Je ne sais pas comment agir réellement alors je laisse mon instinct me guider. Bientot, il ironise les choses et m'annonce ne pas etre un mec facile. Je ne répond rien je suis bien trop mal vis à vis de ces paroles; Je ne pensais pas du tout à cela. Bientot, je suis mal à l'aise de l'entendre parler de viol et je grimace. Je n'ai pas le temps de répliquer qu'il m'attrape pour me porter jusqu'à sa chambre tel un prince le ferait pour sa princesse. Je le regarde et on dirait un animal sans défense, silencieuse face à son sort. Je pouvais marcher... dis-je perdue. Je me retrouve bientôt dans sa chambre et il me dépose sur le lit. Je recroqueville mes jambes et le regarde : J'ai vraiment fait de la merde ce soir... me lamentais-je.

« Je pouvais marcher... » «  J’en suis pas aussi sûr » dit-il sans la jugeait. Pour lui il était clair que non, elle ne pouvait pas marcher. La pauvre avait l’air perdu. Elle lui faisait un peu penser à une petite biche qui se retrouvait dans la plaine en période de chasse. Non il ne pouvait résolument pas la laisser là. Il priait juste pour qu’on ne les voie pas, sinon ça pourrait nuire à sa réputation de garçon sans cœur. Pire, on pourrait croire qu’il avait cherché abusé de la situation alors que c’était loin d’être le cas. Il ne l’avait pas fait avec Andy malgré ses baisers alors il ne le ferait pas avec Noalyne. Il finit par la déposer sur le lit et elle commence alors à se lamenté. «  Oui » dit-il sans la contredire parce que ce n’était vraiment pas son genre les «  mais non » qui sont loin de la vérité. «  Mais toi ce n’est que ce soir. La plupart des étudiants ici sont dans cet état continuellement. » Dit-il avec une certaine objectivité. «  Rien ne t’interdit de t’amuser de temps en temps. La prochaine fois, évite juste de faire ça seule. Entre copines c’est bien aussi. » Et au moins la copine en question aurait veillé à sa sécurité.

Je sais que je n’aurai pas pu marcher bien longtemps mais ça me crevait les fesses d'assumer cela. Je me saoulais réellement de devoir infliger ça au jeune homme. Séduite après qu'il ait décidé de me prendre dans ses bras, je souriais, mais restais apeurée. Bientôt, il poursuivait sa route et me posa sur le lit. Dans mes lamentations, il me rassura ce qui termina de m'épater. Il me demanda juste de le faire accompagner la prochaine fois et j'eus un petit rire : tu dois penser que je suis vraiment une vieille meuf sans ami ? Dis-je en riant, pleine d'auto dérision. Je tentais de paraitre plus naturelle en reprenant ; et donc tu faisais quoi là, toi ce soir ? Je hoquetais.

Liam n’avait pas cherché à réconforté Noa. Il le disait lui-même sans honte, il ne savait pas faire ce genre de choses. Si ses propos honnête lui avait mis du baume aux cœurs tant mieux, mais il n’avait pas particulièrement cherché à être sympa. En premier lieu parce qu’il se foutait de ce qu’on pouvait penser de lui. En deuxième lieu parce que ça devait être fatiguant de faire semblant d’être ce qu’on n’est pas alors il préférait la franchise, même si elle dérangeait. Alors il avait juste était franc. «  Tu dois penser que je suis vraiment une vieille meuf sans ami ? » «  Non j’me dis que tu essaye de penser à ma place et ça doit être compliqué parce que… » Elle craignait sans doute cela, qu’il pense qu’elle était une vieille meuf sans amis, mais c’était ses craintes à elle et loin d’être le reflet de la vérité. Lui il pensait surtout qu’elle avait eut de la chance de tomber sur lui.  « … tu n’es pas dans ma tête. » Fort heureusement d’ailleurs ! Liam avait une sainte horreur qu’ont lise en lui comme dans un livre ouvert, il aimait être une énigme pour beaucoup car il changeait parfois de caractère selon son humeur, tel un caméléon. « Et donc tu faisais quoi là, toi ce soir ? » Un sourire passa sur ses lèvres alors qu’il repensait à la fille qu’il avait baisée dans les toilettes du bar, une bonne demi-heure plus tôt. Cette fille c’était une inconnu sur qui il s’était amusé à dessiné le logo du Drink, sur sa poitrine. Quelque verres échangé et voilà qu’il tirait son coup. Tout simplement. La routine quoi. «  Rien d’important. » lui dit-il sur un ton calme et posé. «  Tu es sûre que tu veux que je reste ? Tu préfère pas que j’appelle Nova ? »

Je sais plus trop quoi dire mais je veux pas rester seule. Alors que faire ? Discuter et lui faire oublier la pauvre alcoolique que je suis à l'heure actuelle, là, présentement. Un déchet suis-je? clairement à ce moment précis et je vois qu'il est hésitant encore plus quand je tente de lire dans ses pensées. Les mecs n'aiment pas ça mais a vrai dire, je suis pas douée avec les mecs donc évident ! Je grimace alors qu'il me le fait remarquer et baisse les yeux. Là, ma question l'étonne et il reprend en m'indiquant qu'il ne faisait rien d'important. Il essait de faire quoi là ? Me rassurer, m'assurer que je suis pas un boulet. J'ai un petit sourire timide et il demande, surement géné, qu'il peut appeler Nova. Je manque presque de vomir : ok, j'exagère. Je m'étouffe lègèrement et fais les gros yeux. Je préfère encore rester seule ! Dis-je un air dédaigneux, pourtant pas méchant. Je grimace et me gratte l'arrière du crane. Je me reprend alors, reprenant ma dignité et mes esprits : Euh... je préfère rester avec toi après tout, on devait se voir et je sais que c'est pas la meilleure façon mais c'est déjà ça, non ? dis-je inconsciemment, toute mignonne, telle une enfant.

Noalyne avait toujours été «  la petite sœur » de Nova pour Liam. Autant dire qu’il ne la connaissait pas vraiment. A l’époque, elle n’avait pas les formes féminines qu’elle avait aujourd’hui. Elle semblait toutefois avoir conservé sa timidité, du moins c’est ce qu’il se rappelait d’elle. Il s’était toujours concentré sur sa relation avec Nova plutôt qu’avec celle qu’il pourrait avoir avec Noa. En tout cas il ne l’aurait pas imaginé être saoul. Elle refusa catégoriquement qu’il contacte Nova et sa réaction le fit rire. «  Je prend ça comme un oui. Tu es sûre. » Reprit-il amusé. Elle prétexta alors qu’ils devaient se voir de toute façon. «  C’est vrai. On devait se voir. » Dit-il en plongeant son regard dans le sien, un petit sourire au coin des lèvres. Il grimpa sur le lit et s’allongea à côté d’elle, croisant ses mains derrière sa tête pour se faire comme un cousin. «  J’avais 8 ans. » dit-il alors qu’il semblait réfléchir, le regard posait au plafond. Il reporta son regard sur elle. «  Lors de ma première cuite. J’avais huit ans. » Il ne savait pas pourquoi il disait ça, lui qui détestait se confier. Oh si en fait il savait. Liam était loin d’être à jeun. Lui aussi avait bu avec la fille au «  tatouage » et c’est l’effet que lui faisait l’alcool, ça lui donner cette tendance à parler plus. «  J’ai avalé de la vodka pure pensant que c’était de l’eau. Mon grand frère avait camouflé l’alcool dans un contenant commun pour le caché à nos parents. »

Je restais abasourdi rien qu'en pensant à ce comportement que j'avais. Je me sentais pas bien à cause des remontées acides de l'alcool bien trop que j'avais pu ingurgiter. Je criais intérieurement de ces petites douleurs. Je l'écoutais pourtant, très attentive, bien que trop grogi. Très vite, après quelques constatation positive, le jeune homme venait se poser sur son lit, à mes cotés. Il plaça ses bras sous sa nuque afin de s'installer au mieux et débuta un court monologue, me tirant de mes rêves par ma stupeur. 8 ans ? Je restais choqué de son aveux. Je n'osais rien dire de plus. Bien sur, je ne pus que rire ensuite en entendant son histoire. Je me roulais presque sur le lit, à ses cotés et je repris ; en général, on fait ça avec autres choses comme moi avec de la javel parce que Madame Volkova, avait laissé en bas, une bouteille d'eau rempli d'eau de javel.. J'eus un petit rire rien que d'y penser. J'avais vraiment manquer de la faire renvoyer du palais mais heureusement, j'avais montré que c'était réellement ma faute ; je n'avais pas senti ou fait attention. Je le regardais ensuite : Tu es arrivé dès les premiers jours toi ici ? Je souriais, curieuse.

Liam ne parlait pas vraiment de lui et de son enfance en règle générale. S’il y avait quelque chose qu’il savait c’est que les femmes adoraient parler d’elles et bien souvent comme il cherchait à les séduire, il n’avait pas à s’étendre sur sa propre vie. Tant mieux parce qu’il n’aimait pas ça. Pour l’heure, l’alcool qui passer dans ses veines l’aider à être plus bavard qu’à l’accoutumé. Dans un sens tant mieux pour Noa. Elle lui raconta à son tour une anecdote. «  Oh vraiment ? La sage petite Noalyne a fait ça ? » Demanda-t-il moqueur parce que c’est vrai que c’est l’image qu’il avait d’elle. «  Ce n’est pas très digne d’une princesse ! » reprit-il avec sarcasme et un petit sourire espiègle. «  Non ça fait des mois que j'suis au Portugal. J'me enfuie parce que j'étais poursuivie par la mafia. »

Je le sentais d'humeur moqueuse car très vite, il s'étonne qu'au vue de mon rang, je fasse de telles choses, des choses absurdes. Je rigolais à mon tour, toujours imbibé intérieurement d'alcool. Je grimaçais donc et je lui répondais : Oui, j'en ai fais des conneries tu sais pas du tout digne d'une princesse.. dis-je à la fois satisfaite mais ne pouvant cacher un certains soucie et esprit de défaite auprès de la vie. Il poursuivit ses explications en me donnant l'information effrayant qu'il était poursuivit par la mafia et du fait, n'était pas nouveau dans le paysage portugais. Je fis de gros yeux, montrant ainsi mon étonnement, ma surprise voir mon effroi et je reprenais inquiète, laissant échapper un hoquet de soularde : Mais qu'est-ce que tu as fait de mal ? Je me grattais l'arrière du crane pleine de questionnement.

Liam n’était jamais sérieux. Il n’aimait pas parler de lui. Quand on lui posé une question soit il répondait par une question, soit il faisait preuve de sarcasme, comme à l’instant présent. Bien souvent on était soit agacé par ses propres délires, soit amusé et on entrait dans son trip. C’était la première fois qu’on le prenait au sérieux. « J’ai taggué leur voiture avec l’inscription LIAM THE BEST » répondit-il en continuant d’inventé son histoire, mais Noalyne ne semblait toujours pas comprendre qu’il plaisantait, que c’était l’humour alors il rajouta. «  Mais comme je sais voler dans les airs et que j’ai des rayons x qui sort des yeux c’est normal que je m’attire des ennuis ! » reprit-il toujours avec ce même air théâtral, cette ironie propre à lui. Devant l’innocence de Noa, Liam eut un sourire. Cette fois elle devait bien avoir compris que rien de tout ça n’était vrai, non ? «  Nova ne t’a jamais appris ce qu’étais un sarcasme ? » demanda-t-il amuser. «  Pourtant ça fait des années qu’elle me côtoie, elle a l’habitude. »