j'essayais de dire, ah oui j'essayais de lui demander d'arrêter mais ça sonnait pas exactement comme ça. Allez, détale comme la gazelle que tu as toujours été mon champion. Quand même hein, gamin le plus rapide en quatrième année au test léger et olympien de l'année au primaire la même année, j'en avais fait tourner des têtes, maintenant fallait se réveiller. Et cours bitch! « Ohh! » que je criais, tel un joueur de tennis en sueur dans le dernier set. J'étais tombé tête première dans l'sable, que je commençais à aimer gouter, franchement assaisonnement de sable dans un hot-dog ça doit être pas trop mauvais là. J'essaie encore, mais cette fois-ci avec un début à la Usain Bolt quoi, à quatre pattes. Et hop! Non, merde toujours pas. Ah j'ai une idée! « Aïe!!! » que je criais, pour une fois que je réussissais à prononcer un mot. J'avais pas si mal que ça, mais elle allait probablement croire que c'était un gros truc. « Gagagaga! » que je bégayais pour l'appeler. Ouais, son nom c'est probablement Jasmine ou Ashley ou un truc du genre, pas Gagagaga, c'est quoi cette idée. Ou un nom d'allumeuse italienne, genre Monica, Valentina, Katarina, avec un K surtout sinon ça fait princesse, pas allumeuse.

@Agathe A. de Belgique-S

Je le chauffais en approchant mon visage du sien, j'étais à une proximité où je pouvais sentir son souffle sur mon visage. Mes lèvres n'avaient pas encore touché les siennes que je reculais brusquement, sans le prévenir. Je me levais debout avant de m'éloigner de lui, en marchant sur la plage. J'avais fait à peine quelques pas que j'entendais un son sortir de ça bouche, un son que je parvenais pas à capter d'ailleurs. Et je tournais à peine ma tête vers lui pour voir où il était, jouant les sourdes pour voir ce qu'il comptait faire s'il voyait que je réagissais pas à ses mots. J'entendais un crie derrière moi et je me stoppais, faisant volteface pour voir le gars à quatre pattes sur le sable. Il criait une fois de plus, de douleur plus exactement. Sans réfléchir, je me précipitais vers lui et pendant que je me dirigeais dans sa direction, il prononçait Agagaga. Wtf il me connaissait?? J'arrivais à ses côtés et je me baissais à sa hauteur pour lui venir en aide. « Omfg, ça vaaa? » demandais-je, légèrement paniquée pour le coup.

À ma grande surprise (ou pas hehe) elle était accourue vers moi, qui était en douleur par terre. Du moins, c'est ce qu'elle devait penser hein. Moi qui était couché sur le sable, la gueule pleine de poussière et les cheveux en pagaille, j'étais en train bégayer une syllabe qui semblait avoir eu un effet sur elle, comme un appel quoi. Non mais sérieux, elle était venue courir vers moi après le gaga, mais pas après le aïe, y a un truc là, non? Quand elle arrivait finalement à ma hauteur, elle commençait à me parler pour de vrai, se penchant à ma hauteur. Comme par respect, ou gêne un des deux, je tentais de ne pas regarder à sa poitrine et de plutôt la fixer dans les yeux, comme implorant quelque chose, j'étais pas trop sûr quoi, peut-être de la pitié. Je me tournais de façon à ce que mon dos soit adossé au sable, et que je puisse la fixer sans trop d'effort. Ah mais t'as d'beaux yeux dis donc. Bref, je tousse un peu sur le côté, et arrêtais de marmonner en plein agonie, maintenant elle était revenue et c'était ça le principal, objectif atteint. Elle devait penser que j'étais un sacré enfoiré quand même, de faire semblant d'avoir mal juste pour qu'elle revienne. Maintenant il se passe quoi du coup? Elle était juste là, on était en train de se regarder dans les yeux sans vraiment rien faire quoi, comme dans les films. Je hochais la tête, en faisant la moue (j'sais pas trop pourquoi, on fait tous des conneries quand on est soûls hein), comme pour répondre à sa question que j'avais complètement oubliée. Toujours en la regardant, elle devait s'demander pourquoi j'trouvais ses yeux plus beaux qu'ses seins en vrai.

@Agathe A. de Belgique-S

J'avais réagi en entendant mon surnom sortir de sa bouche et je m'étais précipitée dans sa direction, tout en ignorant comment il pouvait être au courant de ça alors que j'lui avais pas dit comment je m'appelais. Pendant que je me dirigeais vers lui, il criait de douleur au sol. Dès que j'arrivais devant lui, je me baissais de sorte à être à la même hauteur que lui et par la même occasion, je lui parlais pour de vrai pour lui demander s'il allait bien. Il s'était ptêtre cassé un truc j'en savais rien, je jetais brièvement un coup d'oeil sur l'ensemble de son corps pour vérifier. Ses mains ne tenaient ni son pied, ni rien et lorsque je posais à nouveau mes yeux sur son visage, son expression faciale était détendu. Il se tournait pour adosser son dos au sable, le gars arrêtait de marmonner et d'agoniser comme s'il était au bout de sa vie. Je clignais des yeux sans trop comprendre, il venait de se foutre de ma gueule là? On se regardait en silence, yeux dans les yeux sans dire quoi que ce soit. Il hochait la tête pour faire genre ouais ça va, j'me suis foutu de toi. Il se plaignait pu et en réalisant ça, j'empoignais du sable dans ma main et le lui balançais dans la gueule. Lmao, bien fait pour lui.